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Chimera

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Tout ce qui a été posté par Chimera

  1. Chimera

    Achat suisse

    https://www.marianne.net/monde/europe/achat-du-chasseur-f-35-le-peuple-suisse-va-t-il-renvoyer-loncle-sam-dans-ses-cordes#utm_source=RSS-MARIANNE&utm_medium=Flux-Rss&utm_campaign=RSS_general
  2. Chimera

    Achat suisse

    Ils nous prennent vraiment pour des cons ces officiels suisses. Quand UBS s'est fait défoncé par les USA dans les années 2010, il n'ont pas cherché à faire de la politique étrangère ? Tous les choix stratégiques d'une nation sont drivés par des considérations géo-politiques. Se faire passer pour la blanche colombe incorruptible et perméable aux influences étrangères alors qu'elle est le grand gagnant "cette mondialisation heureuse", c'est vraiment nous prendre pour des cons.
  3. Chimera

    Achat suisse

    Je remarque un déchainement médiatique coté français sur le sujet. Até Chuet, Cabirol, Xavier Tytelman, ... Même JD Merchet est sorti de sa tanière. Je pense qu'il y a une stratégie pour médiatiser l'affaire et pousser vers une votation populaire dans un des rares pays ou le pouvoir politique n'a pas toujours le dernier mot. Si les Belges, danois, norvégiens, britanniques ont acheté en (mé)connaissance de cause et l'ont caché à leur population, ça ne se passera pas ainsi avec les Suisses. Encore moins si des fuites coté ArmaSuisse montrent que les militaires étaient favorables au Rafale. L'argument du cout à l'heure de vol réduit grâce au simulateur ne peut pas émaner d'un aviateur digne de ce nom.
  4. Chimera

