gianks Posté(e) le 19 octobre Share Posté(e) le 19 octobre (modifié) https://www.agronline.it/cronaca/la-marina-militare-italiana-progetta-una-nuova-nave-porta-droni-presentazione-al-sea-drone-tech-summit-2024_41675 La Marina Militare Italiana conçoit un nouveau porte-drones : présentation au Sea Drone Tech Summit 2024 Le projet « Sciamano Drone Carrier », financé par le Plan National de Recherche Militaire, sera au centre de la quatrième édition du congrès national de robotique marine, prévu à Ostie les 29 et 30 octobre 2024. La MMI travaille au développement d'un nouveau porte-drones, appelé « Sciamano Drone Carrier », conçu pour le lancement et la récupération d'avions sans pilote à voilure fixe et tournante. Cette unité navale innovante sera capable de gérer différents types de drones, y compris sous-marins, pour des opérations de renseignement, de surveillance et de brouillage grâce à l'utilisation d'essaims de drones. L'avancement du projet sera présenté lors du "Sea Drone Tech Summit 2024", qui se tiendra les 29 et 30 octobre au Centre aquatique de la Fédération italienne de natation à Ostie (Rome). Le projet « Sciamano Drone Carrier » est soutenu par le Plan National de Recherche Militaire et a été confié à Fincantieri, qui a pour tâche de développer la conception du navire. L'objectif est de créer une unité navale dotée de systèmes avancés de commandement, de contrôle et de communication, capable de gérer opérationnellement des essaims de véhicules sans pilote, avec des technologies de lancement et de récupération de drones de différents types...... Modifié le 19 octobre par gianks 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre (modifié) Je ne comprends pas la volonté des Etats-Majors de souhaiter des bâtiments spécifiques porte-drone... Pour des nations intermédiaires comme la France ou l'Italie (j'entends pas n'ayant pas les même budgets dev que les US ou Chine), disposant de quasiment toute plateforme (dont des PA/PAe), ces nouveaux besoins complémentaires devraient être intégré sur les plateformes existantes / futures (je pense notamment à des baies missions plus importantes sur frégate pour permettre leur mise en œuvre), pourquoi faire un nouveau bâtiment emportant tout type de drone ? C'est quoi sa mission ? Modifié le 20 octobre par Asgard 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre il y a 39 minutes, Asgard a dit : Je ne comprends pas la volonté des Etats-Majors de souhaiter des bâtiments spécifiques porte-drone... Pour des nations intermédiaires comme la France ou l'Italie (j'entends pas n'ayant pas les même budgets dev que les US ou Chine), disposant de quasiment toute plateforme (dont des PA/PAe), ces nouveaux besoins complémentaires devraient être intégré sur les plateformes existantes / futures (je pense notamment à des baies missions plus importantes sur frégate pour permettre leur mise en œuvre), pourquoi faire un nouveau bâtiment emportant tout type de drone ? C'est quoi sa mission ? Dans le cas Italien j'ai l'impression que c'est plus de la recherche, un prototype qu'une nouvelle classe réelle de bâtiment Après l'avantage du bâtiment dédié c'est son optimisation totale à sa mission. Une frégate peut certes déployer quelques drones mais elle ne vas transporter et exploiter des essaims de drones par dizaine, volant, flottant ou sous marin, ce n'est pas son but Et des portes avions ou hélicoptères on en a pas beaucoup Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 20 octobre Share Posté(e) le 20 octobre (modifié) https://www.fincantieri.com/it/innovazione/progetti-di-innovazione/ Le site Fincantieri rapporte: L'objectif du projet SCIAMANO (Conceptual design of the drone carrier) est de définir le Concept Design du porte-drones SCIAMANO, comprenant un système avancé de commandement, de contrôle et de communication (C3) pour la gestion opérationnelle d'essaims de véhicules sans pilote (drones). , les systèmes de lancement et de récupération associés, ainsi que toutes les installations nécessaires à l'embarquement, au débarquement, à la préparation, au déroulement et à la maintenance des missions. Modifié le 20 octobre par gianks 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 25 octobre Share Posté(e) le 25 octobre Pas lu, mais signalé au lecteur intéressé au cas ou du nouveau ? https://www.navalnews.com/naval-news/2024/10/italys-dpp-2024-2026-strengthening-of-italian-navy-and-maritime-related-programmes/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre (modifié) Il y a 9 heures, Bechar06 a dit : Pas lu, mais signalé au lecteur intéressé au cas ou du nouveau ? https://www.navalnews.com/naval-news/2024/10/italys-dpp-2024-2026-strengthening-of-italian-navy-and-maritime-related-programmes/ Lu. C'est un article de synthèse des différents programmes envisagés pour la MMI dans le Document Programmatique Pluriannuel 2024-2026 Modifié le 26 octobre par gianks Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre (modifié) https://www.rid.it/shownews/6893/indo-pacifico-droni-e-missili-parola-all-rsquo-amm-credendino Entretien avec le Chef de l'Etat Majeur du MMI. Quelques indications intéressantes sur l'expérience en mer contre les Houthis (qui je dirais sont valables pour toutes les marines impliquées), et sur les axes de développement futur (SCIAMANO déjà connu mais, nouveau, Multi Capability Carrier) pour la MMI La déclaration relative aux patrouilleurs ASW est également intéressante : "Aucune décision n'a encore été prise concernant l'AMP et toutes les options sont sur la table : P-8, P-1 avec une suite de missions nationale et MC-27J ASW." P.S. dans la dernière ligne, l'Amm. Credendino se dit optimiste pour le SCALP NAVAL Modifié le 28 octobre par gianks 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 28 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 octobre Indo-Pacifique, drones et missiles, un mot de l'amiral Credendino https://www.rid.it/shownews/6893/indo-pacifico-droni-e-missili-parola-all-rsquo-amm-credendino - Amiral, commençons par les fondamentaux : comment comptez-vous équilibrer le « double engagement » en Méditerranée et dans l'Indo-Pacifique ? Commençons par une hypothèse. La Méditerranée, comme le reconnaissent tous les documents de la stratégie de défense italienne, est et reste notre zone d'intérêt prioritaire. Toutefois, aujourd'hui, ce qui se passe sur des théâtres plus éloignés, tels que, précisément, l'Indo-Pacifique, a des répercussions immédiates sur notre sécurité et notre bien-être. Après tout, l'Italie est une puissance moyenne avec des intérêts globaux, basés sur une économie de transformation. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous pourrions facilement commencer à parler de la Méditerranée mondiale, précisément pour souligner l'étroite interdépendance entre les deux échiquiers, déterminée par la nécessité - je le répète, pour le type de pays qu'est l'Italie - de maintenir les mers « ouvertes », en garantissant la liberté du commerce et des itinéraires. À cela s'ajoute le fait que le paradigme de référence a changé et que, du continuum paix-crise-guerre, nous sommes passés à un continuum dans lequel la paix n'existe plus, avec un « pendule » qui oscille toujours entre la crise, plus ou moins intense, et la guerre. - A cet égard, quelle est votre appréciation actuelle de la présence russe en Méditerranée ? C'est un facteur qui façonne l'échiquier depuis quelques années. Il y a quelques mois encore, la marine russe comptait jusqu'à 18 unités - navires et sous-marins - en Méditerranée. Aujourd'hui, leur nombre a été quelque peu réduit, notamment parce qu'ils ne disposent pas de cales sèches ou d'arsenaux pour l'entretien majeur, et que les navires russes doivent revenir après leur déploiement. La seule base dont ils disposent sur le théâtre, Tartous, en Syrie, bien qu'elle se soit beaucoup développée ces derniers temps, ne dispose pas de telles installations, ce qui explique également pourquoi les Russes tentent depuis un certain temps de créer de nouvelles infrastructures en Libye, à Derna, plutôt qu'au Soudan, à Port-Soudan ; l'espoir est qu'ils n'y parviendront pas... La présence russe qui, sans constituer une menace directe pour le territoire national, constitue un facteur objectif de préoccupation et de tension, nous oblige à maintenir une attention permanente et une moyenne de 6 unités (navires et sous-marins) en Méditerranée. À cela s'ajoutent le réarmement général des pays de la rive sud, dont certains acquièrent des systèmes d'armes et des équipements auprès de la Russie elle-même, et la nécessité de protéger et de surveiller les infrastructures sous-marines, les câbles et les pipelines qui, dans une mer dont 75 % des fonds sont inférieurs à 3 000 m, sont potentiellement accessibles par n'importe qui et donc exposés à des actes d'hostilité et de sabotage. Bref, la Méditerranée reste un théâtre très compliqué. - Et puis il y a la mer Rouge... En mer Rouge, nous sommes en guerre. Les Houthis nous tirent dessus avec des missiles et des drones - aériens et de surface - et nous répondons comme nous l'avons fait ces derniers mois en utilisant les canons et les missiles ASTER de nos navires pour remplir notre mission : protéger le trafic marchand. Un trafic qui, précisément à cause de l'activité des Houthis en mer Rouge, a été réduit de plus de 40 %, ce qui est particulièrement préjudiciable aux économies fortement dépendantes du monde extérieur, comme l'économie italienne. Entre autres, si le trafic occidental est ainsi réduit, celui de la Chine, dont les navires ne sont pas attaqués, a augmenté de 15 %, tandis qu'avec la menace houthi, la piraterie somalienne, qui était pratiquement vaincue il y a encore un an, a également refait surface. - Quoi qu'il en soit, la menace houthie s'atténue-t-elle quelque peu ? Bien que les Houthis semblent se concentrer davantage sur les attaques contre le territoire israélien, la menace pour les cargos marchands est toujours présente, comme le montre la dernière attaque survenue il y a quelques jours. De plus, leurs capacités en matière de renseignement et de surveillance, ainsi que de « construction et d'amélioration » des profils d'attaque, se sont améliorées, ce qui nous oblige également à nous adapter et à nous améliorer. En effet, c'est une chose d'abattre des cibles dans un champ de tir lors d'un entraînement, c'en est une autre de le faire dans un véritable scénario de guerre. Par exemple, nous avons dû apporter des modifications à l'ogive des projectiles de 76 mm ainsi qu'aux capteurs. - Venons-en maintenant plus en détail à l'Indo-Pacifique, un échiquier qui a vu l'engagement récent du groupe de porte-avions CAVOUR. Quelles sont les leçons et les enseignements tirés ? Comme je l'ai déjà dit, ce qui se passe dans la région indo-pacifique a un impact direct sur nous. C'est pourquoi, comme l'a répété à maintes reprises l'autorité politique, notamment lors du récent sommet du G7, nous devons être présents avec nos groupes navals et consolider notre partenariat avec les pays de la région, à commencer par le Japon. Avec ce grand pays asiatique, nous sommes liés non seulement par la grande coopération aérienne dans le cadre du GCAP, mais aussi par la dimension navale. En effet, pour la marine japonaise, avec laquelle nous nous sommes largement entraînés ces derniers mois, nous représentons une référence pour le déploiement du F-35B. En effet, eux aussi l'ont acheté, pour être opéré par les deux porte-avions IZUMO et KAGA, en cours de conversion, et pour cela ils ont besoin de s'entraîner et de se familiariser avec l'utilisation des porte-avions et des groupes de vol embarqués, afin de consolider leurs concepts et leur doctrine. En ce qui concerne plus spécifiquement les aspects opérationnels, grâce à la projection du groupe CAVOUR dans l'Indo-Pacifique, nous avons atteint l'IOC avec nos F-35B des mois avant le programme initial, en alignant huit avions, six des