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vincenzo

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Tout ce qui a été posté par vincenzo

  1. Trump a annoncé des futurs droits de douanes jusqu'à 25% pour les médicaments importés...
  2. Et cette nuit frappe russe sur Kryviy Rih 18 morts dont 9 enfants et 56 blessés...
  3. Assaut d'infanterie mécanisée Ukr sur position Rus (images floutés à certains moments) https://twitter.com/Bodbe6/status/1907848786929447295
  4. Oui il ecoute le dernier a parlé, et si en plus celui-ci le flatte ou lui indique que ce ne sera pas un bon deal le truc qu'il a en tête alors bingo c'est gagné ...
  5. Le chef de la NSA et du Cyber Command, le général Timothy Haugh, et son adjointe, Wendy Noble, ont été licenciés, rapporte le Washington Post, cela fait suite à la visite de Laura Loomer, militante d'extrême droite et promotrice de théories du complot, qui a rencontré mercredi Donald Trump dans le Bureau ovale, où elle a fait pression pour qu'il limoge les membres du personnel du Conseil de sécurité nationale qu'elle jugeait déloyaux envers lui, rapporte le NYT. Trump dit d'elle : Trump : « Laura Loomer est une très bonne patriote… Elle fait des recommandations sur des choses et des personnes. Parfois, j'écoute ces recommandations… Elle a recommandé des candidats. » Voila tout va bien Mme La Marquise...
  6. Effectivement les chiffres de canons détruits sont ceux repris du MoD ukr donc sûrement surévalué mais pour le coup le + intéressant dans ce thread c est l adaptation (sa vitesse)des 2 camps à la GE de l'autre
  7. Il y a le soutien et l'armement dont : 24 engines - 112 AMRAAMs - 40 Sidewinders - 60 500-lb & 60 2,000-lb bombs - 36 SDB-1 bombs - targeting pods, radars & more
  8. Oui 16 F-16C Block 70/72 jets and 4 F-16B Block 70/72 fighters
  9. Un journaliste américain remarque que les prétendus « droits de douanes » attribués aux autres pays n’ont aucune base factuelle, mais sont une simple proportion du déficit des USA avec ces pays. Le secrétaire adjoint à la presse de Trump répond que c’est faux, présentant une formule qui semble complexe… mais qui ne fait que confirmer que c’est bien ce calcul.
  10. Ils l ont fait: 4 sénateurs républicains (Collins, Paul, Murkowski, McConnell) brisent les rangs et rejoignent les Démocrates pour voter la révocation des nouveaux droits de douanes de Trump sur le Canada (51-48). Maintenant quelle suite?
  11. Sûrement à moins d accord spécifique au vu de leur proximité avec le marché nord américain qui aurait pu servir de porte dérobée
  12. Oui Mexique absent aussi Après ils ont déjà été traités les Canadiens et Mexicains ... Après les russes sont sous sanctions diverses, doit pas y avoir beaucoup de produits russes qui rentrent aux US
  13. Oui un supplice de l écouter avec toutes les conneries qu il débite Suis retourné sur Liverpool Everton
  14. Trump : Droit de douanes réciproques pour tous les pays mais de moitié de ce qui est imposé aux usa exemple : les chinois taxent pour 67% donc droit de douanes us de 34%sur produits chinois 25% de taxes sur les voitures Nos amis sont pires que nos enemis Jour de l indépendance économique des états unis Plus le blablabla habituel c est la faute de Biden
  15. Ah oui et j'ai oublié aussi : Le Congrès a a rejeté (206-222) la tentative du Speaker Mike Johnson de bloquer l’initiative de la républicaine Anna Paulina Luna en faveur du proxy voting (vote par procuration). 9 républicains ont défié leur chef. Applaudissements nourris du côté démocrate. Le proxy voting, autorisé pendant le Covid puis supprimé par les Républicains, permet à un élu absent de déléguer son vote. Luna veut le rétablir dans certains cas — Johnson s’y oppose. Du coup Johnson aurait annulé le reste des votes prévus suite à cette "rébellion". Aujourd'hui un vote au sénat vote sur la résolution Kaine visant à annuler les tarifs douaniers imposés par Trump au Canada. 2 Republicains Lisa Murkowski et Rand Paul ont annoncé qu’ils la voteront. Le texte pourrait rassembler des démocrates et des républicains modérés. Si ça passe Trump l'aura mauvaise...