    Achat suisse

    Comme quoi la perception sur ce contrat semble plutôt partagée.
  5. Oui mais un italien compétent. Le DG de KNDS ne semble pas faire dans la dentelle et pourtant à Brienne/Bercy/Élysée ça ne semble émouvoir personne.
  6. https://www.challenges.fr/entreprise/defense/derriere-l-accord-sur-le-scaf-la-grande-fissure-franco-allemande_770629 Le Bundestag a donné son aval à la prochaine phase de développement du futur chasseur franco-germano-espagnol SCAF, prévu pour 2040. Mais le manque d'enthousiasme évident de l'Allemagne et la crise sur les autres programmes en coopération posent question. Un oui du bout des lèvres, et sous conditions. C'est le message envoyé mercredi 23 juin par le Bundestag, quelques heures avant la fin de la session parlementaire, sur le programme d'avion de combat SCAF (Système de combat aérien du futur). Si les députés allemands ont validé la phase dite 1B du programme franco-germano-espagnol, ils n'ont donné leur accord définitif que sur un investissement d'1,3 milliard d'euros. Pour le reste de l'enveloppe prévue (4,5 milliards d'ici à 2027), il faudra donc repasser devant le Bundestag. Les députés ne cachent pas leur manque d'enthousiasme sur le plus grand programme militaire européen, estimé entre 50 et 100 milliards d'euros. "Etant donné la portée politique du projet, en particulier pour la coopération franco-allemande, la commission budgétaire (...) vote en faveur du projet", ont indiqué les députés à l'issue de leur réunion, dans un document que s'est procuré l'AFP. En clair, le projet n'a été soutenu que pour ne pas froisser l'allié français. On avait connu des déclarations d'amour plus franches. Pourquoi ces réticences outre-Rhin ? Alors que les industriels français craignent la mainmise de Berlin allemande sur le programme, le camp allemand fait une analyse strictement inverse. Le projet, placé sous pilotage français, leur semble déséquilibré en faveur de la France, certains évoquant même le SCAF (FCAS en anglais) comme un "French Combat Air System". Deux rapports allemands publiés ces dernières semaines montraient bien les doutes de Berlin. Le premier, dévoilé par le Spiegel et rédigé par l’Office fédéral des équipements de la Bundeswehr (BAAINBw), estimait que les "structures et les règles" de l'accord n'allaient pas dans le sens des "intérêts allemands". Le second rapport, publié par le ministère allemand de la Défense, indiquait que le "positionnement français fort" dans le programme SCAF risquait de transformer l'avion de chasse de nouvelle génération en une sorte de "Rafale +" financé avec l'aide de l'Allemagne et de l'Espagne. Eurodrone en crise La divergence entre Paris et Berlin sur les questions de défense va bien au-delà du seul SCAF. A bien y regarder, tous les programmes miliaires franco-allemands sont en crise. L’Eurodrone, programme de drone de surveillance qui implique aussi l’Italie et l’Espagne, était prévu pour 2025. Faute d’accord sur la facture, les premières livraisons sont en train de glisser à 2027, voire 2028, certains évoquant même 2030. Le débat fait rage sur la motorisation de l’engin, Safran proposant son moteur Ardiden et l’italien Avio le Catalyst de son actionnaire américain GE. Surtout, le futur appareil risque d’être trop gros et pas assez endurant pour les besoins de l’armée de l’air française, comme l’avait souligné le Sénat l’année dernière. Même blocage sur le projet de char de combat MGCS (Main Ground Combat System). Le Bundestag voulait que le projet avance en parallèle du SCAF. C’est loin d’être le cas: l’articulation entre les acteurs allemands (KMW et Rheinmetall) et français (Nexter) n’a toujours pas été trouvée. Théoriquement alliés au sein du holding KNDS, KMW et Nexter restent concurrents. On l’a encore vu début juin quand le groupe allemand a racheté 25% du spécialiste estonien des robots terrestres Milrem… alors que c’est Nexter qui dispose de la division robotique la plus développée. Crash du programme MAWS Le projet de modernisation de l’hélicoptère Tigre, dit Tigre Mk3, est aussi en crise Berlin freine des quatre fers face à la facture d’un engin dont il estime également le coût de maintenance trop élevé. Un abandon de l’appareil, comme l’envisage l’Australie, n’est pas exclu. Quant au projet d’avion de patrouille maritime franco-allemand MAWS (Maritime Airborne Warfare System), censé remplacer les Atlantique 2 français et les P-3C allemands à l’horizon 2030, il n’est pas loin du crash définitif: le Bundestag a validé le 23 juin l’achat de cinq P-8A américains pour 1,43 milliard d’euros.
  7. Et ça se réjouis à l'hôtel de Brienne. Alors que Martin Briens nous jurait hier qu'il fallait des règles strictes sur le Scaf sur les IPR, le leadership, etc Ce ministère se fout de notre gueule.
  8. Tout bon gestionnaire aurait compris depuis des mois qu'il faut quitter ce projet fou.
  9. Au passage ils ne deboquent que 1,3 milliards sur 4.
  10. A décidé et pousse des exigences associées à la decision.
  11. Et merde....... Go avec de nouvelles conditions inacceptables:
  12. Un article du Zeit ce jour, mélange de passages intéressants et de grosses conneries (notamment sur les drones et remote carriers). On y apprend qu'au ministère de la défense allemand, plus grand monde ne croit au SCAF, que les SPD, CDU/CSU sont contre, que les verts ont des réserves. Ça sent bon pour demain. En filigrane, l'obsession pour les allemands d'être considérés sur un même pieds d'égalité. La volonté du partage des technologies DA avec les industriels allemands. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2021-06/ruestungsprojekt-fcas-kosten-verteidigungsministerium-eurofighter-luftkampf-widerstand/seite-2
  13. Le mec débarque et le premier mot qu'il lâche c'est 'transfert de technologies'. Not too bright my friend, not too bright. Cela illustre encore une fois, le boulard extrême de nos amis allemands. Il a au dessus de sa tête 70 ans de développements aéronautiques qu'il devrait respecter. Il est invité cordialement à venir s'exprimer et la première chose qu'il trouve à dire c'est : vos industriels et votre DGA c'est bien joli mais nous on est des compétiteurs et on fera mieux que vous. Au secours.
  14. Ya de CEO de KNDS, un allemand. Qui balance des pics pendant toute la séance.
  15. Pas sur que ça ait été posté; Trappier ce matin au Paris Air Forum,je commence le visionnage et je vous fais un débrief quand c'est fait: https://parisairforum.fr/#1622823219975-c7d5ba1d-1958 Les clés du succès de la coopération: Selon Trappier: "les compétences, avoir sa place au bon endroit" "la confiance" "chef d'équipe qui fait avancer le reste" Selon le CEO de KNDS: "un partage de l'IP et transferts de techno" "un clarification des regles d'exportation AVANT le lancement du projet de coopération" Selon le CEO d'Airbus Helicopter: "alignement stratégique et politique" "définition du besoin opérationnel commun" "la volonté de faire des compromis" Selon le DirCab de Parly: "la clareté des responsabilités" "des leaders clairement identifiés" Trappier: "on ne peut pas coopérer pour coopérer, il faut cibler la performance opérationnelle" "il ne faut pas que la coopération alourdisse le cout global" "on est pas les USA, il nous donc l'export, et Dassault doit réussir l'exportation et donc les pays coopérants doivent être d'accord" Martin Briens: "il faut que le produit soit exportable" CEAAE: "l'expression du besoin se fait au fil de l'air, dans les opérations exterieures" "quelles seront les menaces en 2040?" Trappier: "il y a besoin d'un architecte" "le cyber va prendre le dessus, donc il faut savoir travailler sans moyens de communications et la France avec la disuassion s'y connait" Briens: "le principe du best athlete est une necessité" "ce principe est une bonne garantie contre les dérives de couts, délais et moindre performance" "il faut la reconnaissance d'un leadership clair: la France sur le SCAF, l'Allemagne sur le MGCS" "je cois qu'aujourd'hui on y est parvenus" Trappier: "il est important aussi d'avoir un leader au sein des Etats!" "c'est au maitre d'ouvrage, représentant des Etats, de dire qui est le best athlete parmi les partenaires" "il faut rerépartir ensuite le travail dans les pays" "le retour industriel ne doit pas battre en brèche le principe de leadership" CEO de KNDS: "In Germany, knowledge has been transfered from procurement agency to the industry" "While the DGA has engineering capability because they think they should drive the industry" "the french are pretty good at analyzing the strenghts of their industry, but in the end, in a competition, athletes compete and the best will win" (???) CEO de AirbusH: "la DGA a une vraie stratégie industrielle" Bon j'arrete pour ce soir et je reprends demain!
  16. Chimera

