Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Chronos

Members
  • Compteur de contenus

    7 587
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    3

Tout ce qui a été posté par Chronos

  1. Ca fait partie du n'importe quoi ambiant. Un Etat c'est gouvernement, territoire, population et un critère souvent avancé mais de facto non pertinent qui est la reconnaissance internationale (de qui ? par qui ?).
  2. C'est aussi un jeu purement interétatique et souverain entre Etats de la zone Euro, un jeu politique entre puissances comme la patine historique millénaire en a produit de plus crus encore. Les britanniques n'ont pas voix au chapitre là-dedans. Surtout qu'ils ont tout fait pour se faire exclure de ces débats ces derniers temps et qu'ils ne veulent surtout pas donner de crédit à l'eurogroupe.
  3. À noter aussi que les blindés allemands connurent aussi une chute de la qualité de leur blindage durant la fin de la guerre en raison de revirement suédois. La neutralité relativement bienveillante consistant à accepter le commerce de fer avec l'Allemagne fut arrêtée lorsqu'il fut évident que le Reich était fichu. L'Allemagne s'est retrouvée à ne dépendre que de son fer de moins bonne qualité avec des conséquences évidentes.
  4. Parce que l'article résume bien la chose et parce que Vadot est un excellent caricaturiste. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2015/07/13/tsipras-et-le-principe-de-realite/
  5. Il me semble qu'il y avait aussi une interdiction de saisir les bien immobiliers (interdiction devant être levée selon l'accord) qui avait entrainée une vague de non remboursement de emprunts hypothécaires (forcément vu qu'il n'y a plus de sanction en cas de manquement contractuel).
  6. Ben c'est le Royaume-Uni qui a financé l'indépendance grecque après tout. Ainsi que sa recapitalisation (avec l'aide de la France) lorsqu'elle s'est prise des taules successives face à la Turquie et tout au long du XIXième siècle et même après.
  7. L'exemple argentin est une démonstration concrète que ce n'est pas le contraire du tout. Le Zimbabwe également qui a littéralement fini par perdre sa monnaie et passer au dollar américain (voilà qui devrait ravir Y. Varoufakis). Le Vénézuéla est un bel exemple en cours. Hors UE et zone euro la Grèce se serait retrouvée seule face au FMI, aux éventuels fonds vautours, aux banques internationales qui auraient vu leurs éventuelles filiales spoliées (la Grèce souveraine implique-t-elle qu'elle ne soit pas partie à la CEDH ? 1P1 empêche de spolier outremesure). À mon avis le sort de la Grèce aurait été pire encore car contrairement à la dynamique européenne lui donnant une tribune pour faire pleurer sur son sort, elle aurait été traitée aussi froidement que n'importe quel pays africain et n'auraient pas bénéficié des largesses européennes de ces dernières années. NDA est amusant parfois. C'est justement l'Europe qu'il défend qui vient d'exercer sa logique sous ses yeux. Cette situation a simplement démontré que promettre la lune lors d'une campagne électorale et soumettre des référendum à propos de documents caduques n'empêche pas réalité de rattraper le conte. S'agit-il d'un déni de réalité démocratique ? Le peuple grec peut voter dans le sens qu'il veut la dette reste, comme le rappelait très justement Pascal quelques jours plus tôt, et revenir à la drachme ne changera rien à cela, ni ne changera les problèmes profonds du pays qui ne sont pas l'Euro mais le fonctionnement de l'Etat grec de 1821 à aujourd'hui, qui n'a pas attendu l'Europe et l'Euro pour faire faillite à répétition et dépendre de ses bailleurs de fonds à l'époque plus tolérants pour raisons militaires. La démocratie grecque a simplement rencontré d'autres démocraties, dont les votes sont tout aussi valables : les démocraties du Nord de l'Europe qui ont voté tout aussi souverainement quoi qu'avec moins de fanfare que le peuple grec d'où clash de plusieurs souverainetés et jeu de puissance traditionnel. À ce jeu là c'est pas un petit pays de 10 millions d'habitants, corrompu et sans ressources qui va gagner. Manifestement Chine et Russie n'ont pas fourni de gages d'intervention suffisamment crédible vu comment Tsipras s'est incliné. Ou alors était-il trop important et encore plus révélateur des logiques souveraines et purement politiques typiques du jeu international traditionnel. Il est piquant de constater qu'à côté Espagne et Portugal se redressent lentement mais relativement sûrement (la Grèce est un danger pour ces pays justement). Des mouvements radicaux ont pu apparaître partout dans les Etats mal gérés de l'Union mais aucun n'a vu une croissance aussi hystérique des extrêmes. Il y a une différence entre amender et annuler. Le texte anglais ne fait référence à aucune annulation. C'est aussi un rappel que l'accord conclu entre la Grèce et ses autres partenaires souverains prime sur le droit interne grec. C'est cohérent en ce que l'Etat grec est responsable de ce qu'il signe à l'international et s'engage vis-à-vis de ses partenaires internationaux. Ce qui est intéressant est que le peuple grec tout en disant "non" à tout entend rester dans l'Euro et dans l'Union. Comme quoi ils savent inconsciemment ce qu'il arriverait en cas de sortie...
