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Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
20mm 350cps pret + 450 en stock. 7.62 300cps pret + 1700 en stock. -
Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Le probleme n'est pas de savoir s'en servir le probleme c'est l'effet ... on est dans le fil Surobi ... y avait 8 12.7 sur place qui n'ont pas suffit a faire refluer les talibans. Je suis pas certain que si y avait eu 8 tourelleau Konsberg les Taliban aient reflué bien plus vite. Ok c'est plus précis, l'optique permet l'observation, ca fatigue moins le tireur qui est protégé ... mais faut quand meme sortir pour recharger. Alors oui ca sera mieux pour les gars d'avoir des bidule electrique ... mais ca n'enlevera pas les erreurs tactique dans la construction de la mission, et ca ne les rattrepara plus que ca a l'avenir. On a bien vu ici les conséquence de cette erreur d'appréciation qui, même après le renfort d'un SGTIA entier et de multiple appui feu et aérien et tut le tralala techno, a été bien difficile a "récupérer". -
Bah parce qu'ils achètent des produit/service livré en France... comme tout le monde, juste que contrairement aux entreprise commerciales classique il ne se font pas remboursé cette TVA en contrepartie leur prestation ne sont pas soumise a la TVA. On dit qu'il ne sont pas assujettis ... en gros il n'encaissent pas de TVA sur leur prestation ... donc ne se la font pas remboursé sur leur achats.
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Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Si il y a un systeme de lunette optique comme sur les AMX10P ... ca suffit pour un tir precis a +2000m sauf la nuit. L'électronique n'est pas la panacée universelle forcement. Ce qui manque le plus aux VAB T20 c'est la motorisation du tourelleau. -
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g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
A bon ... alors disons qu'elle sont opérées à distance depuis l'intérieur de la caisse, mécaniquement, ca te va? Faudra que tu m'explique ta définition de téléopéré si ce n'est opéré a distance. L'important c'est que le servant est a l'abri dans le VAB ... est que la seul raison qu'il ait de sortir serait de recharger le canon de 20. -
Grosso modo tout ce qui est vendu en france - lire livré en france - se paye avec TVA sauf que les assujettis TVA ( ce qui encaisse de la TVA sur leur vente ) peuvent se faire remboursé la TVA payé sur leur achats. Les associations collectivité local et etat ne sont pas assujettis TVA ... il facture leurs "services" HT et n'ont pas de mécanisme de remboursement de TVA payé.
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Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Ca a pas du etre une parti de plaisir pour les taliban non plus ... l'embuscade c'est bien beau ... mais il se sont fait arrosé par 8x 12.7 ... survolé par des A-10, F-15, Apache, Kiowa et AC-130. Visiblement les A-10 et Apache on canardé pendant plus d'une heure les position taliban quand il ont essayé de progresser vers la vallée. A l'arrivé de la QRF c'est des mortier de 81 des missile Milan et du canon de 20 puis des mortier de 120 guidé par predator. Même bien planqué sur la crête sous des gros caillou j'aurai pas aimé être a la place des taliban non plus. Chasse mené par des FS US et l'appui aérien, entre autre, je doute qu'on ai le récit de chasse des taliban qui se repliaient. -
Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
VAB T20/13 c'est une tourelle récupéré d'AMX13 et ca appartient au compagnie d'appui de certain régiment de l'AdT. VIB c'est une tourelle dérivé de l'AMX10P et c'est en service dans les unité de protection de l'AdA. Quoi qu'il en soit c'est véhicule ne sont pas disponible en quantité surtout les VIB, et le tourelleau opéré depuis l'intérieur de la caisse est assez ancien ... pas motorisé et il faut sortir pour recharger. Néanmoins ils sont tres utile, pour le contre-sniping et l'appui précis, et ont été déployé notamment a Sarajevo, au Liban et en Afghanistan. Les VAB T20/13 sont intervenu avec la QRF au profit des troupe sous le feu a Sper Kunday. Si Non ... les distance d'engagement a Sper Kunday ... de la compagnie de renfort etait bien au dela de 1500m avec un gros dénivelé ... dans ces condition le 20mm est bien plus interessant que la 12.7 Trop lourd pour la montagne afghane ... déjà la route se dérobe sous les 11t d'un VAB. -
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g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Les VAB 20mm sont déjà en Afghanistan depuis plusieurs année ! -
