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Emeutes et évolutions dans le monde Arabe


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La première chose qui effraie les tenants de la fermeture des frontières, c'est que l'Algerie, dans un premier temps, ne sera pas gagnante sur le plan économique, et la situation qui prévalait en 1994, reviendra : échange inégal et largement en faveur du Maroc. Les algeriens reviendront en masse passer leurs vacances au Maroc (en lieu et place de la tunisie convalescente) et effectivement de nombreux marocains trouveront un débouché en algerie en terme d'emploi. Mais si j'ose dire, sur ce point, ils ne prendront le boulot de personne. D'ores et déjà des dizaines de milliers de marocains s'affairent dans nombres de secteurs : agriculture, batiment, artisanat. Mais bon la dessus on ne peut rien faire si l'etat algerien ne forme pas sa population pour les besoins qui sont les siens.

La drogue, c'est haschich contre Karkoubi (psychotrope venant d'algerie). Du reste, la drogue passe quoi qu'il arrive, fermeture ou ouverture. Et elle passe d'autant mieux que la frontière est fermée car il n'existe aucune politique commune sur le sujet, la seule à même de juguler le trafic.

Alger subventionne effectivement de nombreux produits qui s'écoulent à l'ouest. Mais sur ce point, c'est la politique stérile des "subventions à tout va pour éviter l'explosion sociale" qui est a remettre en cause.

Quand au traitement que les 2 gouvernements réservent aux populations voisines, c'est kif-kif : en 1975, Alger renvoyait 35 000 familles au maroc avec abandon des biens....Bref, on ne va pas se jeter à la figure les turpitudes des uns et des autres (celles-ci n'excusant pas celles là).

Ceci dit, dans la vie il n'y a pas que l'économie ou la sécurité...il y a aussi le sens de l'Histoire et accessoirement les Dacia :lol:

PGM

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<bordel mais on s'en cogne des contentieux algéro-marocains ..... quel est le rapport déjà avec le titre du thread ? aucun....Si vous commencer à troller d'autres sujets que ceux dédiés (et y'a en eu et y'en a encore un qui traine) je vais vous troller la face..............y'en a d'ailleurs qui devrait se méfier plus que d'autres vu leur passif>
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  • 2 weeks later...

ça s’annonce moche , a moins que le gouvernement ne propose de payé les gens pour allé voté et encore , personne ne va allé voté , le taux d'abstention  s'annonce record comme d'habitude  .

les parties au pouvoir tous comme les parties d'opposition sont a mettre dans le même sac ils se livrent actuellement a des guerre intestine au niveau de leurs propre partie respectif pour prendre la plus grosse part , ça donne des spectacle désolant , même les partie islamiste n'arrive pas a s'entendre ,  ils ont essayer de faire des listes communes mais c'est tombé a l'eau pour eux , ils s'accusent mutuellement d’être des mécréant ou d'étre des faux islamiste :lol:

du coup pour l’algérien lambda entre des parties politique au pouvoir et d’opposition qui ne cherchent que leurs intérêt d'un coté et les islamiste qui attendent la moindre ouverture pour s’engouffre et plonger le pays a l'age de pierre , la plus part des algériens ont adopté la position qu'on appel localement , le jemonfoutisme  :lol: :lol: personne ne se soucis de ces élections .

si non d'un autre coté ces élection en Algérie et la compagne présidentielle en france s'annoncent explosive pour les relation entre les deux pays cette année est le 50e anniversaire de l'indépendance de l’Algérie , c'est une occasions trop belle pour les extrémiste des deux bord , coté algérien les parties politique vont se donnée a des surenchère nationaliste pour centré les débat sur le passé colonial et masqué les débat sur la situation sociale et la mauvaise gouvernance généralisé et en France les nostalgique de l’Algérie française ne vont pas laissé une si belle occasion leurs passé pour torpiller eux aussi les relation entre les deux pays avec des loi stupide sur le bien fait de la colonisation en Afrique du nord .

bref l’ancre va couler a flot les prochain mois

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Merci, dommage si j'ai bien compris, les algeriens s'en foutent et y aura vraissemblablement pas d'alternance c'est ca?

même les partie islamiste n'arrive pas a s'entendre ,  ils ont essayer de faire des listes communes mais c'est tombé a l'eau pour eux , ils s'accusent mutuellement d’être des mécréant ou d'étre des faux islamiste

