Chronos

Visiblement le reste du monde a l'air de s’accommoder de l'AT-4 et d'en faire quelque chose de potable donc je vois pas très bien où tu veux en venir Gally. J'ai l'impression que le problème serait le même sinon pire avec le LRAC.

En espérant qu'il reste encore d'ici là une structure capitalistique qui soit à la fois de taille, européenne et non affiliée à une boite US.

L'argent...et les conséquences des nationalisations... Le sort de Bull en matière informatique n'est pas étranger à la tentative voulue par l’État de percer le marché américain en croyant rafler les marchés publics d'équipement des services publics. Sans préjudice bien sûr des détournements des apports de l’État pour l'acquisition d'activités pas forcément utiles, la constructions d'usine au mépris des considérations logistiques internes à l'entreprise... C'est un presque un cas d'école du raisonnement de politique économique en France en fait : on repère un problème, on en analyse une partie des causes pour en tirer une conséquence (géo)politique relativement fondée et puis ensuite... tout dérape et le pouvoir exorbitant de l’État se retourne contre lui. Le retard français en matière d'OPC fut aussi une cause d'affaiblissement de la capitalisation des sociétés françaises. Capitalisation qui aurait de toutes façons eu du mal à se faire vu que l'épargne susceptible d'être placée était presque systématiquement spoliée par les dévaluations.

Je suis d'accord pour l'heure ça n'apporte pas grand chose. Le concept n'a pas encore été approprié et n'est pas forcément mature technologiquement.

En même temps quand tu cumules tir en statique, à la libanaise, l'absence de manoeuvre au niveau terrestre voir même l'insuffisance de la section d'infanterie en termes numériques. Aucun fusil n'y changera rien. Au mieux la lunette FELIN va apporter un petit avantage. ça m'a l'air de manquer de fumigène et de manoeuvre avant de manquer de fusil. Perso je comprends toujours pas l'intérêt du LGI si on dispose de GAF, d'AT-4 et d'un appui d'hélicoptères.

Vu ce que vous avez essayé d'en faire... La FN, si elle était restée sous contrôle français, n'existerait plus aujourd'hui.

Il y a une généralisation des caméras numériques à présent et elles sont de plus en plus efficaces. Pour la 3D c'est un concept en défrichage concrètement. On obtient un effet visuel sympa mais couplé à la manière hollywoodienne de filmer ça sert juste à faire de plus grosses explosions. Il va falloir un peu de temps avant que les réalisateurs s"approprient complètement les potentialités de cet instrument. Je me rappelle la séance d'ouverture, spatiale, de Prometheus (que j'ai vu en 3D), elle était magnifique.

Tu envisages un sauvetage sans conditions. Rien ne dit que cela doit être le cas. A partir du moment ou l’État intervient sous forme de prise de participation ou de prêt à intérêt réduit. il peut accompagner cet avantage de conditions à déterminer en fonction des circonstances. Cela peut être un redéploiement vers d'autres secteurs économiques, se séparer d'activités, une rationalisation de l'activité et des dépenses... Bref ne pas agir comme un curateur mais comme un administrateur provisoire. Cela peut même devenir bénéfique pour le tissu industriel et commercial. L'objectif n'est pas de sauver les dirigeants mais la concentration de capitaux et de savoirs-faire, c'est très différent. Lors d'un tel processus le nouveau propriétaire peut aussi se prendre l'idée de chercher l'identité des responsables aussi. Le risque pour le dirigeant d'entreprise n'est pas forcément nul : la sanction sera moins spectaculaire (pas de faillite grandiloquente) et pourra viser les vrais responsables qui en général appartiennent à un milieu relativement restreint où l'information circule vite, très vite. Au besoin le cas particulier peut-être médiatisé mais cela n'est pas forcément nécessaire et en général, le coupable s'en charge tout seul pour essayer de faire dans l'émotionnel. Pour faire simple : je pense qu'il serait plus judicieux de nous pencher sur les processus serbes (Dinkic) et Islandais de liquidation des acteurs bancaires et les affiner plutôt que de jouer dans le registre de faillites à la Lehman.

Un chef d'orchestre doit aussi pouvoir se faire rappeler par les musiciens ou le responsable RH de l'orchestre quand il fait n'importe quoi sinon il se transforme en celui de la Grande Vadrouille. l'efficacité d'un système économique, du point de vue bancaire, se réalise lorsque les milieux sont capables de fonctionner ensemble et pas de s'opposer l'un à l'autre dans une logique de pure domination. Les choses partent en sucette quand l'un d'entre eux fait n'importe quoi et pense pouvoir utiliser l'autre pour le renflouer. Cela marche dans les deux sens et les deux cas se voient voir s'alternent. L'abstraction conceptuelle en question a quand même une utilité certaine. Tout comme d'autres abstractions que sont celles de "société" ou de "fond de commerce". Si on en arrive jusqu'à nier la personnalité juridique ou la distinction de patrimoines on se retrouve avec une responsabilité illimité et solidaire de tous les acteurs qui est elle-même un frein à l'investissement et à un certain degré d'entrepreneuriat. Quant au recours extensif à la faillite. Vu les échelles que des faillites peuvent atteindre avec certains acteurs économiques et les conséquences politiques, géopolitiques, stratégiques et sociales que cela peut avoir, il n'est pas illogique que l'autorité publique intervienne lorsque les intérêts de ceux qu'elle a à charge de protéger (bref tout le monde, pas que les entrepreneurs) sont menacés.

