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ca me rappelle liberty en plus petit avec 2 boster, un mini stick
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La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a réussi le tour de force de mettre sur orbite le futur lanceur Ariane 6 face aux réticences allemandes. Elle a accepté un compromis en validant la poursuite du développement d'Ariane 5 ME, souhaitée par Berlin. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121121trib000732434/espace-la-ministre-francaise-genevieve-fioraso-fait-decoller-ariane-6.html Ariane 5 ME puis Ariane 6 doté du moteur Vinci "Le leadership d'Ariane 5 durant cette période (de transition, ndlr) fera l'objet d'un soin particulier, avec un programme d'évolution adapté et détaillé", a expliqué le ministère. "Des synergies vont être recherchées dans Ariane 5 étape intermédiaire avec un horizon de mise en vol en 2017", a ajouté la ministre, en précisant que la mise en service d'Ariane 6 était "envisagée pour 2021, 2022". Sur une période de deux ans, les deux programmes se partageront un budget de 600 millions d'euros jusqu'en 2014, date à laquelle la prochaine conférence ministérielle aura lieu. Soit un tiers pour Ariane 5 ME, un tiers pour Ariane 6 et un tiers pour les développements communs aux deux lanceurs. Selon nos informations, on s'orienterait pour le futur lanceur modulable vers une configuration PPH avec boosters à propergol solide en nombre variable (deux étages à propergols solides et un troisième étage à propulsion liquide - hydrogène-oxygène). Il serait doté du moteur rallumable Vinci (développé par Safran), commun avec Ariane 5 ME. En outre, Ariane 5 a une nouvelle fois obtenu une aide pour son exploitation à Kourou dans le prolongement du programme ARTA. Les pays ont souscrit à plus de 90 % à ce programme. Il s'agit d'un élément essentiel couvrant des activités d'échantillonnage et d'essai, l'analyse des vols, le traitement des anomalies et des obsolescences du matériel de vol et une contribution au maintien en conditions opérationnelles (coûts MCO) des installations d'essai au sol Ariane. Enfin, la France a confirmé sa contribution aux programmes satellites Metop (météorologie), Neosat, une nouvelle plateforme pour les satellites télécoms du futur, et a pris un ticket sur le futur programme de navigation (EGEP), qui fera suite à Galileo et Egnos. Paris réaffirme "des engagements qui renforcent la compétitivité de ce secteur d'activité très porteur pour notre pays, a expliqué le ministère. Par ailleurs, les programmes scientifiques, dont les résultats contribuent au rayonnement de la science spatiale française et européenne dans de nombreux domaines (univers, sciences de la terre...), ont été maintenus et amplifiés". Une contribution totale de 10 milliards d'euros pour l'ESA L'Europe spatiale s'est dotée d'un budget de 10 milliards d'euros lors de la conférence ministérielle des Etats membres de l'ESA, qui s'est achevée ce mercredi à Naples (Italie), a annoncé son directeur général, Jean-Jacques Dordain. "C'est un gros succès malgré la situation économique", a-t-il estimé au cours d'une conférence de presse. "Cela a été un conseil très difficile, mais un conseil couronné de succès", a-t-il souligné. Il s'agit d'une enveloppe globale, sur une moyenne de trois ans, certains programmes étant plus courts et d'autres plus longs. La somme précise est de 10,119 milliards d'euros. Après l'Union européenne, l'Allemagne est le premier contributeur (2,6 milliards d'euros), suivie de la France (2,3 milliards) et de l'Italie (1,2 milliard). A noter que la Grande-Bretagne a augmenté de 25 % sa contribution par rapport à celle de 2008. Le directeur général de l'ESA avait proposé un budget de 12 milliards d'euros sur trois ans, mais avait déclaré la semaine dernière qu'il s'estimerait satisfait avec un montant de l'ordre de 10 milliards d'euros, soit un budget stable par rapport au niveau actuel. Ce budget inclut le financement d'une version améliorée du lanceur européen Ariane 5, appelé Ariane 5 ME, qui devrait être opérationnelle en 2017 et préparer le développement d'une nouvelle génération de lanceurs, dite Ariane 6, qui pourrait voler en 2021 ou 2022, un programme que Jean-Jacques Dordain à porter avec la ministre Geneviève Fioraso.
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Le problème de ce truc, c'est qu'il faudrait un mecanisme équivalent à l'ECU pour ces 3 zones monnaies pour limiter les fluctuations.
