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Serge

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Tout ce qui a été posté par Serge

  1. Ou au sein du nouveau commandement territorial de l'AdT.
  2. Quelqu'un a-t-il posté cette info : Comme quoi, il n'y a pas que Syriza en Grèce.http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/06/19/97002-20150619FILWWW00030-mobilisation-de-grecs-pour-rester-dans-la-zone-euro.php
  3. Sauf que l'endettement grec y est postérieur car avant l'euro, les niveaux de taux grecs étaient élevés. Le gouvernement ne pouvait emprunter. Une fois dans l'Eurozone, cela a été open-bar car le coût des emprunts s'est aligné sur ceux de l'Allemagne. Sauf que ça s'est mal passé. Il faut reprendre les échanges épistolaires entre Proudhon et Bastiat au XIX. Proudhon voulait que l'on prête aux pauvres, Bastiat non car il démontrait que cela causerait leur perte. C'est ce qui s'est passé pour Athènes. Aurais-je écrit autre chose ? Qui a dit que ce serait soft ? La correction a été sévère et beaucoup de grecs ont vu leurs revenus s'effondrer. Mais le problème actuel n'a commencer qu'avec Syriza qui a voulu renégocier le programme actuelle avec une relance de la dépense publique. Quand le budget est déficitaire de façon chronique. Quand tu es au contact de la corruption du pays, tu es au fait de ce qui se passe. Les grecs connaissent leur pays comme nous le notre. Ça me fait toujours rire cette histoire du riche grec qui aurait besoin de frauder. Les riches grecs n'ont pas besoin de frauder. Ou ils vivent à l'étranger (à pondre pour les armateurs) ou la loi les exempte de l'impôt purement et simplement. Ça s'appelle le capitalisme de connivence. Pour rappel, quand on voit les mesures de lutte contre la fraude, on se rend compte qu'elles ne traquent que les artisans et les petits commerçants qui ne font pas de facture. Les touristes peuvent même se faire payer leurs vacances en Grèce s'ils piègent des ventes sans factures. Avec les marxistes de Syriza, elles sont où les lois fiscales qui feraient enfin payer les riches, le clergé ? Ils vont en piéger beaucoup de riches dans les sandwicheries d'Athene. Elle n'a pas spéculé. Certains fonds ont accepté de prêter au gouvernement grec pour éviter de diviser par deux le nombre de fonctionnaires, de couper purement les retraites à un moment où d'autre ne voulaient pas. Alors oui, ça coûte cher. Mais encore une fois, si tu ne vend pas être aux mains de la finance que tu dénonces, ne soit pas en déficit chronique au nom d'une perpétuelle politique de relance de la demande. Pour le trucage des comptes, ça continue. Pigasse, un banquier pour ceux qui ne connaissent pas son métier, se répand dans les journaux pour expliquer que c'est pas la faute au gouvernement grec. Bien sûr, il ne précise pas toujours qu'il a remporté le contrat de renégociation de l'endettement grec. Pourtant, vu qu'il est de gauche, il devrait être contre la méchante finance internationale qui assassine les peuples. Comme quoi. Le monde est trop injuste.
  4. C'est par nature ce qui se passe. Tu ne prêtes pas à celui qui ne veut pas faire ce que tu penses nécessaire. Prêter n'est pas donner de l'argent, c'est aussi le revoir. Donc tu ne prêtes qu'à celui en qui tu as confiance. C'est pour cela que le FMI comme l'UE demande des gages. Un entrepreneur montre un business plan à sa banque, un pays conduit des réformes. Le problème de la Grèce n'est pas la recette fiscale mais sa dépense. Un budget se construit en commençant par définir les recettes. Puis viennent les dépenses. La Grèce connaît ses recettes aussi les déficits sont intentionnels. Le problème de la collecte et du cadastre sont secondaires. La Grèce doit mettre fin à ses pratiques de cartel. C'est ça qui freine tout. Cela passe par une libéralisation massive de tous ses secteurs économiques. En procéda de la sorte, les recettes augmenteront mécaniquement car la croissance économique repartira. Tout le monde n'y a pas intérêt en Grèce. La loi ne demande ni effort, ni contrôle. Le reste se fait tout seul même si ça prend du temps.
  5. Pour qu'il y ai expression d'un débat dans la presse il faut qu'il y ai liberté de celle-ci donc fin des subventions. Si le gouvernement français met fin à ses subventions, il en est fini de Libé, du Monde, du Figaro.... Ces journaux ne vont pas se saborder.
