vincenzo
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un moyen visuel pour savoir si un tanker est vide : la ligne de flottaison est vachement plus haute sur l'eau, si les drones ont une liaison video en direct l'opérateur peut savoir si les infos sur tanker vide/plein sont ok... -
oui c'est bien ça
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Effectivement, c'est un système de capteur plus que de visée, le déclenchement est opéré par l'opérateur si il voit une cible dans le retour video -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Des Geran 2 viennent de faire leur apparition avec un missile AA R-60 monté sur le dos. Le but menacer/détruire les helicos/ avions Ukr qui mènent la chasse aux drones Systeme de visée rudimentaire à l'aide des caméras embarquées -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
voici les images d'ailleurs : -
Oui sûrement celle d avril mai 83 alors
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Pour moi c était dans les années 80, après c est peut-être ça, mais pas sûr que ce soit l Enterprise en plus
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pour revenir à la detection d'un GAN, @HK dans les années 80, la Navy avait fait une manœuvre avec un GAN qui s'était approché à 500 km (il me semble) de la cote pacifique russe, en mer du japon, sans que les sov aient repere le GAN ce qui les avaient affolé. (je suis sur que @pascal notre spécialiste PA et Us Navy à peut etre plus d'infos/liens) Le GAN etait en silence radio et electronique totale. Alors certes de nos jours, les moyens de détections ont évolué notamment niveau satellitaire et drones male avec grosse endurance, mais ça prouve bien que la chasse au pa n'est pas forcément façile...
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Kupyansk, les Ukr ont contre attaqué et rétabli la situation, Zelensky à l'entrée de la ville -
Scenario de guerre froide : entre 4 et 5 carriers strike groupe pour survivre et attaquer Mer du Nord/Mer de Barents, j'avais posté un lien pour télécharger les wargames des années 80 fait par la navy pour le pacifique et l atlantique nord, mais je ne sais plus dans quel fil/partie du forum
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tres bon fil de Stephane Audrand sur la nouvelle stratégie nationale de sécurité Us et ses possibles futures conséquences : 1) je crois que@GerardAraud a raison de rappeler que certaines opinions qui sont dans ce document sont très anciennes et qu'elles représentent une tendance importante...mais pas unique de la pensée américaine en matière de relations extérieures. L'implication américaine en Europe est récente à l'échelle de l'histoire : ils sont en Asie de manière continue depuis 1898 (Philippines), en Europe depuis 1917 et en permanence depuis 1949 Ils se sont impliqués dans la résolution de la guerre russo-japonaise de 1905, pas dans celle des Balkans de 1912... On pourrait multiplier les exemples. L'Asie a été au cœur de la politique étrangère américaine depuis le milieu du XIXe siècle, l'Europe, non. Récent également est l'attachement des Etats-Unis à un ordre international négocié et qui s'imposerait à eux. Avant 1945, ils ont toujours été très, très méfiants envers ce tout qui pourrait entraver ou contraindre leur souveraineté. Et c'est assez bipartisan. Et durable. Le consensus a été fragile après la seconde guerre mondiale : Roosevelt a un peu forcé l'adhésion à l'ONU. Sitôt le Sénat perdu, l'adhésion au cadre multilatéral s'est enrayée (échec de la charte de la Havane instituant un organisation internationale du commerce). Le traité de l'Atlantique nord et l'OTAN ont été acceptés de justesse, avec beaucoup de garanties qu'un engagement mili américain ne serait pas automatique. Surtout, il y avait accord entre les libéraux "idéalistes" et les "réalistes" pour y voir un intérêt pour les Etats-Unis. La vraie rupture est là, dans la NSS 2025 : c'est un document qui n'évoque même plus le cadre international, l'ONU, le droit international. On revient à une vision purement transactionnelle et horizontale des relations internationales. Ce qui, forcément, sert les forts. Et si le monde redevient, au moins dans l'esprit de certains dirigeants, un jeu à somme nulle, cela veut dire que pour qu'il y ait des gagnants, il faut des perdants. C'est assez basique, mais redoutable en pratique. Cela veut dire que tout doit être défendu. Rien n'est acquis. Je l'ai déjà dit souvent ici, tout ça est cohérent avec le moment politique que nous vivons à l'échelle mondiale et nationale : nous sommes au bout des "compromis de 1945" : le compromis de l’État social en ordre interne, le compromis de l'ONU en ordre externe. Ces compromis qui permettaient de résoudre les tensions nées de l'entrée dans la modernité reposaient implicitement sur l'idée que le monde allait être en