  16. Nouveau fil intéressant de Stéphane Audrand : Il se passe actuellement en Ukraine un moment très important : la réduction de la puissance de feu russe, la décimation de son artillerie et le brouillage de ses bombes guidées. Un moment crucial pour l'avenir, fondé sur les drones, l'innovation et la collaboration. 1/ Au mois de mars, ce sont plus de 1600 pièces d'artillerie russe qui auraient été détruites, dont 122 le 28 mars. C'est tout à fait considérable. Pour mémoire, l'armée française vise 109 canons Caesar en parc... 2/ Les Ukrainiens ont changé radicalement de méthode pour la contre batterie : plutôt que de risquer d'allumer de couteux radars de contre batterie qui risquent de se faire repérer dès qu'ils émettent, ils sont revenus à la détection acoustique de la première guerre mondiale ! 3/ Une méthode qui repose sur la triangulation et l'analyse de signaux par des microphones. Ce qui était peu pratique et peu mobile en 1918, mais qui, avec les batteries, les ordinateurs et la miniaturisation du XXIe siècle, redevient tout à fait efficace. 4/ On voit ici l'empreinte de la guerre électronique : en détectant ou brouillant les radars de contre batterie, les Russes ont forcé une innovation sous contrainte, qui a fait du neuf avec du vieux (comme souvent). Et l'avantage du son, c'est qu'il ne peut pas être brouillé. 5/ En outre, pour détruire les canons russes, les Ukrainiens n'utilisent pas forcément eux-mêmes des canons, mais plutôt des drones FPV porteurs de charge creuse. Ce qui élimine le besoin d'être ultra précis dans la détection : le drone peut chercher sa cible dans une zone. 6/ Bien entendu, un petit drone FPV n'est pas capable de détruire une grosse pièce d'artillerie ou de tuer tous ses servants. Mais il n'en n'a pas besoin à ce stade de la guerre. Les Ukrainiens parviennent à cibler les tubes d’artillerie, ce qui "suffit" pour neutraliser la pièce.7/ Vu la difficulté de produire de nouveaux tubes d'artillerie, l'armée russe est à la peine, elle ne peut remplacer qu'une fraction de ces tubes perdus. Les stocks arrivent à leur fin et les livraisons nord-coréennes sont cruciales. 8/ Attention quand même : cela fonctionne à ce stade de la guerre : les stocks sont bas et l'artillerie russe est moins mobile qu'au début du conflit, les pièces tractées ayant remplacé les automoteurs perdus. Pas de conclusions hâtives... 9/ On peut même penser que le CAESAR, l'Archer ou tous les modèles capables de tirer et de se repositionner très très vite auront une prime de survivabilité, surtout s'ils sont bien camouflés et munis de défenses antidrones efficaces. 10/ Dans les airs, la Russie voit maintenant ses bombes planantes guidées de plus en plus brouillées par les Ukrainiens. Il faut d'ailleurs souligner que l'OTAN participe à l'innovation, via l'ACT (dirigé par l'amiral Vandier). 11/ Les Ukrainiens ont développé un ensemble de méthodes pour détecter et brouiller les bombes planantes de l'aviation russe, et travaillent sur des modes d'interception de ces engins, ce qui était auparavant impossible. 12/ Bien entendu, sans guidage satellite GLONASS, il reste la centrale inertielle . Mais les Russes utilisent des centrales low-cost, qui étaient "recalées" par le signal satellite. Le brouillage a pour conséquence une perte de précision radicale de la bombe. Si les programmes d'interception débouchent cette année, c'est tout le complexe de supériorité des feux russe qui sera mis en échec, possiblement pour un temps significatif. Bien entendu, les Russes ne restent pas sans rien faire de leur côté... 14/ Ils parviennent à brouiller aussi les signaux guidant les bombes occidentales. Même la Hammer AASM française, réputée résistante, souffre. Mais comme nos centrales inertielles sont meilleures, l'impact est heureusement plus limité. 15/ Ces deux dynamiques sont porteuses de nombreuses leçons. La première est que la guerre électronique est au cœur de ce conflit, un domaine de lutte déterminant, crucial, et que les Occidentaux ont relativement délaissé depuis trente ans. 16/ la GE impose d'avoir à la fois des capacités de brouillage massive et réparties, mais aussi des capacités durcies contre le brouillage et une capacité à innover sur le spectre EM très rapide. 