  8. Ce n'est pas tant ce mythe national purement grec qu'il a été répandu par des générations de classes de greco-latines. C'est assez prégnant quand je regarde autour de moi. Parce que bon qu'est-ce que des gens comme Solon, Thémistocle ou Nikias penseraient d'une Grèce moderne ne disposant même pas d'un Code de procédure civile sérieux, d'un cadastre, d'une administration véritable (quand on voit la peine qu'Athènes eut pour développer ses mines du Laurion). J'ai l'impression qu'il y aurait distribution de coups de pieds au derche.
  9. Ça fait un bout de temps que ça me trotte dans la tête et à force de lire des arguments souverainistes/nationalistes j'ai fini par formuler la chose. Une fois la souveraineté recouvrée rien n'empêche les gros d'imposer leurs conditions aux faibles. Un contre exemple est probablement le New Deal (Obamacare aurait aussi pu en être un) : Les investissements consentis par une autorité faitière dans le cadre de ce plan ont pu entraîner un redressement économique du vieux Sud à un point suffisant pour compenser tant la crise que l'enfermement agraire qui avait été le sien depuis l'indépendance. Mais l'exemple est d'une portée limitée car nous sommes là dans le cadre d'un Etat souverain mais imposant une autorité fédérale à des Etats fédérés subordonnés. L'Europe souffre surtout d'une absence de politique générale et d'un gouvernement véritable.
  10. Évidemment qu'elle n'est plus tout à fait souveraine. En se portant candidate à l'Union (on ne dit pas non à Platon, parait-il, ou comment attribuer les mérites d'une civilisation athénienne à un État grec 2500 après les faits*) et à l'Euro, la Grèce a intégré deux systèmes normatifs. Par définition un système normatif impose des... normes à ceux qui y adhèrent (et qui furent volontaires pour le faire) tout simplement. On y est (et on s'y soumet) ou on y est pas, et dans ce cas on en assume les conséquences (qui sont pour partie les mêmes si le fonctionnement est purement intergouvernemental). Ces normes peuvent évoluer et sont, dans le cas de la zone Euro, soumises à une gestion intergouvernementale. Le principe de souveraineté s'applique donc. La Grèce s'est donc prise l'effet conjugué de normes auxquelles elle a librement adhéré et le principe de souveraineté : les États membres de l'Eurozone ont la main sur les finances et il n'existe pas de mécanisme pouvant être déclenché par une autorité supérieure selon des considérations économiques ou stratégiques qu'elle détermine. Par conséquent le principe de souveraineté s'applique. Celui de la Grèce, lui donnant toute latitude pour se révolter sans avoir les sous pour le faire. Et celui des autres États membres tout à fait souverains eux aussi et libres de déclarer qu'ils ne financeront plus un tonneau des danaïdes. Les métaphores sur le fascisme, Mussolini et Xerxès ont ceci d'interpellantes qu'elles obèrent un élément fondamental : les États bailleurs de fonds sont aussi des démocraties, et principalement des démocraties parlementaires aux règles de fonctionnement quasiment irréprochables et où le débat parlementaire n'est pas moins vif qu'en Grèce sinon davantage et peut-être moins vérolé par le clientélisme ou la féodalité. Des démocraties ne donnant aucun blanc seing à leurs gouvernements en limitant leur action diplomatique par mandats, empêchant ceux-ci de leur faire des enfants dans le dos (ou du moins autant que faire se peut). Et ces États ont démocratiquement déclaré qu'ils ne financeraient plus sans conditions. La Grèce est donc victime du