La décision fut prise en 1987. En 1989, il existait déjà le concept de Vehicule Blindé Modulaire à roues pour l'accompagnement du char Leclerc.
Le dernier point est très juste. La Force d'Action Rapide n'avait aucune capacité lourde or, seul elle était projetable hors déclaration de guerre.
Oui.
Pour les AMX-30B2, cela a conduit à un véritable pillage des régiments de chars pour mettre en place un simple escadron armé d'engagés et de caméras thermique pour chaque char.
Le caractère systématique des coalisions est exacte sauf qu'il n'interdit pas d'être le poing blindé de la force.
En effet, l'école francaise privilégie la vitesse sauf qu'à l'arrêt sans blindage, c'est dangereux. Notre différence avec les alliés anglo-saxons est bien là. Nous sommes rapide sur la route mais pas blindé.
Le Leclerc est un bon exemple. S'il est l'un des chars les mieux protégés, c'est due aux ingénieurs GIAT qui ont pris la décision de renforcer cette capacité.
Ils nous ont donné cette flanc-garde du fait de la légèreté de nos moyens. Cette contrainte leur interdisait de nous engager sur du lourd.
En fait, le travail inter-armes est lié aux chefs qui travaillent ensemble. La partie cavalerie est encore bien trop séparée de l'infanterie. Il n'y a toujours pas d'école commune alors que la taille de nos armées impose ce raprochement.
Se spécialiser signifie perdre des compétences donc être incapable d'agir sur l'ensemble du spectre. Cela crée une dependance vis à vis d'autrees nations.
On ne peut pas dire ça car ce conflit fut subit par la France. Notre division étant constituée de bric et de broc. Nous n'avons pas pu tester de doctrine. C'était la première fois qu les 10RC faisaient autre chose que de la reco d'axes.
C'est tout le contraire. Plus on est capable, plus on a son mot à dire.
La guerre du Golf fut employée rétrospectivement pour mettre en avant le choix de la roue. Or, on oublie que, n'ayant pas de moyens, on été cantonnés à la flanc-garde et que le sol était porteur en cette saison.