17/ Autre leçon : non, ni le char, ni l'artillerie, ni l'hélicoptère ne sont pas "morts". Le drone ne les remplacera pas, il s'ajoute à eux et complexifie la dynamique "épée bouclier", "chat souris". Chaque armée doit s'adapter sous la contrainte de plus en plus vite. 18/ Le cadencement des innovations et des nouveaux programmes est à un horizon trimestriel entre "un problème est apparu" et "la solution se déploie". Douze semaines. Pas douze ans comme on en a eu l'habitude en temps de paix. Cinquante fois plus rapide (en gros). 19/ Enfin, politiquement, cette reprise d'avantage ukrainienne pourrait (j'utilise le conditionnel) avoir des conséquences importantes si elle prive cette année la Russie de son avantage en termes d'appui feu. C'est peut-être la meilleure façon de "geler" le conflit. 20/ Si aucun belligérant ne peut plus avoir la supériorité des feux par l'artillerie ou l'aviation, le conflit redeviendra (pour un temps) un affrontement d'infanterie, ce qui favorisera mécaniquement le défenseur, donc l'Ukraine. 21/ Ce qui, en passant, confirme que le fantassin reste le "système d'arme" le plus important de la guerre (avec l'arme nucléaire) : c'est bien lui qui "tient", qui "fait tout", qui "s'adapte", qui "valorise, prend, innove, met en œuvre". 22/ Quelle que soit l'importance de la technologie dans ce conflit - et elle est considérable - ce sont bien les humains et leur petite cervelle qui sont décisifs dans ce choc titanesque de volonté. Et les Ukrainiens sont loin d'avoir dit leur dernier mot. 23/ Les dynamiques d'adaptation réciproques seront étudiées longtemps. A méditer chez nous : ce qui compte, c'est d'être résilients, adaptables, d'avoir des fantassins, des amis et des idées. Une leçon pour toute les sociétés européennes et pas seulement les armées. FIN
  17. La Maison Blanche prépare une estimation du coût de l'administration du Groenland en tant que territoire américain — et des revenus potentiels que le Trésor américain pourrait tirer de ses ressources naturelles, rapporte le Washington Post. https://www.washingtonpost.com/politics/2025/04/01/trump-greenland-us-territory-cost/
  18. Bon allez plusieurs nouvelles des US avant l'annonce des tarifs prévu à 22 h (heure française) : - Cory Booker (democrate)bat le record du plus long discours jamais prononcé au Sénat 25h05 à la tribune, sans pause, pour dénoncer les politiques de Trump sur les droits civiques (notamment restrictions d'accès au droit de vote). Il dépasse Strom Thurmond (1957) qui avait parlé 24h18 contre… les droits civiques. Dans le Wisconsin défaite du camp Maga et surtout de Musk : Victoire pour la juge démocrate Susan Crawford à la Cour suprême du Wisconsin, malgré 26 Millions de dollars envoyé par Musk via son PAC et il a même fait un meeting, mauvaise nouvelle pour Musk ça le fragilise en interne chez les Republicains car malgré sa puissance médiatique et financière il n'est peut être pas le faiseur de roi qu'il croit être, des voix chez les Rep vont surement s'élever plus fortement (Rubio avait déjà commencé...) contre lui et son influence. Cette victoire démocrate va surement ralentir/empecher les tentatives de découpage électorale favorable aux Rep dans cet Etat Clé. Autre défaite: Aurora, 2e plus grande ville de l’Illinois, Le maire Rep Richard Irvin battu par le challenger John Laesch. Par contre en Floride victoire Rep pour des élections spéciales (notamment remplace le siège au Congres de Matt Gaetz) : Randy Fine gagne avec +14 pts (Trump avait +30) Jimmy Patronis l’emporte avec +15 pts (Trump avait +37), donc dans un état bien rouge comme la Floride, perte de terrain pour les MAGA. Alors attention ce sont des élections locales, ne pas en tirer de conclusions trop hatives, mais ça doit servir d'avertissement pour les MAGA et TRump en vue des midterms.. Autre nouvelle (triste cette fois) : Iceman alias Val Kilmer est décédé à 66 ans cette nuit...