paradoxe typique de la thèse souverainiste et en a vécu la logique d'une façon très crue (et ça aurait pu l'être davantage si nous avions été en d'autres temps et d'autres lieux) : l'Union ne doit pas porter atteinte à la souveraineté locale et les États doivent négocier librement. Sauf que l'absence de cadre normatif, européen ou non, rend tout le monde souverain et laisse place au jeux de puissances traditionnels, aux rapports de force typiques d'une négociation internationale. Il n'y a plus de règles organisant l'exercice du rapport de force traditionnel et donc les plus puissants ne sont plus limités par des règles juridiques s'imposant à eux également et sous le contrôle, si besoin est, d'une Cour de Justice indépendante. Ils sont donc susceptibles de tirer toutes leurs munitions, de monter tous les coups tordus et d'écraser les plus faibles. L'Eurogroupe est un collège intergouvernemental, il n'y a aucune Commission pour servir de garde fou et protéger les plus petits États (rôle traditionnel en perdition partielle à Bruxelles). La souveraineté, pour reprendre une réponse entendue de Nicolas Dupont-Aignan lors de l'une de ses nombreuses interviews, n'empêche nullement les rapports de force. Et la Grèce vient de le vivre, tout simplement. C'est à ce moment que la souveraineté tant invoquée devient brutalement asphyxiante pour certains car pour paraphraser quelqu'un quand le type de 120 kilos parle, celui de 60 écoute, surtout qu'il a toujours été (ou du moins depuis 1821) sous la perfusion financière (et militaire) de ses bailleurs de fonds européens. Je doute franchement d'une autre issue dans le cas d'une Grèce située hors zone Euro ou même hors UE. *Cette vision des choses perdurant encore. Apparemment le fait que la démocratie soit apparue sur l'actuel territoire grec et le fait que la population locale s'exprime encore en une langue extrêmement proche de celle d'alors justifierait toutes les incuries actuelles et le fait qu'il nous revienne de les financer sans contrepartie, avis, opinion ou commentaire
  11. Oui c'est aussi en substance ce qu'exigeait Verhofstadt.
  12. Je ne réagissais pas par rapport à l'ELSAT mais plus par rapport à la dépolitisation de l'administration publique, soit toute l'administration.
  13. Des nouvelles du front. Je suis remonté au compte twitter à partir du lien donné par Alexis. La traduction du Figaro sur certains points est assez singulière notamment celle sur le redressement des banques. Si je suis Politico il s'agit de transposer une directive ce qui signifie... faire ce que le gouvernement grec est supposé faire. On closer scrutiny only first 7 measures have to be approved by Wed the other 5 "within a satisfactory" timetable pic.twitter.com/u9LdGXROLN — Tara Palmeri (@tarapalmeri) July 12, 2015
  14. Nan mais tu ne dépolitises pas une administration en trois jours (faut voir ce que cette phrase veut dire déjà, est-ce une loi ou sa mise en oeuvre pure et simple sous trois jours sous peine de porter atteinte au principe de continuité ?), tu ne privatises pas une grille de distribution électrique en trois jours et tu n'assures pas une indépendance totale des privatisations en trois jours (à moins de faire une braderie digne de la chute de l'URSS). Un Code de procédure civile idem. Soit c'est déjà en cours comme tu dis soit cela va être une compilation infâme et illisible.
  15. Avoir le choix revient donc à faire fi de la réalité économique d'un pays au frais des autres partenaires qui évidemment n'auraient rien à dire sur la question ?
