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  1. Et personne n'aurait l'esprit (surtout un investisseur) de voir cela comme un show sans intérêt et examiner un projet pour ce qu'il peut valoir (i.e. Battle Angel Alita, soutenu par Cameron de surcroît) ? Il me semble aussi que ce genre de procédé, surtout s'il n'est pas basé sur un quelconque argument légal viable* peut aussi ne jamais passé le premier examen du juge (avant même que l'on ne convoque un jury), voir un avocat compétent dénoncer un "shakedown" comme on dit là-bas et déclarer l'ensemble irrecevable/manifestement non fondé + une potentielle action reconventionnelle pour diffamation + procédure vexatoire + atteinte à l'honneur et à la réputation. 'Fin ça me scierait qu'une cascade de ce genre puisse intentée sans gros risque dans le chef du plaignant et perçue comme étant sérieuse par des tiers... *Même si l'affaire Stormy Daniels permet de penser que les californiens sont assez....créatifs en matière contractuelle. Son avocat a quand même trouvé le moyen de prétendre qu'un contrat non signé était nul indépendamment du fait que la partie non signataire ait exécuté l'obligation principale (i.e. payer, et semble-t-il rubis sur l'ongle). Vu ce que l'on a entendu quant au contenu de la convention, un européen pourrait sortir les rames avant d'arriver à une conclusion pareille et rester sérieux. Un angle d'attaque plus intéressant aurait été la contrariété à l'ordre public du NDA en ce qu'il cachait une partie des dépenses de campagne d'un candidat. Mais ce n'était pas l'argument principal initialement présenté sur tous les plateaux TV. Maintenant c'est autre chose .
  2. Aurais-tu un lien vers l'article original ? C'est assez raide venant du producteur dans la mesure où celui-ci garde normalement un certain contrôle des dépenses durant tout le processus sauf erreur...
  3. En 1914, de nombreux actifs allemands, à savoir des parts de grosses sociétés cotées à Londres, avaient été saisies par le gouvernement britannique. je songe notamment aux parts de la société exploitant les puits de pétrole en Irak. Ces parts saisies furent plus tard, sauf erreur, réattribuées à la France qui en fit la Compagnie Française des Pétroles, ancêtre de Total. Et ça c'est avec des parts de sociétés. On imagine mal une centrale électrique, actif non délocalisable, cesser de fonctionner dans des circonstances pareilles. Idem pour les ports. La question la plus dérangeante serait plutôt la fin de l'approvisionnement du reste du monde en produits semi-finis et/ou finis.
  4. C'est d'ailleurs en partie la raison pour laquelle le Français reste la langue officielle de la CJUE. Le pugilat qui s'annonce dès que l'on parle de le remplacer par autre chose aboutit à la préservation du statu quo.
  5. Rhooooo le méchant. S'agissant de la bière, j'ai pu constater que nombre d'anglais de Bruxelles se sont convertis à la trappiste sans trop réchigner, bien que l'on puisse entendre, de temps à autre, des rappels de l'existence d'une ... chose appelée "Shandy".
  6. C'est le vieil argument du gouvernement des juges. Le fait est que ces technocrates sont les seuls à produire un minimum de stabilité théorique/rationnelle et de cohérence dans la tenue d'une position juridique claire et d'une règle de droit un minimum prévisible... Face à un pouvoir législatif fort et cohérent, cela ne pose pas un problème. Tel ne sera pas le cas à notre époque où, en plus d'être faible, le législatif (en ce compris sa branche exécutive) est devenu profondément erratique et irrationnel. Il y a une propension à légiférer dans tous les sens et d'une manière de moins en moins logique, résultant en des textes flous, difficilement applicables et laissant de plus en plus souvent des "vides juridiques" (un concept par essence faux, le vide juridique, en réalité, n'existe pas) pour éviter un clash politique et laisser les acteurs se démerder. Le juge était supposé être la bouche de la loi. Encore faudrait-il qu'elle soit lisible... ce qu'elle n'est plus. Il en résulte un espace de manœuvre pour les juges qui sont rapidement, à l'insu de leur plein gré, contraints d'endosser la veste du législateur pour combler les incohérences voir, tout simplement, prendre des décisions... Car à un moment il faut bien décider concrètement... sinon cela s'appelle du déni de Justice. De facto ce sont les juges qui se retrouvent à pouvoir faire avancer les choses tout en restant cohérents... Cela étant, si un pouvoir législatif, voir même un exécutif, n'est pas satisfait d'une jurisprudence, rien ne l'empêche de légiférer à ce propos... et de devoir en assumer les conséquences politiques. Visiblement personne n'en a envie, que cela soit ex ante ou ex post... Il faudrait savoir.
