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Jojo67

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Tout ce qui a été posté par Jojo67

  1. Poutine par sa proposition acceptée par Damas, vient de marquer un énorme point, car au fond Obama est ravi de pouvoir se passer des frappes. Et Hollande aussi je pense, bien que ce soit moins évident au premier abord. Je vois mal à présent comment les frappes pourraient avoir lieu. C'est une bonne chose finalement, la ligne rouge provoque une effet, personne ne perd la face et on évite une aventure militaire certes limitée, mais dans cette région en forme de poudrière c'est pas plus mal.
  2. ... et l'attaque chimique a été exploitée tactiquement dans la foulée par les troupes d'Assad. Cela fait beaucoup d'indices tout de même... ??? Je n'ai jamais été pour une intervention jusque là mais là c'est trop. Il faut une frappe limitée qui dise stop, pas touche au chimique et pas plus. Ensuite on laisse tomber.
  3. Je suis convaincu par le rapport de la DGSE qui pointe du doigt le régime syrien dans la frappe chimique. Même s'il n'y a pas de preuves formelles, le faisceau d'indices est tout de même impressionnant: http://www.lopinion.fr/2-septembre-2013/attaques-chimiques-renseignement-francais-croit-en-responsabilite-regime-syrien Conclusion il faut effectuer des frappes pour une seule raison de fond: éviter que l'usage des gaz ne se banalise, car ils font partie de la panoplie des armes de destructions massives et ces armes ne doivent surtout pas se banaliser. Pensons aussi à l'avenir de nos enfants. Mais ces frappes doivent être courtes en durée et ciblées et concerner en priorité des matériels: pistes d'aviation, aéronefs, dépôts de muntions, etc, pour éviter au maximum d'ajouter des morts aux morts et créer un fossé de sang entre les Syriens et nous. Mais il faut arrêter de dire que l'on va "punir" le régime de Damas. Nous ne sommes pas la conscience morale du monde. Et il s'agit d'une guerre civile.
  4. Oui, notre Président doit se sentir bien seul... Un petit vote du Parlement français pour trouver un prétexte de sortie de crise peut-être? ^-^
  5. Un abonné a répondu ceci à Alternatives Economiques : 1. Votre démonstration sur le prétendu rééquilibrage s'effondre dès lors qu'on sait que le taux de prélèvements obligatoires sera de 46,3 % en 2013 et d'au moins 46,5 % en 2014. 44,9 % en 2000 vs 46,3 % en 2013 ! ! ! J'imagine que dans votre esprit, c'est la même chose et qu'on ne va pas chipoter pour quelques petits % de plus ou de moins ? 2. Mais au delà des chiffres, il est très instructif de constater que vous prenez l'année 2000 pour point de comparaison comme s'il s'agissait d'une année parmi d'autres. Or, il s'agit du plus haut historique contemporain. Alors que l'Etat ne s'était pas montré aussi dingue depuis des décennies, vous nous présentez ce pourcentage comme une sorte de taux référence, un étalon universel. Pour mémoire, il est inférieur à 35 % dans l'OCDE et inférieur à 40 % en UE.
  6. Je ne comprends pas ce qui pousse Hollande à adopter cette position jusqu'au-boutiste pour la Syrie, jusqu'à vouloir y aller même sans les Anglais. Quel est l'intérêt national si grand qui nous pousserait à faire ça dans cette affaire?
