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Tout ce qui a été posté par Serge
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Bernard Lugan publie régulièrement des billet sur ces articles http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/06/rwanda-travers-laffaire-dite-des.html?m=1 Pour ce qui est des motovations, nous sommes là face à la réalité idéologique où la France est forcément colonialiste, coupable de tous les maux et que tout va bien entre les africains.
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Actualités photos vidéo Eurosatory 2012
Serge a répondu à un(e) sujet de armyreco dans Actualités terre
C'est un kit de revalorisation que Rheinmetal propose pour le Leopard-2. Ça se nomme Leopard-2 Révolution. Singapour en a adopté. -
Il faut voir une petite chose. Le tir en artillerie, comme en mortier, ne fait pas seulement varier le pointage du tube en fonction de la portée. Il fait varier la charge propulsive. On parle de charge 1, 2, 3... 6. 6 est le niveau maximal. Ainsi, avec le même pointage du tube, à chaque charge on a une portée différente. Cela explique pourquoi on voit le tube changer de pointage pour des tirs avec impacts simultanés. On fait varier et le pointage et la charge pour que les obus arrivent tous au même endroit mais par des trajectoires différentes. Pour faire du tir direct, de mémoire avec un AU-F1, il faut tirer en charge-6 pour une portée de l'ordre de 3600m. Un artilleur me corrigera. Dans ces conditions, c'est tellement exceptionnel et la force d'impact est telle que la charge creuse est inutile.
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[Véhicule divers de LRPV/PATSAS]
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Divers Terre
Voici la version LRPV du Hawkei: Depuis, il a changé en cela: Un de mes favoris: l'Ocelot de feu Force-Protection. -
Oui. Si tu places un puits de tourelle, même monoplace, il me semble qu'il va y avoir un problème. La position en "V" permet d'imbriquer les trois hommes dans un petit compartiment. Cela fait un gain de volume à blinder. Les jambes peuvent passer pour partie sous le siège avant. Avec une tourelle habitée, l'imbrication des jambes ne peut plus avoir lieu.
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Oui oui. Juste parceque j'aime sa forme même si elle doit avoir des désavantages comme un poids élevé par exemple. C'est comme certaines tourelles de chez Kuka, cela a de l'allure.
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Il est bien proposé pour l'après FAMAS. Ce sera dans sa version canon fixe. Elle coûte moins et est plus légère.
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Les pays ont des procédures différentes. Ici, ce ne sont pas des français.
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Tu mets le doigt là où il faut. Mais, pour elle, je ferais une exception.
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Je vois pas bien si ça a joué mais la position de sortie est dangereuse. Les bras écartés???
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Les tourelles téléopérées coûtent plus chères. L'équipage aime pouvoir sortir la tête et il y a des difficultés dans la représentation spéciale que les hommes ont. Enfin, être dans la tourelle permet de résoudre les incidents de tir sans sortir.
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Juste parce que je la trouve belle. Et il vient un moment où l'esthétisme compte.
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10 ans, oui. C'est plausible. C'est la même chose pour les blindés.