On va pas se plaindre de la division des barbus (c'est valable aussi pour les barbus de chez moi, c'est pas contre l'Islam ;))
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il ne faut jamais mélange politique et religion , c'est une erreur a ne pas faire , les algeriens l'ont appris a leurs dépend , ils ne risquent pas de faire la méme erreur deux fois (pour la grande majorité en tous cas ) .

un scénario printemps arabe en Algérie ou une monté de l'islamisme est a oublier , entre une pomme pourrie et une orange pourrie les algériens ont préféré ne rien prendre    .

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Bref, bien au delà des "émeutes" actuelles et puisque le "Printemps arabe" semble fini depuis l'été(sauf dans un cas bien particulier), ne serait-il pas intéressant de voir un peu comment la région pourrait évoluer? Mutation des nouveaux régimes vers des modes plus totalitaires (il ne faut pas se faire d'illusion)? Retour en force des armées alors qu'elles s'étaient retirées en faveur d'une figure unique (généralement) qui les laissait faire leur business? Quid de l'après-pétrole et de la crise qui en résulterait, que ce soit selon les réserves (court terme (15-25 ans) pour certains pays "petits producteurs" et un seul grand producteur) et "moyen terme" (entre 40 et 60 ans pour la plupart des autres) ou le passage progressif vers des formes d'énergie plus propres et le délaissement progressif du pétrole? Peut-on commencer dès maintenant à imaginer les scénarii possibles pour la région?

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Ce n'est pas que valable pour les dictatures ce dessin  ;)

En lisant ça, le slogan de la campagne de sarko met venu en tête   O0

Si j'avais pas lu le titre du topic je ne me serais pas rendu compte de ma bévue  :oops:

"Le pouvoir n'est pas une possession mais une relation." Michel Foucault
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Antonin Tisseron : « Il ne faut pas faire de procès d'intention aux partis islamistes »

Chercheur associé à l’Institut Thomas More, Antonin Tisseron est l’auteur du deuxième rapport sur la sécurité durable au Maghreb. Selon lui, l’UE ne doit pas avoir d’a priori dans la région vis à vis des partis islamistes. Elle doit aussi conditionner l’octroi de ses aides.

L'Europe n'a pas dénoncé le maintien au pouvoir des dictateurs dans les pays du Maghreb. A-t-elle perdu de sa crédibilité depuis le printemps arabe?

L'Union européenne a évidemment sa part de responsabilité dans ce maintien au pouvoir des dictateurs, mais elle n'est pas seule. L'ensemble de la communauté internationale a soutenu, même tacitement, les dictatures au pouvoir. L'Europe a constamment affirmé l'importance du respect des droits de l'homme, sans pour autant en faire réellement une conditionnalité dans l’octroi des aides et la coopération entre les deux rives de la Méditerranée. Avant le printemps arabe, les populations d'Afrique du Nord avaient le sentiment d'être face à une Union européenne technocratique, négligeant les intérêts de la société civile et les droits de l'homme, quoi qu'elle en dise. Les attentes ont donc été déçues, mais elles demeurent. Les Tunisiens ont ainsi le sentiment, qu'après le printemps arabe,  les relations entre l'Union européenne et la Tunisie pourront partir sur un nouveau pied. Donc non, l’Europe n’a pas perdu sa crédibilité.

Les responsables politiques européens ont, selon vous, jugé trop vite la percée des islamistes aux élections dans des pays comme la Tunisie, le Maroc ou l’Egypte. Pourquoi ont-ils réagi de cette manière?

Le terme islamiste cristallise tous les fantasmes, toutes les angoisses. Il évoque le terrorisme, le voile. Ces images mentales sont opposées à une certaine conception de la démocratie, des droits de l'homme et de l'égalité entre hommes et femmes. 

Comment les Européens devraient-ils gérer leurs relations avec ces partis à l'avenir?

La meilleure approche me semble être celle du ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé, qui consiste à ne pas faire de procès d'intention mais à rester vigilant. Il faut laisser une chance à ces partis islamistes, tout en faisant attention à la manière dont ils s'inséreront dans le jeu démocratique et dont ils se positionneront par rapport aux droits de l'homme et à la place de la femme dans la société.

