Skw

Corrigé ! En l'occurrence, le traducteur a dû être perturbé par la faute dans l'article original : Flugzeugrupf en lieu et place de Flugzeugrumpf

Oui, tu as effectivement des normes. Mais l'inscription sur la liste n'est pas automatique. Le Trésor US considère ensuite des éléments de contexte et observe la politique de change opérée par le pays. En l'occurrence, le franc suisse devient souvent une valeur refuge dans les périodes instables. En conséquence, on a une demande importante de francs suisses, causant une appréciation de la monnaie. Dans de tels contextes, il est assez logique de voir la Banque Nationale Suisse vendre massivement la devise... cela afin d'empêcher une trop grande appréciation de celle-ci et donc un trop grand handicap pour l'économie nationale. Par ailleurs, la Suisse a la mauvaise idée d'avoir un excédent commercial importante à l'encontre des USA... Honnêtement, quand on voit ce que font les US avec le Dollar, c'est un peu se foutre de la gueule du monde que de pointer la Suisse pour sa politique de change.

Suis-je le seul à avoir l'impression qu'Airbus a orienté le concept pour que celui-ci puisse satisfaire ses ambitions dans le domaine civil ?

Les comtés pro-Trump ont désormais des taux de mortalité COVID beaucoup plus élevés. Y compris si l'on tente d'exclure le facteur âge. Aux USA, l'affiliation/sympathie politique expliquerait désormais mieux les variations de taux de vaccination dans la population que d'autres facteurs tels que l'appartenance ethnique (ex: afro-américains originellement assez largement réfractaires à la vaccination), l'âge (ex : populations jeunes originellement plus largement réfractaires à la vaccination) ou la localisation (ex : populations rurales originellement plus largement réfractaires à la vaccination). Plus de détails ici : https://www.npr.org/sections/health-shots/2021/12/05/1059828993/data-vaccine-misinformation-trump-counties-covid-death-rate?utm_campaign=npr&utm_term=nprnews&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&fbclid=IwAR2qU7fC83GEjNUUvfFTJW8WkvAwSRhA9-MgLfmCgMMiI1qmIFTP8s5ryv0&t=1638728499805

D'un point de vue opérationnel, tout. L'intérêt de pouvoir guider le drone depuis un avion, c'est de pouvoir asservir le drone au travers d'une liaison directionnelle et d'une interaction ultra rapide.

La consommation du foie gras est bien plus ancienne. On en trouvait déjà sur certaines tables de l'antiquité romaine, voire sans doute dans des sociétés plus anciennes. C'est probablement l'expertise en matière de production du foie gras qui est passée des Alsaciens vers le Sud-Ouest ?

Probable. Il me semble que les personnels seront néanmoins ceux qui travaillent, à Manching, sur les opérations de maintenance et mise à jour des Typhoon allemands. Evidemment, cela ne permet pas nécessairement la conservation de la maîtrise nécessaire à la phase d'assemblage... sans compter les ruptures de production également chez les fournisseurs. M'enfin, si retour chez l'industriel il doit y avoir, je ne suis même pas sûr que cela gênerait tant que cela les décideurs politiques ou les personnels de chez Airbus. D'une certaine manière, c'est du travail en plus pour un site dont l'avenir est à assurer.

Les 38 Eurofighter à produire pour la Luftwaffe, dans le cadre du contrat Quadriga, devront normalement être livrés entre 2025 et 2030. Ils ont accepté l'idée d'une interruption totale de la production pour que celle-ci redémarre ultérieurement.

Citation de l'article de iltalehti : "Selon IL, les forces de défense fondent leurs choix sur, entre autres, les performances et la longue durée de vie connue du F-35. Les pays utilisateurs du chasseur se sont engagés à développer l'engin jusqu'aux années 2060." Quand tu as autant de pays clients, avec qui plus est la plus conséquente force aérienne du monde - si ce n'est la seconde - l'argument a une certaine valeur. Comme je voyais le F-35 l'emporter sur ce marché, ce choix ne constituerait pour moi pas une surprise. La seule ligne dans mon esprit qui pourrait mener à un choix autre serait l'idée chez les décideurs finlandais de ne pas vouloir la jouer trop frontale avec les Russes. Mais vu que ces derniers semblent vouloir s'insérer dans tous les interstices possibles depuis quelques mois, cela n'invite pas forcément à une telle politique du ménagement.

Tu as apparemment eu du mal à intégrer l'idée selon laquelle le F-35 est l'option la plus européenne qui soit.

En fait, cela semble tout de même plus complexe. Puisque l'historique choucroute garnie n'est probablement pas celle que l'on connaît à base de porc. Il s'agirait plutôt d'une choucroute au poisson. J'ai retrouvé ce lien : https://www.europe1.fr/culture/quand-a-t-on-commence-a-manger-de-la-choucroute-4005206. Mais j'avais déjà entendu par ailleurs un historien de la gastronomie soutenir cette idée.

Le retrait de la liste des pays manipulateurs de monnaie est plus que logique. C'est le fait que le pays fut inscrit à cette liste qui était... étonnant.

En même temps, pourquoi les Américains s'opposeraient-ils aux Suisses dans leurs besoins de défense ?