  6. Le citoyen n'est autre que la dimension politique des nationaux. Cette dimension s'exprime par l'usage de son droit à la pleine participation à l'activité politique de son pays. Le vote est un de ces actes politiques. Il n'y a donc pas de distinction entre électeur et citoyen, le premier étant une des qualités du second.
  7. Quand bien même je ne peux que dénoncer la coalition portée par Siriza, leur élection est une excellente chose. Elle permet de purger temporairement une partie des institutions grecques gangrénées par les même clientélismes politiques qui coulent la Grèce depuis toujours. Certains prévaricateurs se sont retrouvés à court d'argent public. C'est très bien ainsi même si cela ne garanti pas l'émergence d'une nouvelle classe politique grecque plus libérale. Le peuple a le pouvoir de voter. "Le pouvoir n'est pas une possession mais une relation" Foucault.
  8. Tout dépend du système fiscal du pays. Il n'y a aucun lien mécanique. De plus, l'endettement privé comme public ne poursuivent pas les même buts et ne lient pas les créanciers aux emprunteurs de la même façon. Celui qui ne veut pas s'endetter ne le fait pas. Quand le gouvernement s'endette, il ne laisse le choix au contribuable que de régler la facture. Enfin, l'état est emprunteur in fine. Ce n'est pas le cas pour les autres agents. Les conséquences n'ont donc rien à voir dans l'un et l'autre cas. Réponse : équivalence de Ricardo-Barro. L'emprunteur privé n'est pas un emprunteur in fine. Ce que tu écris n'a aucun sens. Il n'y a pas de "patate chaude" ou quoi que ce soit. Non. Tu confonds cause et conséquence. Pour investir, il n'est pas nécessaire d'emprunter.
  9. Attention. Ma réponse portait sur la question de la responsabilité du peuple. Dès lors qu'il y a un processus électoral, elle est indiscutable même s'il peut y avoir des remarques à faire (comme en Grèce par exemple). La responsabilité du peuple n'enlève en rien celle du gouvernement. A chacun la sienne. Le peuple désigne par élection ses représentants exécutifs et législatifs pour un mandat à l'expiration duquel il y a un contrôle (qui se manifeste par un renvoi ou une reconduite.). Pendant le mandat, les représentants rendent compte de leur action et peuvent se faire renverser. Ces mécanismes démocratiques de désignation, contrôle et renversement viennent des ordres monastiques. Au niveau du Vatican, c'est différent puisque c'est une monarchie élective. Dans le cas grec, les électeurs ont tous voté individuellement pour la proposition qui leur garanti la meilleur rente personnelle. Le vote est bien une décision personnelle. Elle ne porte pas sur les autres, sur l'intérêt général. Dans ce cadre là, celui qui a gagné le plus d'adérents était Siriza. Et c'est compréhensible. Quel fonctionnaire âgé de 50 ans va admettre de passer à une retraite à 65 ou 70 ans alors que toute sa vie son contrat lui promet 55 ? Cet électeur n'en a rien à faire de la situation du pays. Seul la sienne compte. Pour que son cas personnel passe au second plan, il faut une situation dégradée, mais vraiment dégradée. Dans ce cas là, son intérêt personnel lui fait penser qu'il y a un risque plus élevé que le retard du départ à la retraite. Pour ce qui est des fameux "certains mouvements politiques", je ferais deux remarques : - les électeurs conscients que l'offre politique n'est pas diversifiée ne se déplacent pas. Ils sont dans une posture "élection piège à cons". - il existe des passerelles intellectuelles entre ces partis et les autres "plus classiques". Plus qu'on ne l'imagine. Et bien souvent, c'est nié par la classe politique par posture. Or, nombre de partis de gouvernement ont été des formations peu fréquentables en leur temps. Siriza a donc bénéficié du renoncement au vote de certains grecs et à une alliance de circonstance de forces très faibles prises une à une. La prime de 50 parlementaires au premier arrivé à fait la reste. Or, cette disposition de prime est un mécanisme de verrouillage de la vie politique grecque par ceux qui ont construits la constitution grecque à la sortie de la période des Colonels. Elle est faite pour empêcher le renversement des deux ou trois partis majoritaires de l'époque en assurant au sein du Parlement une majorité écrasant l'émergence de tout nouveau courant. Ceux qui ont construit ce système sont ceux qui ont été battus par Siriza.
