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Tout ce qui a été posté par Chronos

  1. Le symbole est plus fort, les conséquences aussi. Il convient de surveiller ce qu'est en train de faire Orban car cela va nous mener à une réouverture des pires boites de Pandore du continent. Le traité du Petit Trianon et le traitement que la France réserva à la délégation hongroise, les Balkans...
  2. Aujourd'hui seule la Commission a le pouvoir de proposer un texte. Quand l'idée vient d'ailleurs, on publie (ou pas), une communication destinée à la Commission pour que ses services se saisissent de la question afin de qu'elle propose un texte. Doter l'initiative législative au Parlement européen lui permettrait de tenir la plus en premier lorsque des textes sont proposés (ceci impliquera de toutes manières, comme dans la réalité nationale, des contacts informels avec les commissaires et les représentants permanents des États membres). Ceci pose la question des moyens dont dispose (très faibles par rapport aux enjeux) et dont disposera le Parlement pour se documenter et recevoir des informations moins dépendantes des lobbies. Le Pouvoir du Parlement varie selon les matières*. Il est par exemple compétent au même titre que le Conseil des ministres pour les questions relatives au marché intérieur. il est ici systématiquement dans la boucle. Idem pour les dépenses (le budget). Il n'est par contre pas aussi compétent pour le volet recettes de l'Union et est marginalisé dans les domaines les plus importants (défense, sécurité, fiscalité...). Le contrôle budgétaire vise celui de l'UE. Celui des États-membre est pour l'heure assumé par la Commission qui peut placer les États sous surveillance quand leur classe politique fait n'importe quoi au point de représenter un risque systémique. Les États-membres peuvent parfaitement sortir de cette "tutelle" en gérant convenablement leurs affaires et en cessant de rincer les potes à un niveau tel que cela porte préjudice à la population. Il n'y qu'à voir les blocages en matière de réforme des pouvoirs locaux pour se rendre compte que les maux ne viennent pas d'Europe. Il ne me choquerait pas de voir le Parlement entrer dans la boucle du contrôle des budgets nationaux par la Commission et les autres autorités européennes, que du contraire, cela permettrait de politiser le débat et de limiter les ardeurs purement technico-technicistes de la Commission qui ne semble pas avoir le moindre tact politique quand elle se met en mouvement (elle en a par contre beaucoup quand elle prépare ses textes en coulisse et agit avec la prudence d'un homme de Cour byzantin). Le Parlement européen est plus puissant qu'il n'y parait mais manque de visibilité. Il communique cependant très peu, et les euro-députés français ne communiquent tout simplement pas. Ils préfèrent faire de grands discours en plénière et raconter n'importe quoi ensuite plutôt que de se lancer dans le vrai travail parlementaire, la technique législative et la négociation permanente et laissent ça aux allemands, scandinaves, britanniques... Voir les statistiques d'Harlem Désir pour voir le pire. La classe politique française voit l'Europe comme un moyen de caser ses mauvais politiciens, les types dont on ne veut pas, les disgraciés (voir Dati et le ramdam qu'elle a provoqué quand elle fut exilée). Le reste est trusté par des extrémistes style Le Pen ou Mélenchon qui n'y font à peu près rien à part s'exciter en plénière et bloquer le système et laisser de facto tout pouvoir au Conseil ou à la Commission. Et après ça va pleurer chez Ruquier. Je ne dis pas que la répartition actuelle des pouvoirs et des compétences dans l'UE n'a pas a être critiquée, que du contraire. L'UE dans certains domaines (monétaires) se comporte comme une fédération voir un Etat centralisé tandis que dans d'autres (fiscalité, défense, diplomatie), elle agit avec une coordination inférieure à celle d'une confédération. Notre crise vient de cette incohérence. Le déficit démocratique aussi, en plus d'être amplifié par l'absence de communication et de pédagogie de la Commission et du Parlement européen. * La liste des matières dans laquelle le Parlement bénéficie de large pouvoir du fait de la codécision. http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A9dure_l%C3%A9gislative_ordinaire#Domaines_couverts_par_la_cod.C3.A9cision
  3. Ça te fait rire ? C'est le premier retour de flamme de l'invasion de la Crimée et potentiellement celui qui va nous coller un feu de tourbe permanent. L'atteinte à l'intégrité des frontières en Europe par le Kremlin va pousser des contestations en Hongrie et potentiellement aussi dans les balkans vu que l’abcès n'y est pas encore complètement crevé. C'est là le réel risque d'implosion de l'Europe et pour le coup le risque de déclenchement d'une vraie guerre.
