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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Serge

    Génie

    Pour le chevalet: non vu. Pour la différence, il y en a deux: - la classe de franchissement est bien supérieur, - on peut avoir le lancement de travures courtes ou longues ce qui est un plus.
  2. De mon côté, je pense tout l'inverse de chacune de tes propositions.
  3. Ces questions ne viennent qu'en cas d'échec mais qu'est-ce que l'échec? Est-ce celui de cette action ou de toute une organisation? Comme certains s'en sont rendu compte, un de mes dadas porte sur la continuité qui mène de l'infraction jusqu'aux lancement de "Topol" (je suis adepte de la "guerre de 4ème génération" dans sa lecture européenne). Aussi, j'inclurerai à la question la capacité anti-terroriste des armées (La réflexion sur les POM doit impérativement incluant les capacités COS et je suis heureux des échanges police armée). Après, il est toujours difficile, vu de l'extérieur, de comprendre ce qui se passe exactement. Sans cela, la fusion ou non n'a pas de sens aussi longtemps que l'on ne sait pas . Actuellement, il y a des points forts telle la constitution du FIPN qui met tout en cohérence du RAID aux BAC. C'est une très bonne chose mais ses effets ne se feront ressentir que dans 10ans peut-être. Une montée en puissance (même si elle est prioritaire) est toujours lente, surtout quand tous les acteurs sont pris au quotidien. Prenons comme parabole l'équipe de France de football en reconstruction. Consultez l'interview de L. Blanc au Club Liza de lundi dernier sur RTL, c'est très instructif. Après, il y a les handicaps. - La "proximité" du Président de la République. Face à lui, on ne veut pas décevoir quit à accepter ce pour quoi on est pas fait. - La personnalité du chef. Être le neveux de "qui vous savez" peut être un avantage pour attirer les projecteurs et donc garder les crédits. Mais le fardeau du nom de famille n'est-il pas un handicap? Un Leclerc peut-il se planter? - Après quelle réalité forge la culture du RAID? Lors de la discutions sur le film de Kasowitz, j'avais expliqué les effets du cœur de métier sur la capacité opérationnelle. Le RAID est une prolongation de la Police. Aussi ses hommes ont une approche police. Comme le GIGN a une approche Gendarmerie. Or celle-ci mutte depuis la disparition de la conscription et les événements de 2000. Il ne faut pas être naïf, la Gendarmerie se rapproche de la police en terme de profile. C'est lent mais inéluctable. Donc, si le RAID n'est composé que de personnes n'ayant fait que des interpellation, cela a un effet. Après pourquoi ne pas fusionner? Je répondrais par la négation: pourquoi fusionner? Mais ceci dit, la réflexion doit être menée avec un tuillage plus fin. Le problème est que clarifier la situation ne se fera pas pour des raisons idéologiques. C'est un sujet trop bouillant.
  4. Je te rejoints pleinement. Le billet vraiment intéressant de cette affaire est le témoignage d'une source proche du RAID. Là, il y a des remarques pertinentes qui, étrangement, s'opposent à sa conclusion. Je le trouve décevant depuis son passage chez Marianne.
  5. Je ne sais pas si cela a déjà été cité, voici la première synthèse de JD MERCHET:
  6. Quelques réactions de maires dans Le Monde:
  7. Ce qui mériterait un TopolTM en soi. Plus sérieusement: http://www.atlantico.fr/decryptage/europe-djihadistes-mohamed-merah-moins-nombreux-mais-plus-determines-yves-trotignon-316863.html Une entrevue avec un ancien de la DGSE sur 4 pages.
  8. Deux observations: - selon le calibre l'effet n'est pas le même. Le 9mm s'arrête avec beaucoup de choses, le 5,56mm perce mais n'arrête pas forcément immédiatement. Ce n'est pas pour rien que le 45ACP a été créé. - au combat, les hormones font leur travail et le système nerveux périphérique se coupe. Ça explique pourquoi.
  9. Si le RAID n'est pas capable d'interpeller chez lui même ce que la DCRI qualifirait comme un individu particulièrement dangereux, il y a un problème. Je pensais que ta question pouvait être influencée par le déroulé de l'intervention maintenant connu.