  10. Pour ce qui est des comptes truqués grecs, il ne faut pas confondre les périodes. Il s'agissait de leur candidature à la zone euro. Le rapport des experts financiers en charge de l'étude de cette candidature était défavorable. Pour celui-ci, la Grèce ne répondait pas aux exigences et la sincérité des comptes était douteuse. La décision fut strictement politique avec des personnes comme Valéry Giscard d'Estaing qui déclarait que "la Grèce devait entrer dans l'euro car la Grèce avait créé la démocratie" (on meurt de ces arguments magiques.). Or, les techniciens ne pouvaient émettre qu'un avis simple et non un avis conforme. Ce sont les gouvernements qui ont passé outre avec seulement des recommandations qui n'ont pas été suivie par le gouvernement grec. Pour ce qui est de la responsabilité du corps électoral, il n'est pas possible de la nier sans conséquence. Il n'est pas nécessaire de contrôler la comptabilité en détail. Il suffit juste de suivre quelques indicateurs. Quand on voit des budgets constamment déficitaire, tout un chacun sait qu'il y a des conséquences. Un bon budget est un budget à déficit 0. Pas à 3% de quoi que ce soit. A 0. Le problème est juste qu'individuellement aucun bénéficiaire d'une rente ne se sacrifiera lui au profit de l'équilibre budgétaire. Le déficit, c'est les autres. C'est la faute aux autres subventionnés, c'est la faute aux riches qui paient pas assez d'impôts, aux entreprises qui "ne jouent pas le jeu" (en effet, il doit y avoir un jeu mais elles ne sont pas au courant), à la finance internationale débridée qui réclame les intérêts de la dette (créé par les déficits, mais ça on l'oublie.).
  11. Il me semble qu'ils sont assez mal barrés, non ? Pour revenir au Bitcoin, il y a aussi une pondération sur l'âge. Les crypto monnaies sont l'affaire des moins de 40 ans. Un retraité grecque ne se tournera pas forcément vers cette solution.
  12. Bitcoin est un moyen de sauvegarde pour les grecs contre la saisie de leur compte. Très bon le billet. Je le garde pour plus tard mais le début fait bien rire
  13. Petit point sur cette journée de négociation : http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/06/18/97002-20150618FILWWW00351-grece-la-reunion-de-la-zone-euro-s-acheve-sans-decision.php Avec toutes ces déclarations, si on n'a pas un bank-run demain 08h, c'est que les banques grecques sont déjà vides.
  14. Il ne faut pas tout confondre. L'affaire Cahuzac est une affaire personnelle de dissimulation frauduleuse de revenus au fisc. Personne d'autre que Cahuzac n'est responsable. Nous ne sommes pas dans le cadre d'un acte de gouvernement ni même de l'emploi de la puissance publique à son profit. On peut seulement se poser la question de savoir pourquoi personne n'était au courant. Mais c'est un autre débat. Que ce soient les gouvernements qui décident, nous serons tout deux d'accord. En revanche, ce que décide un gouvernement lie le peuple car la souveraineté du premier est issue du second, du corps électoral plus précisément. Dès lors, il appartient à ce dernier de choisir ses représentants et de sortir, à coups de pompe dans le cul s'il le faut, les dirigeants inconséquents. Maintenant, au delà de ce rappel théorique sur la source de la souveraineté, regardons les intérêts particuliers des grecs en nous plaçant dans leur peau : - si nous étions un pope avec une défiscalisation, alors que le pays est en banqueroute, que voterions-nous ? Notre fiscalisation ? - si nous étions un fonctionnaire avec retraite à 55 ans, que voterions nous ? Une retraite à 65 ans ? - si nous étions payés entre 14 et 16 mois de salaire dans certains postes de la fonction publique, que voterions-nous ? Le passage à 12 mois de salaire ? - si nous étions employés dans une entreprise protégée de la concurrence par les lois, que voterions-nous ? La concurrence pour que nos prix baissent pour le consommateur ? - si nous étions militaire, que voterions-nous ? Une baisse du budget et des effectifs ? - si nous étions bénéficiaire d'aides des suites de fausses déclarations, que voterions-nous ? La mise en place de contrôles des ayants droit ? Les grecs ont trouvé leur intérêt à voter pour tel ou tel programme. Rien de plus. C'est la même chose partout. Nous sommes en 2015. Jusqu'à présent le gouvernement français disait qu'il n'était pas possible d'augmenter les salaires des fonctionnaires. Et là, tout d'un coup, cette semaine, alors que nous sommes toujours déficitaires et hors des clous de Maastricht, on trouve le moyen d'augmenter les salaires de 40 à 70€/mois. Et oui, les élections présidentielle en France sont dans deux ans. Que feront les fonctionnaires ? Voteront-il contre la hausse des dépenses publiques et du déficits donc des impôts qui s'en suivront ou pour la hausse de leur salaire à eux ? Les peuples sont responsables.
