herciv Posté(e) le 7 août Share Posté(e) le 7 août il y a 7 minutes, Passager du vent a dit : Voici le communique de presse suite à l'imposition des droits de douane de 39% https://www.news.admin.ch/fr/newnsb/Yw4HktwZKuGFzC3aG32OQ La position suisse est d'autant plus incomfortable qu'il suffit de traverser l'une des frontières pour avoir deux fois moins de droits à payer. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 8 août Share Posté(e) le 8 août Oui mais tenons compte que déplacer une usine c'est pas la même chose qu'un paquet de lessive. Pour les grandes multinationales y compris les pharmas, elle produisent déjà la-bas. C'est donc une réorganisation de leur flux qu'il faudra faire. C'est coûteux mais gérable. Pour les PME, quitter la Suisse c'est investir, construire une usine ailleurs, trouver des employés sur place et ensuite produire pendant quelques années pour amortir le transfert. C'est donc un choix stratégique qu'il n'ont pas déjà fait alors que le coût du travail en Allemagne est plus faible qu'ici. La preuve que ce n'est pas si simple. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 11 août Share Posté(e) le 11 août (modifié) Voici une prise de position/ demande de l’association faitière des machines aux institutions Suisse https://www.swissmem.ch/fr/ensemble.html Cette association comme vous pourrez le lire est un grand intervenant dans le secteur des exports et il est constitué majoritairement de PME. Modifié le 11 août par Passager du vent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Les discussions continuent entre la Suisse et les USA https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/les-entreprises-suisses-réagissent-la-confédération-pourrait-prendre-en-charge-les-droits-de-douane-le-temps-de-trouver-un-accord/ar-AA1KlzH9?ocid=socialshare 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août il y a une heure, Passager du vent a dit : https://www.msn.com/fr-ch/actualite/other/les-entreprises-suisses-réagissent-la-confédération-pourrait-prendre-en-charge-les-droits-de-douane-le-temps-de-trouver-un-accord/ar-AA1KlzH9?ocid=socialshare Citation En attendant, la directrice du fabricant Tofwerk, Katrin Fuhrer, lance un appel: «La Confédération pourrait s'engager à prendre en charge les droits de douane, le temps de trouver un accord.» Car pour elle, il est clair que «l'incertitude va détruire des emplois». A ses yeux, les déclarations de Scott Bessent sont loin d'être une «bonne nouvelle». «Ce ne sera le cas que lorsque les droits de douane auront disparu, poursuit Katrin Fuhrer. Nous sommes face à une incertitude persistante qui entrave toutes les activités de vente.» Okayyyyyy ! Là, ce n'est plus de la soumission, c'est du masochisme pur et dur. Que la confédération prenne en charge les droits de douane américains, c'est un transfert direct de fiscalité de la Suisse vers les USA. Les contribuables Suisses et les entreprises qui paient leurs taxes et impôts localement apprécieront certainement de voir leurs contributions augmenter afin de rentrer directement dans le Trésor américain... Et vis-à-vis des règles du commerce international, pour ce qu'il en reste (des règles et du crédit de l'OMC), ne serait-ce pas un facteur de distorsion de concurrence, d'altération de la sincérité du marché, et finalement un subventionnement par l'état - donc susceptible de mesures de rétorsion supplémentaires ? 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août il y a 53 minutes, FATac a dit : Et vis-à-vis des règles du commerce international, pour ce qu'il en reste (des règles et du crédit de l'OMC), ne serait-ce pas un facteur de distorsion de concurrence, d'altération de la sincérité du marché, et finalement un subventionnement par l'état - donc susceptible de mesures de rétorsion supplémentaires ? D'habitude les subventions étatiques permettent le dumping au profit des exportateurs pour pénétrer des marchés concurrentiels ici c'est assez nouveau car il s'agit de budgétiser les coûts pesant sur les entreprises et les consommateurs