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Actionnariat Dassault et EADS: aujourd'hui et demain?
zx a répondu à un(e) sujet de artyparis dans Economie et défense
Effectivement, dur dur http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732205/eads-la-france-est-elle-aux-ordres-de-l-allemagne.html EADS astrium est aussi un acteur majeur dans Ariane et les satellite. http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732135/espace-la-france-rend-les-armes-face-a-l-allemagne.html -
une idée à analyser qui apporterait de la souplesse dans l'euro, mais je doute que ca passe http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121120trib000732188/pour-sauver-l-euro-coupez-le-en-trois.html Un économiste allemand propose de créer trois zones monétaires au sein de la zone euro qui correspondraient aux trois types d'économies de la région. Une analyse salutaire qui s'inspire de trois exemples contemporains de zones monétaires sans gouvernements. La zone euro doit-elle éclater? Faut-il créer une nouvelle «zone mark»? Doit-on, pour sauver l'euro, créer un gouvernement de la zone euro? Toutes ces questions ne cessent d'être posées alors que s'éternise, malgré les annonces rassurantes des uns et des autres, la crise de la dette en zone euro. La solution fédéraliste n'est pas une voie de sortie de la crise Un économiste allemand, Martin Skala, des universités de Francfort et Osnabrück, apporte sur le site Ökonomenstimme et dans le quotidien autrichien Die Presse, une réponse originale: il faut couper la zone euro en trois, tout en conservant une seule banque centrale! Selon lui, l'erreur fondamentale de la construction de la monnaie unique réside dans les divergences fondamentales de nature des économies réunies sous la coupe de l'euro. Et pour lui, l'exigence d'une politique économique commune et d'un gouvernement commun n'est pas la solution que les «fédéralistes» présentent souvent. Martin Skala présente pour cela plusieurs arguments. D'abord, il est impossible de mener «une dévaluation interne par de nouvelles structures bureaucratiques ou des transferts infinis». Sans compter, ajoute-t-il, que «une réelle surveillance des budgets nationaux de l'extérieur n'est ni réalisable, ni démocratiquement souhaitable.» Enfin, il n'est pas possible de mettre en place un contrôle autoritaire des salaires qui serait cependant nécessaire. Des unions monétaires sans Etat qui fonctionnent Surtout, l'économiste bat en brèche une idée reçue selon laquelle il ne peut y avoir de monnaie unique sans gouvernement unique de la zone monétaire. Dans Le Point du 13 septembre dernier, Bernard-Henri Lévy titrait, par exemple, son «Bloc-Note»: «Faire l'Europe politique ou mourir.» Martin Skala affirme pourtant que rien n'est plus faux. Il existe en effet trois unions monétaires aujourd'hui qui durent depuis fort longtemps et dont les gouvernements ont une large autonomie économique. Il s'agit de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) qui regroupe huit pays, de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac) qui compte six membres et l'Union monétaire des Caraïbes orientales (ECCU) qui rassemble également huit pays. Ces trois unions monétaires n'ont pas, selon Martin Skala, «la profondeur institutionnelle de l'Union économique et monétaire» et pourtant, elles existent depuis 52 ans pour les deux premières et depuis 77 ans pour l'ECCU. L'économiste rappelle d'ailleurs que ces unions ont su surmonter des crises graves où des garanties immenses ont été prises par certains pays. Le Burkina Faso a ainsi accepté de prendre une garantie de 200% de son PIB pour sauver le Niger. Pourquoi une telle résistance? «Des économies de même nature peuvent prendre part à une union monétaire» alors qu'en zone euro, les économies des Etats membres sont bien trop hétérogènes. L'Europe en trois Quelle solution? Martin Skala estime que l'UEM est constitué de trois groupes d'économies: 1/ Les économies «N» (pour «nordiques») au taux de croissance potentiel bas, produisant un faible taux de hausse des prix. La monnaie de ce groupe doit être stable. 2/ Les économies «EM» (pour «émergentes») au taux de croissance potentiel fort s'accompagnant d'un taux d'inflation élevé pendant plusieurs décennies. Ces économies sont souvent basées sur la demande extérieure. La monnaie de ce groupe a un potentiel de réévaluation au fur et à mesure que les économies mûrissent. L'Irlande, la Slovaquie et l'Estonie pourraient en faire partie. 