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g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Intervention du général Puga sur le déroulement des combats des 18 et 19 août en Afghanistan Intervention du général de corps d’armée Benoît Puga, sous-chef opérations de l’Etat-major des armées, au point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense le 28 août 2008. Cette intervention avait pour but de présenter le déroulement des combats des 18 et 19 août en Afghanistan. 1. Organisation générale Actuellement, à l’issue des déploiements et des relèves qui se sont opérées au cours de l’été, 3300 soldats français sont engagés en Afghanistan. - Au sein de l’opération Enduring Freedom : en mer d’Arabie des bâtiments de la Marine nationale; l’opération Epidote consacrée à la formation de l’Armée national afghane et des éléments de liaison auprès d’US CENTCOM (US Central Command) à Tampa en Floride. - Un dispositif aérien composé de 2 C160 et 1 C130 à Douchanbé et d’un détachement aérien à Kandahar (3 Super Etendard modernisés – 3 Mirages 2000), représentant un volume total de 500 militaires. - Un dispositif terrestre interarmées, au sein de l’ISAF, de 2500 militaires : une cinquantaine au quartier général de la FIAS, 300 au sein des 6 OMLT (Operational Mentoring and Liaison Teams – 5 dans la région de Kaboul et 1 dans la région sud sous commandement néerlandais), 1450 au sein du Regional Command Capital de Kaboul et 700 dans le commandement régional Est. 2. Cadre des opérations : Il s’agit d’une opération de maintien de la paix sous mandat de l’Organisation des nations-unies (chapitre VII) et dirigée par l’OTAN. La direction politique appartient au Conseil de l’Atlantique Nord (CAN) à Bruxelles, où siègent les ambassadeurs de tous les états membres. Le commandement des opérations de l’Alliance est exercé par le SACEUR à Mons (Supreme Allied Commander Operations), le commandement de l’opération en Afghanistan par le Joint Force Command de Brunssum et le commandement de la force sur le terrain par le général McKiernan, commandant la FIAS. La FIAS (Force internationale d’assistance et de sécurité) comprend 5 commandements régionaux : Capital, Nord, Sud, Est Et Ouest. 3. Déroulement des combats. L’action de combat du 18 août a eu lieu en commandement régional –Capital, commandé depuis le 6 août par la France et dont une compagnie est installée dans la région de Surobi pour assurer le contrôle du terrain. Dans ce cadre et selon les directives de l’ISAF, le commandant du RC-C a confié au bataillon français (BATFRA) la mission de reconnaître l’ensemble de la zone. Ces opérations ont débuté le 15 août. L’action de combat a eu lieu au cours de l’une de ces reconnaissances. La mission reçue était de reconnaître les points importants du terrain et de prendre contact avec la population. En tête, la section du 8e RPIMa est accompagnée d’une section de l’ANA et suivie par une section du RMT, elle-même accompagnée d’une section de l’ANA renforcée d’un détachement de forces spéciales américaines. Il est 13H15 lorsque la section du 8 RPIMa (CARMIN 2) aborde en véhicules blindés le village de SPER KUNDAY. Plus en arrière, la section du RMT (ROUGE 4) s’est installée en observation au niveau du col précédent, prête à intervenir à son profit. La section de l’ANA qui accompagne CARMIN 2 rejoint le village. Le col est distant de 1500m et relié au village par une piste en lacet non carrossable. Ne voulant pas perdre de temps pour être sûr de réaliser sa mission avant la tombée de la nuit, le chef de section fait débarquer sa section et place ses 4 véhicules blindés en appui face au col et la section de l’ANA s’installe en lisère de village, prête à intervenir. En ce début d’après midi, la chaleur est élevée, il fait 30 degrés. La section progresse lentement et en sureté. Les marsouins portent casque et gilet pare balle. Cette progression est éprouvante. Il est 15H45 lorsque les parachutistes de tête arrivent au dernier lacet, à environ 50 mètres du col. Le feu se déclenche à partir de la crête Nord, un feu précis et nourri sur l’ensemble du dispositif de la section. Les hommes ripostent et se postent comme ils peuvent derrière les rochers, ils ne peuvent pas bouger car sont pris chacun à partie par plusieurs tireurs insurgés. Ils ripostent chaque fois que possible. Les 12,7 des VAB restés en appui commencent leur tir sur la crête, réglé par le chef de section. Au déclenchement du tir, ROUGE 4 se déplace rapidement avec ses véhicules blindés vers le village pour porter secours à CARMIN 2. La section arrive au village 8 minutes après et se fait prendre à partie par un groupe d’insurgés à partir d’une ligne de crête au Nord du village, elle est prise sous un tir nourri. Les deux sections sont au contact lorsqu’un nouveau groupe d’insurgés se dévoile sur la ligne de crête SUD du col. Le tir est toujours