  7. Pour le méthane voici ce que dit le Giec lui-même dans son rapport préparatoire au prochain rapport AR5. La ligne noire des observations est en bas et les précisions des modèles du Giec en haut en couleurs. Pour le pôle Nord la courbe montre ceci, ce qui montre que cet été la fonte a été beaucoup moins forte que lors des baisses brutales de 2007 et 2012. Encore une fois tout ceci ne nous dit rien des CAUSES du changement climatique :
  8. Drakene, les phénomènes climatiques violents n'explosent pas, i lne faut pas répéter sans esprit critique ce que dit la grande presse. La Giec avait prévu cette augmentation mais on ne la mesure pas la preuve pour les cyclones ici, je donne le lien voir la courbe au nom suivant Historical Tropical Cyclone Activity Graphics : http://policlimate.com/tropical/index.html Le graphe en question (tiré lui des observations et non pas des modèles) indique (courbe du haut) le nombre de tempêtes (tropicales) qui atteignent au moins la force des tempêtes tropicales (vitesse du vent supérieure à 64 noeuds). La courbe du bas indique le nombre d'ouragans dont la force est supérieure à 96 noeuds. Bref le nombre de cyclones n’augmente pas… La voilà : Les glaces fondent dans l'Arctique mais professent largement dans l'Antarctique. Quel manque d'honnêteté de ne pas le signaler... Mais d'abord pourquoi passer tout de suite à la conclusion et dire que c'est le RCA? Il faut le prouver ça... Or ce n'est pas évident au niveau des causes... Un article, publié en 2007 dans le Geophysical Research Letters par quatre chercheurs us révèle que la masse d'eau océanique qui tournait dans le sens des aiguilles d'une montre autour du pôle Nord avant 1990 et qui s'était mise à tourner dans le sens contraire depuis 1990, s'est remise à tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Cela correspondent à des « oscillations multidécennales océaniques ». C’est en général provoqué par un changement de la salinité des eaux. Conclusion des chercheurs: Notre étude confirme que de nombreux changements dans la circulation supérieure de l’océan arctique dans les années 1990 étaient de nature décennale plutôt que résultant du réchauffement global. » La NASA le dit aussi : « Arctic ocean currents shown to affect polar climate more than global warming ». Source: http://www.tgdaily.com/content/view/34866/113 Pour l'Antarctique cela devient gênant aussi pour le GIEC de voir comme la surface de glace progresse...: La montée du niveau des océans a débutée en 1860 à la fin du Petit âge glaciaire (rattrapage?) et sa pente ne s'est pas accélérée depuis, ce qui est gênant pour l'explication par le RCA. Et la montée n'a été que de 18cm durant le XX° siècle: Bref il y a tellement de choses qui déconnent comme le point chaud de la haute troposphère tropicale prévu par la théorie et les modèles, qui reste introuvable, que l'on a l'embarras du choix pour pointer là où ça fait mal dans ce que dit le Giec.
  9. La vraie question est et demeure: "le changement climatique est-il d'origine humaine?" Et en science il ne faut pas seulement le proclamer, il faut le prouver. Et répéter que l'Arctique fond ou que le permafrost fond, ou que le goût des pommes change (sic, paru dans la Libre Belgique) ne prouve rien quand aux causes du phénomène, surtout que de son côté l'Antarctique voit sa surface de glace prospérer. Or la preuve par la mesure du RCA n'existe pas, nos instruments n'étant pas capables de dstinguer les très faibles valeurs de forçage radiatif générés selon la théorie du RCA. Si elle existait il n'y aurait plus de débat d'ailleurs. La seule "preuve" indirecte utilisée jusqu'ici ce fut la hausse parallèle des courbes du taux de CO2 dans l'atmosphère et de celle des températures, hausse qui a concerné l'intervalle de temps de 1977 à 1998. Je rappelle que de 1910 à 1945 il y a eu une petite hausse. A cette époque on sortait du Petit âge glaciaire et les rejets de GES étaient faibles. Puis, de 1945 à 1977 les températures ont stagnée et même baissé, au point qu'à la fin des années 70 les journaux titraient sur un risque de refroidissement majeur, voire de glaciation