3/ Les économies «S» (pour «sudistes») au taux de croissance potentiel intermédiaire avec une forte inflation en raison d'une préférence pour une croissance basée sur la demande intérieure. La monnaie de ce groupe a une tendance à la dévaluation. Trois monnaies, une banque centrale Martin Skala propose alors de créer, à partir de l'euro, trois monnaies différentes, toutes trois gérées néanmoins par la BCE: le Nuru pour le premier groupe, l'Emru pour le second, le Suru pour le troisième. Pour Martin Skala, le cas de la Banque de France qui est responsable de cinq monnaies différentes (euro, deux francs CFA, franc pacifique et franc comorien) prouve qu'une gestion multiple par une banque centrale est possible. De nombreux avantages L'économiste égrène alors les avantages potentiels de sa solution. D'abord, chaque monnaie pourra répondre adéquatement aux besoins de chaque zone. Les réévaluations et dévaluations pourront prendre place dans des systèmes d'ancrages ajustables adaptés aux circonstances. Une solution qui aurait permis de donner un peu d'air à l'économie grecque par exemple. De même, les critères d'entrée dans chacune des zones monétaires seraient adaptés et permettraient d'accueillir des pays qui, par exemple, ont un peu plus d'inflation. La Lituanie pourrait ainsi entrer dans l'Emru, alors que son taux d'inflation l'empêche pour le moment de viser l'euro. Globalement, l'UEM y gagnerait de la crédibilité. Surtout, la politique monétaire serait mieux ajustée et freinerait l'émergence de «bulles» comme ce fut le cas en Irlande ou en Espagne au début des années 2000. Un projet réalisable ? Cette proposition mérite l'intérêt et semble sensée, mais elle risque d'être difficilement acceptable au niveau politique. Ces trois zones ne seraient-elles pas trois «divisions» et les pays du Suru ne risqueraient-ils pas de devenir les derniers de la classe? Dans ce cas, tout le monde cherchera à rejoindre au plus vite, le Nuru, la monnaie d'excellence. On risque alors de se retrouver avec les mêmes tares que l'euro: la volonté, pour des raisons politiques, de faire entrer dans le Nuru le plus de pays possible, sans se soucier des réalités politiques. Dans une Europe où l'on prend le chemin d'une «voie unique», cette proposition n'en est pas moins salutaire, même si aucune volonté politique ne semble devoir la soutenir.
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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121120trib000732135/espace-la-france-rend-les-armes-face-a-l-allemagne.html Financièrement la France ne peut plus s'opposer à la montée en puissance de l'Allemagne dans le domaine spatial. Berlin est en train de prendre le leadership européen dans l'espace. Et bénéficiera de meilleures retombées pour son industrie spatiale. La France rend les armes… dans le domaine spatial. L’Allemagne prend progressivement le leadership en Europe, que détenait jusqu’ici Paris, qui a pourtant développé depuis plus de 50 ans une filière industrielle d’excellence. Un comble au moment où se met en place autour de l’espace toute une gamme de services… qui seront très lucratifs pour toute l'industrie spatiale, notamment en aval. Et quand on sait que l’Europe de l’espace fonctionne encore en grande partie avec le système du retour géographique – celui qui paie le plus a, schématiquement, le plus de charge de travail chez lui –, l’Allemagne va, de façon inexorable, décrocher la France, victime de la contrainte budgétaire... sauf à avoir une volonté politique industrielle. Berlin veut le leadership Berlin ne s’en cache pas, l’Allemagne veut le leadership. Dans le livre blanc sur l’espace, qui a été publié fin 2010, l’objectif de Berlin est clair : "l’Allemagne occupe le deuxième rang européen en matière de spatial ; se satisfaire du deuxième rang ne suffit pas, il faut considérer ce classement comme une source de motivation". Clair et net. Derrière cette stratégie, on retrouve Peter Hintze, le coordinateur du gouvernement allemand pour l’aérospatial, l'homme qui a retoqué le projet de fusion EADS-BAE Systems de l’ex-enfant chéri de Berlin, Tom Enders, et qui a l'oreille de la chancelière allemande. Ce document avait à l’époque inquiété les industriels français… et par ricochet le gouvernement Fillon, qui avait à son tour publié en mars dernier un livre blanc sur l’espace. "Leurs très grandes ambitions dans l'espace ne sont pas européennes, elles sont avant tout allemandes", avait analysé un patron français du secteur. Renforcer la compétitivité de l'industrie