nôtres plus les deux F-35B de l'armée de l'air, et sept AV-8B HARRIER II. C'est une capacité absolument implacable que nous avons eu l'occasion d'évaluer sur un théâtre extrêmement complexe, où nous avons pu manœuvrer avec la 7e flotte de l'US Navy, avec les Japonais, etc., profiter des immenses zones d'entraînement en mer, avec la possibilité de déployer sans contrainte tous les systèmes d'armes dont nous disposons (et c'est une autre raison pour laquelle nous devons être présents dans l'Indo-Pacifique) et participer à de formidables événements d'entraînement, comme le grand exercice PITCH BLACK, en Australie. D'ailleurs, dans le cadre de cet exercice, le CAVOUR était le seul porte-avions présent, les HARRIERS embarqués jouant le rôle de la partie adverse. Et n'oublions pas que sous le contrôle opérationnel du groupe CAVOUR se trouvait également un DDG américain, signe de la crédibilité et de la fiabilité que nous avons gagnées, par exemple en escortant longtemps leurs porte-avions en Méditerranée avec nos FREMM, en « chassant » les sous-marins russes, et de l'interopérabilité/interchangeabilité croissante avec les partenaires et alliés. En résumé, nous revenons de ce déploiement avec un bagage de connaissances et d'expériences vraiment pertinentes, un grand succès en termes d'image et aussi avec de nouvelles opportunités pour notre industrie nationale. - En bref, l'Indo-Pacifique devient de plus en plus important.... Cela est également confirmé par le fait qu'avec le Royaume-Uni et la France, nous avons entamé un dialogue pour coordonner la planification des projections des groupes de porte-avions afin de maximiser les effets de notre présence sur le théâtre. - Et puis nous aurons aussi le TRIESTE... Oui, ce navire nous sera livré sous peu. Il sera le navire amiral des forces amphibies mais pourra opérer avec jusqu'à 20 F-35B. - Quel est l'impact sur l'entraînement ? Aujourd'hui, nous avons deux guerres dans notre arrière-cour, ce qui, après des années de missions de maintien de la paix et de stabilisation, nous a obligés à revenir à un type d'entraînement plus conventionnel, capable de nous préparer à des scénarios multi-domaines de haute intensité. Les grandes manœuvres d'entraînement de mai dernier avec la marine française en sont un exemple : nous avons combiné notre MARE APERTO avec leur POLARIS et, pendant un mois, nous nous sommes affrontés dans un schéma libre avec les deux groupes de porte-avions, en simulant tous les scénarios de guerre possibles. - Et surtout, quel est l'impact de tout cela sur la manière dont les nouveaux navires sont et seront conçus ? Les navires de la marine ont souvent été jugés sous-armés ou sous-équipés.... En attendant, nous devons améliorer l'équipement des nouvelles unités et disposer de plus d'armes à bord : les DDX disposeront d'au moins 80 cellules pour des missiles de différents types et, sur le prochain lot de PPX, par exemple, nous pensons à des systèmes de missiles « légers », tels que le CAMM ER, afin d'améliorer l'autoprotection de ces unités. - Et sur les FREMM EVO, y aura-t-il des missiles dans les espaces précédemment occupés sur les FREMM par les chambres additionnelles ? Tout à fait. Nous étudions différents scénarios, y compris le missile à longue portée, et nous demandons à l'industrie de développer un lanceur universel multi-missiles, ce qui nous donnerait plus de flexibilité et de polyvalence opérationnelle. --> Il parle du Sylver A70NG @gianks ou d'un lanceur italien ? Mais permettez-moi d'ajouter deux autres éléments qui concernent l'industrie... - Amiral, s'il vous plaît... La première est que lorsque l'on parle d'armes aéroportées, on ne peut plus se référer uniquement au missile, pour ainsi dire, mais aussi aux armes laser et à énergie dirigée, aux cyberarmes, aux nouveaux systèmes anti-drones, aux drones contre-drones, etc. En bref, nous devons réfléchir à un ensemble de capacités et à la manière de les développer, même à court terme, parce que le scénario l'impose. Le deuxième élément est que l'industrie doit nous soutenir avec un rythme de production adéquat, afin de rendre durable un effort soutenu. C'est pourquoi j'ai demandé que chaque navire soit équipé de missiles et d'escorteurs adaptés à des scénarios de plus en plus « contestés » : c'est notre priorité aujourd'hui, alors qu'auparavant, comme on le sait, l'armement était toujours une exigence qui venait plus tard. Il s'agit donc globalement d'un changement de mentalité non seulement de notre part, mais aussi de la part de l'industrie, comme l'a d'ailleurs rappelé à plusieurs reprises le ministre Crosetto lui-même. - Le problème de la pénurie d'équipements de missiles concerne toute l'Europe, qui a profité pendant des années des dividendes de la paix... Oui, c'est un problème bien réel au Royaume-Uni et en France également. La guerre en mer Rouge l'a fait remonter à la surface dans toute son actualité, tout comme elle a fait remonter à la surface un autre problème, celui du rechargement face à une consommation de munitions non temporelle. Les Britanniques sont obligés d'aller se ravitailler à Gibraltar, ce qui éloigne les navires du théâtre pendant un mois, tandis que nous et les Français allons à Djibouti. Les Français expérimentent l'embarquement de missiles directement en mer, mais nous faisons de même en utilisant nos navires de ravitaillement VULCANO avec les modifications nécessaires. Il n'est pas possible de se « désengager » du théâtre pour aller se réapprovisionner, il faut se libérer de certaines contraintes ! - Permettez-moi de vous poser une question que je poserai également au chef de l'EMS et au chef du SMA : comment se passe le dronage de la marine ? C'est un sujet quotidien et prioritaire. Nous avons un besoin urgent de drones de tous types : grands, petits, aériens, sous-marins et de surface. - En ce qui concerne les drones aériens, à voilure fixe et à voilure tournante, il y a aussi des rumeurs sur de nouvelles choses, qu'est-ce