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Sebastian

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Tout ce qui a été posté par Sebastian

  1. Sebastian

    Ef-2000 Rafale Gripen

    Bonjour Soyouz, Je n'arrive pas à ouvrir ton lien[52] Voici une autre video du Typhoon (Discovery Channel):
  2. Video d'un SM Typhoon: http://www.youtube.com/watch?v=yD027pfA3Vc
  3. Sebastian

    Marine marocaine

    Sais-tu quels sont les navires qui ont participé?
  4. La grande erreur des argentins fut de sous estimer la volonté de la Grande-Bretagne de récupérer les îles, s’ils avaient préparé la piste de Port Stanley pour y recevoir leurs chasseurs (ils en avaient matériellement le temps) l’issu du conflit aurait été probablement différent. Sur les 12 Mirages et Dagger perdus par l'Argentine, 7 tombèrent à la mer à court de kérosène durant les opérations. On sait maintenant que des pilotes de Harriers s’étaient entraînés en secret en France pour combattre les Mirages argentins, au cours des combats simulés contre les pilotes français ce fut un massacre les britaniques ne remportèrent aucun combat! Une autre erreur des argentins est d’avoir envoyé des troupes du contingent face à des professionnels. Il est a noter que la logistique britanique a éprouvé des difficultés les derniers jours du conflit.
  5. Legión Curieuse video sur la formation des nouvelles recrues à la base de Almería (1996) http://video.google.es/videoplay?docid=-8252647979126426710
  6. Sebastian