croissance, ne serait plus un jeu à somme nulle, et qu'il fallait "organiser" ce développement par un ensemble de règles. L'idée prévalait qu'il y en aurait "pour tout le monde", que les pauvres sortiraient de la pauvreté sans que les riches s'appauvrissent, que les petits États pourraient vivre sans être agressés par les gros, mais aussi que les puissants accepteraient cet équilibre profitable. L'arrivée de l'arme nucléaire a bien servi la stabilité stratégique et aidé à décourager la recherche du conflit par les grandes puissances : la guerre avait un cout trop élevé, et on pouvait avoir par le commerce bien plus que par l'agression. Mais nous sommes au bout de ces compromis, et la NSS américaine le montre. Dans nos nations, l’État social craque de tous les côtés. A l'échelle internationale, un nombre croissant de dirigeants pense que le monde redevient un jeu à somme nulle. Dans ces conditions, il est presque "normal" que les grandes puissances recommencent à se comporter comme des Empires, avec un centre qui entend contrôler sa périphérie, décourager ses rivaux, tenir ses alliés en laisse courte. Il ne faut pas se décourager néanmoins et rappeler qu'on peut très bien être une démocratie vivante dans un environnement international peu régulé. la IIIe république y est parvenue. La jeune république américaine aussi. La démocratie britannique de même. On peut aussi avoir un État social sans démocratie et inversement (Bismarck et la sécu, Napoléon III et le droit de grève). On peut également coopérer et faire du commerce international dans un environnement chahuté et instable. Mais cela se fait "le fusil sur l'épaule". Historiquement, les puissances européennes, même de taille réduite, savaient naviguer dans cet environnement plein de défis. Même avec des interdépendances. Même avec des rivalités. C'est presque notre ADN de savoir vivre dans un monde chaotique. Le défi pour nous est de savoir résister aux pressions des empires sur le plan international, tout en maintenant une cohésion nationale aujourd'hui très très faible. A ce titre, les errements de la classe politique française me préoccupent bien plus que ceux de Trump. Il ne faut pas "surjouer" cette NSS américaine : d'abord cela ne reflète pas la totalité des convictions américaines, ni dans la forme, ni dans le fond. Ensuite, le comportement de "chef de file" entendant tuer dans l’œuf l'autonomie stratégique européenne est très ancien. l est juste moins poli et plus menaçant, mais Madeleine Albright ne disait pas autre chose dans les années 1990 : en substance, poliment, "armez vous, mais gardez-nous comme chefs". Au moins, Trump, Vance et Hegseth sont clairs. Les problèmes les plus impérieux sont chez nous, pas à Washington ou à Moscou. En France, les déficits structurels, les lubies radicales d'une partie de la classe politique, l'exercice présidentiel solitaire du pouvoir sont, notamment, bien plus graves. un mot pour conclure : je sais que les fédéralistes vont encore nous agiter l'idée que "l'Union est la seule voie possible pour l'Europe". Je ne crois pas. Pour longtemps l’État nation sera le cadre que les peuples d'Europe préfèrent. Ils ne veulent pas de fédéralisme. La NSS américaine nous désole quand elle parle de déclin européen ? Ce déclin et objectif. Alors peut-être pas pour les causes qu'ils invoquent, bien entendu. Mais nos vieilles démocraties sont en crise de tous les côtés. C'est indéniable. Elles ont encore, en revanche... leur carte à jouer dans ce siècle. Ensemble quand elles le peuvent, séparément si elles le doivent. Et, hélas, j'ai bien peur aussi que les rivalités sur le continent ne reviennent bien vite, même entre États proches aujourd’hui. Il ne faudra pas les nier mais les affronter Bref : retour au XVe siècle, mais avec le changement climatique et l'arme nucléaire, internet et l'Euro. La solution n'est pas de détester Trump, mais de réformer nos systèmes politiques et de réapprendre à vivre, commercer, échanger dans le monde avec le fusil sur l'épaule. FIN https://x.com/AudrandS/status/1998364430795719059
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Apparemment le remplaçant sera une version modifiée la classe National Security Cutter (US Cosat Guard) et espéré pour 2028, (10 ont déja été construites sans de soucis particuliers, mais à voir si les modifications n'en font pas une nouvelle Constellation) https://breakingdefense.com/2025/12/navy-wants-new-frigate-in-2028-says-services-acquisition-head/
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buté = tué/assassiné et pour ils : je pense qu'il veut parler des opposants à Kirk (meme si l'assassin a agit seul) "les gauchistes wokes progressistes" qui se sont réjouis de sa mort car Kirk représentait pour eux le mal absolu et derriere son "remplaçant" (qui était son concurrent) Fuentes est pire que lui...