  19. Article du Fauteuil de Colbert sur l'US NAVY qui a fait évolué sa doctrine de la ligne GIUK pour contrer les SSGN russes et aller chercher les SNLE russes dans leurs bastions. Ca rejoint les déclas de Trump "c'est une île dont nous avons besoin d'un point de vue défensif et offensif" https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2025/03/us-navy-au-dela-de-giuk-toujours-plus.html?m=0 US Navy : au-delà de GIUK, toujours plus haut, toujours plus fort L' « ère TRUMP » signifierait la volonté de faire advenir un « nouvel hémisphère occidental » aux limites repoussées au-delà du cercle polaire arctique : d'où les projets d'annexion des Canada et Groenland. Il en résulterait de nouvelles routes maritimes, permettant d'en abandonner d'autres ayant porté historiquement l'Empire britannique puis les États-Unis d'Amérique. Enfin, la parité stratégique avec la Fédération de Russie serait déniée, en grimpant plusieurs barreaux de l'échelle d'Herman KAHN (Thinking about the unthinkable, New York, Horizon press, 1962 (1959), 254 pages) : en confinant la Flotte du Nord à la Mer de Barents, avec une prétention dont l'intensité dépasse celles de la Maritime Strategy (1986). La Maritime Strategy (1986) sanctionnait plusieurs évolutions stratégiques dont l'invasion de l'Afghanistan par Moscou (24 décembre 1979 – 15 février 1989) et la chute du Shah d'Iran (16 janvier 1979), élevant les risques de conflits régionaux et mondiaux avec l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS), mettant fin, de facto, à la perception d'une détente et d'une parité stratégique entre les États-Unis d'Amérique et l'URSS. Le renouvellement du tonnage de l'US Navy, hérité pour partie du reliquat de la Deuxième Guerre mondiale et des premières constructions d'après-guerre, s'était évaporé dans la guerre du Viêt-Nam (1ier novembre 1955 – 30 avril 1975). Et ce, alors même que les manœuvres Okean (1970, 1975, 1977, 1983 et 1985), conduites sous la férule de l'Amiral de la Flotte de l'Union soviétique Sergueï GORCHKOV, démontraient l'aptitude de la Marine soviétique à ne pas être rien d'autre qu'une « marine à un coup » mais bel et bien capable de soutenir des opérations continues sur les points faibles des Occidentaux, en particulier dans l'Océan Indien et jusqu'à l'entrée dans l'Océan Atlantique Sud, menaçant les routes du pétrole et les risques de découplage de l'Europe du continent nord-américain, soulevant l'impossibilité de renforcer l'OTAN. Relevons qu'une édition 2024 des manœuvres Okean s'est tenue entre les mois de juillet de septembre. L'une des principales évolutions stratégiques nous intéressant, était l'avènement de nouveaux Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) soviétiques recevant des vecteurs et des armes permettant des portées permettant d'atteindre « CONUS » (CONtiguous United States) depuis des postes de tir dès la Mer de Barents, d'où l'érection de « bastions » pouvant les protéger d'intrusions soutenues de sous-marins et de bâtiments de surface étranger, renforçant la crédibilité des capacités de deuxième frappe de la Flotte du Nord. Le puissant renouvellement naval voulu par le Président Ronald W. REAGAN (20 janvier 1981 – 20 janvier 1989) portait, déjà, en réalité ses fruits et culmina dès 1987 par 587 ships et même à 592 en 1992. La Maritime Strategy (1986) sanctionnait l'œuvre de la « 600-ships Navy » et déclarait publiquement les buts, complétant ceux de « Star Wars » : la fin de la parité stratégique d'avec l'URSS, par la prétention à attaquer et