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Quand on s'ennuie, il suffit de regarder la télé russe : long commentaire de Margarita Simonyan au sujet de l'entretien de Tucker Carlson avec Poutine. Louanges du grand Chef si savant, américains stupides, en Ukraine c'est en fait une guerre civile et il faudra que les âmes se réunissent, nous gagnerons la guerre grâce à l'intellect, la victoire ne peut nous échapper : rien que du très courant.

Et puis, vers la fin, annonce d'un plan : Carlson comme vice-président sur le ticket Trump, avec une aide apportée par la Russie sous la forme de la mise en liberté du journaliste Evan Gershkovich (Wall Street Journal). C'est gros, mais si ça se produisait, on pourrait en tirer bien des conclusions, n'est-ce pas ?

 

Modifié par Boule75
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Il y a 15 heures, Stark_Contrast a dit :

C'est le grand débat. 

Il s'agit d'un pays qui se considère comme "isolationniste" mais qui a des troupes dans plus de 100 pays à un titre ou à un autre.

Imaginez que nous ne soyons pas isolationnistes !

Nous sommes une sorte d'adulte qui se considère encore comme un petit enfant.

le leader mondial isolationniste LOL

 

 

 

Souvenir personnel de cours de judo pendant mes études. Un autre jeune, un Tunisien, était sur le plan physique un colosse. Mais un peu plus fragile sur le plan émotionnel.

Un jour il était déçu d'avoir perdu un combat. Il était désespéré, parce que sa faiblesse était prouvée. Au bord de la dépression.

Heureusement qu'il a eu des copains pour le rassurer. Mais non, c'est pas grave. T'es pas si nul que ça en fait.

Sur le plan physique, disons qu'il n'était pas tout à fait sur le modèle Arnold Schwarzenegger. Mais pas loin... :happy:

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Il y a 20 heures, Ronfly a dit :

LCI:

X/Twitter suspens le compte de la veuve de Navalny pour infraction aux non respect des règles d'utilisations.

Si l'on pouvait encore avoir un doute, le positionnement de Musk est dorénavant on ne peut plus clair ... La question que je me pose, c'est pourquoi donc ?

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La voix de la sagesse et de l'abnégation, Norma Anderson ... 

https://www.lefigaro.fr/international/trump-a-viole-la-constitution-estime-la-republicaine-qui-veut-le-rendre-ineligible-20240221

Après la vieille dame faisant face à Poutine en Russie, ce sont de grandes petites vieilles dames qui tentent de sauver nos démocraties ... Va t-il falloir mobiliser les EHPAD pour faire ouvrir les yeux aux jeunes (et moins jeunes) générations ?

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"Aux Etats-Unis, un ancien indicateur du FBI a reconnu avoir relayé de fausses informations russes au sujet des Biden, selon le parquet

Cet ancien informateur de la police fédérale est soupçonné d’avoir menti en accusant le président américain et son fils Hunter Biden d’avoir perçu chacun 5 millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à une société gazière ukrainienne d’échapper à des poursuites."

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/21/aux-etats-unis-un-ancien-indicateur-du-fbi-a-reconnu-avoir-recu-de-fausses-informations-russes-sur-les-biden-selon-le-parquet_6217662_3210.html

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https://www.sudouest.fr/international/etats-unis/etats-unis-washington-intercepte-une-nouvelle-fois-un-ballon-a-haute-altitude-sur-son-territoire-aerien-18709425.php

Un nouveau ballon a haute altitude repéré à 13000 mètres au dessus de l'Utah. Le Norad explique qu'il ne présente pas de risques pour la navigation aérienne et la sécurité nationale. Il restera malgré tout sous surveillance étroite. Il serait doté de 2 boîtes de 60cm de chaque côté.

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il y a 11 minutes, herciv a dit :

Quand je vois ces images de Biden. Je vois un veillard.  

L'avantage pour les musée de cire, c'est qu'il ressemble déjà à un bonhomme en cire.

Madame Tussauds n'aura aucun mal à en faire une réplique fidèle. La question c'est....quelle année entre 2024 et 2030 ?

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Le 08/01/2024 à 10:54, Alexis a dit :

Le plus intéressant dans cette discussion je trouve, c'est de rappeler que les Etats-Unis jouent un rôle essentiel dans l'équilibre militaire de trois régions principales en-dehors du continent américain. Pas quatre, pas deux, mais exactement trois : Extrême-Orient, Moyen-Orient et Europe. Les deux principaux pôles économiques en dehors de l'Amérique du Nord + l'emplacement des principales réserves de pétrole mondiales

Ce qui aide à mon avis à poser correctement le problème :

Il y a un autre ressource dont les USA ont absolument besoin parce qu'ils ne l'a produisent qu'en quantité très largement insuffisante. C'est l'épargne. Ils ont besoin d'une épargne extérieure. Cette épargne extérieur est ce qui couvre leur dette. La très grosse difficulté si le nombre des partenaires US diminue c'est que cette dette va être achetée par beaucoup moins d'acteurs. 