qui se prépare ? Nous utilisons le SCAN EAGLE et nous évaluons l'AWHERO, pour les chasseurs et les frégates, mais nous examinons tout ce que le marché peut offrir actuellement, ainsi que de grands drones à voilure fixe pour le CAVOUR et le TRIESTE. - Pouvez-vous nous donner plus de détails sur ces grands drones à voilure fixe en particulier ? Nous sommes très intéressés par l'acquisition de capacités similaires à celles exprimées par le système MOJAVE de General Atomics, que, comme vous le savez, les Britanniques testent déjà sur le QUEEN ELIZABETH, c'est-à-dire un drone qui nous permettrait d'étendre la capacité de défense et de surveillance de l'équipement naval. D'ailleurs, on sait déjà aujourd'hui que les porte-avions du futur auront un groupe aérien embarqué avec une composante pilotée et une composante non pilotée/autonome. - Parlons des USV, quels sont les projets de MM en la matière ? Nous menons un certain nombre d'études, notamment en ce qui concerne les drones de surface de grande taille qui nous permettraient de réduire et d'alléger nos capacités opérationnelles, et nous examinons à nouveau le marché pour voir ce qui pourrait être disponible. Il est clair que les communications, qui doivent être redondantes et cybersécurisées, et l'intelligence artificielle jouent un rôle clé dans tout cela. - En parlant de drones, parlez-vous du projet SCIAMANO DRONE CARRIER (SDC) ? Il s'agit d'une étude préliminaire, financée dans le cadre du PNRM (Plan national de recherche militaire), qui nous sert à établir les exigences de base des futurs transporteurs multicapacités, notamment en termes de compatibilité, d'intégration et d'exploitation des drones à bord, de gestion de l'espace, de commandement et de contrôle, ainsi que de gestion et d'alimentation électrique. En pratique, nous avons besoin que le projet définisse un standard - dimensions minimales que doit avoir un dock, dimensions minimales de l'alimentation électrique, etc. - qui inspirera en partie les transporteurs à capacités multiples susmentionnés. - Qu'entendez-vous par porte-avions multi-capacités ? Nous entendons par là une famille de navires du futur, modulaires et évolutifs, qui, à l'extrémité la plus haute et la plus importante, devront par exemple conduire au remplacement vers 2040 du CAVOUR, et qui doivent être considérés au niveau conceptuel comme des hubs distribuant des capacités (capteurs, effecteurs, etc.) par l'intervention et la contribution de systèmes autonomes, selon une échelle proportionnelle au théâtre d'opérations dans lequel ils devront opérer, à la persistance qu'ils devront avoir en mer, ou sous la mer, etc. Nous étudions ce concept depuis 2 ans, avec Fincantieri, Leonardo et un certain nombre de PME. - Nouveaux navires, nouveaux engagements, mais manque de personnel. Quelles sont vos exigences ? Ils sont clairs et l'étaient déjà dans l'étude élaborée lorsque le chef du SMM était l'amiral Cavo Dragone : compte tenu de tous les engagements, la marine aurait besoin de 39 000 personnes (plus 9 000 civils), mais aujourd'hui nous n'atteignons pas les 30 000. D'ailleurs, le problème du personnel est également ressenti par les autres marines alliées. Voyons donc quels pourraient être les instruments les plus appropriés pour aller dans cette direction, étant donné que, comme nous le savons, il y a déjà beaucoup d'attention au niveau politique. La marine italienne, pour sa part, a déjà entrepris de réduire la structure de l'état-major de 30 % au cours des deux dernières années et demie et de renforcer la composante opérationnelle, logistique et de formation, et ce en recourant, dans la mesure du possible, aux nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle. - Terminons par deux questions sèches : la nouvelle AMP et SCALP NAVAL. Y a-t-il des nouvelles ? En ce qui concerne l'AMP, aucune décision n'a encore été prise et toutes les options sont sur la table : P-8, P-1 avec une suite de missions nationales et MC-27J ASW. En ce qui concerne le SCALP NAVAL, les discussions sont toujours en cours. - Les discussions sur le SCALP NAVAL sont en cours depuis un certain temps... Je suis optimiste... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre (modifié) Le 28/10/2024 à 15:43, Titus K a dit : Indo-Pacifique, drones et missiles, un mot de l'amiral Credendino https://www.rid.it/shownews/6893/indo-pacifico-droni-e-missili-parola-all-rsquo-amm-credendino - Amiral, commençons par les fondamentaux : comment comptez-vous équilibrer le « double engagement » en Méditerranée et dans l'Indo-Pacifique ? Commençons par une hypothèse. La Méditerranée, comme le reconnaissent tous les documents de la stratégie de défense italienne, est et reste notre zone d'intérêt prioritaire. Toutefois, aujourd'hui, ce qui se passe sur des théâtres plus éloignés, tels que, précisément, l'Indo-Pacifique, a des répercussions immédiates sur notre sécurité et notre bien-être. Après tout, l'Italie est une puissance moyenne avec des intérêts globaux, basés sur une économie de transformation. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous pourrions facilement commencer à parler de la Méditerranée mondiale, précisément pour souligner l'étroite interdépendance entre les deux échiquiers, déterminée par la nécessité - je le répète, pour le type de pays qu'est l'Italie - de maintenir les mers « ouvertes », en garantissant la liberté du commerce et des itinéraires. À cela s'ajoute le fait que le paradigme de référence a changé et que, du continuum paix-crise-guerre, nous sommes passés à un continuum dans lequel la paix n'existe plus, avec un « pendule » qui oscille toujours entre la crise, plus ou moins intense, et la guerre. - A cet égard, quelle est votre appréciation actuelle de la présence russe en Méditerranée ? C'est un facteur qui façonne l'échiquier depuis quelques années. Il y a quelques mois encore, la marine russe comptait jusqu'à 18 unités - navires et sous-marins - en Méditerranée. Aujourd'hui, leur