spatiale allemande "La stratégie spatiale allemande est clairement tournée vers l’économie afin de renforcer la compétitivité de son industrie spatiale et la participation en leader des nouveaux marchés à forte valeur ajoutée", a d’ailleurs confirmé le conseiller spatial de l’ambassade de France en Allemagne dans une annexe du rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques rendu public la semaine dernière. Et de poursuivre : "alors que l’Allemagne privilégie les aspects industriels en ‘Standort Deutschland’ (localisation allemande), la France propose une stratégie plus globale, qui intègre l’ensemble de la chaîne des valeurs, depuis l’aide à la décision et à l’action publique, et notamment la question de la politique étrangère, jusqu’au développement d’applications et de services en passant par la recherche et la technologies". Berlin n'aborde "peu ou pas" les questions de souveraineté, d'autonomie de décision et d'indépendance d'accès à l'espace, constate le conseiller spatial. Des thèmes chers à la France, qui défend une certaine idée de l'Europe de l'espace avec la filière lanceurs, mais très éloignés de l'Allemagne qui préfère préserver ses intérêts commerciaux. Dans son livre blanc, la huitième et dernière priorité concerne l'indépendance technologique pour l'accès à l'espace... qui "doit être le moins onéreux possible". "L'Allemagne propose d'ouvrir à la coopération internationale la répartition des compétences pour l'accès à l'espace tout en favorisant la disponibilité en Europe des composants critiques", explique le conseiller spatial. Une stratégie à contre-courant de celle de la France. L'Allemagne devant la France Bref, cet éparpillement a déjà une conséquence. Pour la première fois, l’Allemagne a supplanté en 2008 la France en tant que première nation contributrice à l'Agence spatiale européenne (ESA) avec une contribution de 2,7 milliards d'euros (contre 2,33 milliards d'euros) sur un budget de 10,4 milliards d’euros consacrés à des programmes nouveaux. Paris fait semblant de ne pas voir. Et rappelle que la France apporte 57% de contributions au programme lanceurs (contre 17% à l’Allemagne). Mais pour la première fois, l’Allemagne a contribué beaucoup plus en 2012 que la France au budget annuel de l’ESA (750,5 millions d’euros, contre 718,8 millions). En 2011, la contribution française était encore supérieure à celle de l’Allemagne (751,4 millions contre 713,8 millions d’euros). L’Allemagne spatiale est en marche…
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le fait qu'ils aient réduit de plus de 70% les commandes militaire à la France, me fait penser que ce n'est pas qu'une histoire de rafale ou d'affaire privé avec le PDG de Dassault. ou alors c'est plutôt simpliste, il doit y avoir quelque chose d'autre sous la table.
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Tient ! Il veulent sa peau ? reste a attendre 9 janvier 2013. mais ils trouveront autre chose. mais vu comme ils bougent, on dirait qu'ils s'impatientent. le coup du "les rafales attendront", maintenant ca se comprend. Vivement qu'on signe avec l'inde, on pourra peut être changer un peu la musique
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Il en faut et c'est vrai que Musk nous fait une belle courte echelle sur ce coup la. en pleine négociation pour ariane 6. Si il y a un accord, il faudra 18 mois, pour figer les spécifications. ca promet de l'animation. :oops: Ariane 6 : comment la France arrive unie au sommet de l'Agence spatiale européenne de Naples http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121119trib000731917/ariane-6-comment-la-france-arrive-unie-au-sommet-de-l-agence-spatiale-europeenne-de-naples.html A son arrivée en juin à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, en charge de l'espace, se trouve au centre d'une guerre de tranchée entre le Centre national d'études spatiales (CNES) et les industriels de la filière lanceur. Et Geneviève Fioraso ne connaît rien ou presque au petit monde du spatial si particulier et cloisonné par de nombreuses chapelles. Surtout elle n'a plus que quatre mois pour préparer la conférence ministérielle des Etats membres de l'Agence spatiale européenne (ESA). C'est à ce sommet européen, où se joue tous les trois, quatre ans dans une ambiance tragi-comique - les négociations durent jusqu'à la dernière minute pour trouver un consensus - le partage financier et industriel des petits et grands programmes européens entre les grandes nations du spatial. "Si