Je suis d'accord avec ce que tu écris. Le Famas F1 a été un bon fusil d'assaut. Avec une bonne balistique. Certes, il a des défauts (le pire étant le verrouillage du chargeur) mais il a une très bonne précision. On n'écrira jamais assez, qu'à la différence d'autres matériels militaire, c'est la formation du tireur qui fait tout. En effet, pour être dans un cockpit, une timonerie, une tourelle, on doit passer des tests. Aussi le niveau de ces soldats est par nature relevé. Le fusil est ce que tout le monde a; aussi a-t-on toujours délaissé l'instruction. Instruire la piétaille était vue comme une perte de temps. Avec l'ISTC, on a fait un bond supérieur à l'arrivée du FAMAS et de la Méthode Montauban de 1984 (de mémoire). Du coup, parceque les hommes étaient instruits de façon incomplète, les limites en situation opérationnelle étaient imputer au fusil. Un soldat peut travailler avec n'importe quelle type d'arme et gagner. À pieds, c'est la tactique qui prime** alors que dans les airs mieux vaut être avec un Rafale qu'un Spitfire. Bien évidemment, si je pouvais choisir, je ne prendrais plus de FAMAS mais comme on dit souvent:"Le plus mauvais des fusils vaut souvent plus que le tireur." *La méthode Montauban est le système d'instruction du tir qui a prévalue depuis 30 ans dans l'armée française. Elle se caractérise par "la valorisation du premier impact." c'est une forme sportive du tir qui cherche à faire but à la première cartouche jusqu'à 300m. ** Pour cette raison, la numérisation de l'infanterie n'est pas obligatoirement une bonne chose.