    Marine marocaine

    Un cadeau pour General: Défilé naval à Agadir: http://www.dailymotion.com/video/xig89_defile-naval-cinquantenaire-des-far
  7. Histoire des Malouines 1520 découvertes par Hernando de Magallanes 1540 visitées par l'expédition de l'évêque espagnol de Plasencia 1592-15-8 aperçues par l'Anglais John Davis 1594 sir Richard Hawkins longe côte Nord 1600 aperçues par le Hollandais Sebald de Weert 1690 capitaine John Strong donne au détroit central le nom du trésorier de la marine, le Vte Falkland (les Anglais donneront ensuite ce nom aux 2 îles qu'il sépare) 1698-1720 fréquentées par des Malouins (chasseurs de lions de mer) 1703 nommées "îles Danican" ou "Anican" par le jésuite français Nyel 1712 "îles Neuves de St-Louis" par Amédée Frézier 1721 "Malouines" (Malvinas en espagnol) par le Hollandais Roggewin 1749 "îles Neuves" par l'amiral anglais Anson. Le roi d' Esp. refuse à l' Angl. l'autorisation d'envoyer une expédition aux Malouines. 1764-3-2 arrivée de Louis Antoine de Bougainville qui installe des Acadiens, à Port-Louis, dans la baie française 1765 le commodore anglais John Byron établit un détachement à l'île Saunders. 1766 1er établissement anglais 1767-1811 20 gouverneurs espagnols des îles se succèdent, dont 2 officiers de marine nés en Angl. 1767-1-4 la France cède ses droits à l'Espagne pour 603 000 livres. Sur ordre de Louis XV, Bougainville démantèle la colonie de Port-Louis. 1770 les Espagnols enlèvent Port-Egmont (menace d'une guerre anglo-espagnole). Sur ordre du roi d' Esp., le gouverneur de Buenos Aires, Buracelli, expulse le détachement anglais de Port Saunders. Médiation de la France. 1771-22-1 accord Angl.- Esp. ; retour provisoire des Anglais à Port-Egmont. 1774 ils renoncent à coloniser l'îlot de Saunders et évacuent Port-Egmont. 1776 Malouines rattachées à la vice-royauté du Río de la Plata (Buenos Aires) 1810 gouverneurs deviennent argentins par droit de succession 1820-6-11 capitaine argentin David Jewett, commandant des îles, s'établit à Puerto Soledad (ex-Port-Louis). 1824 remplacé par le capitaine Pablo Areguati 1825 traité « amitié-commerce-navigation » Arg./ G.-B. sans allusion à la souveraineté argentine 1829 Luis Vernet Cdt politique et militaire. Introduction de chevaux et moutons. Début de peuplement : 300 h. du continent. 1830 visite d'une expédition anglaise (capitaine Fitz-Roy). Vernet leur fournit assistance. 1831 : 3 navires américains qui pêchaient clandestinement sont arrêtés. Anglais chassent Arg. de Puerto Soledad. 1832-27-12 la frégate américaine Lexington, sous faux pavillon français, détruit Puerto Soledad et fait prisonniers nombre de colons. L' Argentine désigne un nouveau gouverneur. 1833-2-1 la corvette anglaise Clio ordonne d'enlever le drapeau argentin et d'expulser les habitants. 1837 colonie britannique 1914-8-12 bataille navale G.-B./ All., victoire G.-B. 1971-1-7 G.-B. et Arg. s'engagent à développer les îles. Accord Arg./ G.-B. : 1er lien aérien arg. direct entre les îles, la Patagonie et Buenos Aires. L' Arg. construit une piste d'atterrissage. 1974-avril 1 destroyer argentin tire sur 1 navire anglais. 1976-80 rupture des relations G.-B./ Arg. 1982 guerre G.-B./ Arg. (voir ci-dessous) 1987-1-2 zone de pêche protégée de 150 milles 1988-29-10 zone économique de 150 à 200 milles 1990-15-1 relations diplomatiques G.-B./ Arg. rétablies : la G.-B. renonce à la zone de sécurité de 150 milles (marine arg. autorisée à s'approcher jusqu'à 50 milles), communications directes Falkland/ Arg. prévues. 1996-27-9 accord pétrolier G.-B./ Arg. (Arg. toucherait 33 à 50 % des royalties pétrolières) 1999-18-10 reprise des relations aériennes avec l'Argentine 2001-mars retrait des troupes brit. de Géorgie du Sud 2002 : 20e anniversaire de la guerre ; Eduardo Duhalde, Pt argentin : "Les Malouines sont nôtres et nous allons les récupérer"
  8. Le 15 juin 1982, au terme d’un conflit de quelques semaines, la Grande-Bretagne réoccupait par la force Port - Stanley, capitale d’un archipel perdu de l’Atlantique sud, au large des côtes argentines. Les îles Malouines, appelées Malvinas par les Argentins, Falkland par les Anglais, ne semblaient pas devoir être l’objet d’une telle débauche de moyens, d’énergie, et de vies humaines. Position stratégique d’intérêt limité loin des grandes lignes de force de la guerre froide, économiquement et démographiquement insignifiante, cette terre australe dont l’autonomie sous souveraineté argentine était jusqu’en 1982 presque négociée ne présentait pour les deux pays aucun intérêt vital. Mais l’épreuve de force, initiée brutalement par un gouvernement argentin trop confiant et en quête d’unité nationale, fut acceptée par la fière Albion au-delà de toute attente. Margaret Thatcher, « la dame de Fer », se révéla plus que jamais décidée à montrer que l’Angleterre, à défaut de recouvrir sa primauté internationale passée, ne se laisserait pas humilier par un adversaire de la carrure de l’Argentine. Il y a vingt ans, une fois encore, l’Angleterre entreprit par une magistrale et improbable opération militaire de raviver son vieux credo : « Britannia rules the waves ». L’ improbable affrontement Comme le suggère la triple dénomination de l’archipel, les querelles de souveraineté sur les Malouines ne sont pas en 1982 une affaire récente. Sous souveraineté britannique, française, argentine puis définitivement britannique en 1833, Buenos – Aires a toujours depuis revendiqué activement les « Islas Malvinas ». En 1966 déjà, un commando « péroniste » s’était brièvement emparé de Port Stanley. En 1977, des manœuvres navales argentines particulièrement menaçantes avaient provoqué l’envoi sur zone par Londres d’une paire de frégates et d’un sous – marin nucléaire d’attaque. En 1982, les négociations diplomatiques de transfert conditionnel de souveraineté initiées en 1965 par pression de l’ONU traînent toujours. La minuscule population de 1800 âmes, presque entièrement