Cela fait longtemps que j'écoute les analyses de Bill Sweetman. Son franc-parler, son indépendance, son humour british, ses informations sont indispensables. A l'époque du programme "Guerre des étoiles", il avait remarqué que le Pentagone avait sortis des arguments déjà utilisé lors des études sur le bombardier à propulsion nucléaire (indispensable à la défense du pays, les russes en ont déjà, ...). Pour Bill Sweetman, l'un et l'autre de ces programmes étaient des fourres-touts de souhaits sans stratégies. Leurs échecs étaient prévisibles. Sur le F-35, il avait mis le doigt sur un budget de 1 milliard de $ pour l'USAF au titre de l'adaptation du F-35 aux besoins des clients étrangers. Le problème est que les adaptations demandées par un client sont financées par ce client. Donc ce ne sont pas des options demandées volontairement par les clients. Mais plutôt des options imposées au clients comme des matériaux moins discrets ou des équipements disparus. Mais il est vrai que les relations entre Bill Sweetman et Lockheed ne sont pas au beau fixe. Il s'était fait traiter de menteur incompétent pour avoir pour avoir annoncé un retard des essais d'une des versions du F-35 quelques mois avant que Lockheed ne le confirme...