finaux ... l'état suisse paie une rançon à l'état américain ... le prix de la stabilité pour les entreprises suisses. Si les USA décidaient d'augmenter les DD suite à cette mesure il s'agirait de méthodes des pires voyous. Et après on vient tchouiner sur l'UE qui négocie des baisses de droits de douane ... Small isn't beautifull 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Il y a 3 heures, FATac a dit : Okayyyyyy ! Là, ce n'est plus de la soumission, c'est du masochisme pur et dur. Que la confédération prenne en charge les droits de douane américains, c'est un transfert direct de fiscalité de la Suisse vers les USA. Les contribuables Suisses et les entreprises qui paient leurs taxes et impôts localement apprécieront certainement de voir leurs contributions augmenter afin de rentrer directement dans le Trésor américain... Et vis-à-vis des règles du commerce international, pour ce qu'il en reste (des règles et du crédit de l'OMC), ne serait-ce pas un facteur de distorsion de concurrence, d'altération de la sincérité du marché, et finalement un subventionnement par l'état - donc susceptible de mesures de rétorsion supplémentaires ? Et le tout alors que les USA ont une balance commerciale excédentaire avec la Suisse, donc ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août (modifié) Il y a 3 heures, pascal a dit : Small isn't beautifull J'ai peur que çà soit la leçon que les suisses sont en train d'intégrer. D'ailleurs j'ai pas regardé comment les taxes de Trump s'appliquent sur les paradis fiscaux dans leur ensemble. J'ai juste regardé ce matin comment les pays producteurs de pétroles étaient impactés. Pour l'instant rien. Mais les commentateurs donnent l'impression que c'est un sujet quand même en laissant le mot "temporaire" apparaitre. Trump regarderait l'inflation de près et donc le pétrole. Modifié le 12 août par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Pour info : la leçon est violente sans aucun doute. Keller-Sutter raconte comment Trump a balayé l'accord avec la Suisse https://www.watson.ch/fr/suisse/karin-keller-sutter/752691522-voici-comment-trump-s-est-comporte-avec-karin-keller-sutter Elle croyait en ses bons rapports avec Donald Trump. Mais cela n’a pas suffi. Ce n’est pas la faute des négociations, affirme la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter dans son premier grand entretien après le choc des droits de douane. 39%, c'est le taux des droits de douane punitifs que le président des Etats-Unis a imposés à la Suisse à la veille du 1ᵉʳ août. Une semaine plus tard, ils sont entrés en vigueur. La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter et le ministre de l'Economie, Guy Parmelin se sont rendus à Washington, mais en vain. Aucun revirement de dernière minute. Au moins, le dialogue avec l'administration Trump a été renoué. Depuis son entretien téléphonique infructueux avec son homologue américain, la Saint-Galloise fait l'objet de critiques. Elle aurait «commis de graves erreurs», aurait été trop naïve, à la fois trop sûre d'elle et trop complaisante, se serait trop peu préparée et aurait trop compté sur ses soi-disant «bonnes relations» avec Donald Trump. Guy Parmelin et Karin Keller-Sutter.Keystone Elle s'était déjà présentée devant les médias à Berne jeudi avec son collègue, Guy Parmelin. Lundi soir, elle a accordé sa première longue interview depuis le diktat douanier. C'était dans l'émission TeleZüri-Sommertalk. La présidente en interview avec Oliver Steffen, rédacteur en chef de Telezüri.Image: Piero Fumagalli/TeleZüri Elle a refusé de dire que les négociations auraient été mal menées. Selon KKS, la Suisse a très bien discuté et est parvenue à un accord. Mais cela n'avait manifestement «aucune importance» pour le président américain, a constaté Keller-Sutter. Une allusion à leur entretien téléphonique: «En quelques minutes, on a compris que cela ne l'intéressait pas et qu'il rejetait cet accord» Ce que la Suisse peut apprendre de «celle qui murmure à l'oreille de Trump» On savait déjà qu'il aurait