Le développement économique et social est essentiel pour la démocratisation du Maghreb. L’Union européenne peut-elle réellement y contribuer?

Les relations économiques et commerciales entre les deux rives doivent absolument être développées. Le Maghreb en a besoin. Pourtant, l’Union européenne ne peut pas tout faire.  La crise économique et financière a montré  les fragilités et les limites d’un engagement de l’UE auprès de ses voisins. Donc, c’est avant tout aux Maghrébins de se prendre en main. Ils doivent questionner leur modèle de développement et travailler sur les divergences entre les régions littorales et l’intérieur des pays.  Ils doivent aussi s’interroger sur la faible coopération à l’échelle intermaghrébine, qui est l'une des causes importantes des problèmes de développement, et dépasser les anciens conflits comme celui du Sahara occidental, pour lequel le Maroc a proposé une solution réaliste et crédible en 2007 avec le projet de régionalisation.

La bande sahélo-saharienne semble de plus en plus devenir une zone de recul pour des groupes terroristes et des criminels. L'Europe est-elle menacée?

Au Sahel, le terrorisme islamiste, le trafic de drogue et d’armes, ou la rébellion Touareg au Nord du Mali sont des problèmes antérieurs au printemps arabe. Mais les bouleversements de l’année 2011, et notamment la guerre en Lybie, ont aggravé l’instabilité et les fragilités de cette région. Or les Européens sont concernés par cette évolution. Une grande partie de la drogue en provenance d'Amérique du Sud, qui arrive en Europe, transite par cette zone. Plusieurs ressortissants européens ont été enlevés durant les derniers mois de l’année 2011. Enfin, l’insécurité impacte sur les activités des entreprises européennes présentes dans la région.

Quelles sont les marges de manœuvre?

Elles sont limitées. Une intervention directe dans la zone pourrait aggraver les tensions. L’Europe doit appuyer les États dans la région en leur fournissant les moyens nécessaires et l’expertise pour renforcer la sécurité, mais sans pour autant accorder de blanc-seing à ses partenaires et en faisant preuve de fermeté. Une coopération régionale effective en matière de sécurité est également essentielle.

La réussite de l'engagement européen au Maghreb dépend, selon vous, de la capacité des européens de s'approprier la nouvelle politique de voisinage. Qu'est-ce que entendez par cela?

Il faut que les États européens l’investissent et la défendent auprès de leurs partenaires maghrébins pour lui donner corps. Trois éléments me semblent particulièrement importants dans cette politique pour l’avenir de la relation euro-méditerranéenne. Tout d'abord appliquer le principe de différenciation :à chaque État correspond une situation particulière qui requiert des réponses adaptées.  Le deuxième point est la conditionnalité. Les contreparties annoncées par l'Union européenne  doivent dépendre du respect des droits de l'homme et de la démocratie, tout en offrant  de réelles perspectives pour les partenaires maghrébins. Enfin, les Européens doivent s’engager en faveur de plus grandes coopérations et synergies entre les États maghrébins.

Propos recueillis par Julian Schorpp

Source:

http://www.euractiv.fr/antonin-tisseron-faire-proces-intention-partis-islamistes-interview

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  • 2 weeks later...

Les responsables politiques européens ont, selon vous, jugé trop vite la percée des islamistes aux élections dans des pays comme la Tunisie, le Maroc ou l’Egypte. Pourquoi ont-ils réagi de cette manière?

Le terme islamiste cristallise tous les fantasmes, toutes les angoisses. Il évoque le terrorisme, le voile. Ces images mentales sont opposées à une certaine conception de la démocratie, des droits de l'homme et de l'égalité entre hommes et femmes. 

Comment les Européens devraient-ils gérer leurs relations avec ces partis à l'avenir?

