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AIR-DEFENSE.NET

Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Donc on a plus de temp pour mettre les canots à la mer.
  2. Quoi! C'est pas le soldat Félin le mieux équipé au monde? Je comprend plus rien moi.
  3. Petite question: Le sujet sur la défense dans la présidentielle est-il fermé ou non?
  4. C'est étrange. La dépouille est annoncée comme partant ce jour.
  5. Ou des djihadistes français. Mais moins que 180.
  6. Cela fait bien partie des prescriptions. Et c'est pour cela que les dépouilles de musulmans ne sont pas mélangées avec les autres dans les cimetières en France quand l'ensevelissement est accepté en France.
  7. Moi pas. Pour le gravage, j'espère que c'est une légende urbaine.
  8. J'imagine bien, en effet. Nous serions tellement sclerosés que les chinois en profiteraient pleinement. Ils nous aideraient à agréger d'autres pays. C'est comme les états-unis. Si l'entrée de la Turquie nous renforçait économiquement, pourquoi les EUA nous conseillent-ils de faire entrer ce pays? Par altruisme sans doute.
  9. La guerre n'interdit pas une forme de légalité. Jus in bello. À savoir qu'en fin d'action, l'armement est saisie pour expertise. Maintenant, il n'y a plus de légitime défense.
  10. L'article algérien s'appuie sur des bruits qu'il présente comme des faits. Pour ce qui est de l'avis des unités étrangères, je ne suis pas sûr quelles se distinguent par des interpellations vivantes (Brésil, Russie, Israël...) Pour le SAS, il y a une précision à apporter. Ils sont assez particuliers car cette unité n'est pas engagée sur le même plan juridique que celles de beaucoup d'autres pays. Le SAS ne se charge que de la partie tactique. Toute la phase négociation n'est pas de leur domaine. Ils n'ont que des opérateurs. Quand le feu vert leur est donné, la zone bascule sous l'autorité du MOD le temps de l'intervention. En gros, c'est une zone de guerre.
  11. Car les gendarmes sont la force réversible par excellence. Ils sont combattant (même si on leur a imposé de l'oublier) et ils sont une force judiciaire. Augmenter la taille des régiments aurait un coût élevé pour un service rendu faible car sur-dimentionné par rapport à notre diplomatie. Maintenant, comme je l'avais écrit sur le fil de l'apres Famas, le contrat du prochain fusil d'assaut le doit pas être calculé sur le nombre de soldats actuel mais sur ce qui est nécessaire pour un engagement engageant notre survie; que ce soit sur ou hors de notre territoire.
  12. État et culture n'ont pas la même position vis à vis de la guerre. La culture est la tendance la plus lourde d'une société humaine. Elle est dotée d'une forte résilience. Sa forme n'est pas qu'un habillage, un exotisme. Elle permet d'envisager ou non des actions, approches. La culture rend pensable ou non les choses; dont celles de la conduite de la guerre. Ainsi, en France, nous jouons aux échecs. C'est révélateur d'une approche directe, d'une recherche de la bataille décisive. Ailleurs, on peut jouer au go ce qui favorise les approches diffuses, indirectes et d'étouffement. L'état est lui un agrégat dont la forme est plus temporaire. Il peut muter très vite (le temps de la rédaction d'une constitution). Il n'influence pas la guerre car est trop changeant. De plus, ce n'est pas lui qui a la primoté en conflit. Ce sont les outils qui assurent la victoire qui priment. L'état se verra-t-il imposer des mutations si son efficacité n'est pas bonne. Pour répondre à ta question, il me faudrait admettre que la guerre soit éloignée géographiquement. Or, si les opérations de type conventionnelles et massives le sont, je ne pense pas que le mot "guerre" ne regroupe que ce type de conflit. Je pense même que c'est une exception en terme de réalité humaine. Pour donner un marquant, je dirais que je suis dans une analyse de "guerre de 4ème génération" et plus seulement de 3ème. De plus, les modèles insurrectionnels ne sont pas une guerre différente, ils sont la guerre comme toutes les autre. C'est par notre esprit scientifique que nous cloisonnons les formes de conflits. C'est un confort intellectuel rassurant, le rêve des spécialistes. Là, comme annoncé plus haut, notre perception des choses est différente, très différente. De mon coté, je soutiens l'idée que le risque majeur à cet instant est interne. Il se joue sur notre territoire et non pas sur un point du globe. Que l'on conduise des campagnes en Afrique, Asie... C'est un fait. Mais la défaite ou la victoire n'aura pas de conséquence sur notre nation. La menace est actuellement intérieur et comme je l'ai déjà écrit (ce qui fait irrisser le poil de certains; ce que je comprend), nous sommes en marche à la guerre. Je n'aurais pas pour préoccupation de chercher une taille critique vis à vis de tel ou tel pays. Nous sommes incapable d'envahir puis tenir un pays. Et si c'était le cas, pour quoi faire? Tout cela ne sert à rien. 1) Ma taille critique serait calée sur notre réalité diplomatique. C'est notre diplomatie qui crée notre besoin expéditionnaire. Pas l'existence de tel ou tel méchant. Je sous entends donc que la défense européenne est un contre-sens car tant que nous avons une diplomatie nous ne pouvons fusionner nos moyens opérationnels. La diplomatie étant un domaine qui ne se partage pas. 2) Dans mon idée de continuité Police->Gendarmerie->Armées, je développerais une capacité à la mutation/duplication. C'est à dire que les différentes forces régaliennes seraient capable de passer à un niveau supérieur ainsi qu'à croître de façon rapide. C'est pour cette raison (il y en a d'autres aussi) que je propose la création de 4 régiments d'infanterie prévôtale. En cas de guerre, ils pourraient muter très vite en capacité pleinement combattante et fusionner avec les armées. L'encadrement serait formé pour que les unités se dupliquent avec des phases courtes de montée en puissance. Mon approche n'impose pas la mise en place de milice. Elle est donc en phase avec notre société sur notre période. Pour le cas suisse, c'est vrai mais combien de temps mettraient-ils pour se régénérer? Avoir 45% des pères de famille avec un fusil est-il neutre? Est-ce du loisir d'aller tirer le week-end avec son FAS-90? De plus, il fait faire attention aux mots. La milice est l'armée pour la suisse. Cela ne recouvre pas la même réalité pour nous.