  15. Je viens de parcourir le lien que tu as posté. Je ne connaissais pas ce principe. Je resterais très prudent sur ce point. En effet, opposer la "dette odieuse" à son créancier suppose que le gouvernement ayant contracté au nom du pays exerce un pouvoir personnel sur le pays. Ce n'est pas le cas en Grèce. Les gouvernements grecs sont élus selon un procédé de d'évolution plutôt démocratique (j'ai bien écrit plutôt car il aurait beaucoup à dire ici.). C'est ce même mécanisme de d'évolution qui a porté au pouvoir Tsipras, comme il a porté au pouvoir Papandreou. Dès ce point, cela ne marche plus. Je suis tout à fait d'accord pour écrire que la Grèce est un pays tenu par trois grandes familles qui se partagent le pouvoir et l'économie mais cette économie de cartel ne va pas jusqu'à un pouvoir personnel. Second point : le FMI. Le FMI est le prêteur en dernier ressort des prêteurs en dernier ressort. Il est donc impossible qu'il renonce à un remboursement car sinon se formerait un premier cas d'espèce incitant d'autres emprunteurs en difficulté moindre à ne pas rembourser. Ce serait très dangereux. Il faut toujours avoir à l'esprit que le FMI n'accorde d'aide qu'à ceux qui acceptent de suivre ses recommandations de réforme économique. Le FMI ne prête qu'à des pays qui acceptent ses règles. Or, le FMI est libéral. S'il est libéral, il n'est donc pas compatible avec des pouvoirs autoritaires d'autant que ceux-ci ont des comptabilités truquées. Rappelons ici que le FMI considère que l'argentine truque ses comptes publics. Enfin, la dette grecque sert à payer les fonctionnaires et retraités grecs.
  16. Christine joue à "ciseau, pierre, euro" avec en velociraptor.
  17. C'est le genre d'avantage dont je me passerai bien. En revanche, il y a un phénomène assez intéressant même s'il est trop tôt pour tirer des enseignements solides : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/17/20002-20150617ARTFIG00368-les-grecs-se-tournent-vers-la-monnaie-virtuelle.php
  18. Elle est réfutée par certains experts du FMI, non par les experts du FMI. De même Piketty réfute également Kuznets (c'est l'économiste père du concept du ruissellement.). Le problème est que cette réfutation est sujette à caution. Si tu veux mieux comprendre le problème des fameux "experts du FMI", tu peux regarder la partie 2 des Experts de mercredi. http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/nicolas-doze-les-experts-22-1706-560294.html Mathilde Lemoigne est toujours en pointe. La grande fragilité de ces réfutations est que les riches auraient un stock d'argent. Tel Picsou dans son coffre géant. Dans le monde réel, les très grandes fortunes ne sont pas des propriétaires d'argent mais des détenteurs de titres de propriétés industrielles, intellectuelles et immobilières à forte valorisation. Ils ne sont donc pas à la tête d'un stock inerte comme de l'or mais dans écosystème économique. Et ça, Piketty, Blanchard et les autres n'en parlent pas. Ils ne parlent surtout pas des politiques de QE qui valorisent artificiellement les cours de bourse. La hausse du cours des actions provoque mécaniquement une hausse de la valorisation de ces fortunes. Une part de l'enrichissement tant dénoncé par ces experts n'est autre que le résultat des politiques qu'ils défendent.
  19. Je peux me tromper mais il pense probablement à la hiérarchie parallèle.
  20. Ce n'est pas un troll. L'Algérie contemporaine n'a aucune réalité avant l'arrivée des français. Les contestations territoriales avec le Maroc n'existeraient pas sinon. De même que les peuples qui vivaient sur l'actuel Algérie, ils n'avaient aucuns liens avec Alger. On ne peut pas parler de pays. C'est juste un mythe moderne. Rien d'autre.
  21. La petite Ségolène oublie que l'huile de palme est aujourd'hui l'huile qui a le meilleur rendement à l'hectare. C'est à dire que si on met fin à son exploitation, les solutions de substitution vont accélérer la déforestation. C'est comme avec le Round-Up. Elle veut une vente restreinte pour cause de toxicité mais ne parle pas du charbon pour les barbecues qui lui aussi est cancérogène. On peut lui pardonner. C'est Ségolène. C'est pas comme si elle était ministre et qu'elle s'appuyait sur un ministère solide pour définir une position de long terme argumentée.