le dernier mot et qu'avec lui, tout peut arriver: «Mais là, on était loin de ce qui avait été convenu». Keller-Sutter ne prend pas personnellement le fait que Trump se soit, semble-t-il, agacé de son ton après leur conversation. Selon certaines sources, il l’aurait trouvée condescendante. Pour elle, les États-Unis ne cherchaient qu’à obtenir le maximum: «C’est du pur rapport de force» Contrairement à Trump, elle n’a pas le pouvoir de promettre «à la volée» 100 ou 200 milliards de plus. La Suisse cherchera désormais à améliorer son offre, mais pas à n’importe quel prix: «On ne peut pas se contenter de payer, de détériorer notre attractivité économique et, en plus, de subir un droit de douane élevé. A un moment donné, il faut que l’équation soit équilibrée.» A gauche et dans une partie du camp bourgeois, on réclame des contre-mesures: renoncer au F-35, des droits de douane compensatoires et des actions en justice devant l'OMC. La présidente de la Confédération n'y semble guère sensible. Pour proférer des menaces, il faut des arguments. La Suisse est un petit Etat doté d'une économie innovante. Mais «politiquement, elle ne fait absolument pas le poids». Cassis estime qu'il faut du temps Lors d'une conférence de presse, lundi, en marge du Festival du film de Locarno, le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis a également rejeté les accusations selon lesquelles lui et son département seraient restés trop passifs dans ce dossier, et dans les relations avec les Etats-Unis. «Celles-ci relèvent d'une stratégie globale du Conseil fédéral et concernent donc les sept départements», a déclaré le ministre tessinois. «Voici ce que nous allons faire pour défendre les salaires suisses» La responsabilité se répartit entre les différents départements en fonction du sujet, et sur la base de l'expertise respective. Le département de Cassis assure la coordination; il a lui-même présidé dix réunions du groupe central et du groupe de pilotage: «Ce n'est peut-être pas très spectaculaire ni très photogénique, mais il faut le faire» Il lance un appel au calme. Et invite, dans quelque temps, les Etats-Unis à un deuxième cycle de négociations sur les droits de douane. Selon lui, il est normal que l'objectif ne soit pas atteint du premier coup. Ignazio Cassis refuse par ailleurs de rencontrer le secrétaire d'État américain, Marco Rubio. Celui-ci n'a en effet aucune compétence dans le conflit douanier. «Je rencontre volontiers toutes sortes de personnes, en tout temps, si cela a un sens», a déclaré le conseiller fédéral. Mesures d'économie Karin Keller-Sutter reste sur la réserve à propos d'autres mesures envisagées. On pourrait suspendre l'impôt minimum de l'OCDE, mais cela signifie simplement que l'argent s'en irait à l'étranger. Une initiative isolée de la Suisse ne lui semble pas très judicieuse. Ce canton est la plus grande victime de Trump en Suisse La Suisse paie déjà le prix de son indépendance. Ce dont elle a besoin aujourd'hui, c'est d'un «renforcement interne». Il faut «mettre de l'ordre dans son propre foyer» afin de pouvoir soutenir l'économie en cas de besoin. Si nécessaire, cela passe aussi par des mesures d'économie: «Il faut alors renoncer à certaines choses». 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Cela rappelle les accords de l'ex-GATT (OMC maintenant) mais avec les pays du Sud comme cible et nous (en association avec les tazus bien sur) à la place des US. "karma is a bitch" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août Il y a 5 heures, pascal a dit : D'habitude les subventions étatiques permettent le dumping au profit des exportateurs pour pénétrer des marchés concurrentiels ici c'est assez nouveau car il s'agit de budgétiser les coûts pesant sur les entreprises et les consommateurs finaux ... l'état suisse paie une rançon à l'état américain ... le prix de la stabilité pour les entreprises suisses. Si les USA décidaient d'augmenter les DD suite à cette mesure il s'agirait de méthodes des pires voyous. Et après on vient tchouiner sur l'UE