Concrètement qu'est-ce qui empêcherait de payer et de faire payer l'addition, directement ou indirectement, à la filiale américaine ? Soit en la mettant plus lourdement à contribution que les autres dans le rapatriement des bénéfices ou en se repayant sur les QE de la FED ? Concrètement le vrai veau de l'affaire risque d'être l’État français qui verra la BNP déduire ses pertes en France et ne paiera probablement plus d'impôt pendant quelques années. La constitution des réserves obligatoires imposées par les nouvelles réglementations bancaire s'en trouvera retardée. Le manque à gagner pour l’État français devra être trouvé quelque part et ça sera chez toi. Ceci pose la question d'une nouvelle fragilisation du secteur financier européen alors qu'il est en voie même de consolidation.

Ah non ça il le sait très bien. Il veut nationaliser la finance française et donc amener les entreprises à être dépendantes de l’État ainsi financé. Là où commet une erreur est qu'entre le déficit de l’État et les entreprises il n'y aura pas assez d'argent. D'où à court-moyen terme la perte de l'indépendance de la banque de France, puis, tôt ou tard, de son autonomie, ce qu'il n'écrit pas encore mais qui sera presque inéluctable.

C'est peut-être une projection comprenant les coûts de désallinisation et inhérents à la logistique dans le pays. Ca peut contribuer à charger la barque même si à moi aussi ça m'a l'air excessif.

La filiale de BNP aux USA est BancWest. http://fr.wikipedia.org/wiki/BancWest

Devant un jury américain ? :happy: . C'est choisir entre le racket et le racket.

Pourquoi cette exigence du moteur latéral qui complique tout au fond ? Quid d'un moteur avant et d'une caméra reliée à un écran sur le tableau de bord pour l'angle mort éventuel ?

Les US font des corvettes d'action littorale et de l'Etat en mer ? La dernière tentative a débouché sur le LCS si je ne m'abuse. On est dans un créneau très européen pour des missions de souveraineté en Méditerranée ou en mer Rouge.

Non => 17 : Bleu Ciel.

Je connais. Très bon film.

Surtout qu'une brève recherche sur la localité nous apprend que le phénomène existe depuis longtemps.

Pour l'aspect bimoteur, le F35 monomoteur n'est-il pas plus lourd qu'un Rafale ?

Je vois pas vraiment où est la copie. Mine de rien la période depuis le début des années 2000 on assiste à un grand retour des auto-mitrailleuses ou assimilables et adaptées aux contraintes d'aujourd'hui : mines, retranchements plus élaborés, généralisation du béton armé nécessitant des calibres plus gros voir des missiles...

Tu veux dire que la cellule vie doit impérativement comprendre ce qui est appelé à se retrouver dans les coffres ? Je comprends l'idée mais l'impératif est la vie des personnels la perte du matériel "secondaire" est-elle si importante ? Le soldat conserve son barda de base sur lui donc au pire, à supposer qu'il soit en état de combattre après le choc sans pour autant être mort, il peut sortir de la carcasse et riposter ou participer à la sécurisation du site non ?

l’Égypte reste un pays dépendant lourdement du tourisme faut pas rêver. la classe moyenne va déjà avoir du mal à surnager avec la démographie locale et la faiblesse des ressources en eaux, qui risquent de se raréfier vu l'entente qui semble se faire entre les États amont du Nil quand à l'utilisation des ressources du Nil. Je pense notamment à l’Éthiopie.

Peut-être le souffle des explosions des tirs manqués ?

Les turnover sont en train de devenir inférieurs à 3 ans maintenant. Nous sommes dans une situation (dans le civil) qui est même pire que ce que tu décris. Cela ne veut pas dire que c'est intelligent et qu'il faut reproduire le système dans les forces armées. Surtout quand elles sont comme en Europe : sous dotées du point de vue des budgets équipement et capitalisant à mort sur la qualité du personnel. On est pas vraiment aux USA où la puissance de feu compense systématiquement la qualité moyenne des personnels engagés sur contrat à deux ans. ça développe au contraire une attitude je m'en foutiste à terme vu que le travailleur sait que de toutes façons il sera jeté.