d’origine britannique s’étant démocratiquement prononcée pour un maintien sous tutelle britannique, le Foreign Office, après avoir envisagé un transfert de souveraineté nominale à l’Argentine à condition de la plus large autonomie de l’archipel, rompt brusquement les pourparlers au début de 1982 en ajournant l’établissement d’un nouveau calendrier de négociations. Dès lors, le chef de la junte militaire argentine au pouvoir, le général Leopoldo Galtieri, entreprend de brusquer les choses par une opération d’occupation militaire unilatérale. Une telle prise de risque, défiant tout à la fois la communauté internationale et un des piliers de l’OTAN, ne se conçoit que par la conjonction d’une présence militaire britannique locale symbolique et une confiance absolue de l’Argentine en l’incapacité de Londres à réagir efficacement à plus 12000 km de la métropole. Dès le 18 mars, le drapeau argentin avait été hissé en Géorgie du Sud, dépendance des Malouines située à 1200 km, par des commandos déguisés en civil. Le 2 avril à 4 heures 30, une force d’invasion de quelques milliers hommes débarque près de la « capitale » Port – Stanley. Après une résistance réelle mais qui ne peut être que symbolique, les 79 Royal Marines dont dispose le gouverneur Rex Hunt reçoivent l’ordre de se rendre à 9 heures 25. Sans opposition sur mer, la marine argentine, loin d’être une force anecdotique, semble tout à fait en mesure de garantir l’intégrité le ravitaillement de la nouvelle conquête. Dès lors, la logique et le contexte international auraient dû amener la Grande Bretagne à rechercher une solution négociée, en admettant le fait accompli tout en sauvant la face. C’était de fait le calcul de la junte militaire argentine. Tout au contraire, l’humiliation subie déclencha en Angleterre un sursaut national de grande ampleur. Dès avant l’investissement effectif des Malouines, la Royal Navy avait envoyé le sous – marin Spartan et une unité commando pour réoccuper la Géorgie du Sud. Devant l’audace argentine, le gouvernement Thatcher n’hésite pas une journée. Londres rompant immédiatement ses relations diplomatiques entreprend de mettre la Royal Navy sur le pied de guerre et demande le vote devant l’ONU d’une résolution condamnant l’invasion. Le 3 avril, le vote devant le conseil de Sécurité de la résolution 502 clarifie les équilibres et donne droit au gouvernement anglais, seul Panama se prononçant contre la condamnation de l’Argentine. L’URSS et la Chine n’usant pas de leur droit de veto s’abstiennent tout comme l’Espagne et la Pologne. Les Etats – Unis, dont un certain malaise est perceptible compte tenu de leurs engagements contradictoires envers l’OTAN et l’OEA finissent par justifier leur soutien à Londres par le caractère unilatéral de l’agression de Buenos – Aires mais refusent toute aide militaire directe. Tandis que le ministre Carrington, démissionnaire attendu du Foreign Office est remplacé par Francis Pym, la mission de médiation du général Haig envoyé par Washington à Londres puis à Buenos Aires entre le 8 et le 19 avril se solde par un échec complet. Refusant de transiger sur les conditions préalables à un règlement pacifique comprenant une évacuation immédiate des Malouines et sachant l’Argentine de plus en plus isolée diplomatiquement, Londres se prend à voir dans cette crise la revanche de l’humiliation de Suez en 1956. En quelques jours, le gouvernement Thatcher obtient l’embargo total sur les équipements militaires à l’Argentine de la part de la CEE puis des Etats-Unis. Pendant toute la durée du conflit toutefois, Londres prendra bien garde, malgré les inconvénients inhérents à une telle retenue, de ne pas frapper les bases argentines continentales, afin de ne pas mettre en péril le fragile quasi-consensus diplomatique en sa faveur. Pendant tout le mois d’avril, tandis que la diplomatie échoue à trouver un règlement satisfaisant, la machine militaire britannique s’ébranle en vue d’une opération de reconquête d’une ampleur inattendue. Force expéditionnaire britannique (avril – juin 1982): Contre – Amiral John Woodward (RN), commandant les forces navales Major – Général Jeremy Moore (RM), commandant les forces à terre 3e Brigade Commando des Royal Marines Brigadier Julian Thomson - 40e, 42e et 45e Commandos des Royal Marines - Eléments d’artillerie du 29e Régiment Commando. - 2e (renforcé) et 3e bataillon du « Parachute Regiment ». - Eléments de soutien (SAS, reconnaissance, défense aérienne, logistique) 5e Brigade d’infanterie: (renforts transportés sur zone par le Queen Elizabeth II début juin) - 2e bn Scots Guards - 1e bn Welsh Guards - 1st bn / 7e Duke of Edinburgh Own Gurkha Rifles - Eléments d’artillerie du 4e Field Regiment - Eléments de soutien logistique Porte – aéronefs: - Hermès - Invincible (Capacité : 8 Sea Harrier et 9 hélicoptères Sea King chacun) Destroyers: - Antrim - Glamorgan - Sheffield (+ le 4 mai) - Glasgow - Coventry (+ le 25 mai) - Exeter - Cardiff - Bristol Frégates: - Broadsword - Brilliant - Antelope (+ le 23 mai) - Ardent (+ le 21 mai) - Arrow - Alacrity - Ambuscade - Active - Avenger - Yarmouth - Plymouth - Argonaut - Minerva - Andromeda - Penelope Sous – Marins: - Conqueror - Courageous - Spartan - Splendid - Valiant - Onyx Chasse et attaque au sol: - 1st squadron (Harrier GR3) - 800th, 801st, 809th et 899th squadron (Sea Harrier FRS1) Bombardement: - 44th, 50th et 101st squadron (Vulcan) Reconnaissance navale: - 42nd, 120th, 201st et 206th squadron (Nimrod) Transport et ravitaillement: - 24th, 30th, 47th et 70th squadron (Hercules C-130) - 55th et 57th squadron (Victor) Hélicoptères: - 18th squadron (Chinook) - 820th, 824th, 825th, 826th, 845th, 846th et 847th squadron (Sea King II/IV et V ASW – AEW) - 737th, 847th et 848th squadron (Wessex III/V) - 815th squadron (Lynx) - 829th squadron (Wasp) Autres:: - 63rd régiment RAF embarqué (5 batteries de missiles Rapier antiaériens ) De la démonstration à l’épreuve de force Loin d’attendre en effet les résultats de tergiversations diplomatiques incertaines, Londres s’engage sur la voie de la réponse militaire dès le 1er avril. 