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Secousse à Miami : les démocrates remportent la mairie, une 1ere depuis 28 ans, 60 % des votes pour Eileen Higgins, 1ere femme élue maire de ville. (mais une participation estimée à 20%, donc possible démobilisation du camp republicain)
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La revue de la nouvelle stratégie de sécurité est sortie, résumé par DSI : 1/X Une nouvelle National Security Strategy américaine vient d'être publiée. Elle clarifie une position US faisant toujours l'objet de débats internes dans l'administration Trump. C'est un vrai document de grande stratégie au sens américain... avec un ordre des priorités stratégiques: "hémisphère ouest" et Amérique latine, Pacifique, Europe, Moyen-Orient. Afrique. La lecture du monde est aussi très américaine: les pièces d'un puzzle déclaratoire qui semblait déroutant sont assemblée. On y retrouve les thématiques... de déclin économique, démocratique et civilisationnel européen. La lecture est ici très américaine mais aussi trumpienne: jamais sans doute une NSS n'aura été aussi "personnalisée". A quoi conduit cette analyse? L'Europe reste certes "vitale" pour les US mais la liste... des priorités augure d'une plus grande ingérence américaine dans les affaires européennes, notamment en prenant les "Etats champions" sous l'aile de Washington. Si l'Union européenne reçoit le traitement sans doute le plus hostile qu'on ai observé, le rapport à l'OTAN est... intéressant: il s'agit à la fois de mettre fin son expansion - ce qui exclut la Moldavie ou l'Ukraine - tout en considérant que l'alliance aurait une majorité de membres... in fine non-européens. Le document clarifie bien des choses mais doit aussi être pris comme un sérieux avertissement: il y a ceux qui seront dans la ligne de Washington et ceux qui ne le seront pas. Autrement dit, le transactionnel est susceptible de laisser la place à l'intrusif, notamment dans le regard européen sur la Russie. On note ainsi que l'Ukraine n'est cité que 4 fois, systématiquement comme un facteur de blocage au rétablissement de ce que Washington perçoit comme la stabilité stratégique des relations avec la RU. A voir jusque quel point l'UKR sera donc lâchée - la vision US ne dépassant pas la fin des hostilités. Au risque de me répéter, cette NSS doit constituer un sérieux avertissement: nous partageons de moins en moins avec les Etats-Unis, dont le regard sur nous est, plus encore que par le passé, celui d'un marché constitué d'Etats à influencer/modeler. Bonne journée! JH
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Ne t'en fais pas pour eux va ! : INFO DE DERNIÈRE MINUTE : Trump pris la main dans le sac en train de verser 620 millions de dollars à Don Jr. via un prêt record à sa société d'investissement — et tout cela grâce à ces aimants que Drowsy Don ne comprend pas. Dans le dernier épisode de la machine à fric MAGA sans fin, Donald Trump Jr. vient d'empocher une nouvelle somme colossale du gouvernement – cette fois-ci un prêt faramineux de 620 millions de dollars du ministère de la Défense – grâce à une start-up spécialisée dans les terres rares, discrètement financée par sa propre société de capital-risque. C’est exact : pendant que le président Donald Trump divague à la télévision nationale sur le fait que « personne ne sait ce qu’est un aimant », son fils en profite comme s’il s’agissait du secret de la vie éternelle. Vulcan Elements, cette société quasi inconnue qui a bénéficié d'un coup de pouce de la part de 1789 Capital, le fonds d'investissement de Donald Trump Jr., se voit soudainement octroyer le plus gros prêt jamais accordé par le Bureau des investissements stratégiques du Pentagone. Et – surprise ! – il ne s'agit que du dernier d'une longue série de contrats gouvernementaux juteux attribués à des entreprises liées au portefeuille de Trump Jr. Quatre d'entre elles ont déjà engrangé 735 millions de dollars depuis le retour au pouvoir du président en janvier. Des experts en