catastrophique... Bref les deux courbes du CO2 et des températures ont coïncidé durant en gros 20 ans, de 1977 à 1998. Et c'est en 1988 que l'alarmisme climatique prend son essor et ça se traduit en décembre de la même année par la création du GIEC, dont la mission vient d'être rappellée ci-dessus (avec un beau conflit d'intérêt potentiel dès le départ). Problème, depuis 1997 les courbes du CO2 atmosphérique et des températures globales terrestres de surface s'écartent de plus en plus. Cela fait 17 ans et la hausse durant ces 17 ans a été de 0,1°C, ce qui est dans la marge d'erreur de la mesure par nos instruments, stations météo terrestres et satellites. En somme la preuve par la correspondance des courbes fait défaut désormais et il ne reste plus rien comme argument choc. D'où les réactions des deux allemands que j'ai cité, dont l'un a participé à la fondation du Giec et l'autre travaille pour lui. D'où les articles critiques qui commencent à paraître dans la presse (surtout anglo-saxonne et germanique). Le problème de la science climatique dès le départ c'est sa dépendance étroite de la politique, qui empêche toute recherche dépassionnée et sereine, deux ingrédients pourtant nécessaires en sciences. Son autre problème c'est qu'il y a un amalgame courant et pourtant stupide entre changement climatique et pollution. La pollution est un fait mesurable et bien établi, qui concerne peu ou prou notre air, notre eau, notre nourriture, etc. Mais un déréglement du climat d'une planète ce n'est certes pas la même échelle, sans oublier au passage que ni le CO2, ni le méthane, ni la vapeur d'eau (le plus puissant agent à effet de serre mais oui...), ne sont pas des polluants, ce sont des éléments naturels.
  10. Rétropédalages chez les scientifiques issus de la mouvance du GIEC. On remarquera que la pause de 16 ans dans la hausse des températures globales, en contradiction avec les projections des modèles du GIEC, n'est pas contestée. On reconnaît qu'elle pose problème et que si ça devait durer encore 5 ans on serait en pleine crise ouverte, crise qui ne pourrait plus être à moitié cachée comme à présent : Deux éminents scientifiques, fondateur et collaborateurs du GIEC, s'inquiètent des divergences croissantes entre les modèles et les observations et s'insurgent contre les exagérations scientifico-médiatico-politiques. Source: http://www.pensee-unique.fr/news.html#beng 1- Le Professeur Suédois Lennart Bengtsson a été le Directeur de la Recherche du European Centre for Medium-Range Weather Forecasts de 1975 à 1981, puis Directeur, jusqu'en 1990 de l'Institut Max Planck pour la Météorologie à Hambourg. Il est à présent Chercheur Sénior invité à l'Environmental Systems Science Centre de l'Université de Reading (UK): "Durant les deux dernières décennies, le changement climatique a évolué jusqu'à devenir une question majeure à l'échelle de la planète avec une implication primordiale des médias, de la communauté des politiques aux différents niveaux, du public au sens large et, ce n'est pas la moindre des choses, d'Internet. Les points de vue sont très variés mais l'opinion dominante est que le changement climatique est une réalité et constitue un challenge pour la communauté mondiale du moins dans une perspective à long terme. Ceci est également l'opinion partagée par une majorité de leaders scientifiques du domaine. Simultanément on assiste à une tendance croissante vers la polarisation des opinions sur le changement climatique avec, d'une part, une préférence pour les conséquences extrêmes et dramatiques telles que celle appelée "le point de basculement" et d'autre part à une tendance allant jusqu'à remettre en question des aspects fondamentaux de la physique du changement climatique. Cependant, du fait du fort intérêt manifesté par le public, nous sommes actuellement confrontés à un dilemme parce que le public et la communauté des politiciens se sont beaucoup trop impliqués dans le débat sur le changement climatique influençant ainsi la science véritable et ceci n'est pas nécessairement une évolution positive parce qu'elle implique une sélection arbitraire des priorités