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Comme le dit G4lly, les tourelles navales (comme les côtières) sont complètement séparées de leur magasin. La munition, une foi sélectionnée, part dans un ascenseur qui la monte à la tourelle. Une fois arrivée, elle est récupérée par la tourelle qui la chambre et tire. La grande différence est qu'une tourelle navale reste pointée entre chaque tir du fait de la grande cadence nécessaire. Quand l'obus arrive à la vertical, il est pris dans un pourvoyeur qui va la placer dans la chambre quelque soit l'angle de pointage. Pour les chars, c'est différent et plus simple. À chaque tir, le canon revient en hausse de chargement. Le mécanisme est moins complexe. Il y a juste à pousser un obus horizontal dans une chambre horizontale. Les tourelles navales, comme celles des automoteurs d'artilleries, ne tournent pas à 360deg. Cette limite dans le debattement est liée au massif du bateau pour les premieres et à la position des munitions hors de la tourelle pour les seconds. Pour des tourelles comme la T-6 et l'AU-F1 (la 155-GCT), c'est différent. Elles sont autonomes car pensées pour être montées sur n'importe quel char. Elles tirent à 360deg et sont plus lourdes que les tourelles d'automoteurs classiques. Je prendrais deux exemples de transfère de tourelle navale vers les blindés: - les CCVL/XM-8 Bulldog/Thunderbolt ne reprennent pas seulement le train de roulement des M-2*. Ici le CCVL. Leur tourelle de 105mm emploie l'alimentation des tourelles de 127mm. C'est le même mécanisme. C'est pour cela que tous les obus sont à la verticale dans la gauche du panier de tourelle. Les obus sont sur une chaîne qui les présente à un rameur. Celui-ci prend la munition et la chambre. Comme sur une tourelle de 127mm. - le Draco est un contre exemple. Pour intégrer son 76mm dans une tourelle assez compacte pour être portée par un châssis à roues, Oto-Malera a complètement changé sont système d'alimentation. Il y a maintenant deux barrillets à 12 coups chacun dans l'axe du canon. Cela permet d'avoir deux types de munitions avec assez de coup pour faire face à une attaque aérienne type avant d'avoir besoin de recharger. Si Oto-Malera n'avait gardé la cinématique de ses tourelles navales de 76mm, le résultat aurait été le même qu'avec l'Automatic qui est monté sur châssis de char tellement elle était encombrante. * Le XM-8 Bulldog est au M-2/3, ce que le VBC-90 est au VAB 6x6.
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Tu parles des applications navales?
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Sur le marché de l'armement, il faut être patient pour se rendre compte de ce qui marche.
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Avec le CENTAC où les unités se retrouvent à faire du vrai combat et de la tactique surtout, on a vu des choses rigolotes. Je pense à un escadron de Leclerc qui s'est fait détruire par un 30B2 de la FORAD. Les XL déboulaient comme des gorets un à un. Après, le tir direct est surtout une mesure d'urgence. On nomme cela artillerie d'assaut. Mais il y a peu de blindage.
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Tout ou partie. Si ce sujet t'intéresses, les meilleurs articles ont été écrits par Bacon et Sharoni. Ils ont travaillés sur le FASTDRAW, une proposition de chargement automatique pour M1 Abrams sous la forme d'un double barillet en nuque. http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTuuZGp7mXd-FQB_l3w6dEorDco9p9BrToQPdj3Y-GX7jytREK5nAhttp://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcROUgE2gno6xxpXxyXK8tiSOfn-zoKHqT-7pgV7lg5AeYwpmB2s Ces deux photos sont issues d'un de leurs article dans Armor http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcROUgE2gno6xxpXxyXK8tiSOfn-zoKHqT-7pgV7lg5AeYwpmB2s Ils ont aussi pensé un après M1 avec leur FMBT qui va gagner une compétition de proposition faite par Armor en 1994. Leur article fut si avangatdiste qu'on le retrouva dans African Armed Forces. Canon de 120 avec 60 obus en "tulipe" dans le panier de tourelle. Sans parler du canon de 30mm, 7,62 et sol/air à tir vertical. Plus un système est complexe, plus c'est à éviter. Je suis pas sûr qu'ils soient aussi exposés en fait. Il faut voir comment le barillet est relié au châssis. Les alvéoles protègent individuellement et le barillet est entouré d'une protection il me semble. J'ai toujours pensé que le barillet était dans un compartiment blindé séparé. Si cela n'a pas été fait, c'est que cela devait être acceptable?
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J'ai pas l'impression que ce soit explicite. Surtout que la communication sur ce point s'est toujours concentrée sur le chargement automatique. 22 obus en 8 minutes, j'y crois d'autant que la manipulation est d'une grande simplicité. Pour le bascule, je demande à voir.
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Oui mais que fait-on en 8 minutes? - Fait-on le parage complet des 40 obus? - Fait-on le parage des 22 obus du chargeur depuis l'extérieur? - Fait-on la bascule des 18 obus du barillet vers le chargeur? Chacune de ces opérations est assez différente des autres.
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Le CRAB, c'est trois hommes. Et la protection mines est juste nécessaire pour cet équipage.
