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Je ne vois pas pourquoi des entreprises à capitaux étrangers y échapperaient : https://www.bmwi.de/Redaktion/DE/FAQ/Aussenwirtschaft/faq-ruestungsexporte.html (page en allemand, mais on n'y fait pas mention de disposition particulière pour les entreprises à capitaux étrangers)

Cela risque d'être drôle lorsqu'il faudra obtenir l'accord du gouvernement allemand pour autorisation d'exporter. Jusqu'à présent, il existait une certaine latitude concernant l'exportation des matériels navals... avec l'idée - du moins c'est ce qui était avancé publiquement - que ces équipements ne causent pas de tort aux populations civiles. Je ne suis pas tout à fait sûr que les gouvernants allemands feront autant dans la dentelle si ce sont des capitaux étrangers qui sont en jeu.

Je vais peut-être passer pour un hérétique, mais si jamais la Patrouille de France exigeait des choix budgétaires/opérationnels trop conséquents, je parviendrais à m'en passer. Quand bien même avec regrets. D'ailleurs, es-tu sûr que les Suisses reprocheront tant que cela une telle orientation, si cela se concrétisait, à Viola Amherd ? Parce qu'entre ceux qui n'en auront que faire et ceux qui seront assez sensibles à l'argument de la rationalité budgétaire...

Honnêtement, je ne connais pas le fond de la problématique australienne. Mais j'admire la formulation. Quand le directeur de l'institution pour laquelle je bosse - placée directement sous la tutelle du ministère - sort ce genre de formulations face à ses employés... je sais que c'est plus ou moins pour nous annoncer : "Dites-moi ce dont vous avez besoin, je vais vous apprendre à vous en passer. Dites-mois ce qui vous est indispensable, je vais vous apprendre à vous en délester." Nous apprenons alors, simples employés, que nous avons fait vœu de pauvreté en intégrant l'ordre.

Pour moi, c'est de la poésie politique.

Cela ne veut pas forcément dire grand chose : il faut voir dans quelles conditions.

Le problème est un peu différent dans la mesure où la partie propulsive de l'Álvaro Alberto est censée être développée par le Brésil. Ou du moins était censée... parce qu'il me semble, sans vouloir dire de bêtises, que le programme nucléaire civil brésilien a pris pas mal de retard. Et que cela pourrait impacter le programme de SNA national. Bref, on verra.

C'est une question que je me suis déjà posée. La production ou l'assemblage finale ? Car j'ai dans l'idée - mais peut-être faussement - que certains éléments réclamant (a) un long temps de production, (b) s'avérant plus intéressants à produire par série et ce notamment pour les sous traitants, ou (c) absolument nécessaires pour un lancement rapide de l'assemblage final, pouvaient être produits par anticipation, quitte à ce que ces pièces soient utilisées sur une future commande nationale en cas d'annulation du contrat par le client extérieur.

Petit cours de communication (le tweet date de novembre 2021) :

Le F-35 devrait se produire à un rythme de 13 unités mensuelles en 2023. Sachant que près des 3/4 des exemplaires produits devraient se destiner aux forces US (USAF, USN, USMC) si jamais les commandes se concrétisent. Bon, rien ne dit que cette cadence de 5 Rafale mensuels sera un jour effective. Peut-être est-ce plus du prévisionnel intégrant l'hypothèse de nouveaux contrats. Mais la mise en perspective est tout de même assez impressionnante.

DSME aurait donc plus ou moins fait une "Navantia" à TKMS avec un résultat à peu près similaire au final...

C'est peut-être pas le genre d'arme/munitions à privilégier pour le crime parfait

Ces pays-là qu'ils soient otaniens ou non, j'aurais tendance à les exclure de l'analyse. Parce que ce sont, pour des raisons géostratégiques, des marchés très largement captifs. D'ailleurs, ils ne se prennent généralement pas la tête à faire un appel d'offres mimant la mise en concurrence.

Rêves de grandeur qui s'expliquent pas les tensions géopolitiques dans le coin ? ou par l'idée que des succès avec le Rafale pourraient doper localement leurs ventes de Falcon ? Sachant que les études prospectives considèrent bien souvent que la plupart des clients de jets d'affaire se situeront dans cette région au cours des prochaines décennies. Ouaip... Promeut le F-22 et dégomme le F-35 depuis des âges préhistoriques.

D'ailleurs, la part de marché des constructeurs de chasseurs-bombardiers US au sein de l'OTAN est-elle supérieure à celle qu'elle était en 2000 ?

Dans la recherche académique, tu tombes de plus en plus sur des français - et ce notamment chez les jeunes - avec un accent tout à fait acceptable. Voire très proche de l'accent anglais/américain/australien/etc. Les choses changent progressivement.

Je regrette que personne n'ait eu la présence d'esprit de leur demander de faire le même travail non pas en termes d'exportations, mais d'estimations du nombre d'unités effectivement en service à différents horizons de temps.

En tout cas, côté autrichien, et même si cela ne faisait plus vraiment doute depuis un moment, l'idée de pouvoir refourguer leurs Eurofighter semble s'éloigner un peu plus. Puisque les Indonésiens avaient pris contact auprès d'eux pour une telle éventualité...

Vu le chiffre... on peut même être d'autant plus circonspects. Non pas que les Indonésiens n'aient pas des enjeux de souveraineté territoriale, puis une réelle ambition en matière de modernisation de leurs forces. Mais reste à voir combien d'exemplaires seront effectivement acquis.

Mon propos ne visait pas à défendre la pertinence de l'offre française... surtout que les alternatives ne devaient pas courir les rues. Plutôt à préciser que le deux ventes n'ont pas dû être observées de la même manière côté US. Mais, oui, je saisi ton propos.

Oui. Mais les deux cas sont tout de même assez différents dans l'esprit. Le cas croate est tout de même bien particulier. Dans d'autres contextes géopolitiques plus tendus, où l'appui américain est considéré comme indispensable, leur marchandise serait vraisemblablement passée crème... Ils ne s'attendaient pas, je pense, à ce que la France puisse soumettre une offre compétitive sur la base d'avions d'occasions. Pour le CAATSA indonésien, alors qu'il était initialement prévue une acquisition auprès des Russes, cela ne leur a pas forcément fait perdre de contrats.

Hein ? Je l'ai plus lu sur Jane's Defence Weekly ou sur Twitter... puisque Deltafan vient de citer un de ces tweets.

Et vous croyez réellement que la France, quand bien même avec une ligne généralement plus ouverte que celle des Etats-Unis vis-à-vis de ce pays, accepterait de vendre des Rafale à l'Iran si elle en avait la latitude ? Ne pas oublier non plus que l'Iran est impliqué dans le conflit yéménite et qu'elle fait figure d'épouvantail, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, dans le golfe persique.