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Tout ce qui a été posté par Serge
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Non, puisque celui qui est retraité est sorti de la phase de constitution de son capital. Son pouvoir d'achat baisse. 2% représentent une baisse de 50% en 35 ans et 3% en 21 ans. France : si retraite 62 ans, durée de retraite 24 ans. En répartition, la retraite peut être réévaluée à chaque année. Sauf que comme ce mécanisme est mathématiquement un Ponzy, la décision de réévaluation ne se fera jamais pour neutraliser l'effet de l'inflation afin d'essayer de contenir la cavalerie.
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Le cas japonais n'est pas plus naturel que les autres cas actuels du fait de l'existence des banques centrales. Celles-ci fixent les taux de façon souveraine de même que les émissions monétaires. D'autant que la BOJ est aux ordres du gouvernement japonais. Une situation naturelle en économie est une situation de marché où il n'y a pas d'acteur ayant un tel pouvoir. La situation est celle de la somme des arbitrages de la multitude des agents. Quand, par exemple, la BCE représente 40% du marché secondaire des obligations, alors le taux que nous y trouvons n'est pas naturel. Il est contrôlé. Pour ce qui est de la fin de l'inflation, deux choses : - les pays à retraite par capitalisation ont besoin d'une faible inflation pour protéger leurs populations. Ceux à retraite par répartition n'ont pas ce problème. Leurs collectes et versements peuvent être modifiés à tout instant. - les états endettés ont eux intérêt à l'inflation. Cela diminue les taux et augmente les recettes des impôts. Les salaires indexés progressent automatiquement. Les salariés passent donc à des tranches supérieurs. (Sur ce dernier point, il y a une remarque : le salarié arrivant à une tranche supérieure voit son pouvoir d'achat diminuer car son panier de bien augmente de l'inflation et son imposition croit en pourcentage.). Ceci rappelé, il n'est pas dans l'intérêt des états de voir une baisse de l'inflation ; le service de la dette augmente très vite (C'est le cas de la France surtout.). L'Allemagne qui baisse sa dépense publique pour protéger ses épargnants est moins sensible. Il n'y a donc aucune volonté de baisse de l'inflation. Nous sommes simplement dans les conséquences de la crise de 2008 avec un endettement qui pose nombre de problèmes. Le plus inquiétant étant d'observer que l'inflation ne soit pas plus élevée alors que les banques centrales se sont lancées dans des créations monétaires délirantes. Ça va se payer. Et ceux qui rêvent de l'inflation vont en avoir quand la vitesse de circulation de la monnaie va augmenter. C'est la préoccupation de la FED actuellement car les salaires américains donnent des signes de hausse. Dernière observation : ce n'est pas parce qu'un phénomène est observé qu'il est le résultat d'une intention délibéré. Je ne connais aucun homme politique qui pense que l'inflation 0 soit une bonne chose. Surtout en Europe.
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Non. Ce n'est pas un système libéral. Ils ont des dépenses publiques de santé supérieures à la France par habitant. Il n'est pas possible dans tous les états de souscrir une assurance maladie hors du contrat de travail. Tu as énormément de tarifs contrôlés par les états. La situation américaine est autrement plus complexe qu'on ne l'imagine. Mais comme personne ne la connaît et ne connaît la cause des coûts, ils est facile d'en faire des généralités fausses. Je te conseillerai de faire des recherches sur le sujet. D'aller voir les réformes Thatcher-Major et celle de Blair (la plus libérale de toute). Compares le "avant" et le "après" et tu aurais des surprises. Vas surtout voir les performances de merde du NHS avant Thatcher. Quand ce genre de structure est autant dégradée (comme le rail britannique l'était aussi), remonter la pente est très long. Autre détail : Le libéralisme, c'est la possibilité de faire un choix sur un marché. Quand tu ne peux plus faire de choix comme souvent aux US, tu les plus en libéralisme même si ton financement est privé.
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"C'est faux" n'est pas une certitude. Si tu as un niveau trop élevé, alors l'échelle des salaires est écrasée à sa base ce qui démotive. Il est dire de marquer sa différence et de trouver des motivations pour travailler. Sauf que les US ne sont pas qu'une référence sur ce sujet. Ils mériteraient de libéraliser le secteur. Et le modèle britannique a été en déshérence très longtemps. Enfin le NHS ne se charge peut être pas de la couverture du risque.