  10. Pour la notion de héros, ç'en est un. Assurément pas pour nous, pour d'autres oui. Il a ouvert un champ du possible. Pour le choix du RAID, il faut revenir à avant 03h00 du matin. Là, il s'agissait d'un criminel mais rien de plus. Si le RAID ne peut faire face, autant dissoudre l'unité. Faisons attention à le pas reconstruire les événements avec des informations ultérieurs.
  11. Cette affaire n'a rien de psychiatrique. Le problème est autre. L'evocation de la maladie est la meilleur facon d'étouffer le sujet. C'est ainsi que l'on procède pour éviter de se poser toutes les questions.
  12. Sauf que même sans perforation, cela remu. Surtout du 45 et sur la tête.
  13. Je ne suis pas d'accord pour les raisons suivantes: Mort c'est intéressant car: - économise les coûts de détention à la société, - met fin à la menace qu'il représente en sortie de prison, - interdit tout risque de contamination. Mais au-delà, ça me semble tenir d'une "victoire à la Pyrrhus". Cette personne n'est que l'extrémité d'un processus. Le tuer, c'est seulement arracher un bourgeon à un arbre. Cela ne resoud rien. Cette euphorie passagère est même dangereuse car elle peut interdire toute évolution juridique, policière et politique à même de nous protéger de ce type de menace. Ce gars est la manifestation d'une chaîne causale, juste la partie visible. La chaîne est toujours active et en génère d'autres. Je ne prétend pas casser la chaîne (elle est parfaitement connue) mais au moins neutraliser certains individus de façon pérenne. Il nous faut les noms, les lieux. Tous les noms, tous les lieux. Son frère n'a aucun intérêt car notre arsenal juridique ne risque pas de le neutraliser définitivement. À cet instant, on ne peut pas forcément l'inculper de choses très lourdes. Il sera vite en liberté pour continuer à agir. Après, nos concitoyens doivent s'emparer du sujet et imposer que l'on agisse en profondeur. Enfin, le côté exceptionnelle de sa résistance pose deux problèmes majeurs: - il y aura apprentissage de la part des "bad guys". - il est maintenant un héros. Et pas seulement au fin fond de l'Afghanistan ou de Gaza.
  14. Le découpage juridique autorise l'engagement du RAID. La situation tout autant. Pourquoi engager le GIGN? Ce qui me gêne à cet instant, c'est le manque apparent de logique dans la succession des choix. Mais à ce moment, c'est trop tot. Nous n'avons pas d'éléments sur l'implication politique dans le cycle décisionnel. Les faits me font penser à "Pierre et le loup". C'est ainsi que je définirais l'effet recherché par les chefs de la police.
  15. Ditent moi. Les 300 cartouches ne corresponderaient pas plutôt à l'ensemble de tous les assauts?
  16. C'est tôt pour tirer de telles conclusions mais je suis en partie d'accord. Pour les experts, il est assez normal que l'on comprenne rien depuis un plateau télé. Le seul moyen este 'être sur place.
  17. Mes questions portent sur: - l'enveloppement par la Police du site. Capacité à boucler un secteur sans détection, a approcher de l'objectif... - la conservation des familles dans le bâtiment. Quand la situation se fige, cela se voit très vite. Les familles ont-elles reçu un élément de protection, un simple binôme qui vient vivre avec eu, les rassurer mais aussi étudier les lieux pour mieux connaître la configuration de l'appart. Pourquoi était-il difficile de les évacuer d'un immeuble qui aurait pu être piégé? - vient la question des moyens engagés. Cette affaire a autorisé le prépositionnement d'un élément du RAID. Mais avec quel moyens? Ils n'avaient pas de moyens autonomes de pénétration par exemple? J'aimerai bien savoir ce qui a été déployé. - les chiens. Cela a-t-il été envisagé? Si oui, pourquoi pas. Il peut y avoir de bonnes raisons. - un train train des interventions n'a-t-il pas orienté le RAID vers des choix contestables? Pourquoi ne pas combiner l'assaut avec des moyens lacrymogènes massifs? Certains sont invisibles et le gênent pas la vision. - la place du politique dans les décisions. Grosse question. - ont-ils reconstitué l'appartement dans un gymnase pour répéter des configuration d'assaut.