dense et la section CARMIN 2 est prise sous un tir croisé ; il sait qu’il ne peut plus manœuvrer, qu’il est bloqué sur place et que pour se désengager, il devra bénéficier d’appuis et de la manœuvre des réserves. A 16 H 10 le chef de section demande un appui aérien, les avions A10 arrivent 10 minutes plus tard mais ne peuvent tirer car les insurgés sont trop près du groupe de tête. Simultanément, la section de réserve de la FOB TORA renforcée d’appuis et le CDU quittent la FOB moins de 25 minutes après les premiers tirs. Rouge 4 tente de se dégager en débordant par la gauche du village, il tombe face à une tentative d’encerclement qu’il bloque, mais il ne peut plus manœuvrer. L’ensemble du dispositif est fixé. Seul l’engagement des moyens d’alerte permettront de renverser le rapport de force et de rétablir la situation. La section de l’ANA tente bien une contre attaque par la droite du village. Elle est stoppée par un tir nourri. La section venant de TORA est engagée à 17H05, soit 1H20 après le contact initial. Elle est tout de suite prise à partie aux abords village, mais résiste et applique des tirs d’appui, mortier, milan et canon de 20 au profit de CARMIN 2 et Rouge 4. Il est 17H50, l’ensemble de la zone est sous un feu nourri des insurgés qui commencent à s’approcher dangereusement de ses positions. La situation est très critique pour CARMIN 2 qui subit toujours des tirs croisés. Il faut coûte que coûte qu’il tente de se replier pour sauver ce qu’il reste de ses hommes. Il est appuyé pour cela par des tirs aériens A 10 et hélicoptères américains qui tireront pendant plus d’une heure. La section parvient péniblement à se dégager grâce aux appuis, il faut parfois une à deux heures pour bondir de 20 mètres et les pertes augmentent sous un feu qui ne faiblit pas. Lorsque la nuit tombe vers 19H30, la situation est toujours critique et le repli de CARMIN 2 se fait à proximité immédiate des insurgés qui exploitent la situation pour tenter de le devancer sur SPER KUNDAY et refermer ainsi la nasse. A 20H00 l’arrivée des renforts en provenance de KABOUL (1 SGTIA renforcé d’appuis dont des mortiers lourds) permet d’améliorer la situation. Les 4 premiers blessés, dont le chef de section, arrivent au village. Les tirs y sont toujours nourris. Ils sont tout de suite évacués par hélicoptère. Le SGTIA du RMT, tout juste arrivé, se déploie sans attendre pendant qu’un drone PREDATOR est mis en place pour renseigner et guider les tirs d’appui de nuit. Le rapport de force a changé, et les insurgés sont toujours là, des petits groupes et des isolés de CARMIN 2 parviennent à se faire recueillir au niveau du village. Il est 22H00 quand le SGTIA lance la reprise des abords Est du village, le C130 GUNSHIP commence ses tirs d’appuis dans la profondeur. En 2 Heures, toute la zone du village est sous contrôle et les tirs cessent définitivement dans SPER KUNDAY. Le BATFRA peut reprendre l’initiative en lançant la reconquête du terrain perdu en direction du col. Il est 1H40, lorsqu’arrivé à mi pente, les premiers corps sont relevés, et les derniers blessés recueillis. Au lever du jour, le col est repris, et les derniers corps sont relevés. Quelques insurgés harcèlent une dernière fois les unités ratissant la crête et tirent quelques obus de mortiers à proximité de la base d’appuis. Ils seront tus par un tir de contre batterie et un appui aérien. A 12H00, la vallée de l’UZBEEN est totalement contrôlée, les insurgés ont fui. L’ordre de désengagement est donné pour qu’il soit achevé en sureté avant la nuit. Le bilan confirmé ultérieurement fait état d’une quarantaine d’insurgés mis hors de combat dont deux chefs rebelles. En conclusion, à l’issue de cette opération de combat difficile et coûteuse en vie humaine, la mission a été remplie, l’adversaire repoussé et durement touché. Le comportement de nos soldats a été exemplaire sous le feu et les actes d’héroïsme individuel et collectif nombreux. -
Nos soldats en Afghanistan
g4lly a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Vidéos et Photos
Sinon y a le classique "Agnus Dei" de Samuel Barber http://www.dailymotion.com/relevance/search/samuel%2Bbarber%2Bagnus%2Bdei/video/x56kb8_giotto_creation [dailymotion=425,350]x56kb8[/dailymotion] -
C'est plutot un probleme de signature et de volume de bruit ... les petits propulseur font moins de bruit et plus aigu que l'helice principale a la meme puissance qui elle doit fait du bruit plus grave avec la signature caractéristique. Les sons aigus s'atténue assez rapidement, alors que les sons grave se propage longuement... Les hélice des propulseur additionnels doivent aussi être optimisé pour les faible vitesse alors que les pompe hélice principale doivent l'être pour une large gamme d'allure.