  13. En effet, je n'ai pas été clair dans mon post. Je pensais aux modèles anciens exclusivement. Depuis les guerres conduites sur un modèle centralisateur ayant le monopole de la violence, progressivement, ce n'est plus possible; surtout avec les modèles de deuxième génération.
  14. Je partage ta description du risque "emploi jeune". Maintenant, il me semble que la forme de l'outil de défense vient de la réalité de la société. Aussi, le changement en cours ne va pas dans le sens d'une réserve homogène disponible. Bien au contraire. Deux remarques: 1) Les personnes sont historiquement disponible pour former une milice (armée temporaire) non pas parcequ'elles sont oisives mais car elles ont les ressources nécessaires pour le faire. Elles peuvent fournir leurs équipements (c'est une forme d'impôt) et prendre une "année sabbatique". Voilà pourquoi le petit peuple ne peut partir à la guerre. 2) La guerre détermine la forme de l'état (c'est du moins ma position). Or nous sommes dans une phase d'euphorie pacifiste qui nous leurre et nous conduit à des décisions dangereuses. Nous en sommes à faire plier notre perception de la réalité (la réalité, elle, ne plie pas) pour faire correspondre des souhaits progressistes. Tout cela est très dangereux. Plutôt que de créer une garde nationale, il faudrait mieux retravailler la répartition/continuité qui existe entre les forces de l'ordre et les forces armées. Pour le clin d'œil, un livre sur les cavaliers révèle que le 2ème Hussard a été engagé en renseignement contre le banditisme en Normandie. Amusant non?
  15. Le droit est par essence redigé par le vainqueur. On peut avoir une lecture strictement juridique des choses donc employer des mots dédiés, mais être dédié, est-ce pertinent? En effet, le domaine juridique ne permet pas de traduire de nombreuses choses car ne rend pas compte de la réalité humaine. Et pour les Hommes, justice est faite.
  16. Jolie couverture même si le drapeau européen est en trop. Amusant l'effet d'optique lié au placement des candidats.
  17. Oui mais les forces armées sont en soi un "réservoir de capacitaire". Ainsi, comme tout reservoir, c'est le stock immédiatement disponible qui compte. Si nous tablons sur une faible capacité permanente pour juger de l'efficacité, nous nous leurrons. Ce qui compte, c'est se savoir ce qui est engageable simultanément.
  18. Les travaux de Janus inversent la problématique. À aucun moment nous avons la question: comment lever les volontaires? Ils partent dès la début sur: "nous aurons xxx volontaires". Je leur recommanderais l'excellent "L'idée de milice et le modèle suisse dans la pensée de Machiavel" de B. Wicht.
  19. La mutation en profondeur des forces armées est un vrai sujet. Et la proposition de Janus va dans le sens ce genre de réflexion. Le problème est, comme le souligne JM de façon très juste, qu'une armée est liée à un environnement culturel. "Penser le combat, c'est penser la société qui le mène (c'est de moi)". L'histoire de cette garde ne tient pas pour deux raisons: - qui peut se prévaloir de quitter son boulot sur simple appel. L'économie n'est pas organisée pour en France. - cette proposition est un mimétisme des États-unis. Pays d'une autre histoire. Il y a des choses à faire en France mais cette garde ne serait que le point final. Il faudrait avant tout faire le choix d'une défense totale plutôt que de tout faire peser sur les armées. Et si nous n'avons pas d'argent, rebaptisons le Ministère de la Défense en Ministère des armées.