72 heures à peine après l’occupation de Port Stanley, une forte escadre de la Royal Navy comprenant deux porte aéronefs, une douzaine de bâtiments d’escorte et trois sous-marins est déjà en route vers l’île d’Ascension, dernier relais britannique dans l’Atlantique avant les Malouines. Le 7 avril, une zone d’exclusion maritime de 200 milles nautiques autour de l’archipel prenant effet le 12 à l’aube est décrétée par le ministre britannique de la défense, John Nott. Le 30 avril, cette zone d’exclusion prend un caractère absolu. Rassemblée dans le périmètre d’Ascension sous protection aérienne, la flotte britannique est placée officiellement le 23 en position de défense tandis les forces argentines sont mises dans le même temps en état d’alerte maximale. Les 25 et 26 enfin, les forces britanniques réoccupent facilement la Géorgie du Sud, faisant 200 prisonniers argentins et coulant le sous – marin Santa Fe. Les Argentins renforcent dans le même temps autant que faire se peut leurs positions des Malouines. A la fin du mois d’avril le bras de fer est sur le point de se transformer en affrontement direct. Le 1er mai, les forces britanniques engagent les opérations contre les positions argentines des Malouines. Les premiers raids de bombardiers Vulcan venus de la lointaine île d’Ascension et surtout des Sea Harrier embarqués sur l’Hermes et l’Invincible prennent pour cible les bases de port Stanley et de Goose Green. Cette intervention des Vulcan d’Ascension revêt à cet égard un caractère éminemment symbolique mais reste durant toute la crise limitée. De fait, l’éloignement de cette position britannique à 3500 nautiques des Malouines rend très aléatoire un soutien aérien important, les Vulcan devant voler 18 heures et se ravitailler en vol à sept reprises pour assurer la moindre mission de bombardement. L’essentiel des moyens aériens britanniques est ainsi assuré dans un premier temps par les quelques Sea Harrier des porte-aéronefs. Le 2 mai survient un événement dont la portée est toujours vivace, vingt ans après, dans les consciences argentines. Le vieux croiseur Général Belgrano, fierté de la flotte est torpillé par le sous – marin Conqueror à l’extérieur de la zone d’exclusion des 200 milles et coule avec plus de 300 marins en quelques minutes Le même jour, le chalutier Narval est arraisonné et trois patrouilleurs endommagés par les hélicoptères embarqués. Le Rio Iguazu coule dans la journée. La réponse argentine ne se fait pas attendre. Le 4, un Super-Etendard met au but un missile Exocet AM39 tuant 30 marins et incendiant le destroyer Sheffield. Mais la présence des sous-marins britanniques face aux principaux ports de guerre argentins a dès lors porté ses fruits. Violemment secouée par la perte de son navire, la marine argentine reste dès lors confinée dans ses bases laissant la maîtrise totale de la mer à la Royal Navy. Plus encore, la junte militaire, perdant confiance devant l’ampleur inattendue de la réaction britannique et l’évidence du quasi-isolement de la garnison des Malvinas accepte cette fois l’idée d’un cessez le feu sous l’égide de l’ONU afin de parvenir à un règlement pacifique. La préparation de la reconquête Mais malgré la perte du Sheffield, dont le choc est accentué par l’origine française des moyens employés, le gouvernement de Sa Majesté reste désormais sourd aux propositions de médiation. Sûr de sa victoire, ayant engagé 114 bâtiments soit l’essentiel de la Royal Navy, le commandement britannique entreprend d’isoler totalement les Malouines. Conséquence du blocus, seuls quelques avions C-130, Learjet ou Skyran et de rares navires argentins tentent en mai et juin de ravitailler les îles. Malgré l’infériorité quantitative de l’aviation britannique, cette dernière bénéficie de plusieurs facteurs favorables. D’une part, les Mirages argentins, seuls appareils de chasse pouvant rivaliser avec les Harrier ne sont pas ravitaillables en vol et ne peuvent être stationnés dans les îles compte tenu de la faible importance des terrains de Port Stanley, Goose Green et de l’île Peeble. Seuls les légers Pucara, aux performances médiocres peuvent ainsi assurer une relative couverture de chasse. Sur les douze Mirages et Dagger perdus par l’Argentine, sept tombent à la mer à court de pétrole durant les opérations. Jusqu’au 20 mai, le dispositif britannique se renforce. Ne disposant pas des moyens militaires adéquats pour assurer le transport d’une force d’invasion suffisante, la Royal Navy réquisitionne les paquebots Queen Elizabeth II, Camberra et le porte-conteneurs Atlantic Conveyor. Ces bâtiments emportent de Grande Bretagne plus de 5000 hommes d’élite ainsi que des hélicoptères et des Harrier de renfort. Sans possibilité de secours, le général Ménendez opte quant à lui pour le principe de la concentration des forces et groupe l’essentiel de ses 10000 hommes, en majorité des conscrits, sur la position de défense principale de Port-Stanley, laissant le reste de l’archipel quasiment sans défense. Seule opération terrestre notable pendant cette phase préparatoire, le 14 mai, un raid des SAS sur le terrain d’aviation de la minuscule île Peeble détruit au sol 9 Pucara. Au 20 mai, les affrontements encore limités et circonscrits à la zone des Malouines, si on excepte le torpillage du Belgrano (323 tués ou disparus), ont fait une soixantaine de tués dans les rangs argentins. Forces argentines engagées: Général Mario Ménendez, commandant la force d’occupation des Malvinas 3e Brigade d’infanterie (Général Parada) - 4e, 5e et 12e régiment - 3e et 101e groupes d’artillerie 9e Brigade d’infanterie (Général Daher) - 8e et 25e régiments 10e Brigade motorisée (Général Joffre) - 3e, 6e et 7e régiments - 4e groupe d’artillerie - 10e et 181e compagnies légères blindées Troupes de