qui négocie des baisses de droits de douane ... Small isn't beautifull Il faut juste se rendre compte que Katrin Fuhrer qui demande : «La Confédération pourrait s'engager à prendre en charge les droits de douane, le temps de trouver un accord.» est seulement la directrice d'une entreprise comptant 250 personnes. Elle lance une idée et c'est tout. Ce n'est pas elle qui va décider de la marche à suivre. Des groupes beaucoup plus importants pratiquant des activités de lobbying pour influencer les décisions politiques en faveur des entreprises qu'ils représentent vont désormais se manifester et soumettre leurs idées. Je pense à Economiesuisse, à Suissemen, aux organisations syndicales, et à une multitude d'autres groupements. Certains vont proposer une aide étatique pour les entreprises touchées. D'autres vont dire qu'il faut couper les ponts avec les USA. D'autres encore diront qu'il faut acheter plus d'armes aux USA pour diminuer le déficit commercial alors que d'autres diront qu'il faut stopper tous les achats d'armes aux USA. Certains vont dire qu'il faut se rapprocher au plus vite de l'Europe, qu'il faut diminuer les contraintes administratives auxquelles sont confrontées les entreprises. Certains diront également qu'il faut cesser de représenter le gouvernement américain en Iran et les laisser se débrouiller tout seul. Ensuite, la fin des vacances approchant, ce sera au tour des partis politiques de préconiser leurs solutions. Ce sera la "foire aux idées". Bien entendu à un moment donnée certaines idées seront probablement adoptées mais au final, la seule chose qui compte vraiment ce sera ce que le Parlement et le Conseil fédéral décideront. Si à chaque idée émise ici ou là (c'est comme cela que ça fonctionne en Suisse) certains en tirent des conclusions hâtives et définitives. Cela alimentera des discussions à n'en plus finir mais cela reposera uniquement sur du vent. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 12 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 août il y a une heure, FAFA a dit : Cela alimentera des discussions à n'en plus finir mais cela reposera uniquement sur du vent. Eh, what did you expect ? On est français ! Révélation (clin d'oeil à Marina Rollman au passage - qui nous a tellement bien captés) Le vent est toute l'énergie dont nous avons besoin - et c'est renouvelable, en plus ! 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) le 13 août Share Posté(e) le 13 août Bien qu'il ne s'agisse que d'un sondage, la reprise de l'activité parlementaire et les contacts hebdomadaire CF/Parlement vont ce faire sous l’œil, critique, de beaucoup de citoyen. https://www.tdg.ch/droits-de-douane-pas-de-concessions-a-trump-pour-la-majorite-des-suisses-391995758805 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 28 août Share Posté(e) le 28 août Notre armée n’est plus adaptée aux exigences de l’époque et l’état de nos capacités de défense humaines et matérielles inquiète. Aux postes clés, les démissions se succèdent depuis le début de l’année alors que les scandales financiers s’accumulent, à commencer par le surcoût des avions F35 qui pourrait se chiffrer à plus d’un milliard de francs. Martin Pfister, le nouveau conseiller fédéral en charge, parviendra-t-il à freiner l’hémorragie ? https://www.rts.ch/play/tv/temps-present/video/la-crise-sans-fin-dune-armee-depassee?urn=urn:rts:video:891f420f-f89a-3440-878b-d51208b805a2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) dimanche à 14:52 Share Posté(e) dimanche à 14:52 Amis suisses (@Paschi, @FAFA, @Passager du vent et ceux à qui je ne pense pas...) , j'ai une question pour vous : chez nous, les déclarations de notre CEMA ont fait du remue ménage dans les chaumières. Grosso modo les autres CEMA européens ont souscrit à ses paroles. Mais cela a-t'il fait parler en Suisse ? Si oui, comment ? Je vous demande, car le système de défense Suisse a une singularité, et j'imagine que ça amène une vision différente. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) dimanche à 20:13 Share Posté(e) dimanche à 20:13 @Polybe Franchement, les déclarations de votre CEMA n'ont pas provoqué énormément de remous chez nous, du moins officiellement. Ils ont naturellement été reportés dans la presse mais n'ont pas suscité beaucoup de commentaires. La raison ? Je ne saurai pas trop le dire, peut-être est-ce que cela vient du fait que le service militaire est toujours obligatoire. En plus, dans une semaine nous avons nos prochaines votations fédérales. Un de sujet est une initiative qui veut introduire un service citoyen https://www.swissinfo.ch/fre/politique-suisse/un-service-citoyen-pour-toutes-et-tous-les-suisses-trancheront-dans-les-urnes/90107476?utm_campaign=promotion%2Bin%2Bapp&utm_content=o&utm_medium=other&utm_source=dynlink&utm_term=swiplus 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
13RDP Posté(e) lundi à 13:17 Share Posté(e) lundi à 13:17 ... ou que les chances que des citoyens suisses se retrouvent "boots on the ground" en Ukraine sont peut-être absolument pas les mêmes... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) lundi à 17:48 Share Posté(e) lundi à 17:48 Il y a 21 heures, Paschi a dit : @Polybe Franchement, les déclarations de votre CEMA n'ont pas provoqué énormément de remous chez nous, du moins officiellement. Ils ont naturellement été reportés dans la presse mais n'ont pas suscité beaucoup de commentaires. La raison ? Je ne saurai pas trop le dire, peut-être est-ce que cela vient du fait que le service militaire est toujours obligatoire. En plus, dans une semaine nous avons nos prochaines votations fédérales. Un de sujet est une initiative qui veut introduire un service citoyen https://www.swissinfo.ch/fre/politique-suisse/un-service-citoyen-pour-toutes-et-tous-les-suisses-trancheront-dans-les-urnes/90107476?utm_campaign=promotion%2Bin%2Bapp&utm_content=o&utm_medium=other&utm_source=dynlink&utm_term=swiplus Ok, je m'y attendais. Effectivement, comme toi, je pense justement que la notion est bien ancré au sein des miliciens. Il y a 4 heures, 13RDP a dit : ... ou que les chances que des citoyens suisses se retrouvent "boots on the ground" en Ukraine sont peut-être absolument pas les mêmes... ...étant donné que c'est pas forcément le cas type pour les français non plus, je ne vois pas le rapport... Quand on connait un peu la défense Suisse et ses logiques, ils n'attendent pas d'être projetable pour voir un "risque". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) lundi à 19:07 Share Posté(e) lundi à 19:07 il y a une heure, Polybe a dit : ...étant donné que c'est pas forcément le cas type pour les français non plus, je ne vois pas le rapport... Quand ton président a dit qu'il envisageait l'envoi de troupes en Ukraine et que le CEMA vient ensuite annoncer une guerre pour 2028 et qu'il faut se préparer à la mort des jeunes pour la Patrie on est un peu plus concerné potentiellement que les Suisses... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) lundi à 19:10 Share Posté(e) lundi à 19:10 à l’instant, gustave a dit : Quand ton président a dit qu'il envisageait l'envoi de troupes en Ukraine et que le CEMA vient ensuite annoncer une guerre pour 2028 et qu'il faut se préparer à la mort des jeunes pour la Patrie on est un peu plus concerné potentiellement que les Suisses... On peut faire le raccourcis. Mais comme on un forum de gens éduqués sur le sujet, y a quelques subtilités (désolé amis suisses) : - d'une part on envoit des troupes APRES la paix ; - d'autre part on craint un conflit majeur...quelque part (avec la Russie en suspect n°1, j'en conviens). Je pose la question parce que souvent les Suisses réagissent à l'actualité internationale et à nos déclarations, chose que j'ai souvent constaté dans leur littérature militaire. Le conflit en Ukraine les intéresse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) lundi à 19:37 Share Posté(e) lundi à 19:37 il y a 21 minutes, Polybe a dit : On peut faire le raccourcis. Mais comme on un forum de gens éduqués sur le sujet, y a quelques subtilités (désolé amis suisses) : - d'une