et des questions à traiter préférentiellement. La température du globe n'a pas augmenté de manière constante mais plutôt à des intervalles de temps irréguliers. Typiquement on a observé une tendance au réchauffement de 1910 à 1940, une tendance à un léger refroidissement de 1945 à 1970 suivi par une tendance rapide au réchauffement jusqu'à la fin du XXè siècle et, enfin, aucune tendance au réchauffement perceptible durant les 15 dernières années. En particulier, l'absence d'un quelconque réchauffement significatif dans la troposphère tropicale depuis le début des observations de l'ère satellitaire, en 1979, est particulièrement problématique parce que les modèles actuels prévoient un réchauffement moyen de 0,3°C-0,4°C durant la même période. De telles observations, aussi problématiques pour la science soient-elles, n'ont pratiquement jamais retenu l'attention des médias tandis que, bien au contraire, le public a été saturé de rapports excessifs au sujet d'un réchauffement rapide et menaçant qui serait en train de devenir incontrôlable à moins que des mesures radicales soient prises pour y mettre un terme. Même s'il n'y a aucun signal global évident, on avance des arguments adhoc à partir d'une liste sans fin d'événements météorologiques extrêmes. Le fait que des événements météorologiques extrêmes aient été observés pour le présent comme pour un climat normal, est passé sous silence. Le réchauffement climatique a été confisqué des mains des météorologistes et de celles des climatologues traditionnels et il est, à présent, dans les mains des professionnels des médias et dans celles de membres bien connus (politiciens ou autres) du public au sens large qui ont trouvé dans l'exagération actuelle du climat, un moyen commode pour conserver ou acquérir une place en vue sous les feux de la rampe des médias. Dans l'ambiance très émotionnelle du débat climatique actuel, il est presque impossible d'avoir un débat intelligent et équilibré sur les différents points de vue. Si vous n'adhérez pas aux catastrophes climatiques telles que celles évoquées récemment par la Banque Mondiale, on vous met dans la boite des négationnistes et on vous accuse de défendre les intérêts de l'industrie pétrolière ou bien on vous accuse d'être un homme d'un âge avancé et donc incapable de comprendre les préoccupations des jeunes générations. Quelques uns de nos collègues font l'objet de pressions émanant de leur puissant groupe de travail ou encore de celles d'un responsable politiquement correct. L'intérêt authentique et réel pour le climat et la science du climat est en train de s'estomper et l'attention est réduite au concept du climat typique du public au sens large et, je dirais plutôt, du concept prédominant ou politiquement correct du climat. Quoiqu'il en soit, les données de l'observation sont claires et le réchauffement climatique progresse beaucoup plus lentement qu'on ne l'avait généralement prévu. Au lieu d'être reconnaissants pour ce résultat réconfortant, les réactions vont plutôt dans le sens opposé. Dans l'ambiance pratiquement hystérique de l'exagération climatique actuelle, l'annonce d'un réchauffement moins dramatique n'est pas bien reçue parce que tous les membres politiquement corrects du public préféreraient cacher ce fait en suivant la maxime populaire selon laquelle la fin justifie les moyens. Du point de vue du mouvement vert tous les efforts politiques, même les plus extrêmes, doivent être accomplis parce qu'ils souhaitent abandonner les énergies fossiles tout autant que l'énergie nucléaire et ceci à un moment où la population mondiale est en augmentation et où le manque d'une énergie convenable constitue un obstacle majeur pour améliorer le niveau de vie.. - "Je suis de plus en plus frustré par le manque de bases scientifiques de l'essentiel de ce qui est dit dans les médias. A la longue, ça diverge complètement de la science." - "Le réchauffement subi par la Terre durant le siècle dernier est si petit qu'on ne s'en serait pas rendu compte s'il n'avait pas été signalé par des météorologues et des climatologues. Ceci indique que la sensibilité climatique est probablement plus faible que celle que les modèles ont prise en compte, depuis le début." 