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Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Je rappelle que la position US était encore en chantier ... des Hummer servaient de "bastion wall" - alors que normalement on a deux hauteur d'énorme sandbag ce qui donne pas loin de 4m de haut -, pas de barbelés etc. C'est la raison pour laquelle l'attaque a été si sanglante. Notamment sur l'avant poste. La aussi c'est une erreur tactique ... que les taliban on réussi a rapidement exploiter, voir même forcer. Le déménagement étant du a la fragilité de la position précédente aux attaque quotidienne desdits taliban. -
Les bombe anti bunker c'est quelques dizaine de mètre de terre et quelques mètre de béton ... pour la dizaine de mètre de roche c'est même pas la peine d'y penser, alors la base sous la montagne même pas en rêve on fait un trou dedans. Apres pour la "porte" ... ya moyen de proteger le systeme en faisant en sorte que le tunnel traverse toute la montagne et que les acces intérieur soit perpentdiculaire a celui ci. resultat des course les explosion dans le tunnel serait évacué naturellement par les extrémité sans générer de surpression excessive dans la base elle meme - c'etait le principe de la base du NORAD sous la montagne -. La seul chose génante ce sont les eboulements a déblayer en fait. contre ca on peut imaginer des issus verticale pour des stovl si y a pas trop de dénivelé au dessus difficile de faire s'ebouler grand chose. Apres faut faire comme Goldorak ... sous la cascade, dans le volcan toussa :lol:
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Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Presque 2 compagnie de taliban contre une grosse section US et une section ANA ... -
Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/reportages/afghanistan-les-temoignages-accablants-et-poignants-des-paras/(gid)/49035 28 Août 2008 - 21:25 Afghanistan : les témoignages accablants et poignants des paras Au lendemain de l’embuscade, notre reporter Caroline Fontaine a recueilli les récits bouleversants des survivants de notre envoyée spéciale en Afghanistan Caroline Fontaine Assis sur un muret devant l’hôpital militaire de Kaboul, cloîtrés dans leur deuil, ils ont d’abord refusé de parler. Six hommes, serrés les uns contre les autres. Six survivants, rescapés de la mortelle embuscade qui tua dix des leurs. Ces soldats sont jeunes, très jeunes. 20 ans en moyenne. «C’est notre histoire», assène l’un d’eux, blessé au visage. Puis, au fil de la pensée, malgré les réticences, les mots se forment, et là, le drame se dévoile. Pour l’armée, les récits sont souvent durs. Sans mettre en cause leur honnêteté, l’état-major à Kaboul rappelle que, dans le feu du combat, la perception du temps est altérée. La compréhension des événements, réduite à un champ limité qui ne permet pas d’appréhender toutes les données, déforme parfois la réalité. C’est le besoin de rétablir leur vérité, de rendre hommage à leurs camarades «morts en héros» qui pousse ces rescapés à raconter. La colère, aussi. «Nous avons été lâchés», dénonce un soldat encore sous le choc, une perfusion dans le bras. Lâchés face à un ennemi qui est partout et peut, à tout moment, surgir là où on ne l’attend pas. Des talibans si proches qu’ils en distinguent parfois les visages. Et ce terrible témoignage : «Certains des nôtres ont été attaqués à l’arme blanche.» Ses camarades acquiescent. La trentaine d’hommes de Carmin 2, la 2e section de la 4e compagnie du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres (RPIMa), arrive au pied du col vers 13 h 30, «après deux heures de route difficile» depuis la base opérationnelle avancée (Fob) de Tora, leur camp, à une quinzaine de kilomètres. Derrière eux, entre le précédent col et le dernier village traversé, sont stationnés une section du régiment de marche du Tchad (RMT), deux sections de l’Ana (l’armée afghane) et un détachement des forces spéciales américaines. En tout, 61 Français. Face à eux : jusqu’à une centaine de talibans. «ON ENTENDAIT A LA RADIO : “UN MEC VIENT DE TOMBER.” MAIS LE FEU ETAIT TELLEMENT VIOLENT QU’EXFILTRER NOS CAMARADES ETAIT IMPOSSIBLE. ON ASSISTAIT, IMPUISSANTS, A LEUR MORT» Huit des trente hommes de Carmin 2 restent en bas du col avec leurs quatre Vab (véhicules de l’avant blindés). Les vingt-deux autres, accompagnés par l’auxiliaire sanitaire, Rodolphe Penon, un légionnaire du 2e régiment étranger de parachutistes (REP), commencent l’ascension. Plus de 600 mètres à gravir à près de 2 000 mètres d’altitude. Il leur a fallu, disent-ils, «entre trois quarts d’heure et une heure» avant d’atteindre le sommet tant le chemin est escarpé, la chaleur oppressante, leurs équipements encombrants, la poussière asphyxiante. Peu avant le col, ils essuient les premiers tirs. «Ils nous attendaient, raconte un des survivants. Ils étaient à 50 mètres de nous. Nous étions complètement dépassés en nombre, trop loin des Vab pour nous replier. Le piège s’est refermé.» Les talibans ont des kalachnikovs, des fusils de tireurs d’élite et des mitrailleuses lance-roquettes RPG pour frapper des véhicules, mais qu’ils utilisent aussi comme mortier. Très vite, le chef de section du 8e RPIMa, l’adjudant Evrard, est touché à l’épaule. L’interprète et un transmetteur radio sont mortellement blessés. Une deuxième radio est