éthique tirent la sonnette d'alarme, rappelant que les présidents sont censés éviter même l'apparence de détourner l'argent des contribuables au profit de leur famille. Or, cette administration a franchi le pas et s'est retrouvée en situation de conflit d'intérêts flagrant, au grand jour. Et si ce n'était pas si corrompu, ce serait presque risible : le président Trump a passé le mois de novembre à affirmer sur Fox News que les aimants sont des forces mystérieuses que personne ne comprend, ignorant apparemment que les scientifiques ont percé ce mystère il y a deux siècles. Les critiques n'ont pu s'empêcher de relever l'étrange ressemblance avec la réplique culte d'Insane Clown Posse : « Putain d'aimants, comment ça marche ? » Il s'avère que c'est assez simple : quand votre père dirige le gouvernement, les aimants fonctionnent extrêmement bien, surtout pour votre compte bancaire.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Yemak suite aux perquisitions de ce matin, aurait remis sa démission -
De ce que je lis sur X, le NAVSEA (Naval Sea Systems Command : conçoit et assure le soutien de la flotte américaine de navires et de systèmes de combat.) a des exigences tels que meme des bateaux américanisés (coréens, japonais, voire les hunters canadiens et F100 espagnoles) auraient besoin d'un remaniement profond. Il faudrait revoir ces exigences pour avoir rapidement produire ces navires "étrangers", et pour le moment pas l'impression qu'ils soient prêts à cela.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Non cette semaine c est le black friday, même le poisson à la cantine passe après... -
Les A26 ne sont pas opérationnels non ? Il n'y a pas des retards?
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https://news.usni.org/2025/11/25/navy-cancels-constellation-class-frigate-program-considering-new-small-surface-combatants Dans cet article, ça dit qu à priori la Navy veut des navires plus petits et plus rapides à construire... FDI
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
vincenzo a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Mise à jour : Zelensky est prêt à rencontrer Trump dès Thanksgiving pour finaliser un accord américano-ukrainien sur la fin de la guerre, a déclaré son chef de cabinet, Andriy Yermak, à Axios. La plupart des points du plan révisé font l’objet d’un accord, mais Zelensky souhaite négocier personnellement avec Trump les concessions territoriales. -
La Marine portugaise pourrait acquérir trois frégates de défense et d’intervention (FDI) auprès de Naval Group Pierre SAUVETON 25 novembre 2025 2 Mins de lecture Entre Lorient et La Spezia, Lisbonne est devenue le nouveau terrain de jeu de la construction navale européenne. Officiellement, le gouvernement portugais maintient une compétition ouverte entre Naval Group et Fincantieri. Officieusement, selon Defence 360, la Marine portugaise (Marinha) penche clairement pour trois frégates de défense et d’intervention (FDI) françaises. En valeur, ce serait le plus gros contrat d’armement portugais depuis les sous-marins Tridente, avec une facture estimée entre 2 et 3 milliards d’euros. Le calendrier ajoute de la pression. Fin novembre, Lisbonne doit déposer ses projets pour bénéficier des financements européens. Dans le même temps, le ministre de la Défense, João Gomes Cravinho, a indiqué au Parlement que l’achat de nouvelles frégates était désormais une « très forte probabilité », directement liée aux engagements capacitaires pris auprès de l’OTAN. Autrement dit : si le Portugal veut rester crédible au sein de l’Alliance, il doit renouveler le cœur de sa flotte de combat. À Lisbonne, la compétition franco-italienne s’affiche en rade La bataille se joue aussi à quai. L’entrée à Lisbonne de l’Amiral Ronarc’h (D660), première FDI française en essais, a coïncidé avec les déclarations du ministre. Fincantieri a répliqué en envoyant la frégate Emilio Bianchi, pour défendre son offre face aux autorités politiques et militaires. À défaut de communiqués officiels, ce