  7. D'un autre côté force est de constater que des engagements "massifs" à l'échelon brigade, bataillon, voir même compagnie susceptibles de faire l'objet d'un film ou d'une série sont devenus moins fréquents. Du moins au sein de l'OTAN.
  8. Sur ce plan, on n'oubliera pas également des exploitations agricoles structurellement plus petites, dégageant moins d'économies d'échelle, moins bien capitalisées et donc moins compétitives. Toujours dans le même secteur, la Russie est en train de voir le fruit de ses propres réformes agraires et leur production s'améliore en quantité et qualité, au point de faire concurrence à la France sur le marché africain.
  9. Les Etats ont sciemment choisi d'y renoncer en raison des économies d'échelle que cela génère, et qui ne sont pas négligeables. L'efficacité, en revanche, est malheureusement moins au rendez-vous en raison de parasitages de basse politique, d'un manque d'ambition, de volonté, et de dépendance structurelle stratégico-culturelle (au sens large) vis-à-vis de notre premier partenaire commercial alors qu'on a quasiment tous les éléments pour que cela soit le contraire. Cela me rappelle mon passage sur les bancs d'unif durant lequel j'avais pu avoir le témoignage d'un prof qui avait représenté la Belgique à l'ONU sur certains sujets traités nationalement. Il nous avait raconté l'effet de rouleau compresseur que pouvait avoir une délégation américaine (littéralement des dizaines voir centaines de gens) sur une processus de négociation par le simple fait de pouvoir couvrir tous les sujets de manière coordonnée, à tel point que nombre de pays de petite ou moyenne taille ne sont concrètement plus capables de suivre, tout simplement parce ce qu'ils pensent gagner dans la pièce dans laquelle il se trouve a déjà été perdu dans le cénacle dans lequel ils ne siègent pas directement ou indirectement (les chinois font exactement la même chose, au demeurant). À cet égard, la coopération européenne pouvait se révéler fondamentale (sous réserve de tirage de pattes en interne) pour simplement continuer à discuter, et pas que d'un point de vue belge (dont la diplomatie, si le gvt a pu s'entendre en interne, est régulièrement vue comme apte à produire des compromis viables). Dans un tel contexte, des Etats européens de grande taille (soit des puissances moyennes prises isolément et face au monde) seraient-ils vraiment capables de conduire des négociations commerciales et autres avec efficacité face à de gros poissons ? Le seul exemple comparable et économiquement développé me paraît être la Corée du Sud (le Japon représente déjà une échelle différente, double de la France ou de l'UK en fait...). Reste à voir combien de temps des européens seraient capable d'endurer la pression pesant sur les épaules des sud-coréens ou même si une telle pression est souhaitable/soutenable à long terme. L'exemple coréen laisse supposer que non (taux de natalité, suicides, sans préjudice des névroses de ceux qui restent...). On peut également se poser la question de la capacité d'un tel Etat à encaisser des coups sérieux (militaires, économiques, diplomatiques). On n'oubliera pas, enfin, que le monde en dehors de cette pactomanie est celui du rapport de force bismarckien pur et dur. Les nations européennes, seules ou en coalition limitée, ont pu faire les frais de cette politique lors de la crise de Suez durant laquelle la puissance militaire anglaise fut neutralisée par des mécanismes autres (financiers). Il en alla par ailleurs de même dès la fin de la WWI lorsque la réalité rattrapa rapidement les européens quant à la question des réparations allemandes. Il ne fallut pas quatre ans pour voir le sujet de facto traitée par les américains exclusivement. Au fond l'approche totale, couteuses en ressources humaines très qualifiées, se révèle indispensable et le "saut" critique européen avec elle.