Marine: - 2e et 5e Bataillons d’infanterie de marine - 2 batteries d’artillerie Bâtiments principaux argentins: (Note : Pour mémoire. En réalité, après la destruction du croiseur Général Belgrano, la marine argentine ne tente aucune action d’envergure vers les Malouines) Groupe 79.1 (Capitan de Navio Sarcona) - Porte-aéronefs Veinticinco de Mayo (avec 8 A4 Skyhawk, 6 SE-2 et 6 hélicoptères) - 1 destroyer - 3 Frégates Groupe 79.2 (Capitan de Navio Calmon) - 3 destroyers Groupe 79.3 (Capitan de Navio Bonzo) - Croiseur Général Belgrano - 2 destroyers Autres unités: - 3 destroyers - 2 frégates - 3 sous-marins Appareils de combat disponibles: - 60 A4 versions P ou Q Skyhawk (attaque au sol) - 19 Mirage III-EA (Chasse) - 20 Dagger (Version israélienne dérivée du Mirage - attaque au sol) - 9 B-62 Camberra (appareils américains de bombardement) - 7 Super-Etendard (attaque navale avec missiles AM39) - 5 SP-2H Neptune (patrouille maritime) - 45 IA-58 Pucarà (appareils légers anti–insurrection) - 25 hélicoptères de transport (Chinook, Puma et UH-1) Les opérations terrestres Le 21 mai, la 3e brigade commando renforcée débarque dans la baie symboliquement défendue de San Carlos, sur la côte ouest de l’île principale de « East Falkland », à l’opposé de Port Stanley. Dès lors, les opérations prennent une toute autre ampleur. La tête de pont est rapidement consolidée et 4500 hommes sont à pied d’œuvre le 23. Les axes de progression britanniques sont définis : D’une part vers l’est en direction de Port Stanley et d’autre part vers le sud en direction de Port Darwin et du terrain secondaire de Goose Green afin de sécuriser le flanc droit. Cette double progression par attaques successives de nuit, a pour objectif le nettoyage méthodique de l’île avant la concentration finale pour l’assaut de la position argentine principale. Tentant par tous les moyens à leur disposition de freiner et décourager la progression britannique, l’aviation argentine redouble d’activité. Les résultats ne se font pas attendre. Illustrant les limites évidentes de la maîtrise aérienne britanniques et les lacunes des systèmes de défense anti-aérienne de la Task Force, les avions argentins parviennent au prix de fortes pertes à envoyer par le fond ou à endommager gravement un nombre inquiétant de navires. Du 21 au 26 mai les pertes sont considérables : Le destroyer Coventry est incendié et perdu, les frégates Ardent et Antelope sont coulées, l’Atlantic Conveyor touché une première fois, coulera le 29 avec ses hélicoptères Chinook, les Harrier qu’il transportait ayant pu être évacués. Durant ces jours noirs pour la Royal Navy, le transport Fearless et le paquebot Norland sont également gravement touchés. En juin encore, le transport de débarquement Sir Galahad est détruit, le Sir Lancelot et le Sir Tristam sont touchés ainsi que le destroyer Glamorgan qui reçoit un exocet MM38 depuis la terre. La situation est alors en passe de devenir critique et l’urgence d’une conclusion à terre se fait pour le commandement de plus en plus aiguë. Le 28 mai, le 2e bataillon parachutiste s’empare de Port Darwin et de Goose Green faisant 1200 prisonniers et permettant l’utilisation du terrain d’aviation pour l’appui rapproché au sol et le ravitaillement des forces débarquées. Lors de la première semaine de juin, tandis que la pince se referme sur les positions du général Ménendez que l’artillerie britannique se positionnant sur les hauteurs dominant la ville pilonne sans répit, la 5e brigade récemment arrivée sur zone renforce le dispositif. Un débarquement limité à Bluff Cove, au sud-ouest de Port Stanley occasionne la perte de plus de cinquante hommes lors de raids de A4. Mais la progression méthodique se poursuit. Malgré des difficultés logistiques et une résistance argentine loin d’être négligeable, les troupes britanniques obtiennent enfin la décision le 14 juin. Acculés et sans possibilité de secours, le général Ménendez dépose les armes. Le 15 juin, l’opération Sutton se termine par une victoire indiscutable pour la Grande Bretagne. Bilan militaire de l’opération « Sutton » La crise des Malouines, loin d’être une échauffourée sans importance a fait près d’un millier de morts et son souvenir reste vivace tant en Argentine qu’en Grande Bretagne, nourrissant parfois encore des rancœurs patriotiques tenaces. Elle est un exemple, un peu avant la lettre, de ces conflits de faible ou moyenne intensité dont la définition est au cœur de la problématique militaire depuis la fin de la guerre froide. Elle est surtout un exemple à la fois singulier et riche d’enseignements encore aujourd’hui d’intervention lointaine amphibie avec des moyens modernes. De fait, l’expédition britannique reste par son existence même un relatif exploit militaire compte tenu de l’éloignement des bases et de l’ampleur des moyens engagés par une puissance « moyenne ». Il est à noter que l’effort argentin est à cet égard loin d’être négligeable. Bien que plus proche de ses bases et installée en position défensive, l’armée argentine aux moyens technologiques plus limités dut néanmoins opérer à plusieurs centaines de milles du continent. Surtout, les forces britanniques ont démontré s’il en était besoin la supériorité d’une force professionnelle bien entraînée et équilibrée pour des opérations de ce type. Les forces terrestres argentines, composées en majorité de conscrits au moral et à l’entraînement plus limités ne pouvaient guère résister longtemps à l’élite des troupes britannique. Malgré tout, si l’engagement et l’utilisation intelligente de l’essentiel des moyens de la Royal Navy autorisa une maîtrise navale totale sur la zone des combats, l’insuffisance de la couverture aérienne disponible fut la cause de pertes très importante dans les rangs de la Task Force déployée, illustrant les limites des moyens de la défense aérienne seule, y compris face à un adversaire aux potentialités limitées. Pour « daté » qu’il soit, ce constat