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Tout ce qui a été posté par Serge
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La reféodalisation est une tendance lourde qui voit la contestation de tout ou partie des prérogatives d'un état central. Ce trend n'est donc pas seulement de nature économique comme le sous entend la "démondialisation". Celle-ci étant une contestation qu'il faudrait déjà bien définir. En effet, l'évocation de la "démondialisation" comme solutions aux maux de la "mondialisation" ne s'accompagne pas, par ceux qui la promeuent, de la défense de toutes les idées qui vont avec. Maintenant, les concepts politiques et/ou économiques "universalistes" sont une racine de cette reféodalisation. Cette tendance est en soi une demande de redéfinition des modes de fonctionnement au sein d'une société. Cette redéfinition est le fait des concitoyens (ainsi ils peuvent demander que le gouvernement transfère des pouvoir aux regions par exemple) mais aussi d'agrégats autres. Ces derniers sont les plus préoccupants. En effet, ils ont différentes formes (associations, obédiences, compagnies multinationales, sociétés criminelles...). Leurs objectifs ne sont pas l'intérêt de la collectivité mais le leur propre. Leur méthode est une action de lobby par pression-séduction-dissimulation qui est en dehors de la règle commune (démocratie, vote, suffrage universel pour la France). Ces agrégats ont toujours existé et existeront toujours. Le problème est la taille critique qu'ils ont aujourd'hui car l'état central entre en phase d'épuisement. Exemple: peut-il lutter contre la volonté d'une multi-nationale implantée en France? Pour ce qui est des pays, je parle bien des sociétés occidentales. Les autres pays sont pour certaines dans un autre cycle de leur temps. Je ferais deux remarques sur les élites: 1) L'élite est ceux qui font l'effort d'excellence au sens large. Une élite peut être économique ou intellectuelle ou combinée. Dans mon approche, je rajoute toujours celle de conscience. Cette dernière n'est pas forcément la plus riche ou la plus cultivée mais elle a conscience qu'il faut faire des choix, prendre en compte la destinée collective. C'est une élite politique au sens large mais pas politicienne car elle est capable d'agir, se sacrifier pour la collectivité. Je prendrais comme exemple les nombreux premiers résistants qui s'ils n'étaient pas tous riches, cultivés on compris qu'il fallait agir pour le bien de la Nation. 2) Une particularité de notre époque est qu'une partie de notre élite est autonome de la destinée du pays. Qu'il y ait des riches, des intellectuelles n'est pas gênant en soi. Bien au contraire. Il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Ce qui ne me semble pas admissible, c'est que leur source de puissance ne soit pas corrélée avec le niveau de puissance du pays; que donc: si le pays s'effondre, leur richesse reste intacte. C'est la fin du liant collectif donc le début des comportements prévaricateurs, de prédation.... Ce cynisme qui permet de justifier l'aberation de concepts tels le "néo-libéralisme", le "mondialisme"...
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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Serge a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Je sais pas pour vous mais moi j'aime bien les poissons d'avril: -
+1 Je partage pleinement ta démonstration sur les effets de certaines formes idéologiques. Celles-ci sont souvent rangée sous le vocable "force de progrès". Comme nous sommes sur un forum defense, voici une analyse de risque de guerre: Il y a un mois, j'avais fait hurler quand j'évoquais les quatre fondements convergent de l'actuelle marche à la guerre que nous vivons (je vous rassure, au CID cela a hurlé de la même manière il y a quelques années lors d'une conférence qui fait date maintenant). Parmis ceux-ci, il y a la reféodalisation des sociétés occidentales (contestation de tout ou partie des prérogatives de l'état central). En somme, la fin du processus de centralisation du pouvoir; mécanisme ayant eu lieu sur plusieurs siècles pour la France. La structuration des élites contemporaines en est une forme. En effet, nous assistons à la consolidation d'une élite autonome de son pays d'origine (Si elle a toujours existé, elle croit en proportion). Elle est rendu possible par l'émergence des compagnies multinationales qui recrutent et déplacent des hommes sur le globe selon le besoin de leur activité et indépendamment des frontières. C'est un nomadisme que l'on peut comparer à celui des ordres religieux chrétiens. Ils se déplacent d'un évêché à l'autre (structure autonome du royaume, de la république...) muent non pas la réalité de la vie d'un pays mais par la recherche d'un effet supranional dans son étendu. Cet effet était le Salut des hommes, il est la conquête de parts de marché