  4. Là nous avons enfin un vrai sujet de discussion. Les partis nationaux évoquent très peu l'Europe alors que toujours plus s'y décide. C'est un problème qui n'est pas lié au concept de construction européenne mais à la manière dont les classes politiques abordent la question européenne. La France est particulièrement peu portée sur le débat à cet égard. Les liens que tu viens d'apposer en témoignent (et encore, je trouve que les grandes lignes de ce qui sera défendu sont présentes), tout comme la nouvelle affectation d'Harlem Désir et le comportement des élus français au sein des institutions européennes (les eurosceptiques plus que les autres). Nous sommes là face à une France qui n'assume pas sa place de seconde puissance européenne et laisse la première dicter tout l'agenda. Là c'est trop tard mais la meilleure réponse à cela est de participer aux débats interne du parti dont tu te sens le plus proche. Et surtout voter.... autre chose que pour des extrémistes qui n'en valent guère la peine.
  5. Sarkozy a évoqué une renégociation du traité constitution en un "traité simplifié" qui est en fait le même, rédigé d'une manière moins buvable et concrètement identique dans ses effets. Il l'a dit et s'est engagé à le signer et à soumettre le texte à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? C'était dans sa campagne, il l'a dit, il fut élu... L'Europe n'est pas l'unique sujet lors d'une élection présidentielle, c'est vrai, toujours est-il qu'il en fait partie. Concrètement un citoyen d'une société démocratique se renseigne et se fonde un opinion en raison avant d'aller voter. Elle ne sera jamais aussi précise et dense que celle d'un politicien ou d'un haut fonctionnaire mais elle peut être plus développée que celle qui existe actuellement au sein de la classe moyenne voir populaire. Après ça on ne pourra jamais forcer quelqu'un à boire, juste lui montrer où trouver l'eau... S'il préfère regarder Nabilla personne ne pourra rien pour lui.
  6. La convergence des politiques européennes vers une plus d'intégration entre les Etats membres est un objectif officiel et affiché. Le but est de créer une Union. Pourtant clair. Le fait qu'on ne parle pas officiellement d'Europe fédérale vient du fait que la manière dont les pouvoirs et la répartition de ceux-ci entre UE et entités membres (je ne dis pas fédérées) est inconnue pour l'heure, car il n'y a aucune constituante pour en débattre. La dernière tentative remonte à la constituante de VGE et au projet de "traité-constitution" (même pas une vraie Constit' en droit, il n'en résultait pas un Etat européen) qui fut rejeté en France après une campagne manquant lourdement de pédagogie, d'explication, d'un bord comme de l'autre. Le camps de l'anathème finit par l'emporter et arriva ce qui arriva : le candidat suivant s'engagea à signer et ratifier un traité simplifié (il l'a dit et répété), en fait le même qui fut rejeté, et il fut élu pour cela.