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Ta priorité est prioritaire depuis des décennies. On voit le résultat. Heureusement que ça n'a pas été privatisé. Un gros monopole, une grosse administration, des coûts nuls. Bah en fait, ce sera tout l'inverse.
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L'ordre naturel : c'est la lente déflation. Ce sont les taux d'intérêt forts qui ont provoqué la croissance. L'inflation était la conséquence non la cause. L'inflation provoquée (cause et non plus conséquence) comme beaucoup la demande, c'est l'appauvrissement et le chômage futur. Dernier point : les taux d'intérêt des banques intègrent la tendance longue de l'inflation. Quand l'inflation est forte, les taux augmentent. Il ne faut pas prendre les banquiers pour des idiots. Ce qui rogne les taux d'intérêt, c'est la hausse de l'inflation. Seul ces courtes périodes neutralisent un temps les taux d'emprunt.
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L'inflation ? En effet, tu peux ruiner les salariés dont les revenus ne son pas indexés. C'est une idée. Pour les objectifs de la BCE, il faut arrêter de raconter n'importe quoi. La BCE avait pour mission de ne pas dépasser 2%. Elle n'a pas pour mission d'atteindre 2%.
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Pour la production d'Euro, ce sont des imprimeries spécialisées. Même si les grecs imprimaient du papier, ce serait une seconde monnaie du fait des numéros différents. De facto, les bons émis par le gouvernement grec seront la prochaine monnaie. Il vont transformer du M2 en M1. C'est ce que l'on fait dans ces cas. Qui, concrètement, est avec eux ? Cubas, le Venezuela ? Clémentine Autain ? Melanchon ? Ils n'ont qu'à faire un chèque.
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Malin ? C'est une vue.
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Au détail près que les grecs ne peuvent voter que les allemands leurs donnent de l'argent. Les allemands sont aussi un peuple. Ils sont aussi libres que tout un chacun. Et il n'est pas possible de leur imposer de donner de l'argent à un gouvernement qui annonce qu'il ne remboursera pas ses dettes. C'est toujours facile de mettre en avant la démocratie quand il s'agit en rien de démocratie. Les grecs doivent de l'argent à tout le monde, qu'ils en assument les conséquences. Ça fait partie de la démocratie.
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Les taux sont ce qu'il y a de plus dangereux. Il suffit d'une hausse (qui a déjà commencée) pour que le service de la dette devienne compliqué. C'est pour cela que F. Hollande veut un accord avant le vote. C'est pour lui une sécurité. Sans accord et avec un non, les taux français vont grimper. Or, nous n'avons de cesse d'entendre depuis quatre ans qu'ils sont historiquement bas. L'adverbe "historiquement" signifie que ce n'est pas la norme. Il y a de quoi détruire la faible croissance française.
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Je resterais très prudent sur ce sujet. Tous les économistes ne disent pas la même chose. C'est une impression. Le problème ici est que les différences d'analyses sont noyées dans le flux médiatique moyen. Donc, on ne voit pas grand chose. Mais le plus important est qu'à notre niveau, cette crise n'est pas terminée. Absolument pas. Actuellement, ce ne sont pas les banques les plus menacées. La menace porte sur les taux d'intérêt auxquels les états empruntent. Il peut y avoir une hausse pour les pays de l'Eurozone. Dans le cas français, c'est ce qu'il y a de plus dangereux. Avant nous, tout le monde pense à l'Espagne mais c'est surtout l'Italie qui a un taux d'endettement. Pour revenir au secteur financier, en fait personne n'en sait rien car il peut toujours y avoir de mauvaises surprises. Pour l'heure, attendons le vote de dimanche.
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Sinon le plus beau dépanneur :
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Une plaque PSP.
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On est bien. Plus de 50 en trois mois, si on fait "que" 20 aux autres trimestres, on aura 110.
