N'empêche, si les Syriens violent la frontière, ils vont prendre des coups. Les Turcs ne sont pas tendres quand on touche à leur souveraineté. Et dans ce coin de la Turquie, ils sont encore moins tendres parce qu'ils ont les Kurdes sur le dos, et qu'ils sont en nombre (remarquez, les Kurdes sont nombreux aussi). Accessoirement, il y a aussi le problème de l'eau. La région frontalière est proche de celles qui accueillent le grand complexe GAP et ses barrages sur le Tigre et l'Euphrate. Là encore, le sujet est sensible.