je disais que la vision du CNES et celle des industriels étaient convergentes à mon arrivée, je mentirais", a-t-elle expliqué sobrement dans une interview publiée jeudi 15 novembre dans "La Tribune". Un dossier pas instruit par Laurent Wauquiez Deuxième problème pour Geneviève Fioraso : "ce dossier n'a pas été instruit par mon prédécesseur", souligne-t-elle dans cette interview. En 2008, la décision avait été prise de lancer un programme intermédiaire (Ariane 5 ME) et de remettre à 2012 une décision pour le lancement de la future génération de lanceurs, Ariane 6. "Mais, entre 2008 et 2012, au vu des dossiers que j'ai vu en arrivant dans ce ministère, il ne s'est pas passé grand-chose", avoue-t-elle. Et au sein de son ministère, on est encore plus dur avec son prédécesseur : "Laurent Wauquiez est resté neuf mois (au ministère, ndlr), deux jours par semaine. C'est un stage mal encadré mais bien rémunéré". Enfin, la contrainte budgétaire est très forte pour Paris, les marges de manœuvres sont très, très étroites face à une Allemagne qui poursuit sa montée en puissance dans le spatial. Berlin a d'ailleurs supplanté pour la première fois en 2008 la France en tant que première nation contributrice à l'ESA avec une contribution de 2,7 milliards d'euros (contre 2,33 milliards d'euros pour la France). Guerre de tranchée entre le CNES et les industriels Entre le CNES et le redoutable duo industriel, le maître d'œuvre du lanceur Ariane 5 Astrium et le motoriste Safran, le courant ne passe plus... et ce depuis longtemps. Le premier garant de la politique spatiale française soutient la solution du futur lanceur européen, Ariane 6. Avec pour stratégie de fournir de la visibilité aux industriels et à leurs bureaux d'études. Les industriels, qui reprochent au patron du CNES, Yannick d'Escatha, de ne pas les écouter et d'en faire qu'à sa tête, soutiennent quant à eux le projet de modernisation d'Ariane 5 ME avant de lancer Ariane 6. L'Allemagne soutient d'ailleurs les deux industriels français, passés maître dans l'art du lobbying. Très opportunément car le site allemand de Brême de la filiale d'EADS travaille sur l'étage supérieur d'Ariane 5... celui qui doit être modernisé dans le cadre d'Ariane 5 ME. Sauf qu'avec les contraintes budgétaires actuelles, la France, elle, n'a plus les moyens de s'offrir fromage et dessert. Et elle ne doit rien attendre des Allemands, qui jouent légitimement en faveur de leurs sites industriels. Pourtant, "quatre ans plus tôt, les mêmes industriels avaient reproché vivement à Yannick d'Escatha de manquer de vision, rappelle un bon observateur du spatial. Et là il leur donnent une bonne visibilité pour leurs bureaux d'études". Cinq mois avant d'aller dans le grand barnum d'une ministérielle de l'ESA, les positions sont figées et le clan français complètement désuni. Le patron de l'ESA en renfort En plein été, Geneviève Fioraso prend deux décisions. Celle de ne pas rendre public le rapport conjoint du CNES et de son homologue allemand, le centre aérospatial allemand (DLR), qui lui est remis en juillet. "Les conclusions du CNES et du DLR étaient trop divergentes, c'était un échec qu'il fallait cacher", explique ce bon connaisseur du spatial. La ministre se voyait mal approuver un tel rapport, explique-t-on au sein du ministère. Et tout est fait pour que ce rapport disparaisse. "La ministre a demandé à ce que le rapport soit orienté différemment", indique-t-on à "La Tribune". Mais surtout Geneviève Fioraso tente de renouer le contact entre les belligérants. Car après avoir rencontré séparément en juin le président du CNES, Yannick d'Escatha, et les PDG d'Astrium et de Safran, respectivement François Auque et Jean-Paul Herteman, pour se faire une idée des problèmes, elle comprend l'ampleur de la tâche. "J'ai demandé au CNES et aux industriels de se mettre autour d'une table avec l'aide du directeur général de l'ESA, Jean-Jacques Dordain, dans un rôle de modérateur pour qu'ils arrivent à une proposition en vue de la conférence ministérielle de l'ESA. Les industriels ont quand même noté un changement de méthode avec l'arrivée de ce gouvernement. L'Etat a aussi joué un rôle de modérateur et d'apaisement", a précisé à "La Tribune" la ministre, qui s'est notamment appuyé côté industriel sur Jean-Paul Herteman. "Ce dernier a été extrêmement porteur", souligne-t-on au ministère. Où on estime que la méthode employée par Geneviève Fioraso était "la solution la plus intelligente" mais il fallait toutefois que tous les