  10. Le commerce international est une compétence exclusive de l'Union, qui a également un rôle fondamental dans la détermination des normes techniques pour à peu près tout. Cela veut dire que les spécialistes nationaux qui auraient été engagés par une administration anglaise se trouvent prioritairement à la Commission, qui va chercher à les engager. Idem pour les lobbyistes du secteur, qui vont se déplacer là où la décision se prend (i.e., à Bruxelles). Pour le Royaume-Uni, ceci est un réalité depuis 1973, soit 40 ans. Les spécialistes présents dans les administrations n'ont donc pas été remplacés au niveau national ou beaucoup moins car l'Union s'en charge et les gens compétents sont partis là-bas. Le résultat est que les administrations nationales sont moins outillées pour négocier seules dans ces matières et que le partage de la charge de travail avec des citoyens européens issus d'autres Etats membres implique qu'il manque des spécialistes anglais dans certains domaines, probablement (je doute que cela soit en finance et pharma toutefois). L'objet de l'UE est notamment de regrouper les forces dans ces domaines, ce qu'elle est parvenue à faire. En outre, l'étendue des matières traitées et leur complexité n'a cessé de s'accroître durant le demi siècle passé ce qui implique qu'il faut plus de monde spécialisés dans toute une variété de sujets pour ne serait-ce que disposer de l'information nécessaire à la prise d'une décision (sans préjudice de sa pertinence). C'est très différent du cas de l'administration Trump qui recrute sciemment des incompétents par idéologie, mais aussi par défaut car le personnel capable n'a pas envie de la servir. La question se posant pour le RU est plutôt celle-ci : les spécialistes seront-ils écoutés par le gouvernement ? Et vu l'agenda idéologique à mettre en œuvre, on peut en douter. C'est pas pour rien que les gens les mieux formés étaient massivement contre une sortie... Certains devaient avoir une vague idée des conséquences pratiques .
  11. Des nouvelles de l'Eurobubble bruxelloise. Il semblerait que le gouvernement britannique soit confronté à un tel manque d'expertise en matière de commerce international et d'affaires européennes que n'importe quel anglais ayant fait un stage (fut-il atypique, c'est-à-dire de petite main non rémunérée pendant 5 mois) à Bruxelles (pas nécessairement auprès des institutions, un lobby pourrait, a priori, suffire) est susceptible de négocier des conditions de rémunération réellement attractives auprès de l'administration. Pas mal d'anglais (du moins ceux n'entamant pas la démarche inverse, étant celle de rester) auraient anticipé l'avènement du Brexit et se seraient reconvertis de cette façon. Le gouvernement britannique serait dans une telle situation que des hauts profils continentaux parviendraient également à obtenir des contrats en tant qu'internes ou externes. Du moins c'est le bruit courant, à l'image d'une marée inexorablement montante, dans les cercles des petites mains (bref, celles dans le cambouis et payée au lance pierres...) de tout ce beau monde. Et je commence à l'entendre de suffisamment de sources dignes de foi pour accorder un fond de vérité à la rumeur. Cela peut nous donner, à mon estime, une idée de la totale impréparation du gouvernement britannique et de son administration. Cela peut aussi nous éclairer que la capacité du Gvt May (ou de tout autre qui lui succédera) à efficacement négocier quelque chose face à la Commission. Négocier, après tout, nécessite une connaissance préalable du sujet...
  12. Dans Suits ce sont des avocats. Bref ça y met les heures...du genre beaucoup...très beaucoup. Surtout dans un système judiciaire accusatoire, fonctionnant sur le précédent.
  13. Et au-delà de ça on est fort loin du foisonnement vanté.
  14. Il ne faut pas oublier les essais actuellement en cours visant à produire de la fibre optique en microgravité par impression 3D. Un kilomètre a été produit il y a quelque mois à bord de l'ISS et il semblerait, sauf erreur, que le produit donne entière satisfaction (c'est-à-dire qu'il est considérablement plus efficace qu'une fibre optique produite sur Terre). À terme il ne serait pas à exclure qu'une production puisse être délocalisée en orbite et demeurer rentable...
  15. En ce qui me concerne je suis, en plus de tout ce qu'il y a d'intéressant aujourd'hui, au milieu de la S5 de The Shield. Et c'est fort bien fait. La qualité de cette série est juste... excellente.
  16. Singapour est peut-être l'unique Etat à réellement se trouver dans cette situation. Israël vit littéralement d'aide américaine, que cela soit sous forme d'aide militaire ou de prêts à faible taux. L'Australie est structurellement dépendante des USA pour sa sécurité, plus encore depuis qu'elle dépend de plus en plus de la Chine sur le plan économique.
  17. La traduction Google (si elle vaut quelque chose) donne ceci : "Liaoning carrier aircraft formation initially formed system combat capability" Qu'entend exactement l'armée chinoise par "system combat capability" ?
  18. Ne serait-il pas possible de compenser par un plus grand blindage de certaines parties d'un engin spatial devant explorer l'espace "profond" ? Sans préjudice de la question du coût du lancement...