  20. Quelques remarques pour comprendre ce qui s'est probablement passé: 1) quelques questions sur la notion de surprise: - au combat, la contre-attaque est une action toujours très efficace sur l'ennemi car elle bouscule l'ascendant psychologique. Cela vaut pour un GTIA comme pour un cas isolé. Pour cette raison, un capitaine aura toujours en défensive un élément de réserve pour lancer une contre-attaque même si ce n'est qu'un petit groupe (et oui, pour sauver un SGTIA, un groupe peut faire l'affaire en défensive.). - Face à un couteau, on considère qu'il faut au minimum 6m de distance de sécurité entre un agresseur armé d'un couteau masqué et un porteur d'arme. Celui-ci doit comprendre, décider de tirer, déguéner, viser et tirer; cela fait 6m au minimum. Au dessous de 6m, on est planté tellement une agression est rapide. Maintenant, quelle fut la distance entre la porte et les premiers hommes du RAID? 2 à 3 mètres. Faites le test chez vous: placez-vous derrière une porte et jaillissez en un seul bond. À ce moment, voyez où vous êtes. 2) Posons-nous la question sur la manœuvrabilité d'une chenille: - la tête d'une chenille est formée par des porteurs de bouclier derrière lesquels nous avons un tireur. Le binôme ainsi formé n'est vraiment capable de bouger que vers l'avant. Tourner n'est pas possible car le but du bouclier est la protection frontale. Donc la réactivité est délicate. - maintenant, faites un autre test. Invitez des amis à la maison et faites les danser dans votre entrée avec juste un sac (pas plus de 20l) sur le dos. Tout de suite, on se rend compte que personne ne peut danser. Voilà ce qui se passe en espace confiné quand on est une chenille d'assaut. - prenons l'exemple du rugby. Comment un joueur peut franchir une ligne défensive? Il trouve un intervalle, même un petit. Et là, il passe. Or l'intervalle n'est pas seulement un trou, c'est une faille dans le tempo. - quand on pénètre avec des boucliers en tête, on peut aller en percution sur un suspect. Avec la vitesse, le bouclier peut frapper et plaquer contre un mur. Avec son bouclier, cest dans les 130kg d'operateur qui percute. Cest pas mal non. Là, il s'emble que les opérateurs étaient statiques. Quand le forcené crée la surprise en sortant, les boucliers ne peuvent aller percuter. - un bouclier, c'est une protection mais aussi une obstruction. Là où il est, il protège mais il ne peut être franchi. 3) Passons au tir: - selon les consignes données, il faut une capture vivante du suspect. Donc derrière les boucliers, les tireurs ont du non-létale. Armes qui ne font pas de tir en semi-automatique. Rater son tir et l'adversaire est loin. - si le non-létal est en tête, les armes d'épaule sont elles plus en arrière. Leur possibilité de tir sont donc réduites. Le suspects n'a donc pu être engagé qu'en arme de poing ce qui n'arrête pas mécaniquement. - quand la cible se déplace, l'engager fait prendre le risque de tirer dans des secteurs dangereux. Pour cette raison, quand il arrive sur la tête de la chenille, les tirs ont du baisser au risque de blesser du monde. - un tireur a toujours les mains sur son arme donc personne n'a pu le saisir au risque de faire tomber son arme. Quand on combine ces trois domaines, on peut comprendre ce qui a pu se passer sans avoir pour autant accès au détail des faits.
  21. Il me semble que c'est plutôt "breacher". En anglais, il y a aussi MOE pour Method Of Entry. C'est historique. Après 4000 messages, c'est le premier que je reprend en orthographe. Décidément, tout se barre en c...lles.
  22. Voici un battle économique : Hayek vs Keynes.
  23. Les flash bang ne sont pas des armes non-létal mais des moyens de distraction. Elles doivent être liées à la recherche d'un effet de surprise sinon, il y a accoutumance. C'est comme le lacrymogène. Au début, cela surprend puis on reprend son esprit et enfin on reprend pour partie son action (Il est évident qu'il y a une histoire de dosage). À la première détonation, le suspect est surpris car, à cet instant, il n'y a pas d'accoutumance et il ne doit pas savoir que l'on vient le chercher. On sursaute, on se bloque pendant une à deux secondes. Une à deux secondes qui permettent à un groupe d'avancer de 10 m sans tir adverse. Le problème ici est que MM est face à la même surprise dans deux assauts puis on lui en balance toute la nuit. Résultat: le RAID et lui sont autant accoutumés aux détonations. Cela ne produit plus rien. Vient alors un autre effet: le RAID déroule ses procédures. Il lance flash-bang sur flash-bang donc perd du temps sans s'en rendre compte. Il fait ce qu'il sait faire mais cela ne sert plus à rien. Comme à Roubay: Surpris de tomber sur autre chose que des petits dealers, ils lâchent tous leurs flash-bang à l'extérieur pour se replier. Cela n'a rien produit. Le point d'orge reste toujours la surprise. C'est cela qui permet d'aller jusqu'au contact physique d'un suspect. Après tout dépend comment on obtient la dite surprise.
  24. Je n'avais pas vu ce petit détail: Il me semblait que c'était dû à l'impossibilité de progresser que le repli a été fait. Mais qui a donné l'ordre? Et pourquoi? À cause de la puissance de feu, des deux blessés... C'est encore assez flou.
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