nombre a été quelque peu réduit, notamment parce qu'ils ne disposent pas de cales sèches ou d'arsenaux pour l'entretien majeur, et que les navires russes doivent revenir après leur déploiement. La seule base dont ils disposent sur le théâtre, Tartous, en Syrie, bien qu'elle se soit beaucoup développée ces derniers temps, ne dispose pas de telles installations, ce qui explique également pourquoi les Russes tentent depuis un certain temps de créer de nouvelles infrastructures en Libye, à Derna, plutôt qu'au Soudan, à Port-Soudan ; l'espoir est qu'ils n'y parviendront pas... La présence russe qui, sans constituer une menace directe pour le territoire national, constitue un facteur objectif de préoccupation et de tension, nous oblige à maintenir une attention permanente et une moyenne de 6 unités (navires et sous-marins) en Méditerranée. À cela s'ajoutent le réarmement général des pays de la rive sud, dont certains acquièrent des systèmes d'armes et des équipements auprès de la Russie elle-même, et la nécessité de protéger et de surveiller les infrastructures sous-marines, les câbles et les pipelines qui, dans une mer dont 75 % des fonds sont inférieurs à 3 000 m, sont potentiellement accessibles par n'importe qui et donc exposés à des actes d'hostilité et de sabotage. Bref, la Méditerranée reste un théâtre très compliqué. - Et puis il y a la mer Rouge... En mer Rouge, nous sommes en guerre. Les Houthis nous tirent dessus avec des missiles et des drones - aériens et de surface - et nous répondons comme nous l'avons fait ces derniers mois en utilisant les canons et les missiles ASTER de nos navires pour remplir notre mission : protéger le trafic marchand. Un trafic qui, précisément à cause de l'activité des Houthis en mer Rouge, a été réduit de plus de 40 %, ce qui est particulièrement préjudiciable aux économies fortement dépendantes du monde extérieur, comme l'économie italienne. Entre autres, si le trafic occidental est ainsi réduit, celui de la Chine, dont les navires ne sont pas attaqués, a augmenté de 15 %, tandis qu'avec la menace houthi, la piraterie somalienne, qui était pratiquement vaincue il y a encore un an, a également refait surface. - Quoi qu'il en soit, la menace houthie s'atténue-t-elle quelque peu ? Bien que les Houthis semblent se concentrer davantage sur les attaques contre le territoire israélien, la menace pour les cargos marchands est toujours présente, comme le montre la dernière attaque survenue il y a quelques jours. De plus, leurs capacités en matière de renseignement et de surveillance, ainsi que de « construction et d'amélioration » des profils d'attaque, se sont améliorées, ce qui nous oblige également à nous adapter et à nous améliorer. En effet, c'est une chose d'abattre des cibles dans un champ de tir lors d'un entraînement, c'en est une autre de le faire dans un véritable scénario de guerre. Par exemple, nous avons dû apporter des modifications à l'ogive des projectiles de 76 mm ainsi qu'aux capteurs. - Venons-en maintenant plus en détail à l'Indo-Pacifique, un échiquier qui a vu l'engagement récent du groupe de porte-avions CAVOUR. Quelles sont les leçons et les enseignements tirés ? Comme je l'ai déjà dit, ce qui se passe dans la région indo-pacifique a un impact direct sur nous. C'est pourquoi, comme l'a répété à maintes reprises l'autorité politique, notamment lors du récent sommet du G7, nous devons être présents avec nos groupes navals et consolider notre partenariat avec les pays de la région, à commencer par le Japon. Avec ce grand pays asiatique, nous sommes liés non seulement par la grande coopération aérienne dans le cadre du GCAP, mais aussi par la dimension navale. En effet, pour la marine japonaise, avec laquelle nous nous sommes largement entraînés ces derniers mois, nous représentons une référence pour le déploiement du F-35B. En effet, eux aussi l'ont acheté, pour être opéré par les deux porte-avions IZUMO et KAGA, en cours de conversion, et pour cela ils ont besoin de s'entraîner et de se familiariser avec l'utilisation des porte-avions et des groupes de vol embarqués, afin de consolider leurs concepts et leur doctrine. En ce qui concerne plus spécifiquement les aspects opérationnels, grâce à la projection du groupe CAVOUR dans l'Indo-Pacifique, nous avons atteint l'IOC avec nos F-35B des mois avant le programme initial, en alignant huit avions, six des nôtres plus les deux F-35B de l'armée de l'air, et sept AV-8B HARRIER II. C'est une capacité absolument implacable que nous avons eu l'occasion d'évaluer sur un théâtre extrêmement complexe, où nous avons pu manœuvrer avec la 7e flotte de l'US Navy, avec les Japonais, etc., profiter des immenses zones d'entraînement en mer, avec la possibilité de déployer sans contrainte tous les systèmes d'armes dont nous disposons (et c'est une autre raison pour laquelle nous devons être présents dans l'Indo-Pacifique) et participer à de formidables événements d'entraînement, comme le grand exercice PITCH BLACK, en Australie. D'ailleurs, dans le cadre de cet exercice, le CAVOUR était le seul porte-avions présent, les HARRIERS embarqués jouant le rôle de la partie adverse. Et n'oublions pas que sous le contrôle opérationnel du groupe CAVOUR se trouvait également un DDG américain, signe de la crédibilité et de la fiabilité que nous avons gagnées, par exemple en escortant longtemps leurs porte-avions en Méditerranée avec nos FREMM, en « chassant » les sous-marins russes, et de l'interopérabilité/interchangeabilité croissante avec les partenaires et alliés. En résumé, nous revenons de ce déploiement avec un bagage de connaissances et d'expériences vraiment pertinentes, un grand succès en termes d'image et aussi avec de nouvelles opportunités pour notre industrie nationale. - En bref, l'Indo-Pacifique devient de plus en plus important.... Cela est également confirmé par le fait qu'avec le Royaume-Uni et la France, nous avons entamé un dialogue pour coordonner la planification