détruire les SNLE soviétiques jusque dans leurs bastions. Dans cette perspective sous-marine, les Ships Submersibles Nuclear (SSN ou Sous-marins Nucléaires d'Attaque (SNA) constituaient alors une proportion de 16,66% dans l'objectif programmatique de la « 600-ships Navy », soit 100 SSN, qui fut pratiquement atteint également en 1987, avec 98 SSN. Il y a tout lieu d'essayer de regarder si cet objectif sectoriel de la « 600-ships Navy » du Président Ronald W. REAGAN se retrouve dans les objectifs déclarés du Président Donald J. TRUMP (20 janvier 2017 – 20 janvier 2021 ; 20 janvier 2025 - ...). Dans un premier temps, la « 308-ships » du Président Barak OBAMA (20 janvier 2009 – 20 janvier 2017) était, certes, comptable de la moitié de l'ambition du Président Ronald W. REAGAN mais entretenait la même ambition pour les SSN, en visant 48 unités : soit 15,58% du total à atteindre dès 2021. Il y avait donc reprise de l'héritage reaganien, sans remise en cause des choix de structures de forces. Dans un deuxième temps, l'idée d'une « 350-ships Navy » a été exposée, au plus tard, dès 2012 par Mitt ROMNEY, alors candidat du Grand Old Party (GOP) face au Président Barak OBAMA, à l'occasion d'un débat les opposant. Le Président sortant soutenait que l'US Navy pouvait soutenir les missions lui incombant, même si son format chutait jusqu'à 285 ships. Son opposant arguait qu'il était nécessaire de relever l'effort naval jusqu'à un niveau à définir, entre 313 et 350 ships. Remarquons alors la « 355-ships Navy » du candidat Donald J. TRUMP, présentée en décembre 2015, devait être le format atteint dès 2030. Nous étions sur des rationalités programmatiques comparables à la « 308-ships » du Président Barak OBAMA, en termes de calendrier. S'agissait-il d'aller aussi vite, plus loin que Mitt ROMNEY et Barak OBAMA ? Donald J. TRUMP se distinguait alors, déjà, par le choix d'une structure navale devant comporter 66 SSN, soit 18,59% du total, devant être atteint... en 2050. L'objectif général sera transposé dans une loi en 2017 et demeurera le cadre des ambitions navales, bien que ses « métriques » évolueront sans cesse à la marge. Pour tenter de transposer ce qui précède aux enjeux de la Maritime Strategy (1986) et d'un éventuel avatar actuel par les intentions de l' « ère TRUMP », une évolution remarquable du rapport de forces est à relever : L'année 1987 voyait l'US Navy culminait à 587 ships dont 98 SSN. Une partie de ces derniers devait donner la « chasse » à jusqu'à 61 SNLE soviétiques, dont quatorze Izd. 667BDR Kalmar (indicatif OTAN / NATO « Delta III »), de quatre Izd. 667BDRM Delfin (indicatif OTAN / NATO « Delta IV ») et de six Izd. 941 Akula (indicatif OTAN / NATO « Typhoon ») dont les portées des vecteurs sont compatibles avec des tirs depuis les bastions. L'année 2025 voit une US Navy est forte de 296 ships dont 53 SSN. ne partie de ces derniers devraient donner la « chasse » à jusqu'à 14 SNLE russes qui désormais permettent tous des tirs depuis les bastions. Si le nombre de SSN américains a été divisé, à peu de choses près, par deux, celui des SNLE russes l'a été par quatre, dans l'absolu, et par 1,7 en ce qui concerne les bateaux aptes à tirer depuis les bastions. Il serait alors tentant de conclure que le nombre de SSN disponibles à la tâche de destruction des SNLE russes serait plus important : dans l'absolu, le rapport était de 1,6 en 1987 et serait alors de 3,7 en 2025. Cela serait convainquant s'il était possible de faire fi de nouvelles missions, notamment à l'encontre de la