La meilleure approche me semble être celle du ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé, qui consiste à ne pas faire de procès d'intention mais à rester vigilant. Il faut laisser une chance à ces partis islamistes, tout en faisant attention à la manière dont ils s'inséreront dans le jeu démocratique et dont ils se positionneront par rapport aux droits de l'homme et à la place de la femme dans la société.

je ne sais pas vraiment quel est le projet du parti (islamiste modéré) actuellement au pouvoir en Tunisie, mais en tout cas ces deux articles parus ce matin sur Rue89 sur les exactions des salafistes dans une universités de Tunis me laissent perplexes sur l'analyse de M Tisseron. Encore plus froid dans le dos, la non intervention de la police sur le campus alors que tout semble dégénérer salement... et petite cerise sur le gâteau : qu'un événement comme cela se passe le 8 mars...

je vous colle des extraits de l'article sans les commenter, parce que l'air de rien, je suis écoeuré par ce gâchis qu'est la retombée du "printemps arabe" (vu de mon petit bout de la lorgnette)

http://blogs.rue89.com/tunisie-libre/2012/03/08/tunisie-laffaire-du-niqab-luniversite-de-la-manouba-dans-limpasse-226837-0

La tension s'est brusquement accrue, mercredi, à l'université de lettres et de sciences humaines de La Manouba, à proximité de Tunis, après une journée de confrontation et de violence entre partisans et adversaires de l'autorisation du port du niqab.

Cette question entrave le fonctionnement normal de l'Université depuis le début d'un sit-in, fin novembre, organisé par des militants salafistes, dont certains ne sont pas étudiants, pour exiger de la direction qu'elle lève son interdiction du voile intégral durant les cours et les examens.

L'Uget (l'Union générale des étudiants tunisiens) avait prévu d'organiser ce mercredi une mobilisation pour exiger du ministère de l'Enseignement supérieur qu'il mettre fin au conflit qui empoisonne l'atmosphère politique depuis plus de trois mois.

De leur côté, les militants salafistes voulaient protester contre les sanctions prises lundi par le conseil de discipline contre les étudiants impliqués dans les troubles et deux étudiantes refusant d'ôter leur niqab en cours.

[...]

Des salafistes, arrivés en renfort suite à un appel lancé sur Facebook dans la matinée, se sont mêlés aux militants du campus pour se livrer à une véritable chasse à l'homme contre des étudiants syndicalistes à travers la circulation du boulevard qui passe devant l'université.

Les attaques ont été d'une violence jamais atteinte dans ce conflit. Des groupes s'acharnaient sur des personnes à terre. On dénombre cinq blessés.

Il était particulièrement difficile de savoir qui était précisément les auteurs des agressions, d'autant que des salafistes empêchaient les journalistes de photographier et de filmer. Plusieurs équipes ont été violemment prises à partie et du matériel a été détruit. Si leur intention était de démontrer que les accusations de violence proférées à leur encontre sont mensongères, la méthode n'était probablement pas la plus indiquée.

De son côté, la police, autrefois si active et même présente sur le campus, se contente de dépêcher quelques agents en civil à proximité. Ils assistent aux agressions sur la voie publique sans intervenir.

Cette escalade est évidemment le résultat du pourrissement de la situation qu'aucune décision administrative n'est parvenue à régler depuis le mois de novembre.

Une décision du tribunal administratif de Sousse, le 2 février, a débouté une étudiante dans un cas similaire, en raison de « la nécessité de dévoiler le visage pour des soucis pédagogiques et le devoir de respecter les règlements au sein de tout établissement universitaire ».

Mais le ministère n'en a pas tiré les conséquences dans le cas de La Manouba.

Le niqab et La Manouba sont les abcès de fixation d'autres tensions. Notamment celles qui opposent les islamistes et un corps enseignant, plutôt laïque et progressiste, à l'image du conflit qui oppose les milieux intellectuels et culturels à la nouvelle majorité islamiste. A cet égard, le fait qu'il s'agisse d'une faculté de lettres et de science humaines n'est évidemment pas anodin.

Il est également difficile pour le mouvement Ennahdha d'aller à l'encontre des militants salafistes et de leur revendication concernant le port du niqab, sans paraître faire une concession majeure à la gauche et aux partisans de la laïcité.

[...]

Depuis plus de trois mois, les incidents se multiplient, l'escalade de la violence ne cesse de monter. Chaque camp exhibe ses vidéos des bâtons et des barres de fer que les autres utilisent

Mercredi matin, c'est une violence plus symbolique qui a fait franchir au psychodrame une dimension supplémentaire.

L'un des salafistes présents devant le campus a cru utile d'aller retirer le drapeau tunisien pour le représenter par le drapeau d'Al Qaeda, avant de l'arracher carrément du mât.