détruite. Il n’en reste plus que deux. C’est la confusion. Des hommes se dispersent à la recherche d’abris, très rares ici. «On faisait des bonds en arrière, on essayait de se sauver tout en tirant», raconte l’un d’eux. Un autre ajoute : «Neuf étaient directement au contact des talibans sur la ligne de crête.» Les soldats sont «fixés», dira à la radio l’adjudant Evrard pour signaler qu’ils ne peuvent plus se déplacer ni manœuvrer. Coincés, en sous nombre, isolés, ils sont éparpillés sur les 200 mètres qui les séparent du col. Ils tentent désespérément de survivre sous le feu ennemi. En théorie, chaque soldat dispose de six chargeurs de 25 cartouches – soit 150 coups –, de grenades à main et à fusil, et d’une mitrailleuse pour neuf personnes. «Très vite, on a manqué de munitions», affirment plusieurs hommes. Tous savent qu’il faut du temps aux renforts pour arriver : «A la base, témoigne un blessé, ils doivent être prêts à partir en cinq minutes. Mais comme il y a plus de deux heures de route...» Pourtant, assurent-ils, rien ne vient. «Nous n’avons jamais été soutenus par les appuis mortiers», disent-ils. Plus grave, «l’intervention aérienne n’est arrivée qu’au bout de deux heures et demie et a d’abord tiré à plusieurs reprises sur nous. On était à la radio, on ne comprenait pas ce qu’ils faisaient. Cela n’a fait ni blessés ni morts, mais c’était proche». Ils soutiennent aussi que «trois véhicules de l’Ana, venus en renfort», leur ont «tiré dessus». Selon l’état-major à Kaboul, les éléments de l’Ana restés au village avec un lieutenant français n’ont pas fait défection. Quant aux autres soldats afghans, postés plus en arrière, ils ont aussi essuyé des tirs des talibans. Toujours selon l’état-major, les soldats français et les talibans étant «trop imbriqués», ce même lieutenant a refusé d’utiliser les mortiers et a demandé aux premiers appuis aériens de ne pas intervenir. Vers 17 heures, officiellement, l’aviation de l’Otan n’aurait donc visé que les crêtes pour essayer, au moins, de neutraliser les tireurs rebelles qui y sont postés. Mais les soldats français, piégés aux abords du col, ont le sentiment d’être abandonnés «sous le feu ennemi pendant six heures. Les talibans utilisaient des techniques de combat à l’occidentale. Ils étaient parfaitement préparés». Pendant ces six interminables heures, avant que la nuit ne tombe, les soldats ont essayé de survivre. «On se cachait. On attendait qu’il fasse nuit, on rampait derrière les cailloux», raconte l’un d’eux. Le salut ne peut pas venir de leurs huit camarades restés 600 mètres plus bas, au pied du col, avec les quatre Vab. Car, à peine la section de tête attaquée, les talibans lancent l’offensive contre eux, les coupant des autres et des appuis arrière, pris également, à partie. Ces huit hommes se retrouvent aussi très vite à court de munitions «Pendant près d’une heure, dit l’un d’eux, nous n’avions plus que nos Famas. Or, leur portée est de 300 mètres.» Insuffisant. Mais, contrairement à leurs camarades bloqués sur le col, ils seront ravitaillés peu après 16 h 30 par Carmin 3, une autre section du 8e RPMIa venue en renfort, elle aussi attaquée. «ON DANSAIT AUTOUR DES VAB CAR ÇA TIRAIT DE PARTOUT» L’embuscade est parfaite. «La zone était comme un fer à cheval, décrit l’un des huit hommes. Nous étions en plein centre, encerclés.» Selon lui, «une roquette a touché un Vab», heureusement vide. «On dansait autour des Vab car ça tirait de partout, ajoute un autre. On se cachait derrière les véhicules, on faisait des tirs de saturation en essayant de maintenir une continuité des feux, pour permettre aux autres de descendre de la crête. Mais comme il y avait des roches, d’en bas, on n’arrivait pas à les voir.» Ce que confirme un gradé à Kaboul : «Le feu était tellement violent qu’il n’était pas possible d’exfiltrer nos camarades.» Ni de les ravitailler en munitions. Et ils assistent, impuissants, à la mort de leurs compagnons. «On entendait à la radio : “Un mec vient de tomber.”» Les survivants maintiennent que tous ne sont pas morts au début de l’affrontement. «Certains ont été blessés jusqu’à 19 h 30. Un est mort dans les premières heures du matin», affirme un blessé. Des témoignages corroborés par les soldats partis chercher les corps au petit matin. «Ils étaient encore chauds» dit l’un d’eux. Ce que le général français Michel Stollsteiner, confirme à demi-mot : «Vous savez, quand des blessés restent douze heures sans soins... » Il est 20 heures. La nuit est enfin tombée. Les blessés restés aux Vab sont évacués par hélicoptère. Au col, les survivants commencent à descendre. Ils rampent pour passer inaperçus. Ils mettront des heures, sentant parfois la présence des talibans à quelques mètres. «Je suis arrivé aux Vab à 2 h 30 du matin, confie un blessé. Plus loin, les hélicoptères nous attendaient.» En bas du col, dès 21 heures, les soldats de Carmin 3 commencent, eux, l’ascension. Avec une mission, confiera le général Stollsteiner : «Dégager nos hommes imbriqués avec la rébellion et les ramener morts ou vivants.» Ils atteignent le sommet, mardi 19 août à 5 heures du matin, après une nuit d’horreur à tenter de contourner les talibans, évitant de tirer pour ne pas attirer l’attention. Le col est enfin sous contrôle français. En tout, 400 hommes ont participé à l’opération, qui aurait fait entre 35 et 50 morts côté rebelles. Depuis, les survivants de Carmin 2 ont été rapatriés en France. Et les missions des forces françaises ont repris : «Aujourd’hui, déclare le général Stollsteiner, le plus important c’est ressouder autour de ces morts l’ensemble de la compagnie. Et prouver que leur sacrifice n’a pas été inutile.» -