acteurs "tiennent compte de l'ensemble des éléments" de ce dossier. Le PDG d'Arianespace oeuvre en coulisse Entre-temps, la ministre, qui fait une totale confiance à Jean-Jacques Dordain pour rapprocher les vues du CNES et des industriels, s'est forgée son opinion. C'est là qu'apparaît en coulisse le PDG d'Arianespace, Jean-Yves Le Gall. Cet ancien membre du cabinet du ministre des Télécoms, des Postes et de l'Espace, Paul Quilès, entre 1988 et 1992, a su se montrer convaincant pour que Paris lance rapidement Ariane 6. Pour Jean-Yves Le Gall, qui connaît parfaitement le marché de lancement, ses concurrents et surtout ses clients, il est urgent d'anticiper dès maintenant le développement d'un lanceur pour disposer d'une nouvelle gamme à partir de 2021. Geneviève Fioraso ne dit pas autre chose : "il faut effectivement penser à la nouvelle génération qui doit être prête après 2020", explique-t-elle dans "La Tribune". Et d'expliquer qu'Arianespace "prend entre 8 et 10 satellites par an sur un marché d'une vingtaine de satellites de télécoms auxquels il faut rajouter quelques satellites institutionnels. C'est un marché de niche, qui peut rapidement évoluer. Il est donc urgent de réfléchir à une nouvelle génération de lanceurs, mono satellite et plus modulaires". Il faut dire que le nouveau lanceur de l'américain SpaceX a sacrément bousculé le marché... en dépit des prévisions d'Arianespace, qui estimait que le lanceur Falcon allait droit à l'échec. CNES et industriels signent un document de convergence De son côté, Jean-Jacques Dordain, en plein cœur de l'été, fait le boulot. Et bien. A tel point que le 18 septembre le CNES et les industriels signent un document de convergence. Ce sera Ariane 6 qui sera portée par la position française et par le patron de l'ESA, Jean-Jacques Dordain. Les industriels, qui n'ont pas tout perdu, peuvent sortir la tête haute en ayant sauvé une partie d'Ariane 5 ME. "Nous faisons en sorte de mettre en synergie tout ce qui peut l'être entre Ariane 5 ME et le futur Ariane 6", fait valoir la ministre dans "La Tribune". "Pour pacifier, les antagonismes entre le CNES et les industriels, la ministre a regardé, qui pouvait porter des solutions raisonnées et sur lesquelles on pouvait converger, explique-t-on au ministère. Et très clairement, Jean-Yves Le Gall et Jean-Jacques Dordain ont joué un rôle très, très important. On a également fait appel aux compétences et expertises du CNES et Yannick d'Escatha d'une part, et d'autre part, des industriels". Deux jours pour évangéliser Berlin à Ariane 6 Pour la ministre, c'est un soulagement qu'elle dévoile dans "La Tribune" : "c'était ma condition. Si on y allait en ordre dispersé, on s'affaiblissait. On peut réussir ou ne pas réussir. Je ne le prendrai pas cela comme une défaite personnelle si on n'arrive pas à une solution mais au moins, on se sera donné tous les moyens pour y arriver. Franchement, au vu des rendez-vous que j'ai eus quand je suis arrivée au ministère en juin en bilatéral avec tous les acteurs de la filière, je ne pensais pas que cela soit possible". Pourtant les industriels, même après le 18 septembre, n'ont eu de cesse de demander plus. "Ils ont signé en bas de ce document de convergence", rappelle la ministre. "Que les industriels se fassent entendre comme un groupe de pression, c'est le cas à chaque fois dans les négociations", relativise-t-on au sein du ministère. Et maintenant, la ministre a deux jours pour convaincre les Allemands de lancer Ariane 6... ce qui ne se fera pas sans contrepartie.
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C'est du Musk pur sucre :-) quand on se laisse aller, c'est parce qu'on est contrarié.
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Bonjour HK, je vois que le fil s'est enrichi avec plein de news, de photos et de vidéos, merci pour ton passage
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Air & Cosmos
zx a répondu à un(e) sujet de FATac dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
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Chine-Japon : dégradation spectaculaire des relations.
zx a répondu à un(e) sujet de Perry dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est temps de vendre quelques exocet . le Japon commence à réduire sa dépendance vis à vis de la Chine http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121117trib000731549/l-inde-et-le-japon-s-entendent-sur-les-terres-rares.html -
ressource Les terres rares, commencent a se faire vraiment rares !