Marine populaire de Libération et de lourdes problématiques de disponibilité technique opérationnelle des bateaux américains. À ces considérations programmatiques, il convient de relever une nouvelle géographie navale au-delà du cercle polaire arctique car les données opérationnelles ne se posent plus selon les mêmes termes des années 1970-80. Pour contrer une sortie de la Flotte du Nord, et plus particulièrement celles de ses sous-marins, la ligne « GIUK » ou même « G – I – UK » (Groenland – Iceland – Ukinted Kingdom) a été regardée comme la « ligne à défendre » face à la Marine soviétique dès les années 1950. Les premières expérimentations puis le déploiement du SOSUS suivirent durant la même décennie et le système de surveillance océanique ainsi conçu fut régulièrement entretenu et perfectionné. Le franchissement de la ligne « GIUK » par l'un ou les autres des protagonistes comportait son lot de significations stratégiques. L'opération soviétique Atrina (mars – mai 1987) voyait les SNA K-244, K-225, K-298, K-299 et K-524 (Izd. 671RTM Shchuka (indicatif OTAN / NATO « Victor III »)) réussirent à franchir la ligne « GIUK » sans être repérés, grâce à une navigation serrée par contournement du Groenland. Il y a toujours débat quant à l' « héritage » politique de l'opération, les Russes affirmant leur brillante réussite, les Américains soutenant avoir réussi à pister quatre des cinq bateaux. L'année 2019 voyait une importante sortie (octobre – décembre 2019) de 10 sous-marins russes dans l'Océan Atlantique dont 08 à propulsion nucléaire, soit, environ, 20% du format russe en sous-marins d'attaque. L’Amiral James FOGGO, commandant l’U.S. Naval Forces Europe and Africa, déclarait à des journalistes, le 18 décembre 2019 que cela avait était « l'une des années les plus occupées dont je me souvienne, et je fais cela depuis 1983 ». L'US Navy modifiait alors son approche de la question sous-marine russe devant le Congrès, en 2020 car l'enjeu ne lui semblait finalement plus être celui de l'activité opérationnelle, dans l'absolu, de la force sous-marine russe et plus particulièrement celle de ses sous-marins d'attaque à propulsion navale nucléaire. Mais il s'agissait d'essayer d'attirer l'attention du Politique sur l'avènement de nouveaux sous-marins d'attaque Izd. 885 Yassen puis Izd. 885M Yassen-M (indicatif OTAN / NATO « Severodvinsk »), pouvant être classifiés comme « SSGN » (Ships Submersibles Guided missiles Nuclear). Ces bateaux se signalent par des progrès significatifs en matière de discrétion acoustique. Plus précisément, l'enjeu modifiant la spatialité des rapports de force consistait alors dans le projet « Kalibr-M ». Dérivé du missile de croisière, il aurait une portée de l'ordre des 4 500 km. Et selon l'US Navy, dès 2020 : il s'agissait d'attirer l'attention qu'avec pareille portée, les principaux ports européens seraient à portée, sans même que les sous-marins d'attaque russes essaient de franchir la ligne « GIUK ». Il semblerait qu'une évolution ait été décidée et traduite sur le plan opérationnel par l'US Navy, en lien avec les pays membres de l'OTAN, dont la Norvège et le Danemark au premier chef. La ligne « GIUK » parait avoir vocation à ne pas seulement servir à la surveillance des mouvements entrants et sortants mais, et désormais, à être véritablement une ligne d'arrêt et même d'appuis logistiques pour des départs en patrouille. En témoigne les escales à Tórshavn, dans les îles Féroé (Danemark), des SSGN-729 USS Georgia, en août 2022, et SSN-791 USS Delware, le 