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g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Qu'est ce que tu veut de plus que ce VAB 20mm et des mortier de 81 en appui feu de plus !!! Le fait que les mortier n'ont pas été mis en œuvre est un probleme tactique ... les servant pouvait pas etre abrité. Les VAB20 qui eux peuvent tirer sous le feu et assez précisément sont resté avec la QRF a perpet, ca aussi c'est un probleme tactique. Quant a la maniere d'aborder le col et les tir depuis le village ... ça aussi c'est un probleme tactique. Si le village avait été correctement sécurisé ... ont aurait pu y poster les appui proprement etc. etc. doit bien y a voir un coin dans ce putain de bled suffisamment abrité des tir provenant de la crête pour y coller un mortier. -
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g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
En général on fait pas passer le drone quand on arrive a pieds ... on fait passer le drone avant ... bien avant, c'est discret c'est petite bête, ça vol assez haut, ça fait peu de bruit ... pour peu qu'on les laisse dans le soleil je suis pas sur que ça se repère du sol facilement ni a la vue ni a l'oreille. Les Taliban ont pas tendu l'embuscade 15j avant, il se sont probablement posté dans la matinée s'il ont étaient informé de l'opération, ou vers le départ de la patrouille donc au alentour de 12h. Ca fait quelques heures de surveillance tout au plus, et pas nécessairement en continue, faire monté 50 hommes sur la crête ça se fait pas en un clin d'œil c'est flash les taliban non plus. Pour les esprit chagrin qui me dirait qu'il était posté bien avant ... je leur répond reco IR ... la nuit même en Afghanistan il fait frais sur les hauts, un passage en début de mâtiné aurait mis a jour le dispositif. -
Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/08/les-talibans-on.html 28/08/2008 Les talibans "ont pris une sacrée raclée" "L'adversaire a été détruit. Ils ont pris une sacrée raclée" a assuré, ce matin, le général Puga, en charge des opérations à l'Etat-major des armées. Le général Puga, qui présentait à la presse, le compte-rendu de l'opération du 18 aout, au cours de laquelle dix soldats français ont été tués en Afghanistan, a estimé que "la mission a été remplie et l'adversaire repoussé". Au cours des neufs heures de combat, auquel 500 personnels de la coalition ont été engagés, sans compter l'appui aérien des Américains, "une quarantaine d'insurgés ont été mis hors de combat", dont deux responsables talibans. Dans les jours qui ont suivis, des opérations menées par la coalition, impliquant des moyens aériens et sans doute des forces spéciales américaines, ont abouti à la mise hors de combat d'une autre quarantaine de combattants ennemis, ainsi qu'à la destruction de stocks de munitions. Héroïsme et baïonnette Le général Puga a parlé d' "actes d'héroïsme" et de "comportement exemplaire" de la part des soldats français pris sous le feu des talibans. Plusieurs hommes sont morts alors qu'ils portaient secours à leurs camarades blessés. Un massage cardiaque a par exemple été réalisé sous les tirs par un des hommes du "8". Confirmant implicitement nos informations, le général Puga a indiqué qu'il était "possible" que des armes et des équipements personnels (comme des chaussures) aient été dérobés par les talibans sur les corps des soldats français tués. "Ils sont tous morts au combat, mais qu'ils soient morts par arme blanche ou arme à feu ne change rien", a-t-il indiqué. Un des hommes du "8" a sans doute été tué d'un coup de baïonnette. Revenant sur l'embuscade, le général Puga a indiqué qu'en fait la route carrossable s'arrêtait au village de Sper Kunday, situé 1,5 km en dessous du col. Un sentier permet d'y grimper, mais n'est pas praticable par les véhicules. La section de tête (Carmin 2) est tombée sous les tirs ennemis une cinquantaine de mètres avant le col (altitude 1900 m). Les premiers renforts (une section du RMT) sont arrivés 1h20 après le début des combats, le TIC (Troop in contact) en jargon otanien. Cette section était armée de canons de 20mm, de mortiers de 81 mm et de missile antichar Milan. En revanche, les deux premières sections engagées (Carmin 2 et Rouge 4) ne disposaient pour leur appui que des mitrailleuses de 12,7mm des VAB (non protégées en tourelles) et de mortier de 81 mm qu'elles n'ont pu mettre en batterie à cause du feu ennemi. Les soulignement et la correction de l'orthographe sont ed moi :lol: Bon ca s'éclaire doucement, "on" a bien péché par manque de prudence et de tactique adaptée ... sinon "tout" le matériel était la c'est le pire de cette histoire. L'appui trop rapproché, pas protégé incapable d'appuyer, la QRF trop éloignée, faudra leur mettre une petite dose en plus de "paranoia" a l'encadrement avant de les envoyer la bas. -
Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