ne peut être sans importance dans la polémique récente concernant l’utilité, comme garantie de souveraineté, de groupes aéronavals solides et cohérents. Bilan des pertes à la fin de l’opération Sutton – 15 juin 1982 Pertes humaines britaniques : - 260 morts (150 à terre / 110 en mer) - 770 blessés (certains décédés par la suite) Pertes humaines argentines: - au moins 600 morts (300 à terre, 300+ en mer) - 1000 blessés - 9000 prisonniers Pertes navales britaniques : (6 bâtiments coulés / au moins 12 endommagés) - 2 destroyers (Sheffield par Exocet AM39 et Coventry par bombes) - 2 Frégates (Ardent et Antelope par bombes) - 1 L.S.T (Sir Galahad par bombes) - 1 Porte-Conteneurs (Atlantic Conveyor par Exocet AM39) Pertes navales argentines: (5 bâtiments coulés / 6 endommagés) - 1 Croiseur (Général Belgrano par torpilles) - 1 Sous-marin (Santa Fe par missile Sea Skua) - 1 Patrouilleur (Rio Iguazu par missile Sea Skua) - 1 Transport (Isla de los Estados par canon) - 1 Chalutier (Narval par missile Sea Skua) Pertes aériennes britaniques: (14 avions, 27 hélicoptères) - 11 Sea Harrier sur 28 - 3 Harrier G3 sur 14 - 9 Wessex - 5 Lynx - 4 Sea King - 3 Chinook - 3 Gazelle - 3 Wasp Pertes aériennes argentines: (environ 60 avions, au moins 9 hélicoptères) - 29 Skyhawk sur 60 - 14 Pucarà sur 45 - 12 Mirage III / Dagger sur 39 - 2 Camberra sur 9 - 2 Skyran - 1 Learjet - 1 C-130 Hercules - 4 Puma - 2 Chinook - 2 Bell UH-1 - 1 Alouette III
  9. Voici un extrait du livre de Cembrero dans Le Journal Hebdo Morceaux choisis: Youssoufi : Leila ? Euh connais pas ! L'échange survenu entre José Maria Aznar et le premier ministre Youssoufi au tout début de la crise de l'îlot en dit long sur l'étendue des pouvoirs du gouvernement marocain. Après « l'occupation » par le Maroc de l'îlot Leila, le 11 juillet 2002, le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar, appelle son homologue marocain, Abderrahman Youssoufi, pour lui demander des explications. « Ce que vous avez fait nous paraît un coup de force intolérable. J'exige une explication et le retrait », lance Aznar à son interlocuteur marocain. Youssoufi lui répond en espagnol qu'il ne sait pas de quoi il parle. Aznar réitère ses exigences et le Premier ministre marocain lui répond une autre fois « J'insiste que ni moi ni mon gouvernement n'avons autorisé quoi que ce soit ». « S'il ne s'agissait pas d'un sujet sérieux, je croirais que tu te fous de ma gueule », continue Aznar. En réalité, Youssoufi a raison, il ne sait rien puisque la décision d'occuper Leila est venue de très haut. Il promet de se renseigner et de répondre le lendemain. « Je suis toujours en train d'attendre cette réponse », dira Aznar à Cembrero en 2005. Quant à Ana Palacio, qui venait d'être nommée ministre des Relations extérieures, elle essaye de joindre son homologue Mohamed Benaïssa. Ce dernier esquive, parce que comme Youssoufi, il est hors jeu. Ensuite il tente une explication bidon : Il essaye de convaincre Palacio que « les Marocains sont en train de poursuivre des terroristes islamistes dans le Détroit de Gibraltar » et termine en comparant l'intervention marocaine dans Perejil avec l'opération américaine Liberté Permanente en Afghanistan en 2001. Palacio n'arrivait à croire ce qu'elle entendait. « Ne me répète pas ce que tu viens de dire », lui lâche-t-elle au téléphone, se rappelle un de ses collaborateurs. « Dis-moi des choses sérieuses », ajouta-t-elle. Il y eut un silence. (…) A partir de ce premier contact téléphonique Palacio perdit le respect envers Benaïssa et commença à chercher à contacter directement le ministre délégué des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri. Chirac dit ce qu'il en pense Pour Chirac, cette histoire ne fut pas une anecdote. Il piqua une colère quand il apprit que les Marocains avaient pris possession de l'îlot. Dans l'entourage présidentiel, on se rappelle encore le coup de téléphone qu'il donna à Lalla Meryem, avec laquelle il maintient une relation de grande confiance pour lui dire, à grands cris que cette affaire lui paraissait une bêtise, que Mohammed VI ne savait pas avec qui il était en train de jouer ses billes, qu'il était devenu un apprenti-sorcier. Chirac conseillera tout de même Aznar de sortir du rocher et même de restituer Sebta et Melillia aux Marocains. La petite histoire dira que, dépité, Aznar se liguera davantage avec les Américains. Jamais sans ma messe Que les Espagnols soient de fervents catholiques, c'est de notoriété publique. Mais que le ministre de la Défense trouve le temps d'assister à un office alors que l'Espagne est sur le point de déclarer la guerre au Maroc montre la ferveur qui s'est emparée des dirigeants espagnols au plus fort de la crise. En effet, juste avant de prendre stoïquement la parole devant le congrès, le ministre Trillo s'est fait réciter une messe dans la chapelle de son ministère. Une réaction épidermique marocaine à l'origine de la crise ? Le livre d'Ignacio Cembrero lève enfin le voile sur les raisons qui pourraient avoir poussé Mohammed VI à occuper l'îlot Persil. Selon le CNI, les services secrets espagnols, il s'agirait d'une réaction épidermique à des manœuvres navales espagnoles menées au tout début du mois de juillet 2002 dans la baie d'Al Hoceima, à moins de 600 mètres de la plage de cette ville. Elles ont effrayé la population et provoqué une protestation de Mohamed Benaïssa qui a d'ailleurs convoqué l'ambassadeur Arias-Salgado le 3 juillet. Réunis à Cabo Negro, le roi et son cercle le plus intime auraient alors voulu punir les Espagnols pour leur insolente démonstration de force. La suite, on la connaît… Tous les moyens sont bons pour espionner l'« ennemi » Pour espionner les Marocains sur leurs intentions militaires, les services de renseignements espagnols ont fait preuve d'ingéniosité… En plus des écoutes téléphoniques et des caméras du tout nouveau système SIVE (Système Intégré de Vigilance Electronique) dédié