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Le semi-ready est derrière le chef de char pour le M1. Edit: Après contrôle, je m'apperçois que j'ai soutenu une grosse banane. En effet, l'Abrams à bien des obus en châssis. Pour le M1, il en a huite à l'arrière droit du châssis dans un compartiment blindé avec deux panneaux pare-souffle.
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Puits de tourelle: compartiment évidé du châssis où l'on place la tourelle. Panier de tourelle: partie de la tourelle qui s'encastre dans le châssis. Les tourelles inhabitée n'en on pas. Nuque de tourelle: partie arrière de la tourelle. Pour la position opportune des munitions, il y a plusieurs paramètres à arbitrer: Survie de l'équipage: La priorité actuelle porte sur la protection contre les déflagrations. Si elles détonnent, il faut que le souffle soit expulsable pour ne pas tuer l'équipage. La nuque de tourelle est donc intéressante car on peut facilement séparer les munitions de l'habitacle et placer un toit pare-souffle. De plus, placer un compartiment dédié aux munitions agit comme un élément sacrificiel. Comme on ne peut mettre de gros blocs de blindage sur la nuque, le découpage en compartiment augmente la protection. Les munitions devenant en elles-même une part du blindage. Risque de déflagration: il faut distinguer deux grandes périodes du combat de chars qui orientent les choix. La première fut celle du pure combat entre chars. Là, statistiquement, les coups au but se font sur l'avant de la tourelle, voir la tourelle plus simplement. Le châssis est donc un lieu sûr de stockage de munitions. Depuis la fin des strictes confrontations entre blindés, les coups au but sont plus répartis et l'adversaire fait un usage intensif d'IED. Le stockage en châssis devient plus dangereux. Dans cette logique, le placement des obus en tourelle monte en intérêt. Après, il y a d'autres parades qui se rajoutent. Comme le précise Rescator, les têtes militaires sont muratisable mais pas la partie propulsive. Les obus peuvent être placés dans des racks protégeant des mines, du feu. En cas de perforation de la caisse, cela limite les riques de déflagration. Hergonomie: quand on pense une tourelle avec un chargeur, il faut se dire que l'habitacle doit avoir la hauteur du chargeur (casque chaussure inclus disons 190cm). On voit bien que mettre des obus dans le puit de tourelle pose problème. Avoir les munitions en nuque trouve son intérêt. Surtout qu'il faut penser à la gestuelle. Charger du 105mm, c'était facile. Le 90mm, parlez aux chefs ERC-90 Sagaie, ils adorent. Mais du 120mm, c'est sport. Chargement automatique: pour être fiable, mieux vaut que la cinématique soit simple. La position en nuque devient naturelle. En panier, c'est plus complexe. Logistique: quand les soutes de vident, il faut les remplir et vite car tout recompletements est une phase de vulnérabilité. L'arrangement des obus doit donc être facilement atteignable. Tout avoir en nuque comme un M1 est un avantage ici. Il faut préciser que la disposition des munitions dans les Merkava permet un recompletements en un quart d'heure. Comment répartir entre tourelle et châssis? Les obus en tourelle sont, en toute logique, prêts au tir. Ainsi, il est intéressant d'avoir le maximum d'obus en tourelle. Le M1 a ici un avantage réel car la presque totalité des obus est en nuque. Quand la dotation est répartie, le rôle du chargeur est de toujours maintenir le stock tourelle à 100%. Ainsi, après un tir de trois obus explosifs, il ira chercher en châssis trois obus explosifs. Pour que cette bascule soit rapide, tout à chacun imaginera bien que les obus en châssis doivent être atteignable facilement depuis le panier de tourelle. Surtout avec des obus de 120mm. Plus cette bascule est compliquée, plus il faut des obus en tourelle. Avec le Leclerc, c'est un calvaire car il n'y a pas de place et l'accès à la nuque de tourelle n'est pas facile. Sur un Leopard-2, c'est très simple. Le chargeur est là pour cela et a de la place. Chez les Merkava, il y a aussi beaucoup de place même si la dotation en tourelle est courte. Pour les Mk-4, c'est 10 obus. Pour les Mk-3, c'est 5 dans un barillet blindé sous le canon. Cela signifie que le chargeur doit pouvoir aller très facilement en châssis pour récupérer des obus. C'est le cas.