26 juin 2023. L'Islande « facilite » désormais, depuis une annonce de Þórdís Kolbrún R. GYLFADÓTTIR, Ministre des Affaires étrangères islandais, du 18 avril 2023, des mouillages pour des « Briefs Service Stop » (BSP) dans ses eaux territoriales de sous-marins à propulsion navale nucléaire américains. Le SSN-751 USS San Juan inaugurait le nouvelle facilité diplomatique dès le 26 avril 2023. La ligne « GIUK » parait devoir être dépassée et même surpassée avec potentiellement l'érection d'une ligne d'arrêt plus au Nord, devant servir à accroître le temps de présence effective des SSN américains en Mer de Barents et corollairement de restreindre le vase d'expansion de la Flotte du Nord au même espace. Il y a eu des reprises de vols de Boeing P-8A Poseidon depuis l'île de Jan Mayen (Norvège) après une série de travaux de l'US Air Force débutés dès 2020 et même des tentatives d'atterrir au Svalbard, en 2024, alors même que le statut juridique de l'archipel l'interdit, d'où le refus de la Norvège. La présence des SSN et SSGN américains s'est largement densifiée aux alentours de Tromsø : notamment à Tønsnes. L'autorité norvégienne de sûreté nucléaire a relevé que le nombre de visites de sous-marins à propulsion navale nucléaire (américains mais aussi britanniques et français) à augmenter depuis un rythme moyen des années 2010 de 10 à 15 chaque année à entre 30 et 40 depuis les années 2020. À moyen terme, Olavsvern servira de nouveau à ces escales. Après une fermeture, en 2009, et une tentative avortée de vente, le base sous-marine creusée dans la roche a été reprise par la société Wilhelmsen Group via la filiale WilNor Governmental Services Ltd afin, in fine, d'en faire un site exclusivement militaire à disposition des pays membres de l'OTAN. Un lien de corrélation n'est pas un lien de causalité, certes mais il est remarquable que la première prétention de Donald J. TRUMP à acquérir le Groenland ait été publiquement énoncée dès 2019. Toujours en 2025, non seulement le projet politique est devenue une constante, son importance justifierait même une « annexion », et pas seulement pour des considérations économiques liées aux richesses du sous-sol. Mais aussi au nom de la Sécurité nationale car « c'est une île dont nous avons besoin d'un point de vue défensif et offensif » selon Donald J. TRUMP, à l'occasion d'un entretien donné à Vince COGLIANESE (26 mars 2025). Il semble donc se dessiner une nouvelle ligne passant par le Groenland, les archipels du Svalbard ou de Jan Mayen jusqu'à Tromsø, sur les côtes septentrionales de la Norvège. La Flotte du Nord est poussée à se retrancher dans son bastion de la Mer de Barrents et même repoussée sous les glaces. Serait-ce là la raison d'être du projet de sous-marin stratégique (Ракетный подводный крейсер стратегического назначения (РПКСН) / Raketnyy podvodnyy kreyser strategicheskogo naznacheniya (RPKSN) – équivalent russe des Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins (SNLE ou SSBN) à propulsion nucléaire de cinquième génération dénommé Арктур / Arktur, conçu par le bureau d’études TsKB MT Rubin pour opérer dans les « eaux froides » et présenté au salon Army-2022 (15 – 21 août 2022) depuis le stand de la Marine russe ? Bien que non retenu, il dénotait une intéressante inclinaison stratégique.
  20. Je suis d'accord avec toi, je l'ai fait moi meme à 16 ans de ramasser des melons dans les champs de la var; lever à 5 h30 du mat pour bosser trop et eviter la chaleur on finissait à 11h, mais c'était pendant les congés scolaires...