  16. Chronos

    Armée serbe

    Si on fait tout un réaménagement de la tourelle en faisant descendre tout le monde dans la caisse pourquoi ne pas intégrer le 30mm en coaxial comme sur l'AMX 30 et s'embarrasser avec un canon sur le côté ? Un manque de place en dépit de la relégation du personnel en caisse ? J'ai l'impression qu'on est en train de revenir aux chars de l'entre deux guerres avec des engins multitourelles.
  17. Certes mais qu'en conclure ? Que la Chine dispose de deux testbed pour deux appareils distincts ? La photo me semble fort floue pour être interprétée plus avant.
  18. Tes Cantons sont trop gros ! Et puis n'oublie pas le caractère terriblement attrayant pour le tourisme constitutionnel. Il te faut aussi des demi cantons !
  19. Image 1 : je n'ai pas l'expertise. L'avion de droite est un AWACS mais les chinois en ont déjà de ce modèle non ? L'avion de gauche je ne sais pas. Un test bench ? Il y a un triangle bizarre à l'avant au niveau du cockpit (?). Image 2 : On a un autre AWACS quadrimoteurs (apparemment turboprop) et un bimoteurs qui pourrait être un avion de transport embarqué. Doit-on comprendre que la Chine chercher à embarquer des quadrimoteurs sur ses futurs porte avions ? Cela risquerait de prendre beaucoup de place. Sinon je ne crois pas qu'un PA CATOBAR soit un épouvantail. À moins d'être un petit Etat incapable d'aller plus loin il n'y a pas de raison de retaper un PA STOBAR si ce n'était pour poser la première pierre d'un programme plus vaste.
  20. Je ne suis pas assez familier des avions chinois vu du dessus mais il y a beaucoup d'exemplaires de ce bombardier régional bimoteurs. En revanche on dirait un exemplaire en peinture sombre d'Y-20 sur la troisième photo. L'extrême gauche de la quatrième photo révèle aussi un avion de petite taille (bimoteurs probablement mais on ne voit pas les engins) disposant d'une large antenne circulaire. Un AWACS embarqué ? Ceci confirmerait un PA CATOBAR en tous cas.
  21. Ses exemples sont intéressants mais tous contestables (Israël y compris) et son analyse de l'Histoire des exemples est très ciblée, très limitée dans le temps et obère certains faits. Ce n'est pas le sujet (on est largement HS) mais il obère bel et bien la constante historique que le nombre est un facteur déterminant du temps long. Son exemple des guerres médiques est amusant aussi car il obère également ce qui s'est passé après. La différence de taille entre la Macédoine et chaque Cité grecque isolée et le rapport de force induit ne semble pas lui parler. On pourrait dire de même pour tous les autres exemples. Évidemment il rappelle intelligemment que la taille n'est pas l'unique facteur et que des critères organisationnels et technologiques mais on n'a jamais parlé d'une UE monolithique en matière de compétences. l'UE n'est pas un État centralisé et n'a pas vocation à l'être. L'approche qualitative n'empêche pas l'approche quantitative. En fait l'enjeu est une approche quantitative de la qualité et un vivier de base important est toujours utile.
  22. Oui oui, à un tel point qu'il fallait un passeport pour aller de ville en ville (comment s'obtenait-il et moyennant quelle contrepartie, mystère), sans préjudice que l'on naisse dans une "ville fermée".
  23. Messieurs, la Belgique et plus particulièrement la Wallonie est à l'origine d'une grande innovation permettant à la réalité de rattraper la fiction qui façonna notre enfance. http://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_mario-kart-comme-si-vous-y-etiez?id=9029466
  24. J'ai déjà trop édité et ce ne serait pas honnête vis-à-vis de ceux qui ont déjà lu le message. J'ai fait une petite erreur en parlant de la jeunesse de Suède. En fait c'est plus toute la population mâle en âge de porter les armes. 200 000 hommes tués pour une population de 2 000 000 de gens à peu près avec perte de dépendances et dominions. Les forces vives du pays furent totalement drainées.
×
×
  • Créer...