En "urgence" normalement oui y a des avions dans le ciel en permanence spécifiquement pour ça. Le soucis c'est qu'en général c'est des JDAM/BGL 250kg ... pas forcement adapté au contexte. Pour les autre moyen spécifique c'est plus long. Apres si y a plusieurs urgence en meme temps faut "ordonnancer". -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
g4lly a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
Ceux du pacifique c'était juste un alibi pour monter une opération de récup' d'un sous marin Soviet ... sont taquins les ricains il ont meme failli nous faire un beau tsunami sur ce coup là. Nope en fait l'exploitation de ceux du "centre pacifique" vers clipperton n'est pas assez rentable meme si il en sera probablement question vu la consommation de minerais metallique qu'on fait. Les nodules polymetallique de la mer de Kara furent les premier découvert a la fin du 19e siecle. https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/xq.html Natural resources: sand and gravel aggregates, placer deposits, polymetallic nodules, oil and gas fields, fish, marine mammals (seals and whales) -
Mais tu sais bien que c'est tjrs tout bon qd c'est toi qui répondu voyons :lol:
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Embuscade à Surobi
g4lly a répondu à un(e) sujet de Shuggart dans Politique etrangère / Relations internationales
Je signale l'article de wiki, si quelqu'un veut surveillé la version wikidpedienne anglaise des fait. http://en.wikipedia.org/wiki/Uzbin_valley_ambush A l'origine c'était une pure base "Enduring Freedom" c'est probablement pour ça qu'elle faisait parti du dispositif US ... elle devait être réservé a leur "FS", Un peu comme "Spin Boldack" L'article de match qui est pas mal ... la dotation est bien de 6 chargeurs je suis pas encore sourd >:( http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/reportages/les-paras-du-8e-rpima-redoutaient-deja-ce-type-de-piege/(gid)/49049 28 Août 2008 - 07:56 Les paras du 8e RPIMa redoutaient déjà ce type de piège En juillet dernier, notre reporter Patrick Forestier avait partagé le quotidien du 8e RPIMa Reportages par Patrick Forestier Les hélicoptères survolent en rase-mottes le plateau de Kaboul avant de s’engouffrer dans l’étroite gorge de Saroubi, où serpente la route qui mène de la frontière pakistanaise à la capitale afghane. Ce n’est qu’après un rodéo aérien d’une quinzaine de minutes qu’apparaît la Fob, la base avancée, sur une hauteur qui domine cinq vallées. Tora est le poste le plus excentré du RCC, la région Centre qui ceinture Kaboul. Il est placé depuis début août sous les ordres du général français Michel Stollsteiner, qui remplace un officier italien. Le commandement de la région Centre change en effet tous les six mois, pour être confié chaque fois à un général issu d’un des trois contingents assurant la sécurité de la capitale. Et l’usage veut que la Fob de Tora soit occupée par des soldats de la même nationalité que ce général. Ce n’est que depuis octobre 2006 que Tora est passé sous commandement Centre. Presque une anomalie car son «territoire» s’enfonce dans le Regional Command East, tenu par les Américains. Au départ, la base s’appelait Hawk Eye, «œil de faucon». Depuis ses murs, on surplombe un rond-point géographique qui permet de contrôler le passage entre le Pakistan et la région de Kaboul. Un endroit stratégique déjà occupé par les Soviétiques avant que les alliés n’en fassent à leur tour une de leurs bases avancées. Début 2007, j’y trouve un jeune capitaine du 16e bataillon de Sarrebourg qui, déjà, se méfie des vallées qui l’entourent. Pour les Français, le gros du travail, c’est verser de l’argent pour refaire le toit d’une école ou creuser un puits. En ce temps-là, avec Jacques Chirac à l’Elysée, la mission est davantage de «conquérir les cœurs et les esprits» que de faire la guerre aux talibans. Depuis, Hawk Eye est devenu Tora et a été occupé six mois par les Turcs, puis par les Italiens avant que ce soit à nouveau au tour des Français d’y revenir. Début août, quand la 4e compagnie du 8e RPIMa débarque, la région de Tora est devenue très dangereuse, en particulier vers la Kapisa, la province voisine où est déployée la majorité du «8», soit 400 hommes, avec son chef de corps, le colonel Jacques Aragones. Tous sont placés sous le commandement de l’état-major de la 101e Airborne, doté de gros moyens aériens, qui a la main sur la région Est. TAPIS DANS LA ROCAILLE LES INSURGES DEVIENNENT INVISIBLES AUX DRONES, ILS TENDENT SUR LEUR TETE LE CHALE MARRON QU’ILS EMPORTENT TOUJOURS AVEC EUX Après Tagab, la vallée n’est plus vraiment sous contrôle. «Jusqu’à Saroubi, c’est un nid de frelons», déclare l’officier du S2 chargé du renseignement sur le terrain. Pour les Français, comme pour les Américains, les sources humaines sont d’abord afghanes. En premier lieu, des agents du NDS, la Direction de la sécurité nationale, soutenue par la CIA. Plusieurs sont présents dans chaque Fob. Ils travaillent avec des policiers afghans, souvent corrompus, mais surtout avec leurs indics implantés dans chaque village et équipés d’un téléphone portable. En particulier sur les hauteurs, le réseau GSM est presque partout présent, ce qui facilite la tâche des insurgés. Un IED, un engin explosif improvisé, posé devant la base, et Français comme Américains sont avertis. Comment le NDS le sait-il? Mystère. Mais, au petit matin, les démineurs tombent sur l’obus piégé à l’endroit indiqué. Idem pour