L'affaire a d'autant plus exacerbé les passions que le drapeau est à peu près le seul totem qui unisse encore les Tunisiens en dépit de leurs divergences.

Les étudiants salafistes ont rapidement compris l'ampleur de la bourde et ont remplacé le drapeau tunisien. Mais le mal était fait et la Tunisie, déjà enlisée dans ses difficultés, s'est accablée d'un nouvelle polémique. Au moins l'affaire aura-t-elle suscité des réactions officielles, de la présidence de la République et du porte-parole du gouvernement.

Reste à savoir combien de temps le ministre de l'Enseignement supérieur pourra temporiser avant de trancher dans ce conflit qui contribue à la polarisation de la société tunisienne.

l'autre témoignage vient d'un blog, sur le même évènement et parle d'agressions des étudiants par des salafistes armés de sabres ou de couteaux... par contre il y a quelques petits détails qui me chiffonnent...

http://www.rue89.com/2012/03/08/tunis-des-islamistes-envahissent-la-fac-de-la-manouba-230011

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Tunisie : L'étudiante Khaoula Rachidi décorée par le président de la république Tunisienne.

En s’attaquant au drapeau tunisien qui flotte au-dessus de la faculté de la Manouba à Tunis, des étudiants salafistes sont vraisemblablement allés trop loin. Une étudiante s'est opposée à leur geste. La scène a été filmée et a fait le tour de la Tunisie.

En apprenant cette nouvelle, un homme d'affaires très connu dont le nom n'a pas été dévoilé a tenu à réagir avec force. Il a décidé de faire tisser un drapeau tunisien géant qui sera le plus grand drapeau du monde, rapporte le site Tunisie focus. Et quel drapeau! Celui-là ne pourra pas être enlevé aussi rapidement que celui de la Manouba. Sa confection nécessitera au moins de deux ou trois mois. Le drapeau aura une surface de de 64.000 m2 et pèsera 23 tonnes. Il sera présenté au public dans un grand espace, probablement au sud tunisien et les journalistes nationaux et internationaux ainsi qu'une équipe du livre des records "Guinness" seront invités, ajoute le site tunisien.

Jusqu’à présent, le plus grand drapeau est marocain et la Tunisie est en passe de battre le record. Le nationalisme est très fort dans cette région du monde. On a pu le remarquer lors des matchs de football, qui déchaînent les passions. Le football cristallise souvent le nationalisme de chaque pays. Le drapeau également. Il suffit d’une victoire pour que les supporters défilent dans les rues, drapeaux au vent.

Celle qui a défendu le drapeau tunisien acquière donc le statut d’héroïne. Khaoula Rachidi, l’étudiante qui osé s’opposer aux étudiants salafistes a été conviée, le 12 mars 2012, au Palais de Carthage, pour son geste emblématique.

Elle a été décorée par le président de la République, Moncef Marzouki, qui a, par la même occasion, donné une allocution sur un ton très énergique et avec un visage très ferme. Le président tunisien a serré la main de Khaoula, si fortement et fermement qu’elle en a pleuré d'émotion, rapporte le site tunisien Business News.

«Plus jamais, on ne permettra de laisser des gens semer le trouble dans nos universités, plus jamais, moi, en tant que président, je ne permettrais de tels actes ignobles. Je m’en porte garant», a-déclaré Moncef Marzouki.

http://www.slateafrique.com/84015/tunisie-drapeau-etudiante-manouba-salafistes-marzouki

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Des Tunisiens demandent l'inscription de la charia dans la Constitution

Vendredi, des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le palais du Bardo en faveur de la loi islamique.

Sur la petite scène installée devant l'Assemblée constituante, au Bardo, à Tunis, une sono crache des "Allah akbar" ("Dieu est grand", en français). Des drapeaux noir et blanc, sur lesquels est inscrit "Il n'y a de Dieu que Dieu", flottent aux côtés d'étendards tunisiens. D'un côté de la rue, les hommes sont rassemblés. De l'autre, les femmes. Des citoyens, vêtus de gilets jaunes sur lesquels un autocollant indique "oui à la charia", assurent le service d'ordre. Quelques cars de policiers sont présents. En ce vendredi 16 mars, entre 3 000 et 4 000 Tunisiens proches des mouvances islamistes se sont réunis dans une ambiance bon enfant. Leur revendication ? Que la charia, la loi islamique, figure dans la Constitution.