à la lutte contre l'immigration clandestine, ils ont en outre utilisé un petit avion Cessna bourré d'électronique. Pour berner l'adversaire, ce dernier a été « déguisé » en avion d'une honorable chaîne de télévision. On ne se méfie jamais assez des journalistes… Allo Tanger ? Qu'est-ce qu'on fait ? Cette anecdote relatée par Ignacio Cembrero est symptomatique de la pagaille militaire qui régnait du côté marocain. Alors que le ministre espagnol de la Défense et ses collaborateurs s'inquiétaient de l'éventuelle riposte d'un patrouilleur marocain situé à 640 mètres au nord de Persil, l'interception des communications radio de ce dernier révèle que les Espagnols avaient tort de se faire du mauvais sang. Ce patrouilleur a bien signalé à sa base de Tanger l'irruption de deux hélicoptères espagnols mais n'a reçu aucune instruction en retour. Silence radio ! Colin Powell joue les Monsieur Bons Offices Tout aussi épique que le conflit lui-même, la sortie de crise n'a été possible que grâce à l'intervention du secrétaire d'Etat américain de l'époque, Colin Powell. Les Marocains, à commencer par Mohamed Benaïssa, et tous ceux qui disposaient de la moindre parcelle de pouvoir ne répondant plus aux appels téléphoniques des Espagnols, José Maria Aznar s'est trouvé dans l'impossibilité de négocier une sortie de crise ainsi qu'un retour au statu quo. De guerre lasse, il finit par demander à sa ministre des Affaires Etrangères, Ana Palacio, de convaincre Colin Powell de jouer les Monsieur Bons Offices. C'est ce qu'il a fait et confirmé dans une interview accordée à la revue américaine GQ en mai 2004. L'espion Ignacio Cembrero et Fouad Ali El Himma Le 28 octobre 2002, le ministre délégué aux Afaire étrangères, Taieb Fassi Fihri, invite dans sa villa du quartier r'bati de Souissi des responsables de journaux et d'hebdomadaires. Il y avait également Fouad Ali El Himma, ministre délégué à l'Intérieur et Rochdi Chraïbi, directeur du Cabinet royal. Tous deux sont des intimes de Mohammed VI avec lequel ils ont étudié au Collège Royal. « Ils ont essayé de nous convaincre durant plusieurs heures de la supposée connivence entre l'espionnage espagnol, la presse espagnole et quelques médias marocains », se rappelle l'un des invités. En plus de Aujourd'hui le Maroc, « Le Matin » a publié également des informations sur le « complot » espagnol. (…) Au fait, durant l'été 2004, Fouad Ali El Himma, le puissant ministre délégué à l'Intérieur, qui avait révélé le « complot espagnol » à la presse marocaine, a ouvert au « Pais » quelques portes au Maroc, derrière lesquelles surgit l'information. (…) C'est lui qui a géré l'entretien que Mohammed VI a concédé en janvier 2005, à Ouarzazate au directeur de « El Pais », Jesus Ceberio, et à moi-même. C'est lui qui nous a attendus à la porte de la résidence royale, qui nous a présentés au monarque et qui a retouché quelques expressions orales du roi pour les transposer en langage écrit. C'était la cinquième interview politique du monarque et la première à un média espagnol. Quelques hebdomadaires comme « Tel Quel » et « Le Journal », ont signalé le paradoxe que l'un des deux interviewers avait été accusé il y a moins de deux ans de comploter et espionner contre le Maroc ». Le PSOE et les droits humains au Maroc Le Parti Socialiste Espagnol (PSOE) a une peur bleue d'indisposer les autorités marocaines au sujet de thèmes aussi délicats que les droits de l'Homme au Maroc, et pire encore, au Sahara. Cette peur contraste avec la facilité avec laquelle, souvent, le PSOE critique d'autres régimes, comme le cubain par exemple. « Il n'y a pas d'incompatibilité entre le maintien de bonnes relations avec un dialogue critique avec le pays qui ne respecte pas les droits fondamentaux », a souligné Trinidad Jimenez, secrétaire de Relations extérieures au parti socialiste espagnol au sujet du régime cubain en décembre 2005. Cette formule ne s'applique pas au Maroc. Quand Bouteflika ironise Au ministre espagnol des Relations extérieures du gouvernement Zapatero, Miguel Angel Moratinos, qui le visite, le président algérien Abdelaziz Bouteflika, lui raconte que Jacques Chirac lui a dit qu'il maintenait avec Mohammed VI une « relation familiale ». « Je ne savais pas que Chirac est aussi descendant du Prophète Mohammed », lance Bouteflika à Moratinos. Plus tard, Bouteflika se lamente devant le Premier ministre espagnol Zapatero que tout président de la République algérienne qu'il est, il n'a pas un avion aussi grand que celui du roi du Maroc. " Bien sûr, avec tous les serviteurs qu'il a et qui se prosternent devant lui il a besoin d'un avion énorme ". La fin de l'idylle entre les deux monarchies Les Espagnols croient que le temps des relations chaleureuses entre M6 et l'actuel roi d'Espagne se termineront avec l'ascension au trône du prince Felipe. « L'héritier du trône a une mentalité germanique et il a des difficultés pour syntoniser avec des mentalités orientales, comme celle de nos voisins », pense l'ancien ministre espagnol des Relations extérieures, Josep Piqué. La colère du roi Josep Piqué, ministre espagnol des Relations extérieures, a un entretien difficile avec le roi Mohammed VI à Marrakech. Mohamed Benaïssa qui le récupère à la sortie le console avec cette phrase : « Il faut que tu comprennes qu'il doit sortir tout ce qu'il a à l'intérieur ». Le baromètre saharien Taieb Fassi Fihri à Josep Piqué : « La bonne marche de notre relation dépend à 90% de ce que dira l'Espagne sur le Sahara ». No comment ! Source: Le Journal Hebdo
  10. Voici trois articles Wiki sur la crise en EN, FR et ES http://en.wikipedia.org/wiki/Isla_Perejil http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Elot_Persil http://es.wikipedia.org/wiki/Incidente_de_la_isla_Perejil en lisant la version FR j'ai eu le plaisir de relire la copie collée de ce que j'ai écrit plus haut, Youpie [28]je deviens célèbre![08] on prend pour source notre forum[27]
  11. Sebastian