part on envoit des troupes APRES la paix ; - d'autre part on craint un conflit majeur...quelque part (avec la Russie en suspect n°1, j'en conviens). Je pose la question parce que souvent les Suisses réagissent à l'actualité internationale et à nos déclarations, chose que j'ai souvent constaté dans leur littérature militaire. Le conflit en Ukraine les intéresse. Je parle de la perception que peuvent en avoir les Français qui ne s'intéressent pas plus que cela aux relations internationales et en perçoivent surtout ce type d'annonces publiques. Et il faut reconnaître que ces derniers mois on est plutôt dans l'inquiétant, même si la réalité des discours est plus complexe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) lundi à 20:11 Share Posté(e) lundi à 20:11 il y a une heure, gustave a dit : Quand ton président a dit qu'il envisageait l'envoi de troupes en Ukraine et que le CEMA vient ensuite annoncer une guerre pour 2028 et qu'il faut se préparer à la mort des jeunes pour la Patrie on est un peu plus concerné potentiellement que les Suisses... C'est vrai que cela fait quelques siècles que la Suisse a cessé d'envoyer ses jeunes guerroyer à travers l'Europe mais chez nous aussi il y des relents de retour "de guerre froide". Et "on" commence à prendre conscience d'une remontée des tensions en Europe. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) lundi à 21:06 Share Posté(e) lundi à 21:06 Il y a 1 heure, gustave a dit : Quand ton président a dit qu'il envisageait l'envoi de troupes en Ukraine et que le CEMA vient ensuite annoncer une guerre pour 2028 et qu'il faut se préparer à la mort des jeunes pour la Patrie on est un peu plus concerné potentiellement que les Suisses... Quand un CEMA est à ce point maladroit ( assez pour se faire reprendre par une porte parole du gouv" qui ne fait que passer des plats très tièdes ), on peut se dire 2 choses: - le CEMA est un persona clairement aligné sur le PR qui le nomme, - Mandon ne fera pas de vieux os en poste aprés le départ du PR. Ca ne grandit pas le poste CEMA, et hélas indirectement celui des armées. Pour amener un peu de légèreté ( et car aprés tout, le sujet armée dans un topic "Suisse" ne peut être que trés superficiel et léger ) je vous propose un court métrage ou la Suisse envahissait la France ( c'est moins risqué que la Russie, mais aussi plus proche et donc plus réaliste ). Comme le redoutable Karl Heinz Inabnit est indirectement à la décision ( le colonel Oberhänsli étant peu présent comme d'hab' ), on peut s'attendre à tout. Le final se conclut par une victoire non pas tactique, mais hautement stratégique ! le troufion a résolu son problème d'élastique de jambe, ce qui est énorme ! Les valaisiens et vaudois comprendront le sketch ( et l'auront sans doute déjà vu ), bien qu'il s'agisse de 2 sous populations pourtant fort distinctes. Les français devraient comprendre aussi les grandes lignes, mais des détails pourraient leur échapper ( notamment les fameux élastiques cruciaux ) s'ils ne sont pas familiers de 120 secondes. ( 19H17 fait forcément référence au film 1917 avec les 2 éclaireurs / messagers ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) lundi à 21:26 Share Posté(e) lundi à 21:26 Article intéressant sur le débat qui a eu lieu en Suisse entre 1958 et 1963 au sujet de l'acquisition d'armes nucléaires. Il s'agissait de savoir si la neutralité était possible uniquement avec la bombe atomique ou si, au contraire, la neutralité interdisait les armes nucléaires. L'achat de ces armes à l'Union soviétique a même été envisagé. La débâcle du Mirage et le traité de non-prolifération nucléaire 1968 ont été les principaux facteurs qui ont enterré ces projets. https://archive.ph/4uKMi 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) lundi à 21:44 Share Posté(e) lundi à 21:44 Acheter des bombes A à Moscou ? Pas encore lu la traduction automatique de l'article mais cela fait sursauter. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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