des projections des groupes de porte-avions afin de maximiser les effets de notre présence sur le théâtre. - Et puis nous aurons aussi le TRIESTE... Oui, ce navire nous sera livré sous peu. Il sera le navire amiral des forces amphibies mais pourra opérer avec jusqu'à 20 F-35B. - Quel est l'impact sur l'entraînement ? Aujourd'hui, nous avons deux guerres dans notre arrière-cour, ce qui, après des années de missions de maintien de la paix et de stabilisation, nous a obligés à revenir à un type d'entraînement plus conventionnel, capable de nous préparer à des scénarios multi-domaines de haute intensité. Les grandes manœuvres d'entraînement de mai dernier avec la marine française en sont un exemple : nous avons combiné notre MARE APERTO avec leur POLARIS et, pendant un mois, nous nous sommes affrontés dans un schéma libre avec les deux groupes de porte-avions, en simulant tous les scénarios de guerre possibles. - Et surtout, quel est l'impact de tout cela sur la manière dont les nouveaux navires sont et seront conçus ? Les navires de la marine ont souvent été jugés sous-armés ou sous-équipés.... En attendant, nous devons améliorer l'équipement des nouvelles unités et disposer de plus d'armes à bord : les DDX disposeront d'au moins 80 cellules pour des missiles de différents types et, sur le prochain lot de PPX, par exemple, nous pensons à des systèmes de missiles « légers », tels que le CAMM ER, afin d'améliorer l'autoprotection de ces unités. - Et sur les FREMM EVO, y aura-t-il des missiles dans les espaces précédemment occupés sur les FREMM par les chambres additionnelles ? Tout à fait. Nous étudions différents scénarios, y compris le missile à longue portée, et nous demandons à l'industrie de développer un lanceur universel multi-missiles, ce qui nous donnerait plus de flexibilité et de polyvalence opérationnelle. --> Il parle du Sylver A70NG @gianks ou d'un lanceur italien ? Mais permettez-moi d'ajouter deux autres éléments qui concernent l'industrie... - Amiral, s'il vous plaît... La première est que lorsque l'on parle d'armes aéroportées, on ne peut plus se référer uniquement au missile, pour ainsi dire, mais aussi aux armes laser et à énergie dirigée, aux cyberarmes, aux nouveaux systèmes anti-drones, aux drones contre-drones, etc. En bref, nous devons réfléchir à un ensemble de capacités et à la manière de les développer, même à court terme, parce que le scénario l'impose. Le deuxième élément est que l'industrie doit nous soutenir avec un rythme de production adéquat, afin de rendre durable un effort soutenu. C'est pourquoi j'ai demandé que chaque navire soit équipé de missiles et d'escorteurs adaptés à des scénarios de plus en plus « contestés » : c'est notre priorité aujourd'hui, alors qu'auparavant, comme on le sait, l'armement était toujours une exigence qui venait plus tard. Il s'agit donc globalement d'un changement de mentalité non seulement de notre part, mais aussi de la part de l'industrie, comme l'a d'ailleurs rappelé à plusieurs reprises le ministre Crosetto lui-même. - Le problème de la pénurie d'équipements de missiles concerne toute l'Europe, qui a profité pendant des années des dividendes de la paix... Oui, c'est un problème bien réel au Royaume-Uni et en France également. La guerre en mer Rouge l'a fait remonter à la surface dans toute son actualité, tout comme elle a fait remonter à la surface un autre problème, celui du rechargement face à une consommation de munitions non temporelle. Les Britanniques sont obligés d'aller se ravitailler à Gibraltar, ce qui éloigne les navires du théâtre pendant un mois, tandis que nous et les Français allons à Djibouti. Les Français expérimentent l'embarquement de missiles directement en mer, mais nous faisons de même en utilisant nos navires de ravitaillement VULCANO avec les modifications nécessaires. Il n'est pas possible de se « désengager » du théâtre pour aller se réapprovisionner, il faut se libérer de certaines contraintes ! - Permettez-moi de vous poser une question que je poserai également au chef de l'EMS et au chef du SMA : comment se passe le dronage de la marine ? C'est un sujet quotidien et prioritaire. Nous avons un besoin urgent de drones de tous types : grands, petits, aériens, sous-marins et de surface. - En ce qui concerne les drones aériens, à voilure fixe et à voilure tournante, il y a aussi des rumeurs sur de nouvelles choses, qu'est-ce qui se prépare ? Nous utilisons le SCAN EAGLE et nous évaluons l'AWHERO, pour les chasseurs et les frégates, mais nous examinons tout ce que le marché peut offrir actuellement, ainsi que de grands drones à voilure fixe pour le CAVOUR et le TRIESTE. - Pouvez-vous nous donner plus de détails sur ces grands drones à voilure fixe en particulier ? Nous sommes très intéressés par l'acquisition de capacités similaires à celles exprimées par le système MOJAVE de General Atomics, que, comme vous le savez, les Britanniques testent déjà sur le QUEEN ELIZABETH, c'est-à-dire un drone qui nous permettrait d'étendre la capacité de défense et de surveillance de l'équipement naval. D'ailleurs, on sait déjà aujourd'hui que les porte-avions du futur auront un groupe aérien embarqué avec une composante pilotée et une composante non pilotée/autonome. - Parlons des USV, quels sont les projets de MM en la matière ? Nous menons un certain nombre d'études, notamment en ce qui concerne les drones de surface de grande taille qui nous permettraient de réduire et d'alléger nos capacités opérationnelles, et nous examinons à nouveau le marché pour voir ce qui pourrait être disponible. Il est clair que les communications, qui doivent être redondantes et cybersécurisées, et l'intelligence artificielle jouent un rôle clé dans tout cela. - En parlant de drones, parlez-vous du projet SCIAMANO DRONE CARRIER (SDC) ? Il s'agit d'une étude préliminaire, financée dans le cadre du PNRM (Plan national de recherche militaire), qui nous sert à établir les exigences de base des futurs