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Le renoncement à la dette de 2012 a en effet été fait par les banques. En revanche, elles ne furent pas les seuls à payer. Quelques chiffres par Madelin ce matin : http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/nicolas-doze-les-experts-22-3006-573064.html
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A 140km/h, tu ne vois plus le relief du sol. Donc dans le désert.... avec surtout des pick-up... C'est du 80. Sauf que le temps pour les A3 d'être déconditionnés, que les para se regroupent et que les véhicules démarrent, les pick-up seront loin. La solution d'interception, c'est l'hélicoptère. Et une fois seulement que les hélicoptères ont fixé les pick-up, tu larges des parachutistes. Rhodésie, RLI, G-car et K-car.... Pourquoi réinventer la poudre ?
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C'est exactement cela. Tu as un système d'assistance au chargement qui facile le travail du chargeur. Le chef de projet n'a pas voulu proposer un chargent automatique car il considérait que la charge de travail était trop grande avec un char. Le chargeur devait être conservé.
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Christine Lagarde est candidate à la reconduite de son mandat. En rappelant au gouvernement grec que celui-ci se comporte de façon lamentable, elle défend au même moment les pays pauvres qui eux négocient vraiment, paient leurs créances dans des conditions plus difficiles que celles du gouvernement grec. Ce n'est jamais ceux qui souffrent le plus qui se plaignent le plus.
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Le CV-90-120 est proposé avec 4 places ou un rack à 40 obus. Il y avait au début d'avoir un système de rechargement rapide en bénéficiant de la porte arrière.
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Les grecs morflent déjà. Même avec un accord favorable, ils n'auraient rien vu. Rappelons que la croissance prévue en Grèce au 1er janvier était de +2,5%. Depuis deux mois, l'estimation est passée à 0 au mieux. Il n'y a en effet aucun délai de grâce. Le prochain conseil est fin juillet. De plus, si Chr. Lagarde a annoncé le 1er juillet, c'est parce que les grecs lui ont cassé les co---les dans les négociations à venir sans rien.
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BHL, le grand bazars des idées.
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Il existe de nombreuses actions à conduire pour mettre fin à ces situations. Elles sont toutes et connues et éprouvées. L'unique problème est qu'aucun décideur politique n'y aura recours car elles s'oppose au clientélisme qui assure la réélection. Cas concret : La dépense gouvernementale est construite non sur les recettes effectives mais sur des recettes anticipées. Ces dernières sont calculées sur des hypothèses de croissance que l'on rentre dans un modèle économétrique (en France, on utilise MESANGE.). Or, le problème est que les hypothèses retenues sont trop optimistes. Quand le budget est exécuté on se retrouve donc avec des déficits importants. Et l'accumulation des déficits a pour particularité que le service de la dette est de type géométrique. Il existe alors une solution de construction budgétaire qui assure sur le long terme l'équilibre : il faut calculer la dépense publique à croissance 0%. C'est à dire définir le budget de l'année A+1 sur les recettes de l'année A. Procédant de la sorte, comme il y a toujours une petite croissance tous les ans, le seul déficits gouvernemental se résorberait sans effort aucun. Il est actuellement de 20%. Tous les ans, il baisserait pour atteindre 0% au but de 15ans au maximum. La seul année d'effort serait celle du premier exercice budgétaire mis en place sur cette modalité. Une fois l'étape "dépense = recette" tenue, alors le budget gouvernemental serait excédentaire. Le processus de remboursement de la dette commencerait. Ça, c'est une technique parmi plusieurs autres qui auraient un effet cumulatif important.
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Les barreaux sont monoblocs, sans quoi ils ne pourraient percer.
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Justement, ces seuils sont mathématiques et non psychologiques. Quand pour le même PIB (volume, structure), deux pays ayant un même taux d'intérêt moyen ont l'un un taux d'endettement de 100% et l'autre de 200%, l'effort du service de la dette est double dans le second cas. Rappelons que scientifiquement, pour comprendre l'effet d'un facteur, on ne fait varier que celui-ci entre deux populations/pays/lots... rigoureusement identiques. Les histoires d'inflation n'ont alors aucun intérêt quand on veut comprendre l'effet du taux d'endettement avant et après le seuil de 100%.
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