l’identité des commandants rebelles locaux qui harcèlent, dans la Kapisa, les paras du 8e RPIMa, confrontés aux insurgés du HIG. Tel est le nom de code donné au Hezb-i-Islami, le parti de Gulbuddin Hekmatyar, chef de guerre fondamentaliste qui, avant de s’allier aux talibans, se battait contre les Soviétiques grâce à l’argent des services pakistanais. Selon les écoutes françaises, les insurgés pachtouns de la Kapisa parlent avec un accent pakistanais. Le HIG trouverait ses nouvelles recrues dans le camp de réfugiés pakistanais de Shamshatoo, à 25 kilomètres de Peshawar. Pis : des vallées désormais placées sous commandement français sont, selon le NDS et les services de renseignement alliés, des bases arrière pour préparer des attentats à Kaboul. Celui du 27 avril dernier, Journée des moudjahidin pour commémorer la victoire sur les Soviétiques, devait tuer le président Karzaï. Selon le NDS, il a été mis au point dans la vallée de Tagab par le groupe de Jalaluddin Haqqani, dont la tête est mise à prix 200 000 dollars. Il serait réfugié dans les zones tribales pakistanaises et dirigerait les opérations grâce à son frère Zmaraï, ancien du HIG passé lui aussi chez les talibans. Qari Baryal et Qari Hamadi sont aussi des chefs de l’insurrection de la nouvelle zone française. Après l’attentat en janvier dernier contre l’hôtel Serena à Kaboul, le NDS a annoncé avoir arrêté un officier armurier de l’armée afghane en poste dans la Kapisa. Des fusils d’assaut trouvés dans l’hôtel, à côté des terroristes morts, provenaient de chez lui. L’ADJUDANT EVRARD IGNORE QU’UN INDIC A RENSEIGNE LES INSURGES C’est dans ce contexte que la 4e compagnie du 8e RPIMa relève les Italiens de Tora. Le 18 août, la patrouille se met en marche vers la vallée d’Uzbin. L’état-major du bataillon français de Kaboul a préparé cette mission, sans tenir suffisamment compte de la dégradation sécuritaire de la zone depuis un an. Aucun moyen aérien de surveillance n’a été demandé. Aucun mortier ni appui feu lourd n’accompagne la patrouille. Trois jours avant l’embuscade, par crainte de représailles de la part des talibans, les villageois avaient conseillé à une autre patrouille française de ne pas aller plus avant. L’ennemi était donc tout près. En revenant, les soldats français avaient de fortes chances de tomber dessus, surtout s’ils poussaient leur itinéraire au-delà du village. Rien ne prouve que les insurgés, même avec des moyens aériens de reconnaissance, auraient pu être décelés. Du temps des Soviétiques, les moudjahidin déjouaient la surveillance des hélicos en tendant, au-dessus leur tête, le long châle marron qu’ils emportent toujours avec eux. A plusieurs reprises, à leurs côtés, j’ai constaté combien cette ruse était efficace. Vu du ciel, nous nous confondions avec le sol. Aujourd’hui, les talibans font de même pour déjouer les drones (engins volants sans pilote) américains. Quand l’adjudant Evrard donne à sa section Carmin 2 l’ordre de départ, il ne se doute pas qu’un indic, qui surveille le pourtour de la Fob, a communiqué des informations aux insurgés. Après une vingtaine de kilomètres, ils approchent d’un col. Pour accéder à la crête, il faut finir à pied. C’est là qu’un drone aurait pu remplir son rôle. Se croyant couverts par l’appui des mitrailleuses des éléments du régiment de marche du Tchad, la section du «8» grimpe dans la caillasse. Cachés dans les rochers, les insurgés les laissent approcher à 50 mètres avant de faire feu. Sur la piste, les blindés sont également attaqués pour empêcher que les soldats français se portent au secours de leurs camarades, qui n’ont sur eux qu’une demi-douzaine de chargeurs. Les lourdes caisses de munitions restent dans les blindés. C’est la règle. Sauf, que cette fois-ci, les voltigeurs sont cloués au sol sans pouvoir bouger. L’embuscade, bien préparée, est soigneusement exécutée. Les Américains des forces spéciales, qui accompagnaient le convoi français en parallèle pour une mission différente de renseignement, ont bien demandé un appui aérien depuis la hauteur où ils se trouvaient. La règle veut que, sur le théâtre afghan, aucune troupe alliée au sol n’attende plus de dix minutes un appui feu venu du ciel. Mais talibans et Français sont imbriqués à moins de 300 mètres, la distance minimale pour que les F-15 délivrent leurs bombes de 250 kilos. Vingt-cinq minutes après le début des combats, la QRF (force de réaction rapide) de Tora se met en branle, sans se soucier qu’une nouvelle embuscade ait pu être tendue au renfort français. Une heure plus tard, une autre section équipée de mortiers prend la piste. Sur place, les hélicoptères Caracal ont fini par poser des commandos et un médecin. Trop tard. Quatre jours après, le patron du «8» mène une opération dans la Kapisa. Deux cent cinquante hommes se déploient de nuit. Une première. En fait, un message destiné aux insurgés. Malgré leurs pertes, les paras français ne vont pas rester les bras croisés. -
Creepers ?! chenille? chenillette? treuille? dis Perry c'est quoi un creeper pour un sous marin? Creepers = propulseur additionnel :)
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Si t'achete des helo qui ne tombe pas en panne a notre sécurité civile ca peut s'arranger :lol: Si les mecs avaient pu réparer sur place je suppose qu'elle serait descendue par ses propre moyen l'alouette.