sont les silhouettes des navires qui portent le message. Naval Group mise sur un argument combiné : une frégate déjà exportée en Grèce, au standard de guerre aérienne et anti-sous-marine moderne, et un ancrage industriel local. Le groupe français a signé un accord avec le laboratoire LASIGE de l’université de Lisbonne et revendique des coopérations avec seize entreprises portugaises dans quinze programmes européens, autour des systèmes navals intelligents, de la cybersécurité et de l’ingénierie numérique des navires. Pour Lisbonne, l’enjeu dépasse le choix d’une coque ou d’un radar. La future frégate doit s’intégrer dans un vaste plan de modernisation : remplacement progressif des Vasco da Gama et Bartolomeu Dias, commande de nouveaux patrouilleurs, navire de soutien D. João II, bâtiments logistiques, et réflexion sur deux sous-marins supplémentaires. À terme, la Marine portugaise vise une flotte de six frégates polyvalentes. Le contrat FDI, s’il se concrétise, dirait autant la place du Portugal dans l’OTAN que son pari sur une filière navale européenne structurée autour de la France plutôt que de l’Italie. https://opexnews.fr/portugal-marine-fregate-fdi-france-naval-group/
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https://opexnews.fr/portugal-marine-fregate-fdi-france-naval-group/ La Marine portugaise pourrait acquérir trois frégates de défense et d’intervention (FDI) auprès de Naval Group Pierre SAUVETON 25 novembre 2025 2 Mins de lecture Entre Lorient et La Spezia, Lisbonne est devenue le nouveau terrain de jeu de la construction navale européenne. Officiellement, le gouvernement portugais maintient une compétition ouverte entre Naval Group et Fincantieri. Officieusement, selon Defence 360, la Marine portugaise (Marinha) penche clairement pour trois frégates de défense et d’intervention (FDI) françaises. En valeur, ce serait le plus gros contrat d’armement portugais depuis les sous-marins Tridente, avec une facture estimée entre 2 et 3 milliards d’euros. Le calendrier ajoute de la pression. Fin novembre, Lisbonne doit déposer ses projets pour bénéficier des financements européens. Dans le même temps, le ministre de la Défense, João Gomes Cravinho, a indiqué au Parlement que l’achat de nouvelles frégates était désormais une « très forte probabilité », directement liée aux engagements capacitaires pris auprès de l’OTAN. Autrement dit : si le Portugal veut rester crédible au sein de l’Alliance, il doit renouveler le cœur de sa flotte de combat. À Lisbonne, la compétition franco-italienne s’affiche en rade La bataille se joue aussi à quai. L’entrée à Lisbonne de l’Amiral Ronarc’h (D660), première FDI française en essais, a coïncidé avec les déclarations du ministre. Fincantieri a répliqué en envoyant la frégate Emilio Bianchi, pour défendre son offre face aux autorités politiques et militaires. À défaut de communiqués officiels, ce sont les silhouettes des navires qui portent le message. Naval Group mise sur un argument combiné : une frégate déjà exportée en Grèce, au standard de guerre aérienne et anti-sous-marine moderne, et un ancrage industriel local. Le groupe français a signé un accord avec le laboratoire LASIGE de l’université de Lisbonne et revendique des coopérations avec seize entreprises portugaises dans quinze programmes européens, autour des systèmes navals intelligents, de la cybersécurité et de l’ingénierie numérique des navires. Pour Lisbonne, l’enjeu dépasse le choix d’une coque ou d’un radar. La future frégate doit s’intégrer dans un vaste plan de modernisation : remplacement progressif des Vasco da Gama et Bartolomeu Dias, commande de nouveaux patrouilleurs, navire de soutien D. João II, bâtiments logistiques, et réflexion sur deux sous-marins supplémentaires. À terme, la Marine portugaise vise une flotte de six frégates polyvalentes. Le contrat FDI, s’il se concrétise, dirait autant la place du Portugal dans l’OTAN que son pari sur une filière navale européenne structurée autour de la France plutôt que de l’Italie.