  22. Tout le problème porte sur ce point précis : reste raisonnable. Aucun gouvernement ne l'est car ils bénéficient d'une asymétrie de délais : l'état est éternel quand le gouvernement vit sur une seul mandature avec la réélection en cible. Tout le monde accroît donc les dépenses en reportant le remboursement sur les mandats suivants dont ils se foutent. Il n'est qu'à rappeler le grand emprunt. Son volume a été arrêté avant son objet. Cette histoire a été un pur délire où on avait Jupe et Roccard qui tenaient des réunions pour savoir comment dépenser 35 milliards. Et par dessus, on avait Sarkozy qui de pavanait en évoquant le chiffre de l'emprunt devant les journalistes, ces derniers ne relevant pas que personne ne savait où ça allait partir. Or, un emprunt est un impôt futur avec la charge des intérêts en plus. Tout ces gens là se posent en hommes raisonnable mais ils ne font que rajouter une charge supplémentaire aux contribuables. Il faut revenir à ce qu'à démontré le Public choice. Les hommes politiques sont dans une posture de marché avec offre et demande électoral. Une fois en poste, ils ne privilégient pas le long terme mais leur stricte réélection. Personne n'a érigé les banques en quoi que ce soit. Les intérêts à court terme sont les même pour tous. Il n'y a qu'une solution à leur égard : mettre fin à la protection que leur offrent les états. Quand une banque se plante, il faut la laisser faire faillite. Aussi longtemps que les gouvernements leur donneront accès à l'argent du contribuable, cela continuera. Les banquiers sont comme tout le monde. Quand tu vis sur une rente légale, tu la préserves. Rappelons que seul l'état fait la loi. Au delà de MV=PY qui est assez contesté, tu sais qu'il y a un lien entre masse monétaire et inflation. Nous sommes simplement dans une période où il n'y a pas d'échanges entre les agents. V=0. Or, l'ajustement sur P aura lieu. Que se passera-t-il quand les échanges reprendront ? Tu sais également qu'il n'y a pas de symétrie de réaction entre une expansion et une contraction de M. L'expansion est toujours à effet lent quand la contraction est elle plus brutale, fameuse barrière de l'argent. Comme je l'ai déjà écrit (et nous sommes très nombreux à penser la même chose), nous sommes dans un cadre actuellement inconnu de la théorie économique. Ça va donc très mal se passer car, par essence, les hommes politiques ne pensent pas au long terme. Ils préfèreront toujours dénoncer un bouc émissaire plutôt que d'être raisonnable. Là, ce sont des exemples très différents. L'Islande poursuit ses banques, ce qui est une bonne chose. Le Japon ne va pas bien et va mourir de ses déficits. La chute démographique va faire que la dette ne sera plus détenue par les japonais. Et le gouvernement ne fait rien pour réduire les dépenses.
  23. http://soldiersystems.net/2015/06/17/us-army-issues-draft-rfp-for-modular-handgun/
  24. L'emprunt direct aux banques centrales est dangereux. Il est fondamental qu'il y ai un taux d'intérêt à un emprunt. Ce taux est le prix, donc le signal prix qui permet de faire l'arbitrage "j'emprunte/j'emprunte pas". Ce prix est ramené au bénéfice escompté. Le taux d'intérêt permet de ne choisir que les investissements les plus rentable. Quand le taux est de 0, alors tout est financé dont les investissements les plus mauvais. C'est le mal-investissement et le début des bulles. Or, il faut rappeler qu'à la différence du travail, le capital peut être détruit. C'est le risque. Il a pour effet qu'une partie de l'investissement sera détruit et que les bénéfices attendus n'auront pas lieu. Il faudra pourtant rembourser, ce qui est du est du. Si l'emprunt vient d'une BC, le gouvernement ne sera pas freiné dans ses dépenses (C'est ce qui s'est presque passé avec la Grèce. Elle a eu accès aux taux allemands alors qu'elle n'en a pas les qualités. Ça a été open-bar.). Quand un gouvernement emprunte trop, alors la monaie n'a pas de valeur car elle n'est pas adossée à une réalité économique tangible. On en revient aux assignas. Le mouvement correctif se fera toujours. Il est donc important qu'un emprunt ait un coût pour que l'endettement d'un état reste raisonnable et donc, par ricochet, que le service de la dette soit soutenable par le secteur privé. Pour rappel, le service de la dette pour la France était de 66 milliards il y a quelques annees. PS : la promotion de ce genre de solution par quelqu'un comme Jacques Génereux est un bon indicateur de ce qu'il ne faut surtout pas faire. Surtout le résultat de la pensée magique qui domine parmi les politiques de tout bord.
  25. Beretta a trois niveaux de qualité dans la fabrication des canons. La durée de vie n'est pas la même, le prix aussi.
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