transporteurs multicapacités, notamment en termes de compatibilité, d'intégration et d'exploitation des drones à bord, de gestion de l'espace, de commandement et de contrôle, ainsi que de gestion et d'alimentation électrique. En pratique, nous avons besoin que le projet définisse un standard - dimensions minimales que doit avoir un dock, dimensions minimales de l'alimentation électrique, etc. - qui inspirera en partie les transporteurs à capacités multiples susmentionnés. - Qu'entendez-vous par porte-avions multi-capacités ? Nous entendons par là une famille de navires du futur, modulaires et évolutifs, qui, à l'extrémité la plus haute et la plus importante, devront par exemple conduire au remplacement vers 2040 du CAVOUR, et qui doivent être considérés au niveau conceptuel comme des hubs distribuant des capacités (capteurs, effecteurs, etc.) par l'intervention et la contribution de systèmes autonomes, selon une échelle proportionnelle au théâtre d'opérations dans lequel ils devront opérer, à la persistance qu'ils devront avoir en mer, ou sous la mer, etc. Nous étudions ce concept depuis 2 ans, avec Fincantieri, Leonardo et un certain nombre de PME. - Nouveaux navires, nouveaux engagements, mais manque de personnel. Quelles sont vos exigences ? Ils sont clairs et l'étaient déjà dans l'étude élaborée lorsque le chef du SMM était l'amiral Cavo Dragone : compte tenu de tous les engagements, la marine aurait besoin de 39 000 personnes (plus 9 000 civils), mais aujourd'hui nous n'atteignons pas les 30 000. D'ailleurs, le problème du personnel est également ressenti par les autres marines alliées. Voyons donc quels pourraient être les instruments les plus appropriés pour aller dans cette direction, étant donné que, comme nous le savons, il y a déjà beaucoup d'attention au niveau politique. La marine italienne, pour sa part, a déjà entrepris de réduire la structure de l'état-major de 30 % au cours des deux dernières années et demie et de renforcer la composante opérationnelle, logistique et de formation, et ce en recourant, dans la mesure du possible, aux nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle. - Terminons par deux questions sèches : la nouvelle AMP et SCALP NAVAL. Y a-t-il des nouvelles ? En ce qui concerne l'AMP, aucune décision n'a encore été prise et toutes les options sont sur la table : P-8, P-1 avec une suite de missions nationales et MC-27J ASW. En ce qui concerne le SCALP NAVAL, les discussions sont toujours en cours. - Les discussions sur le SCALP NAVAL sont en cours depuis un certain temps... Je suis optimiste... Vue la flotte dont c'est doté la Marine Italienne, elle peut largement élargir son champ d'action. Avec 230000T de navires de combats dont ses 2 porte-aéronefs lourds, 2 futurs croiseurs lourds, 2 FDA, 10 FREMM, 7 PPA, 8 SSK et le reste sa envoie du pâté. On en serait presque jaloux... Rien que la Royale et la MMI, ça fait une sacrée force de combat naval... Modifié le 3 novembre par Ronfly correction Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre (modifié) il y a 32 minutes, Ronfly a dit : Avec 2300000T de navires de combats dont ses 2 porte-aéronefs lourds, 2 futurs croiseurs lourds, 2 FDA, 10 FREMM, 7 PPA, 8 SSK et le reste sa envoie du pâté. On en serait presque jaloux... Tu peut ajouter les minimum 8 patrouilleurs (PPX + EPC) avec VLS pour soit du CAMM-ER soit de l'Aster ... vers 2040 ce fera une 30aine de navires avec du CAMM-ER (40Km) ou mieux ... Si en plus ils renforcent l'auto protection de leur FREMM ... Modifié le 28 octobre par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 28 octobre Share Posté(e) le 28 octobre Il y a 2 heures, Titus K a dit : Tu peut ajouter les minimum 8 patrouilleurs (PPX + EPC) avec VLS pour soit du CAMM-ER soit de l'Aster ... vers 2040 ce fera une 30aine de navires avec du CAMM-ER (40Km) ou mieux ... Si en plus ils renforcent l'auto protection de leur FREMM ... Oui j'ai pris plus large sur le tonnage vu qu'il y avait quelques autres navires non-énumerés par flemme... ;). En tous ca fait un sacré potentiel de missiles en silos pour les transalpins... Ils se prennent pour l'US Navy les Ritals!... Bon par contre nous, faudrait qu'on commande 2/3 FDI de plus du coup. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 1 novembre Share Posté(e) le 1 novembre https://www.defensenews.com/global/europe/2024/10/30/italian-navy-tasks-fincantieri-to-design-drone-laden-warships/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cicsers Posté(e) le 2 novembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 novembre J’ai bien compté, le groupe aérien du Cavour comptait 2 F35 de l’AM, 6 F35 de la MM et 7 AV8b lors de Pitch Black 2024 ? Si j’étais anglais je me taperais la tête contre un mur. L’aéronavale italienne a projeté en Indo pacifique 2 fois plus d’appareils, dans le cadre d’un exercice majeur, que la Royal Navy en mer du Nord lors de Strike Warrior 2024, qui, comparativement, est du barbotage pas loin de la maison. Quand Navylookout écrit :« However despite the limitations and aside from the single French aircraft carrier, the RN still has by far the most potent naval aviation capability of any European navy, with HMS Queen Elizabeth also at sea on training serials in later October. », on peut légitimement remettre en question cette assertion et se demander si la MM n’a pas, à l’heure actuelle, plus de capacité de projection aéronavale , et de muscle, que la Royal Navy. 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 2 novembre Share Posté(e) le 2 novembre Il y a 8 heures, cicsers a dit : se demander si la MM n’a pas, à l’heure actuelle, plus de capacité de projection aéronavale , et de muscle, que la Royal Navy Ne te le demande pas c'est le cas depuis 20 ans ... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 2 novembre Share Posté(e) le 2 novembre Il y a 9 heures, pascal a dit : Ne te le demande pas c'est le cas depuis 20 ans ... Pour la MN, je suis d'accord. Pour la MM, ça me parait moins évident. Je ne dirai pas que c'est le cas depuis 20 ans, c'est plus récent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 2 novembre Share Posté(e) le 2 novembre La MM opère une remarquable montée en puissance depuis 20 ans Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 3 novembre Share Posté(e) le 3 novembre Le 28/10/2024 à 18:49, Ronfly a dit : Vue la flotte dont c'est doté la Marine Italienne, elle peut largement élargir son champ d'action. Avec 2300000T de navires de combats dont ses 2 porte-aéronefs lourds, 2 futurs croiseurs lourds, 2 FDA, 10 FREMM, 7 PPA, 8 SSK et le reste sa envoie du pâté. On en serait presque jaloux... Rien que la Royale et la MMI, ça fait une sacrée force de combat naval... 2300000 tonnes ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 3 novembre Share Posté(e) le 3 novembre Il y a 8 heures, Benoitleg a dit : 2300000 tonnes ? Effectivement, j'ai rippé sur les zéros... c'est pas l'US Navy non plus!. ;) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
AkarSarren Posté(e) le 5 novembre Share Posté(e) le 5 novembre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 5 novembre Share Posté(e) le 5 novembre J'ai un peu de mal a comprendre les italiens qui proposent une FREMM Evo avec 16/32 VLS mais un patrouilleur PPA avec 64 VLS Euronaval 2024 : Fincantieri présente le Super-PPA, ou le PPA EVO Après le FREMM EVO vient également le PPA EVO, une version encore mise à jour du PPA. Il s'agit d'un navire qui, tout en conservant la coque et la configuration générale du PPA, introduit de nouvelles améliorations du côté de la modularité et ajoute de nouvelles capacités. À cet égard, le PPA EVO disposera de nouvelles capacités de gestion de drones (UAV, USV et UUV), mais aussi d'une amélioration de l'armement disponible. Le PPA EVO, par exemple, pourra recevoir jusqu'à 8 modules SYLVER à 8 cellules, 4 modules avant (32 cellules) et 4 modules au centre du navire (32 modules), pour un total, soit jusqu'à 64 cellules VLS (non seulement de type SYLVER A50 mais aussi de type A70, donc, potentiellement, avec des capacités d'utilisation du MdCN). Le MM devrait introduire 2 PPA EVO en remplacement des 2 navires cédés à l'Indonésie. À long terme, cependant, l'intention de la Marine est d'avoir 4 PPA en configuration Full (nous pensons que les 2 nouveaux PPA EVO pourront être comptés parmi les PPA Full : NdA) et 3 en version Light+. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 5 novembre Share Posté(e) le 5 novembre Eh bien, ils auraient du sens cependant. Les modules centraux devraient être montés en tirant parti de la modularité du navire : la nouvelle configuration sacrifierait l'élévateur à munitions et la grue, mais deux conteneurs ISO 1 c sont prévus dans cette zone. Ces navires, comme cela a été écrit à plusieurs reprises, ne sont pas considérés comme étant de première ligne par MMI et dans un contexte comme celui actuel de la mer Rouge, ils auraient probablement un rapport coût/efficacité plus élevé que celui des Horizons. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 6 novembre Share Posté(e) le 6 novembre https://www.startmag.it/energia/fincantieri-ansaldo-e-rina-lavoreranno-a-reattori-nucleari-per-le-navi-militari/ Fincantieri, Ansaldo et Rina travailleront sur des réacteurs nucléaires pour navires militaires La Défense a confié l'étude de faisabilité sur les réacteurs nucléaires pour navires militaires, dans le cadre du projet "MINERVA Marinizzazione di Impianto Nucleare per l’Energia a boRdo di Vascelli Armati - Marinisation de centrale nucléaire pour l’énergie à bord des navires armés ", à l'association professionnelle temporaire composée de Fincantieri avec sa filiale Cetena, Ansaldo Nuclear, Rina Services et l'Université de Gênes. » La nouvelle circulait déjà depuis quelques jours sur les forums italiens, maintenant la presse grand public y parvient également. Personnellement, je doute fort qu'à la fin il y ait un homme politique prêt à affronter le risque d'une perte de consensus liée au retour à l'énergie nucléaire, étant donné que le risque NIMBY est derrière chaque initiative, des incinérateurs aux décharges, en passant par les nouvelles centrales à turbines à gaz, aux parcs éoliens. Nous verrons 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 6 novembre Share Posté(e) le 6 novembre 2 hours ago, gianks said: Personnellement, je doute fort qu'à la fin il y ait un homme politique prêt à affronter le risque d'une perte de consensus liée au retour à l'énergie nucléaire Il y a aussi tout simplement l’équation économique… le nucléaire n’est pas rentable, pour un gain opérationnel très discutable (hors sous marin). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 6 novembre Share Posté(e) le 6 novembre L'étude s'adresse aux SMR et je ne sais pas si cela peut changer les choses dans l’équation économique. Par ailleurs, compte tenu de l'implication de Fincantieri, je n'exclurais pas d'autres utilisations ultérieures dans la propulsion navale (paquebots par exemple). Mais ce n'est que ma réflexion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 novembre Share Posté(e) le 6 novembre Il y a 3 heures, HK a dit : Il y a aussi tout simplement l’équation économique… le nucléaire n’est pas rentable, pour un gain opérationnel très discutable (hors sous marin). L'intérêt opérationnel dépend beaucoup du contexte. Pour les sous-marins, c'est évident. Pour un pays qui n'a pas de base à l'étranger, ça permet de réduire fortement la logistique. En temps de crise/guerre, il n'est pas forcément possible de faire le plein de carburant chez un pays avec lequel on n'a pas signé d'accord. S'il s'agit d'envoyer des navires italiens dans l'indopacifique, une propulsion nucléaire pourrait être utile. Surtout s'il s'agit d'intervenir en relative autonomie (sans passer sous commandement US) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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