    Encore un nouveau

    Bienvenido Thyd[12]
  12. Sebastian

    Marine marocaine

    A la différence des Floréals, les BAM ne sont pas des frégates mais des patrouilleurs océaniques ils ont été conçus pour remplacer les familles de patrouilleurs Chilreu, Anaga et Descubierta. La plateforme du BAM à été pensée pour concevoir des versions dérivées : hydrographique, océanographique collecte de renseignements, appuis plongeurs ou sauvetage de SM. L’intérêt de la Marine marocaine est d’acquérir des patrouilleurs ayant une grande autonomie pour la surveillance des vastes zones de pêche. Je pense qu'ils remplaceront également la corbete Descubierta.
  13. Sebastian

    Marine marocaine

    Hola General, Ce sont des choses qui arrivent très régulièrement partout, parfois erreurs parfois pour tester le niveau des défenses du voisin mais la présence de plus de navires ou avions ne fera pas diminuer les intrusions par « erreur ». Salut [12] Au fait, le journal El País confirme l'intérêt de la Marine marocaine d'acquérir des BAM.
  14. General, Je voudrais apporter quelques éléments pour que l'on comprenne la position de l'Espagne dans cette crise: En 1992 le gouvernement espagnol octroya à Ceuta et Melilla le statut de villes autonomes, ce nouveau statut élargissait les compétences des deux villes à l’instar des régions autonomes. Les relations entre les deux pays avaient le vent en poupe mais cette décision risquait en effet d’offusquer les autorités marocaines, en effet, en assimilant ces deux villes à des régions autonomes, toute revendication devenait irrecevable. A l’époque l’îlot du Persil qui était pour les autorités espagnoles une partie intégrante du territoire de Ceuta avait été volontairement « oublié » dans le nouveau statut. Les autorités d’alors proposèrent d’un commun accord avec le Maroc d’octroyer le statu quo ce qui impliquait une interdiction de toute présence d’autorité civile ou militaire ainsi que l’absence de tout symbole représentatif d’une appartenance nationale. Par présence de gendarmes ainsi que l’installation de drapeaux, le Maroc à violé ce statu quo. Face à l’immobilisme de la diplomatie marocaine (celle-ci a réagit officiellement deux jours après les protestations espagnoles en justifiant d’abord la présence des gendarmes comme une opération anti-terroriste et ensuite en invoquant la souveraineté sur l’îlot), suite au remplacement des gendarmes par des hommes de l’infanterie de marine et au refus par le Maroc au retour au statu quo l’imminence d’une intervention armée se faisait inévitable. Quelque soient les différents (pêche, immigration, exploitation pétrolière…) elles se règlent autour d’une table, aucun Etat n’aurait accepté la politique du fait accompli.
  15. Sebastian

    Marine marocaine

    Salut General, C'était un incident isolé à cause d'une erreur provoquée au cours d'une manoeuvre par l'inexpérience d'un groupe de cadets officiers en formation, pas de quoi lancer une course aux armements[12]
  16. Armée de l'air-CLAEX (Centro Logístico de Armamento y Experimentación) Le CLAEX a été crée en 1991 il a pour mission l'experimentation et l'homologation de l'armement del Ejército del Aire il est basé à Torrejón de Ardoz http://www.claex.es/videos/Pelicula.wmv
  17. "«Cela vous semblerait-il insensé si je vous ordonnais d’écraser votre appareil contre un véhicule transportant un taliban ou un chef d’al-Qaida ?», Toujours selon le Sun la réponse d'un des pilotes aurait dit été: Certainement pas Monsieur mais je le ferai après vous.
  18. Hola Fusilier, La fille faisait partie de la Brigada Aero Galicia II, elle conduisait une BMR ambulance, tandis que le caporal faisait partie de la BRIPAC il conduisait un VAMTAC. Depuis l'arrivée du Zapatero toute décision d'envoi de militaires dans les missions à l'étranger se fait après approbation par la Chambre de députés, le nombre max. d'éffectifs par an est quant à lui fixé par le Conseil des ministres. Saludos.
  19. Une décision du Conseil des ministres établit le nombre maximum de militaires en mission à l'étranger à 3000. Les pertes espagnoles en Afghanistan s'élèvent à 19 militaires, 17 lors de l'accident d'un Cougar, le caporal Jorge Laíño appartenant à la BRIPAC et la conductrice d'ambulance Idoia Rodriguez Bujána lors du passage de leurs véhicules sur une mine.
  20. Infantería de Marina: Exercices de l'OTAN au Cap Vert: Mission au Liban:
  21. Sebastian

    Liquid est là

    Binvenido Liquid[12]
  22. Legión: http://video.google.com/videoplay?docid=-5505478273656967658
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