2- Hans von Storch est Professeur à l'Institut de Météorologie de l'Université de Hambourg, interrogé par le Spiegel: SPIEGEL: Diriez-vous que le public a abandonné le réflexe qui consistait à attribuer la responsabilité de chaque événement météorologique important au réchauffement climatique comme il le faisait autrefois ? Storch: Oui. J'ai l'impression qu'il y a moins d'hystérie à propos du climat. Il y a certainement encore des gens qui, presque de manière rituelle, s'écrient "A l'aide, c'est la faute du changement climatique" lorsqu'une catastrophe naturelle se produit. Mais le public parle maintenant beaucoup plus des causes naturelles probables pour les inondations telles que le bétonnage des sols ou la disparition des zones naturelles d'écoulement des eaux -- et c'est une bonne chose. SPIEGEL: Et pourtant, ce sont les climatologues avec leurs avertissements apocalyptiques qui, en tout premier lieu, ont insufflé ces idées dans le public. Storch: Malheureusement, certains scientifiques se comportent comme des prêcheurs qui délivrent des sermons au peuple. Ce qui pose problème dans ce comportement, c'est qu'il y a de nombreuses menaces dans notre monde qui doivent être comparées les unes avec les autres. Si je conduis ma voiture et que je me retrouve en train de foncer sur un obstacle, je ne peux pas tout simplement donner un coup de volant sans avoir vérifié auparavant si je ne risquais pas de foncer dans la foule. Les climatologues ne peuvent pas et ne devraient pas confisquer cette responsabilité qui consiste à évaluer les différents facteurs des mains des politiques et de la société. SPIEGEL: Depuis le tournant du millénaire, l'humanité a émis 400 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère et pourtant les températures n'ont pas augmenté depuis près de 15 ans. Comment expliquer cela ? Storch: Jusqu'à présent, personne n'a été capable de fournir une réponse convaincante au fait que le changement climatique semble faire une pause. Nous sommes confrontés à un problème. De fait les émissions de CO2 ont augmenté encore plus rapidement que nous le craignions. D'après la plupart des modèles climatiques, nous aurions dû assister à une augmentation de température d'environ 0.25°C (0,45 degrés Fahrenheit) durant les 10 dernières années. Ceci ne s'est pas produit. En réalité, l'augmentation durant les 15 dernières années était de seulement 0.06°C (0,11 degrés Fahrenheit) qui est une valeur très proche de zéro. Il y a là un problème scientifique sérieux auquel sera confronté le GIEC lors de la présentation de son prochain rapport qui sortira plus tard, l'année prochaine. SPIEGEL: Pendant combien de temps encore sera-t-il possible de concilier une telle pause du réchauffement climatique avec les prédictions climatiques en vigueur ? Storch: Si les choses continuent comme elles l'ont fait, dans cinq ans, au plus tard, nous devrons reconnaître qu'il y a quelque chose de fondamentalement faux dans nos modèles climatiques. Une pause de 20 ans du réchauffement n'existe dans aucun modèle climatique. Mais même aujourd'hui, nous trouvons très difficile de réconcilier la tendance actuelle de la température avec nos prévisions. SPIEGEL: Qu'est-ce qui pourrait être faux dans les modèles ? Storch: On peut envisager deux explications -- et aucune d'entre elle n'est agréable pour nous. La première est qu'il se produit moins de réchauffement climatique que prévu parce que les gaz à effet de serre et plus spécifiquement le CO2 ont moins d'effet que nous l'avons supposé. Ceci ne signifierait pas qu'il n'y aurait pas d'effet de serre anthropique mais simplement que notre action sur le climat est moins importante que nous l'avions cru. L'autre possibilité est que, dans nos simulations, nous avons sous-estimé les fluctuations climatiques dues aux causes naturelles.
  11. Ne serait-ce pas tout simplement parce que l'on veut une frappe très limitée dans le temps, très ponctuelle? A la limite en un seul raid? Dans ce cas nul besoin du CDG. Tes conclusions sont un peu hâtives je trouve.
