Serge

Au niveau, conceptuel mais pas plus.

Surtout que nos accords de défense avec l'Afrique j'ustifiraient la mise en place d'une telle force rustique.

En effet, le mot respectable est ici dans son sens diplomatique: force, puissance. Cela regroupe, en premier lieu, la force armée. Après, on trouve le Soft-power qui seul pour un état ne suffit pas. Un état, à la différence d'une multinationnale, a un territoire. Il intègre donc un champ physique à un moment ou à un autre de son activité. Une entreprise peut, elle, se déplacer physiquement sans attache ni population à défendre.

Surtout que, comme l'écrit Sub dans son article, il a une vocation anti-navire et appui-feu naval. Dans ce cadre, du 30mm, même si c'est compact, c'est trop léger. Le 76mm me semble trop gros même si en AVT ça commence à faire du bilan. Le 57mm me semble un bon compromis. De plus sa forme de tourelle pourrait être facilement carenable en rostre de château.

Il n'y a pas besoin de voir l'autonomie qu'en effet peut prendre des acteurs non-étatiques, la simple existence de forces armées en périphérie est une menace. La notion de pays ami est une vue de l'esprit. Ce qui compte c'est le perpétuel rapport de force que tu entretiens avec tes partenaires. Qu'ils soient limitrophes ou à l'autre bout du monde. N'est respecté que ce qui est respectable.

Je verrais bien une évolution de la tourelle Mk-110 de 57mm. http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:hl8vc5rQ2m3okM::www.defenseindustrydaily.com/bae-receives-3rd-lcs-contract-for-mk110-gun-03199/&t=1&usg=AFrqEzebsoQjnvjRf4esiR28MXnbud8HxA Je la monterai comme la tourelle de 20mm du RAH-66 Comanche dont le canon était escamotable dans la coque de l'helicoptère pour un gain en furtivité. Hors disposition de combat, pour un mode furtif et la submersion, elle serait à 6h. L'extrémité avant (canon et avant de tourelle) serait escamotée dans le château. dans cette position, la tourelle serait visuellement l'avant du château. En combat, le château serait ouvert sur un côté pour que la tourelle se place à 12h. La tourelle serait redessinée pour que son carénage s'intègre au château et soit parfaitement hydrodynamique.

Pour se recentrer sur le territoire, il me semble qu'avant de compter les matériels, il faudrait penser la place dans la société de: - la guerre et la prise en compte des menaces, - l'attribution des différents niveau du champ coércitif régalien, - leur communication. Pour faire simple, il faudrait savoir contre qui on lutte, qu'est-ce que l'on est capable d'engager comme effort pour avoir un effet. Je rajouterai que chaque citoyen doit participer à la défense de la Nation et qu'il n'existe pas de frontière nette qui sépare les menaces internes des externes. Conclusion: je te proposerai un modèle suisse, finlandais ou l'ancien système suédois.

Le "Street-Fighter" est le concept apparu il y a plus de dix ans dans l'esprit de l'amiral Cebrowski de l'Office of Force Transformation. Il vise à permettre la prise de contrôle de l'espace littoral adversaire. Cette zone est en effet le poumon maritime des nations du fait de la concentration urbaine sur les côtes. Pour tenir cet espace, la marine doit mettre en place un "essain" de bateaux de faible tonnage (500t) et coût: les "Street-Fighter". Leur force vient de leur multitude et de leur travail en réseau. De plus, leur petite taille leur permet d'agir au plus près de l'advesaire. Cette idée a pris forme du Littoral Combat Ship, un four total. D'une idée simple, l'US-Navy en fait un cauchemard.

Plus j'y pense, plus j'y vois un Street-Fighter.

Un des points qui m'amuse sur cette histoire, c'est l'absence des français. En effet, nous n'avons de cesse de vanter notre "savoir faire africain" et nous ne sommes pas les premiers à avoir proposer un retour à ce genre de concept. Ce sont les américains qui le font même s'ils ne sont pas aussi chaud que cela.

Le VBCI serait plutôt pour un positionnement vers l'USMC et les canadiens.

Le point dur est là: le budget. Les hélicos ne sont pas forcément en concurence des turbo-propulseurs. L'engagement de ceux-ci diminuerait celui d'avions plus technologique. Pour notre Rafal, on en fait tellement de pub ditirambique, dès qu'il fait un truc, qu'à la fin, il sera difficile d'argumenter aux députés le besoin complémentaire d'une telle plateforme. En effet, pourquoi completter un avion déjà multirole? Le meilleur en plus!

Il faudra aussi expliquer aux parlementaires pourquoi on investi dans du low-cost en réclament du Rafal.

Oui. C'est bien ça. Je me suis trompé de nom. Au fait, il n'y a qu'une très légère insinuation sur les carences francaises en CIWS à la fin d'un article sur l'artillerie navale.

Petite remarque: Dans le HS-DSI d'octobre, on voit page 4 une image d'une corvette export sur base LCS. Elle ne porte pas de Phalanx mais un Skyshield allemand. Amusant.

Les raisons d'un canon de 25 dans une tourelle monoplace ne sont rien d'autre que budgétaires.

Un lien vers un site sud-coréen: http://kr.blog.yahoo.com/shinecommerce/30292.html?p=1&t=2 Les photos du VBCI en Afghanistan sont sympas.

j'ai hésité avec "Amour, gloire et beauté". Comme quoi, c'est important l'amour! Bonne nuit. A+

Les feux de l'amour?

C'est pas un truc belge? Châssis Pirhana-3C ou H, tourelle belge de chez Cockerille, canon de 90.

J'ai pas de statistiques, mais Air-Defense me semble le plus actif des forums. Avec une particularité, un bonne équilibrage entre les articles du net cités et l'analyse des membres. Enfin, les différentes catégories sont bien équilibrées.

600$ de l'heure en effet, c'est de l'argument. Maintenant, il faut maitriser l'intensité technologique du porteur. J'ai cru comprendre que les candidats étaient assez eloignés de l'idée de rusticité de base.

Là, doit y avoir un piège. Il est pas en panne. C'est ça? Mais j'me souvient plus du nom. On en voit tellement peu. =)

Salut Tallmike. Un joli Ridgeback britanique, fabriqué par Force-Protection sur base Cougar.

En effet, Marc "Spicy" Spicer (Spicer l'épicé) a participé à des missions de surveillance en Irlande du Nord. Pour ce faire, il travaillait en civil. Dans son livre "Sniper", il parle des applications spéciales du sniping. A ce moment, il montre des photos d'entraînement en contre-embuscade en véhicule en tenue civile. Ce cas, comme d'autre, permet de reflechir sur la frontière qu'il y a entre l'unité spéciale et la mission spéciale. L'une ne nécessitant pas forcément l'autre.