  21. Alors attention,à la phrase sortie de son contexte, mais il parle en rapport de l'age de Poutine (non pas une menace physique) que son déclin lié à son age va l'affaiblir et que sa mort peut l'empecher de réaliser ses projets...
  22. Tout va bien en Floride, manque de main d'oeuvre pour les jobs peu qualifies et de nuit (parce que souvent occupés par les immigrants) c'est pas grave, on va autoriser les gamins de 14 ans de travailler la nuit et les jours d'école tant qu'a faire... https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/la-floride-envisage-d-autoriser-le-travail-de-nuit-des-14-ans_AV-202503260427.html?
  23. https://www.courrierinternational.com/une/une-du-jour-usine-a-mensonges-l-autriche-secouee-par-une-nouvelle-affaire-d-espionnage-russe_229131 Sur la une de Kurier, le maître du Kremlin est représenté de profil, le visage dans l’ombre. “L’usine à mensonges de Poutine”, titre le quotidien viennois, au lendemain de révélations portant sur une nouvelle affaire d’espionnage russe en Autriche. Le 24 mars, la république des Alpes a appris qu’une Bulgare, espionne présumée pour le compte de Moscou, avait été arrêtée en décembre dernier. Et cette information a relancé les débats sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la Russie. “Malgré son apparence de cas isolé, cette affaire trahit un conflit bien plus large – une guerre hybride qui a depuis longtemps franchi la frontière autrichienne”, explique le journal centriste dans une longue analyse. Une vaste campagne de désinformation a notamment été lancée dans les pays germanophones par les Russes. Et l’Autriche – un pays neutre, où sont implantées d’importantes institutions internationales – apparaît comme une cible privilégiée de ses instigateurs. Lire aussi : Espionnage. La Russie engage des agents secrets “jetables” pour déstabiliser l’Europe La femme arrêtée en décembre est soupçonnée d’avoir espionné Anna Thalhammer, rédactrice en chef du magazine d’investigation autrichien Profil. Mais surtout, elle aurait participé à des opérations visant à influencer l’opinion publique autrichienne pour le compte de Moscou. “La tactique était des plus pernicieuses : en ligne, répandre des fausses informations ; dans la rue, des stickers et des graffitis qui arborent le slogan ‘Gloire à l’Ukraine’ en caractères runiques, connus pour leur utilisation par le régime nazi. Le message ? Être pro-ukrainien, c’est être d’extrême droite, voire nazi.” Un vaste réseau d’espionnage D’après Kurier, cette espionne bulgare n’est pas la seule agente à avoir travaillé pour la Russie en Autriche. Le journal évoque un “réseau d’espions plus important”, au sein duquel a notamment œuvré l’ancien entrepreneur en cavale Jan Marsalek, soupçonné d’être actuellement en Russie. Trois Bulgares de ce réseau sont accusés d’avoir mené à Vienne une campagne d’intimidation contre le journaliste d’investigation Christo Grozev, qui s’est depuis réfugié au Royaume-Uni. D’autres membres de ce réseau auraient eu des contacts avec d’anciens agents de renseignement autrichiens, Egisto Ott et Martin Weiss, également soupçonnés d’espionnage. Lire aussi : Une du jour. La vie d’agent double de Jan Marsalek, entrepreneur déchu au service de Moscou À Vienne, la Mission permanente de la Russie auprès des organisations internationales est quant à elle dans le viseur des autorités locales, qui l’accusent d’avoir installé sur son toit “un espace avec des paraboles immenses, qui sert de centre de renseignement russe”. Cette “‘Russencity’ [ville des Russes]” n’a pour l’instant pas été démantelée. Pour Kurier, cela n’a rien d’étonnant. “Les affaires d’espionnage et de désinformation à Vienne prouvent que le pays n’est pas seulement une victime [des services de renseignements russes], mais qu’il est aussi considéré par Moscou comme une porte d’entrée [vers l’Union européenne], en raison de sa position accueillante vis-à-vis des diplomates et de sa centralité géographique.”
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