mondiales. Cette élite est donc découplée de l'intéret de ses nations d'origine ce qui ne va pas sans poser certains problèmes de conflit d'intérêt comme ce fut le cas avec le Vatican dans le passé. Les cadres aculturés à cette vie sont ceux que l'on retrouve dans tous les cercles du pouvoir. Or, une question doit être posée: quand on se déplace d'un pays à l'autre pour prendre des fonctions(accompagné de sa famille qui est tout autant déracinée), une fois à un poste gouvernemental, pour qui agit-on réellement? L'intérêt du peuple qui lui est statique dans son territoire (donc enraciné), ou pour une vision du monde sans racines (sans sens, une nocense comme dirait Renaud Camu). Face à ces personnalités, nos concitoyens ne peuvent être en phase car ils ne partagent pas le même intérêt. Quand on est pieds-poings liés à son pays, on ne peut se permettre la même frivolité que celui qui peut prendre l'avion et continuer sa vie ailleurs. Cette différence de perception,créé par la différence d'impact d'une mesure inopportune, est, à mon sens, belligène. Face à la régression intellectuelle de notre pays, nous opposons les riches aux pauvres. C'est facile, naïf et compationnel mais surtout suranné. Il me semble que la véritable opposition porte sur ceux qui sont liés à l'état du pays et ceux qui peuvent s'en départir. Corrigez moi si je me trompe mais la retraite par répartition si elle est bien liée à la seconde guerre mondiale ne fut pas mise en place par les gouvernements issus du CNR mais d ceux de l'État Français. Cela n'a pas le même sens. En effet, l'effondrement du système bancaire en 39/40 fait disparaître immédiatement les pensions des retraités qui jusque là étaient issue d'un système par capitalisation. La seul façon de retrouver des pensions pour faire survivre les retraités fut la mise ne place de la répartition car celle-ci est le seul moyen d'obtenir un flux immédiat de ressource. Il faut se méfier des reconstructions à posteriori.
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Dire combien il importe de connaître l'origine d'un interlocuteur, d'un auteur, d'une personne d'influence est un truisme trop souvent oublié. Aussi, ce matin, le blog "Nicomaque" me fait découvrir ceci: http://www.philomag.com/fiche-philinfo.php?id=295 Je comprend mieux pourquoi je le trouve pertinent.
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énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Serge a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Comme le dit G4lly des chinois ferment aussi. Ceux qui ferment sont ceux qui n'innovent pas assez vite. Ils ne sont très vite dépassés par des produit de plus en plus rentable. Ce processus est naturel. Il ne faut surtout pas le contrarier même si la faillite d'une boite est toujours désagréable. En 2013, le photovoltaïque sera la source d'electricité la moins chère. Ce qui ne supprime pas certains problèmes liés à la rareté des matériaux nécessaires. Pour le moment. -
Il paraît que le VBCI et le VBR se sont très bien comportés l'année dernière.
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Ici on parle uniquement que de la société Nexter
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il faut relativiser. L'USMC, les danois, les canadiens en ont déployé. Les allemands et bataves ont envoyé du lourd. Comme tu l'as relevé, envoyer des blindés de plus de 50t impose une vaste logistique en car durant et munitions et pièces détachée. Il y a aussi un autre aspect: que faire en cas de retraite? En effet, on parle toujours des problèmes de faire poser des chars par des avions sur des théâtres isolés. On ne parle jamais d'une retraite. Sommes nous prêt à abandonner un peloton XL? Je ne le crois pas. Engager des moyens, c'est toujours êtres prêt à les récupérer. -
Tous ceux qui sont là sont fils de.... Il n'y a plus beaucoup de "Beregovoy".
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Ici on parle uniquement que de la société Nexter
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Exact. C'est ainsi 24m3 par 24h. Rien que pour les chars. -
Opérations au Mali
Serge a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
"Le pouvoir n'est pas une possession mais une relation." Il faut juste laisser les pères de famille rejoindre leurs épouses et enfants. -
Amusant de poser les questions pour apporter les réponses. L'allongement ou d'un temps dans la fonction ou du temps de service total est une mesure qui fait diminuer le nombre de personnes à recruter. La RGPP est autre chose: une ré articulation des services de l'état pour réduire le nombre de poste. Cette mesure est rapide en terme d'effet à ceci prêt que le statu est frein en soi à la réforme. Pour qu'une décision produise des effets, il faut du temps. Temps pendant lequel les tensions sont elles immédiates en terme de réalité surtout quand rien n'est préparé.