  12. Si c'est Assad qui a utilisé les gaz contre sa population on peut difficilement se contenter d'une protestation verbale, vu ce qu'on a déclaré par le passé. De plus cela banaliserait l'usage de cette arme, même si Saddam l'a utilisée par le passé sans s'attirer des ripostes. D'un autre côté Saddam a fini par être viré via une intervention occidentale. Donc si c'est Assad faut faire quelque chose. Le problème c'est que si on frappe même de façon ciblée et ponctuelle sans avoir reçu le résultat de l'enquête de l'ONU, cela donne l'impression d'être juge et partie et cela rappelle fortement l'affaire des ADM en Irak. On aurait mieux fait depuis le début de dire "c'est un guerre civile, on ne s'en mêle pas". Mais pouvait-on le dire après notre intervention en Libye? Compliqué tout ça...
  13. Si c'est le régime qui a utilisé les armes chimiques, je suis pour une frappe limitée d'avertissement qui soit sans impact sur le rapport de forces local. Ceci afin de rester cohérents avec nos valeurs démocratiques et en même temps de ne pas favoriser la victoire des barbus dont l'accès au pouvoir ne serait pas une avancée démocratique par rapport à Assad, mais surtout serait contraire à nos intérêts.
  14. Exactement Gibbs, si la France commet l'énorme bêtise de s'en prendre au régime syrien, nos casque bleus au Liban seront les premiers à déguster, par des attentats du Hezbollah!
  15. Jojo67

    Mort d'Hélie de Saint Marc

    Gaulliste de conviction, je n'ai pas approuvé toutes ses décisions. Mais nos actes sont moins importants finalement que ce qu'ils ont fait de nous. Et j'aimais bien ce que cet homme était devenu: une belle âme... =) Je ne dis pas RIP car il n'y a aucun doute pour moi...
  16. Hé oui, ils vendent de l'info, faut pas l'oublier. :|
  17. Je vois mal des rebelles syriens même s'ils sont des modérés et pas islamistes, combattre aux côtés des Américains et surtout des Israéliens...
  18. Des Israéliens dans cette affaire je n'y crois pas. Pour les US j'ai des doutes aussi, je ne vois pas Obama jouer à ce jeu. Reste les autres.
  19. Les Egyptiens qui ne portent pas la barbe et qui ne tirent pas sur la Police peuvent aller dans la rue sans risque, voilà...
  20. Bon je ne vais pas répondre à tout mais pour les prisonniers d'au-delà du Rhin je l'ai déjà fait. On gros quand on trouve un coin avec plus de champignons que le type de la colline plus au sud, c'est normal qu'on en ramasse plus... Cela ne veut pas dire que l'on manoeuvre mieux. Ce genre de comparaison est foireux dès le départ. Pour Leclerc, Loki, je ne t'ai pas vu écrire une seule fois que sa chevauchée vers Strasbourg par le Dabo était une belle performance. Tu minimises encore et toujours... C'est ça qui me gêne chez toi, tu parles de sources à recouper, de méthode historique, mais tu sembles ignorer le parti-pris dont tu es affecté, qui fait que les sources françaises tu les zappe et que les succès français tu les minimise. Je me trompe? Autre chose: tu crois que les journaux de marche allemands ou US ne comportaient pas des mensonges? Pour un chef allemand valait mieux mentir pour chercher des excuses à son échec et éviter la colère de Hitler, et peut-être la corde. On minime ses effectifs et on maximise ceux d'en face par exemple. Humain... Il faut donc utiliser aussi les sources françaises! Pour recouper... Dans une bataille franco-américano-allemande, se limiter aux sources allemandes et US, comme tu le fais, est quand même un peu surprenant non? Pour en revenir à Leclerc, je n'ai jamais encore lu un type dire que c'était banal sa manoeuvre de Strasbourg, et que n'importe qui aurait fait pareil au motif qu'il agissait au sein des armées alliées. Monty agissait au sein des armées alliées et il se plante à Arnhem, il rate la prise de Caen au départ et il échoue encore à Goodwood. Comparaison n'est pas raison, mais tu vois ce que je veux dire... Agir dans un contexte favorable ne garantit pas forcément le succès. La percée de Leclerc avec ses chars par le Dabo, dans un raid de cavalerie audacieux c'est vraiment du grand art. D'ailleurs la stupéfaction des Allemands de Strasbourg voyant Leclerc débouler dans la ville en disait long. Je ne cherche pas à faire de l'Histoire patriotique mais pourquoi ne pas reconnaître nos succès? Ils furent plutôt rares en 1939-1945, alors n'en perdons aucun! ^-^ Il est vrai qu'il suffit de lire les noms des victoires inscrits sur l'Arc de Triomphe pour se remettre les idées en place en chassant la sinistrose!