  7. L'objectif de convergence est su de tous. les modalités beaucoup moins car elles se font par les biais de normes très techniques et les institutions européennes (Commission en tête) agissent avec une prudence et une subtilité très byzantine. Toujours est-il que les gouvernements sont au cœur du système, systématiquement dans la boucle et parfaitement au courant de ce qui se négocie. Ils sont par contre très enclins à mettre leur propre turpitude pour le coup purement nationale sur le dos de la Commission qui se défend peu, très peu, sur la scène médiatique. Un exemple. http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2014/05/leurope-et-lescabeau.html
  8. Il serait intéressant de voir ce qui va advenir de cet accord et ce que le prochain gouvernement légitime en fera. Si le gouvernement transitoire a été institué en violation de la Constitution et, même dans le cas où il l'aurait été, s'il n'avait pas compétence pour signer et ratifier un tel accord sortant potentiellement de la notion d'affaires courantes, quelle est la validité de la signature ukrainienne ? C'est marrant comme ce discours pourrait s'appliquer aux groupes de l'ex Galicie polonaise. Ils auraient pu attendre les prochaines élections après tout au lieu de s'emparer du Parlement manu militari. Je ne conteste pas la légitimité des manifestations de Maïdan, certainement pas. Mais de là à affirmer que le gouvernement de Kiev est une pauvre victime d'atroces gangs russophiles faudrait il y a un pas que je ne franchirai pas. Le gouvernement de Kiev n'a pas fait grand chose pour apaiser la situation, il engage même la signature du pays pour signer et ratifier des accords sortant clairement de la gestion des affaires courantes du pays. Après tout ces accords, leur signature et ratification ou non signature et non ratification sont à l'origine des troubles...
  9. Elle est... diplomatique, pas timorée. Il y a une certaine solidarité européenne à conserver, notamment vis-à-vis des États de l'Est et baltes mais le désaveu de Kiev est ici très clair. Le tout est de savoir si on en restera à la déclaration ou si Paris et Berlin ont l'intention d'adopter une ligne de conduite plus franche. Bref, est-ce un déclaration de principe ou l'annonce d'une position commune sur le sujet entrainant l'alignement des États traditionnellement suiveurs de ces deux chancelleries ?
  10. Bref comme je disais page précédente, c'est une question de format. Il faudrait lire Sapir plus en détail aussi. Il n'a pas l'air totalement hostile à la chose mais dénonce également le manque de cohérence de la politique monétaire et gouvernementale européenne.
  11. La vitre à l'avant est gigantesque. ça serait pas un truc de gros riche aux goûts douteux ?
  12. L'Italie par exemple est un pays assez proche de la Russie sur le plan commercial. Ils viennent juste après l'Allemagne je crois. Les grecs et les chypriotes ne sont pas sans liens non plus... Sinon les petits Etats sont globalement restés en dehors des discussions : Belgique, Pays-Bas, Portugal, quid des Tchèques et des Slovaques ?
  13. L'Euro n'est pas un problème en soi. Ce qui est un problème majeur est la dichotomie entre l'espace monétaire unique et l'absence de coordination politique (au sens large, cela comprend aussi la diplomatie), budgétaire et fiscale des États membres de cet espace. C'est une question de cohérence du format pas de monnaie par elle-même. L'Euro est au contraire une des dernières variables stables de l'espace européen. C'est le reste qui fait yoyo dans tous les sens. Il convient surtout de savoir ce que l'on veut. L'alternative nationale ne semble pas plus prometteuse que cela passé 5-6 ans(les fameux économistes eurosceptiques et anti-Euro y répondent rarement : la réponse n'existe pas et il s'agit d'une incertitude encore plus importante que de rester dans l'Euro et l'Europe, semble-t-il). Nous ne sommes plus dans les années 60.
  14. Ce n'est pas spécifiquement américain. Des mécanismes similaires existent auprès d'Etats pratiquant le secret ou la discrétion bancaire. Les USA ont simplement la force de frappe diplomatique et financière pour imposer ces accords plus efficacement que les autres.
  15. Si je puis me permettre, il s'agit de la restauration d'un terme ancien, pas d'une pure création poutinienne. http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_Russie http://en.wikipedia.org/wiki/Novorossiya
  16. Qui dit impôt dit de toutes façons retour sous une forme non individualisable et immédiatement constatable par le contribuable. La légitimité du prélèvement est fonction de la qualité du retour. La question porte sur les critères de redistribution et la pertinence des dépenses. Là il y a énormément à dire, en fait il y a tout à dire et tout à débattre. Je sais que leur structure fiscale est différente mais le taux de pression fiscale moyen des pays scandinaves est énorme. Pourtant leurs SP sont efficaces autant qu'on puisse en juger et personne ne semble trop s'en plaindre et on n'a pas l'impression que cela détruise l'emploi privé.