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Si tu as 10 unités commandées par deux ans, sur 6 ans, tu as besoin de 30 capitaines. Si tu passes à trois ans, tu as besoins de 20 capitaines. L'effet est donc une chute de 1/3 du recrutement d'officiers pour allimenter cette fonction. Donc tu fais une économie mécanique de 33%. L'effet n'est pas seulement financier, il est qualitatif car le nombre de candidats est indépendant à un nombre de places ouvertes. Si tu supprimes 10 personnes, ce sont les 10 plus mauvais. Il y a effet d'entraînement qualitatif. Passer de 60 à 65 ans pour les fonctionnaires fait chuter d'environ 10% le nombre de fonctionnaires. Touts choses égales par ailleurs.
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Quand dans un domaine, on emploie par période de 32 ans plutôt que 30, on diminue de 6% le besoin de personnel. C'est comme faire passer tous les temps de commandement de deux à trois ans fait diminuer de 30% le nombre de commandant d'unité par tranche de 6 ans.
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Le point sur Ron Paul: https://www.contrepoints.org/2012/02/19/69739-ron-paul-le-prophete
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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Serge a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce jour, le professeur Lugan affiné sa présentation de la guerre au Mali: http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/04/mali-une-guerre-qui-en-cache-une-autre.html?m=1 -
Au fait, il y a quoi dans les 80%?
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La vie est pleine de risque. Article pour réfléchir: http://www.atlantico.fr/decryptage/mort-alexandre-expliquer-violence-jeunes-oublie-parler-responsabilite-eric-deschavanne-324059.html
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L'analyse est le propre de la compréhension, non? "Force à la loi" En effet, je n'arrête pas d'en entendre parler.
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Nous sommes bien d'accord.
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Donc, cher nouveau membre, qu'a fait ladite victime pour recevoir un projectile. C'est la question que l'article ne met pas en avant. On se concentre sur une arme, sur une perte de procé, on présente M Douillard comme une victime (mécaniquement ç'en est une). Mais n'est-il qu'un bon gars qui passait par là?
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Intéressant cette article, en effet, qu'avait fait monsieur Douillard pour se faire tirer à travers une grille par un lanceur monocoup de 40mm? Sachant qu'un policier ne peut engager un adversaire que dans le cadre de la légitime défense. Il serait bon de se poser TOUTES les questions. Un tir à traver une grille de préfecture. Il faut s'imaginer la scène.
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Ici on parle uniquement que de la société Nexter
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'est exactement cela. L'idée n'est pas péjorative. Bien au contraire car elle repose sur la première règle de la guerre selon Patton: employer ce que l'on a. 1) L'intérêt est l'immédiateté de la disponibilité de cette proposition. On a les châssis. Il n'y a pas de percée technologique à assurer. Si même la T40 de Nexter n'est pas disponible, on peut acheter une tourelle ailleurs. Les tenants du seul EBRC ont raison en cela que le XL-T40 captera des fonds. Or, l'EBRC n'est pas pour tout de suite alors que le besoin d'un lot de XL-T40 est immédiat. De même, EMPIRE n'est pas un besoin exprimé par l'AdT mais poussé par les industriels voir par un ou deux visionnaires. 2) Le châssis XL existe et est connu. Toute notre chaîne maintenance sait le faire tourner. Prendre un autre châssis, même éprouvé dans une autre armée, imposerait une mutation de la maintenance avec les coûts afférents. 3) ce lancer dans ce concept serait le moyen de basculer vers une approche conceptuelle de modularité. Ce serait une reconnaissance effective de la pertinence de ce que l'on ne trouve qu'à l'état de rares articles (et toujours des même plumes). Cela nous ferait gagner en expérience sur la contrainte de la transformation d'un blindé mais aussi sur la mise en alerte en mode "feu lourd" ou "feu léger" des escadrons de chars. -
Ici on parle uniquement que de la société Nexter
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui. Le nouveau gouffre à pognon est constitué des HAP-Tigre en Afghanistan. Un VAB ne coûte rien. Il ne rentre pas dans l'A-400M. Le châssis XL est 1m plus court que tous les autres châssis occidentaux. Le plus long étant celui de Challengeur-2 et le plus gros celui des Merkava-3 et 4. -
Ici on parle uniquement que de la société Nexter
Serge a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Un réservoir XL, c'est 1,2m3 au minimum. Il faut compter toutes les pièces d'usure et ainsi de suite. Pour donner une idée, les 12 XL au Liban, c'était 50% (de mémoire) du MCO en OPEX. Maintenant, un char allégé consomme et usé moins.