Honnêtement, le consortium Eurofighter me fait plus que sourire lorsque je le vois marketer son avion comme le second-best-after, celui dont l'avenir est assuré jusqu'à apparition de l'antéchrist, etc. Tout ce que je trouve pathétique dans la communication commerciale moderne. Ensuite, force est de constater qu'Airbus n'est pas toujours à la hauteur dans la conduite et l'exécution de ses programmes militaires. Néanmoins, je ne suis pas sûr qu'Airbus soit à tenir prioritairement responsable pour les difficultés rencontrées par l'A400M ou l'Eurofighter. Ces deux programmes sont la résultante de décisions politiques multinationales, développées sur la base d'attentes opérationnelles composites et parfois divergentes, menés malgré des inerties propres à chaque pays, etc. Le principal souci d'Airbus, c'est d'être une société européenne, ou autrement dit le bras d'un esprit schizophrène. Dans l'absolu, on pourrait très bien imaginer un esprit européen bien moins schizophrène, facilitant l’œuvre de l'industriel. Mais les conditions ne sont pour lors pas réunies. Ce que je trouve impressionnant avec cette conséquente vente de Rafale aux Émirats Arabes Unis, assurant dans mon esprit définitivement le succès du programme, c'est le pas de temps entre les premières réflexions menées sur le concept (début des années 1970) et les premiers succès à l'export (2015). Près de 50 ans ! Autrement dit, nombre des décideurs et ingénieurs ayant œuvré sur le programme sont déjà passés à trépas... et n'auront jamais connu le devenir du projet sur lequel ils ont travaillé. C'est dire si un tel programme nécessite - tout aussi bien du côté de l'Etat que de l'industriel - une vision stratégique, une relation de confiance entre décideurs et industriels, l'assurance que la société puisse survivre à ce pas de temps, une capacité d'adaptation incessante, une capacité de transmission des connaissances et des compétences, une capacité à investir de manière renouvelée, etc. En d'autres termes, un tel programme, au regard des pas de temps, c'est presque comparable à une cathédrale moderne. Cette cohérence d'ensemble et de temps long, le programme Eurofighter n'en a pas bénéficiée. Puisque chaque pays attendant de voir ce que d'autres seront prêts à financer. Puisque l'industriel devant faire face à des réductions de commandes décidées de manière largement unilatérale. Puisque l'industriel devant faire face à des politiques d'embargo d'échelon national. Puisque l'industriel étant difficilement capables de proposer des pistes alternatives (d'autant plus que le consortium Eurofighter n'avait vraisemblablement pas la même légitimité que Dassault auprès des décideurs) en ayant à faire face à quatre équivalents de notre DGA (on pourrait imaginer pour répondre à ce problème une DGA européenne, mais il est difficile d'envisager une telle structure sans une défense européenne intégrée, exigeant elle-même une intégration politique bien plus poussée). Puisque moins de souplesse et d'agilité d'une manière générale. C'est donc pourquoi je suis très dubitatif concernant le FCAS. Au-delà de la problématique du partage des responsabilités et des charges de travail, se pose la question de la structuration du programme. Je ne suis pas sûr, et c'est un euphémisme, que cette cohérence d'ensemble et de temps long soit assurée. J'ai même plutôt tendance à penser le contraire. A la première difficulté, on verra les pièces du radeau se disloquer.

Euh...

Il manque plus que les putes ! Enfin... on ne sait pas.

Que les chiffres donnés par l' "expert" suisse concernant le F-35 ne semblent pas coller avec les valeurs transmises récemment par Armasuisse : 3,828 milliards de francs suisses pour 36 F-35A. Sachant que le taux de change retenu était 0,95CHF pour 1 USD, cela nous donne le F-35A a presque 112 millions de dollars. Note : Il semblerait que les pièces, équipements au sol, etc. étaient intégrées dans une autre enveloppe * Ensuite, personnellement, j'aurais bien du mal à donner la valeur de la dernière version du Rafale proposée à la vente. Dans l'article, il se fie à un mémoire de droit publié par l’université de Toulon en 2011. C'est dire si c'est sérieux. * Source : http://www.air-defense.net/forum/topic/918-la-force-aérienne-suisse/?do=findComment&comment=1464295

Il n'est pas forcément illogique de projeter une nouvelle chaîne d'assemblage si tu sais que l'existante est exploitée au maximum de son potentiel et qu'il ne devient plus possible d'accepter de nouvelles commandes. On a vu ces dernières années certains pays se réveiller en sursaut face à des menaces particulières. Je pense notamment que pas mal de pays d'Asie du Sud-Est pourraient venir compléter la liste de ceux qui se disent qu'une commande rapidement livrée ne ferait pas de mal. Par ailleurs, possible que Trappier anticipe la disparition d'une certaine concurrence... sans pour autant que de réelles alternatives n'apparaissent. Disparition du F-18SH, disparition probable de l'Eurofighter, etc. A voir ce que donnera le Gripen E/F. Mais pour ceux qui voudront occidental, il n'y aura sans doute pas beaucoup d'alternatives au F-35 et à la dépendance US.

Peut-être a-t-il également en tête cela : https://breakingdefense.com/2021/05/egyptian-deal-for-rafale-fighters-boosts-data-sharing/ D'autant plus que le contrat signé hier a rendu un plus concret le standard F-4.

On trouve vraiment des commentaires géniaux : Vive les drones tueurs... qui nous permettront de mettre un terme à cette abomination que sont les avions de chasse !

Ce serait donc cela ?

Pour Ulrich Speck, je ne sais pas. Mais, à la lecture de ses tweets, j'ai l'impression que Gerrit Kurtz aurait eu la même posture s'il s'était agi d'armes allemandes. Il semble cohérent.