  17. Et s'accroche à une discours pseudo juridico-juridique en affirmant que la Crimée n'a pas été envahie mais s'est rattachée de son plein gré à Moscou. Si je comprends l'objectif du billet j'ai du mal avec cet argument... Il se plaint de voir que l'Europe puisse se mêler d'une exportation française d'armement mais après ne manquera probablement pas (c'est une supposition au cas où certains en douteraient) se dénoncer l'atlantisme d'autres Etats européens. Une telle position serait-elle surprenante si la France ne tient tout simplement pas compte de ses partenaires dans sa politique de défense ?
  18. La moitié est une notion géographique ici. Démographiquement il ne faudrait pas se leurrer sur le poids démographique des Han... Tibet, Xinjiang et Mongolie intérieure sont peu peuplées par apport au reste...
  19. Quelques informations supplémentaire sur les conditions du prêt et ce à quoi il va en partie servir. http://www.lalibre.be/economie/actualite/le-fmi-approuve-17-milliards-de-dollars-d-aide-pour-l-ukraine-53616c28357061b5339f00cc
  20. Les 7,7 sont un acquis de la première guerre mondiale et de l'entre deux guerres. l'idée était de pouvoir caser le plus de mitrailleuses possible pour un volume de feu important. Les anglais ont vite déchanté face à la réalité : calibre trop faible, pas assez puissant. Les chasseurs anglais vont vite passer à un combo 7,7 + canons de 20 puis à une généralisation des canons de 20. La 12,7 est puissante, très puissante, et offre un excellent compromis entre le feu, la cadence et les munitions. Les américains la généraliseront et n'en sortiront que peu essentiellement pour des raisons logistiques. par contre coté axe, et surtout allemand, il y a inflation des calibres : les passes de tir sont réduites, il faut décrocher vite, très vite car les meutes de chasseurs alliés ne sont jamais loin. Bref il faut pouvoir délivrer des tirs puissants et chirurgicaux. Et c'est dévastateur. Les russes vont aussi, me semble-t-il, chercher à une inflation des calibres en multipliant les gros canons de 20, puis de 30 et parfois de 37, souvent dans le nez pour des passes frontales dévastatrices. Maintenant les japonais je ne sais pas trop. les canons de 20 embarqués sont généralement assez courts et l'évolution des avions est compromise par le retard technologique en matière moteur : on ne peut pas alourdir.
  21. "Vraisemblablement" ... Je ne me fais aucune illusion sur la probité de la majorité de la classe politique ukrainienne, c'est tout.
  22. En effet, il a vraisemblablement accepté de se faire fournir du gaz à tarif préférentiel par la Russie pour le revendre proche du prix du marché, avec la différence dans sa poche.
  23. C'est pas soviet. La déco était déjà clinquante du temps des Tsar. Les émeutes initiales avaient pour objectif de dénoncer la corruption généralisée du système politique, tous bords confondus. C'est d'ailleurs le thème de campagne de Klitschko depuis ses débuts en politique. Cela ne visait pas que Ianoukovitch. La rupture des négociations avec l'UE n'était que la goute d'eau de trop. Apparemment le président déchu avait poussé le système jusqu'à une dimension industrielle qui n'était plus acceptable, même pour ceux de sa caste... Toujours est-il que la corruption du bonhomme était bien réelle et que justifier l'attitude par un "les autres aussi" est fort léger à mon humble avis.
  24. Vu l'état du budget roumain cela risque d'être extrêmement douloureux. Accroître ainsi le budget de la défense de 50% environs risque de poser pas mal de problèmes et d'être contre productif à mon humble avis.
  25. Il a dit dans quoi ils allaient couper pour financer une croissance pareille ? C'est un emprunt ou un transfert de poste à poste (est-ce même permis en Roumanie ?) avec coupure brutale dans d'autres secteurs ?
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