  21. Oui je sais, mais j'essaye de faire court... Il y a eu une bonne prise de bec entre de Lattre et Leclerc au sujet de l'emploi des chars. Pour moi Leclerc avait raison.
  22. La différence c'est qu'en face les types ont connu la guerre, peu ou prou, ou du moins ont eu une instruction au combat, même de base, alors que nos jeunes FFI et nos engagés volontaires inexpérimentés ont connu quoi comme combats, ou comme instruction, dans une France occupée? De plus ça fait au total 52000 hommes qui arrivent ainsi, ce qui est énorme. Enfin ces jeunes recrues françaises remplacent essentiellement les postes de fantassins, tenus précédemment par les troupes indigènes, qui étaient rarement sapeurs ou artilleurs ou transmetteurs... Du coup c'est le fer de lance de la 1° Armée, son infanterie, qui devient moins mordante au moment où l'on entre en Alsace... Là où de Lattre a mal joué c'est dans son emploi de ses DB (sauf la 2°DB) qu'il a saucissonées au lieu de les utiliser groupées. Le lien vers l'étude du SHD: http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=premi%C3%A8re%20arm%C3%A9e%20de%20lattre%20blefort&source=web&cd=4&ved=0CEgQFjAD&url=http%3A%2F%2Ftaktika.cesat.terre.defense.gouv.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F3082%2F49812%2Ffile%2FLa%25201%25C3%25A8re%2520Arm%25C3%25A9e%2520Fran%25C3%25A7aise%2C%2520Rhin%2520et%2520Danube.doc&ei=r6EUUt2NE-mp0AWCxIC4CA&usg=AFQjCNG4PdfcoEDA_Vs8IGqwHtDm3ashQA&bvm=bv.50952593,d.d2k&cad=rja PS: Wikipedia: "Finalement, 57 000 FFI ont rejoint la 1re Armée en unités constituées, dont 20 000 au titre du secteur français du front des Alpes, placés pour emploi à la 1re Armée. 30 000 engagés volontaires en majorité d’origine FFI l’ont rejointe individuellement. L’administration centrale lui a envoyé 27 000 hommes à partir des centres d’instruction des FFI des régions militaires", Maurice Vaïsse, La naissance de la nouvelle Armée française [archive]
  23. Tu ne tiens aucun compte par exemple des grosses difficultés rencontrées par l'armée de Lattre en raison du remplacement des troupes indigènes africaines expérimentées par des ex-FFI ou des engagés volontaires inexpérimentés, difficultés d'instruction pour tous, psychologiques (pour les ex-FFI) et d'organisation en général, le soutien étant US et plutôt psychorigide... Enfin un sérieux problème d’instruction n’est réellement résolu que par une reprise systématique de l’instruction au sein des unités pendant la relative accalmie des opérations de février-mars 1945, entre la réduction de la poche de Colmar et le franchissement du Rhin, dit le texte ci-dessous toujours du même auteur: Dans ses Mémoires, le général de Lattre indique que l’amalgame a été sa plus belle victoire. L’interview qu’il accorde à un journal lyonnais1, début septembre, indique bien ses conceptions en la matière : intégrer les F.F.I au sein de l’armée régulière en surmontant toutes les réserves émises de part et d’autre2. De fait, cet amalgame des F.F.I. constitue une nécessité pour préserver la capacité opérationnelle de l’Armée : dès octobre, les Sénégalais qui formaient le gros de l’Infanterie de la 9ème D.I.C. sont inaptes à être engagés dans les conditions climatiques hivernales de la Haute-Alsace. La Division est « blanchie ». De même, le rapport du général Molle3 pointe du doigt l’usure des divisions nord-africaines au terme d’une année complète de campagne pour certaines.4 Ces nécessités n’ont pas échappé au chef du Gouvernement Provisoire comme le souligne