  19. Comme je dis ce n'est pas passé loin. Si le compte rendu factuel est exact, l'altercation s'est déroulée dans le hall d'entrée (photo 1). Sur la gauche, la rue, sur la droite, la Cour de récréation (photo 2, t'as encore un bon morceau hors cadre sur l'arrière du photographe qui tourne le dos au hall d'entrée). Les grandes portes peuvent être ouvertes pour faciliter une évacuation complète de l'établissement qui est gigantesque (photo 2).
  20. Par premiers de classe (enfin ceux qui n'en sont pas), j'entends des hommes politiques, pas une hiérarchisation des Etats. Les dirigeants de l'ombre de cette coalition italienne restent, d'une part, un sécessionniste raciste aux allégeances fascisantes et, d'autre part, un arriviste démagogue arrivé à la tête d'un parti originalement fondé par une version italienne de Coluche... Le tout béatifié par... Berlusconi, dont on sait le passé et... le présent. Les pays en difficulté financière au sein de l'Union ont rejoint celle-ci parce qu'ils étaient déjà en difficulté financière. Ils se sont ensuite fort pressés d'adhérer à l'Euro (s'ils n'avaient pas voulu, ils auraient fait comme les suédois...). Rejoindre cette union monétaire leur a donné, pendant plus de dix ans, un accès à des financements auxquels ils n'auraient jamais eu droit pour moderniser leurs économies et corriger leurs problèmes structurels. Ils n'en ont rien fait et ont au contraire privilégié le financement de dépenses courantes et fixes par des recettes exceptionnelles, soit le B-A BA de ce qu'il ne faut pas faire en gestion de base. Dans ce contexte là la question n'est pas vraiment de savoir si on leur vient en aide ou pas (une réponse positive s'impose) mais au nom de quoi devrait-on croire que ces Etats, dont les élus d'aujourd'hui sont les mêmes qui les ont fichus dans leur situation actuelle, vont soudainement honorer les promesses qu'ils se complaisent à formuler. Pour cela il faut des mécanismes de sanction et de contrôle.
  21. Si l'argument de la solidarité est tout à fait valable encore faudrait-il que les bénéficiaires de celle-ci se comportent de manière à mériter d'en profiter et... de lui permettre de durer financièrement. C'est là que les romains s'empoignent car ceci implique...une certaine rigueur dans la gestion des affaires publiques et qu'on arrête de se raconter n'importe quoi tous les jours que Dieu fait... Et c'est à ce moment que certains (rarement les meilleurs de la classe) se découvrent subitement une âme patriotique et se mettent à marketer de l'huile de serpent à sonnette comme un elixir de jouvence à la population. Surprenant hein ?
  22. C'est pas passé loin. Le Lycée de Waha est une école regroupant des enseignements maternel, primaire et secondaire. Bref il fait école, collège et lycée pour les français.
  23. De manière générale l'état de la marine allemande reflète les conséquences de l'arrivée au pouvoir des nazis. Le réarmement du pays, qui a débuté dès la fin de la WWI sous la gestion, notamment, de Von Schleicher, et qui était mené avec une certaine subtilité* tout en ménageant les finances, n'était pas donné pour offrir une vraie force combattante avant le milieu voir la fin des années 40 et c'était particulièrement vrai pour la marine. Le résultat est une force qui innove par bien des aspects (cuirassés de poche) et reprend les bonnes recettes de la guerre précédente (sous marins) mais qui ne dispose pas des effectifs et de la maturation doctrinale pour mener une vraie guerre navale en mer du Nord et en Atlantique. Il y a un refus de penser l'aviation (fut-elle basée à terre) dans son rôle d'outil de couverture et de reconnaissance, peu de réflexion doctrinale autour de l'emploi de PA. Bref, un outil incomplet, même pour une vraie guerre de course. Ça et le problème récurrent d'un manque de bases... *Quoi que l'exploitation par Berlin du refus anglais d'envisager une confrontation dans les années 30 permet de désolidariser Londres de la position française et d'enfoncer un coin dans les clauses militaires le traité de Versailles.
  24. Sauf erreur, si ceux-là resteront opérationnels après une attaque, les dégâts provoqués par les ondes de choc résultant des impacts seront tels que certains rentreront avec les pompes à plein régime (coque vrillée et partiellement fendue), les plus chanceux étant bons pour la casse ensuite de l'usage prématuré du potentiel des coques.
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