  18. Tout d'abord, nous ne savons pas le niveau d'entrisme des chefs politiques dans le cycle de décision qui a eu lieu. Beaucoup de choses peuvent trouver des explications ici. Ce qui a foiré, c'est l'action initiale d'interpellation. Si cet effet de surprise est perdu, tout change. Un policier va passer en mode usure car il a le temp pour lui. Pour la faiblesse du renseignement, il ne faut pas être dupe. Personne n'avait d'info sur la maison et ne pouvait en avoir car il n'y avait pas de dossier d'objectif dessus. Nous ne sommes pas dans une interpellation prévue de longue date. Pour ce qui est des spécialistes en contre-terrorisme: - qui sont-ils? Quel est leur niveau de compétence? Sont-ils devenus spécialistes car virés de leur unité? - peut-on laisser parler un ancien du GIGN sur le RAID quand on connaît la haine qu'il y a entre les deux formations? - c'est quoi ce Phantasme du bréchâge par le mur? Pour une interpellation? Sans connaissance préalable sur un suspect, non un coupable. - arrêter le suspect dans la rue, au risque de faire une prise d'otages, de mettre en jeu la vie de personnes que l'on ne pouvait évacuer. Évacuation qui aurait donné l'alerte. Le RAID est allé le chercher, cela a confiné la menace. C'est un bon principe. Il me semble que l'on est dans le grand n'importe quoi chez M. Merchet.
  19. Serge

    Génie

    De plus, il y a de la concurrence en face et déjà sur châssis de char.
  20. Ça c'est très intéressant à propos de la notion de culture dans les unités de contre-terrorisme. Ma seul interrogation porte sur l'emploi de chien. Pour le reste, je n'ai pas assez d'éléments pour juger. Même si ce fut long, trop long.
  21. Ce sont des classes 4. Le dessin de base vient d'un gilet modulable de chez Mar'Om Dolphin depuis 2007 environ. Actuellement, une version améliorée du même fabriquant est en cours de diffusion. Les Saiga sont arrivés à la même période.
  22. Au delà des règlements et décrets, on peut voir les choses autrement. Les forces de l'ordre doivent faire face à un ensemble de menaces, parmis celles-ci il y a les forçonnés et les prises d'otages. Faire face à ces menaces impose des unités dediées car il y a la vie d'innocents en jeu. De plus, ces menaces ont des capacités feu importantes. Maintenant, pour des raisons de qualité non négociable, ces unités sont limitées en nombre et taille. C'est le cas du RAID et du GIGN. Or, au quotidien, face à l'étendu des cas à gérer, ils ne peuvent tout faire. Il faut éviter l'épuisement de moyens comptés. Aussi, place-t-on des unités intermédiaires sur le territoire afin de prendre en compte les cas les plus simples (appréhender un suspect dangereux, forconné isolé...) et décharger les unités nationales de ce fardeau. C'est le cas des GIPN et pelotons d'intervention de la gendarmerie. Après il y a le cas du statu de Paris où le RAID avait la main mise et il n'y avait pas de GIPN. En fait, l'anti-gang s'est transformé en BRI, un GIPN dédié à la capital. En fait, l'apparition de ces unités ne s'est pas faite ainsi mais c'est leur raison d'être actuelle. Il faut bien comprendre que ce sont des cas concrets qui ont à chaque fois été à la source d'une création ou une mutation. Avec l'existence d'un visionnaire aussi et surtout. Actuellement, une menace concerne les prises d'otages massives. Là, un RAID ou GIGN ne suffisent plus. C'est la création du FIPN qui est une hiérarchisation de tout ces moyens pour les regrouper sous commandement unique. Dans ce cadre, même les BAC seraient concernées. En contre-terrorisme on a donc: - le FIPN, - le GSIGN, - le COS - le service action. Chacun dans son domaine.
  23. Bon. Le Thermos est prêt. RDV comme d'hab. Ils vont découper l'immeuble autour du gars? Ils ont pas des chiens.
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