la lettre qu’il adresse à de Lattre dès le 7 octobre5. Pour de Gaulle, il s’agit de disposer de différents groupements de forces pour plusieurs théâtres - y compris l’Extrême-Orient - sans pour autant obérer la puissance de la 1ère Armée. De Lattre agit avec tact. Initialement il intégrera un bataillon FFI à un régiment d’active, puis un régiment à chaque division6. Enfin au printemps 1945, avant l’entrée en Allemagne, sous le commandement du général Salan, une division F.F.I. complète sera mise sur pied : la 14ème D.I.7 Ceci n’est pas allé sans de sérieux problèmes d’organisation. Un décret, promulgué le 23 septembre 1944 impose aux volontaires de souscrire un engagement pour la durée de la guerre. L’encadrement des maquis F.F.I., est souvent ni en quantité ni en qualité du même niveau que l’encadrement des formations régulières, l’Etat-Major de la 1ère Armée au sein duquel a été créé un « bureau des affaires F.F.I. », fait largement appel aux ressources de l’O.R.A.8 Incorporés, ces volontaires devaient en outre être équipés et armés, ce qui donna lieu à d’âpres négociations. Finalement, le commandement allié accepte une dotation supplémentaire pour 52 000 hommes. Une note de service de décembre 19449 illustre de façon concrète toutes les difficultés matérielles auxquelles se heurte l’amalgame des F.F.I. au sein de l’armée régulière10. Enfin un sérieux problème d’instruction n’est réellement résolu que par une reprise systématique de l’instruction au sein des unités pendant la relative accalmie des opérations de février-mars 1945, entre la réduction de la poche de Colmar et le franchissement du Rhin. 1 Reproduit in extenso dans Reconquérir, Plon. 2 Général de LATTRE : Histoire de la 1ère Armée Plon. « De part et d’autre, les réserves étaient à vaincre; l’amalgame se présente comme une croisade qui exigeait imagination, persuasion et autorité ». 3 Reproduit in extenso dans l’Histoire de la 1ère Armée du général de Lattre, Plon 1949 4 Au terme de la campagne d’Italie, certains régiments de tirailleurs avaient dû être entièrement reconstitués, d’autres purement et simplement dissous (cas du 2ème R.T.M. à la 4ème D.M.M., remplacé après l’Italie par le 1er R.T.A.) 5 Reproduite in extenso dans l’Histoire de la 1ère Armée du général de Lattre, Plon 1949 6 Opération qui permettra de rapatrier en Afrique du Nord, au terme de la campagne d’hiver, un régiment de tirailleurs par division. 7 De LATTRE op cit. « Nous étions en Alsace, à Mulhouse et à Colmar, notre victoire nous donnait le droit de ressusciter la division de Colmar et de Mulhouse, la 14ème D.I., ma division de 1940, celle de l’héroïque résistance de Rethel. » 8 O.R.A. : Organisation de Résistance de l’Armée, organisation de Résistance mise sur pied, essentiellement, autour des anciens régiments de l’armée d’armistice, dissous en novembre 1942. L’encadrement organique de ces unités était majoritaire. Ce sont ces unités ainsi reconstituées qui se sont battues dans le Vercors en juillet 1944. 9 Reproduite in extenso dans Reconquérir Plon. 10 La lecture de cette note fait apparaître la distance qu’il y a entre les intentions exprimées trois mois plus tôt lors de l’interview de Lyon et les dures exigences de la réalité : il faut passer par les fourches caudines des Américains en matière d’organisation, notamment un strict alignement sur leurs tableaux d’effectifs et de dotations en faisant fi des spécificités des groupements F.F.I.
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