"On veut que la Constitution respecte la religion. L'article premier n'est pas suffisant." Foulard rose pâle, appuyée sur une barrière, cette jeune femme s'interrompt. C'est l'heure de la prière. L'article premier de la Constitution tunisienne de 1959 précise que l'islam est la religion du pays. Mais depuis un mois, les 217 députés ont commencé à plancher sur la rédaction d'un nouveau texte. Rapidement, Sadok Chourou, député Ennahda, a proposé que la charia devienne la source principale du droit en Tunisie. Plusieurs députés d'Ettakatol et du CPR, notamment, sont montés au créneau.

Charia et modernité

Tapis de prière plus ou moins usés, manteaux et autres pulls sont posés sur le bitume. Qamis et calotte sur la tête pour les uns, jeans et baskets pour les autres. Des manifestants ont des barbes bien fournies. D'autres sont rasés de près. Vers 16 heures, la rue est bloquée par les fidèles tournés vers La Mecque. Habib Allouz, député Ennahda et membre de la commission de l'Écriture du préambule de la Constitution, les a rejoints.

"Il n'y a pas de contradiction entre la charia et les principes des droits de l'homme", explique le député sorti de l'Assemblée constituante quelques minutes plus tôt, à la suite de l'intrusion d'un groupe de manifestants. Il y a quelques mois, Ennahda avait soumis une proposition de Constitution dans laquelle l'article 10 disposait que "la loi islamique est une source essentielle du droit". Tunique bleu roi et chemise blanche en dessous, cet élu à la barbe poivre et sel estime que "la charia doit [les] pousser vers le modernisme. Nous devons étudier quelle application de la charia mettre en place. Nous voulons que cela soit souple et moderne." Selon lui, au sein même du mouvement islamiste élu le 23 octobre, la question n'a pas été tranchée : "Nous ne nous sommes pas mis d'accord sur la signification à donner."

Boire à la maison

Pourtant, durant la campagne électorale, les membres du parti Ennahda déclaraient que la charia ne serait pas appliquée. "Ennahda a peur de l'Occident. Le parti ne veut pas perdre son appui économique et ceux de l'ancien régime sont toujours là. Pour protéger le peuple, ils ne pouvaient pas dire ça. Je n'accepte pas ce double discours, mais je comprends ce qu'ils ont voulu faire", analyse Mohamed Jemaa. Ce technicien en informatique souhaite que "la minorité respecte la majorité. S'ils veulent boire, ils peuvent. Mais chez eux, pas dans la rue."

La fermeture des bars ? "On va y venir", assure-t-il, petit sourire en coin. Pourtant, selon lui, la priorité n'est pas là. "Il faut assainir la justice et réformer les médias qui ne véhiculent pas la réalité." Barbe brune, casquette vissée sur la tête, il tient à préciser qu'il est "contre les extrémistes". L'affaire de la Manouba ? "Le doyen a enflammé la situation, et les autres, ceux que l'on appelle les salafistes, se sont laissés aller. Pourtant, ils étaient dans leur droit", estime cet homme de 31 ans, qui a vécu trois ans en Belgique, alors qu'un groupe d'hommes s'est formé autour de lui.

Tensions

Depuis la fin du mois de novembre, l'université de la Manouba cristallise les tensions entre les progressistes et les islamistes. La faculté des lettres est restée fermée pendant un mois à la suite d'un sit-in par des extrémistes qui demandaient que les étudiantes portant le niqab puissent assister aux cours et passer leurs examens. Depuis, deux étudiantes ont été renvoyées après un conseil de discipline. Un autre se tient le 17 mars. "Sur 200 000 étudiants en Tunisie, il doit y avoir 60 filles en niqab ! Le problème s'est posé à Sousse, à Kairouan..., cela a été réglé. L'islam, ce n'est pas l'agressivité", précise un homme, lunettes de soleil fashion et blouson en cuir. "Et on espère qu'elles seront bientôt 1 000 !" crie un autre homme avec un foulard blanc noué sur la tête.