zx a répondu à un(e) sujet de alpacks dans Economie et défense
Accord Inde / Japon, http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121117trib000731549/l-inde-et-le-japon-s-entendent-sur-les-terres-rares.html -
curieux ca sort après l'echec de la fusion, ca sent l'anglois. =)
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En ces temps de vache maigre, Les missions robotisés avec retour d'échantillons me paraissent beaucoup plus intéressantes, astéroides, lune. beaucoup ont échouées, hayabusa, phobos grunt, pas d'info sur genesis
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Chine
zx a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.latribune.fr/blogs/intelligences-economiques/20121116trib000731474/faire-du-commerce-avec-la-chine-sans-transferts-de-technologies-mission-impossible-.html Céder aux sirènes hurlantes du plus grand marché du monde doit se faire avec toutes les précautions d'usage. Ce, pour éviter les transferts de technologies et de savoir-faire stratégiques et donc, in fine, la contrefaçon, la concurrence déloyale et le déséquilibre des relations commerciales. "Ouvrir un magasin est facile, le garder ouvert est tout un art", selon un proverbe chinois mis en avant dans l’étude de l’assureur-crédit Atradius sur Les succès de vos relations commerciales avec la Chine. Aujourd’hui, environ 1500 entreprises françaises sont implantées en Chine, et leur chiffre d’affaires est trois à quatre fois plus important que celui des exportations françaises en Chine. Un écart de conduite est si vite arrivé Ne pas lever le voile sur ses secrets de fabrication relève du bon sens. Et pourtant. Sortir de son code de conduite est si vite arrivé pendant une négociation, un repas, une partie de golf avec ses futurs partenaires : un écart de langage, la présentation d’une pièce essentielle à la fabrication d’un produit, la diffusion d’une information technique sur un composant ou une formule, et c’est déjà trop tard… "La Chine a considérablement renforcé son cadre législatif ainsi que la protection de la propriété intellectuelle, mais dans la pratique, les droits en la matière y sont encore violés. Selon des analystes du marché, près de 20 % des produits de consommation vendus sur le marché chinois sont des contrefaçons. Tout envoi de marchandises en Chine implique un risque de reproduction illégale dans le pays", lit-on dans le rapport d’Atradius. Moyens de pression et d’influence Quelles sont alors les erreurs à ne pas commettre ? Ubifrance, qui accompagne chaque année environ 1200 entreprises dans le développement de leurs affaires avec la Chine, observe une certaine naïveté des sociétés, parfois grisées par le potentiel de ce marché : "La notion d’eldorado chinois aveugle un peu les entreprises. Le marché chinois est très complexe d’un point de vue culturel. Lorsque vous arrivez en Chine, vous êtes aveugles, muets et sourds", constate Isabelle Fernandez, directrice d’Ubifrance Chine. Les moyens de pression et d’influence ne manquent pas, et l’énervement ou une confiance aveugle dans le partenaire chinois ne doivent pas conduire l’entreprise à se mettre à table. D’autant plus que le dirigeant français sera incité à faire la démonstration de ses avantages compétitifs, sur la demande de son futur partenaire chinois, qui souhaitera rapidement savoir si l’offre correspond à son besoin. Une contrefaçon qui ne dit pas son nom Me Paul Ranjard, responsable du bureau Unifab de Pékin, attire l’attention dans un rapport sur ce phénomène moins connu : "il existe des moyens plus subtils, comme, par exemple, conditionner la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché d’un nouveau produit à une série de questions techniques, non seulement sur la composition mais aussi sur les méthodes de fabrication, avec par voie de conséquence des réponses qui équivalent à un véritable transfert de technologie, laquelle technologie est immédiatement diffusée dans la concurrence chinoise. Cet aspect de la contrefaçon, dont on parle peu, est, à notre avis, beaucoup plus dangereux que la contrefaçon de marques, dont on parle beaucoup. Ici il est directement question du coeur de l’entreprise, de ses secrets". La relation au temps est extrêmement différente entre les deux pays et peut amener les entreprises françaises, habituées à conclure un contrat à l’issue de quelques réunions, à perdre patience. "Les chinois n’ont pas la même notion du temps que nous, et ils en jouent. Par exemple, ils peuvent vouloir prolonger les négociations le 24 décembre. De plus, il faut être vigilant, car le lien d’affaires existe tout le temps, il n’y a pas de césure entre vie personnelle et professionnelle", précise Isabelle Fernandez. Se prémunir contre les risques et rester en alerte Aujourd’hui, il faut aborder le marché chinois avec