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    Voila qui permet de remettre les pendules à l'heure.
  17. Chimera

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    Dassault won a competition in Japan for maritime patrol aircraft with Falcon 2000 MSA. But Dassault was smart enough not to compete in Japan or Canada for fighter jets and never submitted an offer.
  18. Chimera

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    Obidient nations buy the F-35, and other stuff in addition, whatever the cost may be, because that's the price to pay for protection. The Japanese paid $79 million for navigation lights for their KC-46 as spare parts. https://www.aerotime.aero/28113-japan-purchases-boeing-kc46-spare-parts-at-higher-price On the other hand, the US Air Force is looking for a jet that actually protects America. As a result, it is walking away from the F-35.
  19. Chimera

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    It has John Lake at least.
  20. Chimera

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    Tu crois que les négos entre la France et la Suisse sur les exilés fiscaux ont respecté les procédures établies ? Crois tu d'ailleurs qu'il y a des procédures? Existet-t-il un seul appel d'offres d'armement à plusieurs milliards qui se joue sans enjeux géo-politique stratégiques qui dépassent les bons petits fonctionnaires très professionnels, techniciens experts dans leur domaine ? Si les suisses peuvent être respectés pour leur grande démocratie très participative, il ne faut pas imaginer que leurs dirigeants ne font pas eux aussi face à certains dilemmes lorsqu'un président américain pose sur la table une offre impossible à refuser. Et là tu peux parler procédure, hiérarchies ou autres... Ca ne vaut plus rien.
  21. Chimera

    Achat suisse

    Rien n'est figé. Il faut être terriblement naïf pour imaginer que Biden n'ait pas fait une offre extraordinaire la semaine dernière. Les Suisses ont beau se présenter comme de blanches colombes incorruptibles et respectant tous les processus, on sait très bien comment ça se passe à la fin.
  22. Tester la furtivité au sol ça veut dire quoi concrètement ? Une fois le démonstrateur construit il veulent le passer en chambre anéchoïque ou soufflerie aéro?
  23. SI c'est si stratégique et important, et si les moyens financiers sont si limités coté allemand, pourquoi garder 750 millions d'EUR de coté sans le mettre au pot commun? Les allemands auraient-ils des choses à nous cacher? C'est comme le coup des vaccins avec l'UE ou l'Allemagne a passé commande auprès des labos hors achats groupés et négociés par la Commission. Quelle crédibilité cela donne à la démarche lorsqu'on fait cela? Quel signal cela renvoie?
  24. Ça va être bien ce projet avec des "partenaires" qui se regardent en chiens de faïence en permanence, qui gardent des sous dans la poche de coté au cas où pour développer des trucs en loucedé, qui figent rien dans le marbre histoire de se garder des options de sortie, qui découpent les tranches ou demi tranches et mini tranches... Ca tourne au ridicule. Il faut fuir ce projet fou pendant qu'il est encore temps...
  25. Donc pour résumer le FCAS pour Dirk: *souveraineté *retombées sur l'industrie civile *rattraper des lacunes Ca les intéresse un jour la performance du coucou pour la defense nationale ? Genre le besoin des armées...
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