En retrait, Béchir observe. "Il y a deux projets de société. Ceux qui sont pour une identité arabo-musulmane de la Tunisie. Et ceux qui sont pour un modèle plus occidental." Une manifestation nationale devrait avoir lieu, selon Habib Allouz, le vendredi 23 mars. À l'intérieur de l'Assemblée constituante, les débats se poursuivent.

Source:

http://www.lepoint.fr/monde/les-tunisiens-demandent-l-inscription-de-la-charia-dans-la-constitution-17-03-2012-1442309_24.php

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Qu'ils continuent à se couler eux-mêmes. Une fois que l'image d'une Tunisie en voie d'islamisation se sera insérée dans les esprits des touristes occidentaux, ce sera la fin des haricots. D'autant que la situation est loin d'être améliorée dans les provinces de l'ouest et du sud.

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"Il n'y a pas de contradiction entre la charia et les principes des droits de l'homme"

Ah ouais?, il faudrait qu'il lise la declaration universel des droits de l'homme d'un peu plus pres, puis qu'il milite pour la liberte de culte en Arabie Saoudite pour etre credible, souple et moderne...  :lol:

Article 2

1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Et si c'etait le seul point d'incompatibilite entre charia et droits de l'homme... soit ce depute la est un comique, soit il sait que la Tunisie va bientot disposer d'une charia "light" en guise de constitution, perso je penche quand meme pour la premiere option, parce que pour la deuxieme,je crois qu'on peut attendre que les poules aient des dents  O0

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Qu'ils continuent à se couler eux-mêmes. Une fois que l'image d'une Tunisie en voie d'islamisation se sera insérée dans les esprits des touristes occidentaux, ce sera la fin des haricots. D'autant que la situation est loin d'être améliorée dans les provinces de l'ouest et du sud.

+1

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"Il n'y a pas de contradiction entre la charia et les principes des droits de l'homme"

Oui, la charia est compatible avec les droits de l'homme (pas la femme) musulman (pas dhimmi, athee et autre mecreants et heretiques) et libre (au cas ou on voudrait retablir l'esclavage sous pretexte que le Coran l'a pas aboli). Voyez qu'avec ouverture d'esprit et compromis, on peut rendre les deux concepts compatibles.
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Oh nuance, il y a différence entre Charia et les glands qui la comprennent à tort et à travers comme les wahabites à la con, l'Islam avait aboli l'esclavage dés le début, le premier muezin était Billal un esclave noir libéré par le prophète. L'Arabie Saoudite est actuellement le pays ou il y a le plus d'esclaves dans le monde mais ça n'a aucune relation avec la religion!

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Oh nuance, il y a différence entre Charia et les glands qui la comprennent à tort et à travers comme les wahabites à la con, l'Islam avait aboli l'esclavage dés le début, le premier muezin était Billal un esclave noir libéré par le prophète. L'Arabie Saoudite est actuellement le pays ou il y a le plus d'esclaves dans le monde mais ça n'a aucune relation avec la religion!

Pour avoir visité cette région du monde, je te dirai que c'est plutôt des employés exploités et mal traités que des esclaves au sens propre du terme. Un esclave c'est un etre humain qui est la propriété privée d'un autre du point de vue légal. Mais dans le cas des pays du golfe, il s'agit surtout de travailleurs a qui on retire le passeport lors de leur entrée sur le territoire jusqu'à l'expiration du contrat de travail. Et si les travailleurs proviennent de pays comme les Philipines, le Pakistan, l'Inde ou encore l'Indonesie, ils sont destinés plus souvent pour des travaux de domestiques ou de travaux de chantiers souvent des conditions pénibles et mal payées.

Par contre dans certaines régions d'asie, y compris en Chine, tu peux trouver des vrais situations d'esclavage avec des enfants qui sont vendus par leurs parents a des industriels peu scrupuleux qui les font dans des conditions épouvantables pour leur santé physique, mais sa commence a être de plus en plus combattu par les autorités locales. Et pas mal de multinationales sont trompés la dedans, y compris celle qui fabriquent certains marques de vêtements de sports. Qu'en est il encore des trafics de proxénétisme avec la traite de femmes originaires de différents horizons sous l'emprise de mafieux sans scrupule dont les victimes peuplent nos boulevards à la tombée de la nuit, ou encore les maisons closes de certaines métropoles d'europe sous l'oeil parfois complaisant des autorités.

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