finesse, réflexion, conscience des différences culturelles et des risques, mais le spectre du transfert de technologies ou de savoir-faire ne doit pas pour autant constituer un prétexte pour ne pas faire d’affaires avec ce pays. "Cet argument ne doit pas empêcher les entreprises d’avoir une stratégie en Chine. Il faut simplement se prémunir contre ce risque avant de s’y engager et rester constamment en alerte", estime Isabelle Fernandez. Avant toute chose, il convient de vérifier si les droits de propriété intellectuelle attachés à la technologie concernée peuvent être protégés en Chine, puis de déposer son logo ou son site Internet par exemple. Il est également indispensable de signer un véritable contrat encadrant l’utilisation de la technologie avec des accords de licence. "Les fournisseurs doivent veiller à enregistrer localement leurs droits de propriété intellectuelle avant toute exportation. Ils bénéficieront ainsi de la protection de la propriété intellectuelle aux termes du système appliqué en Chine et augmenteront sensiblement leurs chances en cas d’actions à l’encontre des contrevenants", précise Atradius. Il est évidement conseillé de ne pas donner accès à toute sa chaîne de production et de conserver le cœur du réacteur de son entreprise hors de Chine. Négocier les clauses du contrat pied à pied Les clauses du contrat doivent être négociées pied à pied et rien ne doit être laissé au hasard. Ubifrance recommande entre autres de préférer une délivrance de licence d’exploitation des technologies, plutôt qu’un transfert de brevets. Et parmi les clauses les plus sensibles, citons celle qui est liée à l’encadrement de la propriété des améliorations de la technologie qui peuvent être effectuées par le partenaire chinois. Une autre clause doit délimiter le champ, voire interdire, le "retro-engineering", qui n’est pas considéré en Chine comme une atteinte aux secrets commerciaux. Enfin, les clauses relatives à la rupture du contrat ne doivent pas être négligées. L’entreprise française devra y inclure le rappel des dessins, des moules, des plans ou encore du matériel de production. Par ailleurs, la sensibilisation de ses propres salariés comme des salariés chinois qui seront amenés à travailler pour l’entreprise, fait elle aussi partie intégrante d’une stratégie d’export ou d’implantation réussie. Des accords de confidentialité doivent notamment être signés par les collaborateurs chinois et des clauses de non-concurrence intégrées aux contrats de travail. -
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zx a répondu à un(e) sujet de FATac dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
hier j'ai acheté le hs seul, mais en retournant faire les courses, j'ai vu qu'il était arrivé avec la version dvd aujourd'hui, argh :'( :'( -
Air & Cosmos
zx a répondu à un(e) sujet de FATac dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Si ils étaient escamotables, pourquoi pas pour certaines missions. avec le smartphone, on dirait presque un vrai et pas une vue artiste :-) -
Air & Cosmos
zx a répondu à un(e) sujet de FATac dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Après un premier survol, ca regroupe tout ce qu'on sait déjà sur le raffy, mais j'ai rien vu de neuf surtout si on traîne régulièrement sur AD. Dassault réfléchi à des cocons furtifs, certains serait en bout d'aile enveloppant les missiles ou des bombes qui s'éclaterait à l'éjection. ils ont aussi l'idée de supprimer les réservoirs pendulaire pour des réservoirs dorsaux (c'est pas beau >:(, comme le tyffie), ca fait un dos bombés.. -
Si vous voulez un F15, c'est les soldes http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121115trib000731377/equip-l-ebay-pour-surplus-militaire.html La baisse des budgets défenses a forcé les pays d'Europe de l'Ouest à s'adapter en créant un site similaire à eBay pour vendre ou échanger leurs surplus militaires Envie d'un chasseur F-15 de seconde main ? C'est simple, un détour sur le site internet eQuip qui est opéré par les gouvernements européens permettra de satisfaire cette requête pour les pays demandeurs. Obligés de réduire leurs budgets defenses, les pays d'Europe de l'Ouest vont bientôt pouvoir vendre ou échanger leurs surplus militaires sur internet à travers la plateforme eQuip qui fonctionnera comme eBay. En 2011, la Grande-Bretagne a vendu à l'armée américaine 72 avions de chasse Harrier qui utilise leurs composants en tant que pièces détachées. (Source : AFP)
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EADS lance un audit externe sur Eurofighter http://www.usinenouvelle.com/article/eads-lance-un-audit-externe-sur-eurofighter.N186251
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:oops: ca serait pas mal qu'il suive un rafale pendant son vol, ca ferait une photo géniale pour la promotion.