Soit ces partenaires sont inciter à en acheter plus (taux d'intérêt élevé) soit la dette doit diminuer. C'est mécanique. 

On voit que le budget FY25 qui commence a être discuté réduit très notablement certaines dépenses militaires. Il va être intéressant de suivre si ce mouvement est confirmé. Biden le lance mais Trump ne pourra pas l'ignorer. 

Modifié par herciv
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Je complète ma question ci-dessus.

Le budget militaire des USA de 900 milliards de dollar est-il soutenable si la dette US est moins souscrite ? La réponse est probablement dans la question. 

On voit déjà que les taux d'intérêt sont très nettement plus élevé depuis 2022, à leur plus haut depuis 22 ans. Mais il n'est pas interdit de penser que les émissions de dettes actuelles se maintiennent à des taux très élevés voir continue à augmenter de manière à conserver une chance de trouver des preneurs. Ce qui va renchérir de manière importante les coûts de productions d'armes et de munitions aux USA ...

Le point est que si ces taux d'intérêts sont durablement élevé est que çà va faire réfléchir plus d'un industriel avant d'y installer des capacités de production. 

 

Je remarque également qu'il y a une forte corrélation entre les taux européens et les taux US. Le différentiels est toujours maintenu à plus de 1,5-2% plus élevé par les USA que pour l'Europe. Clairement les USA doivent maintenir ce différentiel pour rendre leur dette attractive.

SI Lagarde ne baisse pas ses taux, ils ne pourront pas baisser les leur.

Modifié par herciv
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Il y a 2 heures, herciv a dit :

Je remarque également qu'il y a une forte corrélation entre les taux européens et les taux US. Le différentiels est toujours maintenu à plus de 1,5-2% plus élevé par les USA que pour l'Europe. Clairement les USA doivent maintenir ce différentiel pour rendre leur dette attractive.

C'est une lecture mais je ne suis pas certain que ce soit la bonne. Les taux directeurs sont fixés par la FED qui a, très officiellement, deux missions :

  • maintenir l'économie dans un bon état,
  • assurer la stabilité de la monnaie (ni inflation trop importante ni déflation).

Dans toutes les communications récentes de la FED, les taux ont été ajustés pour juguler l'inflation, pas pour assurer l'attractivité des emprunts d'état.

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il y a une heure, Boule75 a dit :

Les taux directeurs sont fixés par la FED qui a, très officiellement, deux missions :

  • maintenir l'économie dans un bon état,
  • assurer la stabilité de la monnaie (ni inflation trop importante ni déflation).

On est d'accord que ce sont les missions mais la contraintes d'attractivité des emprunts d'état existe. SI la BCE ne baisse pas ces taux la FED va se retrouver coincées.

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Il y a 19 heures, ksimodo a dit :

L'avantage pour les musée de cire, c'est qu'il ressemble déjà à un bonhomme en cire.

Madame Tussauds n'aura aucun mal à en faire une réplique fidèle. La question c'est....quelle année entre 2024 et 2030 ?

La stature n'est pas la même, mais il me fait la même impression que lorsque j'ai vu le corps embaumé de Lénine dans son mausolée, il y a très longtemps. :wink:

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à l’instant, herciv a dit :

On est d'accord que ce sont les missions mais la contraintes d'attractivité des emprunts d'état existe. SI la BCE ne baisse pas ces taux la FED va se retrouver coincées.

Il peut y avoir des mouvements, mais est-ce grave ou sensible ? Ces dernières années, on avait vu quela Chine (les institutionnels en tout cas) avaient cessé de souscrire aux bonsdu Trésor US, cela a-t-il forcé la FED à remonter ses taux, a-t-elle du mal à placer ses titres ? Je n'en ai pas l'impression.

A mon sens, ce qu'il faut pister, c'est ce que la Banque de France appelle le "taux de souscription" ou "taux de couverture" des emprunts d'état sur les différentes échéances (qui sont publiés) et qui indiquent quelle proportion des prêteurs ont été "servis" : plus c'est bas (sous 100%), plus ça signifie que l'emprunt est attractif, les prêteurs se bousculent au guichet. Je ne trouve pas l'info et ignore comment ça se traduit, si même c'est publié aux USA (je parie que oui). Si tu trouves, c'est intéressant.

Pour les dernières émissions françaises, il me semble que c'est ce genre de documents qui est publié.

Modifié par Boule75
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Harry Lewis est le prof d'informatique de Bill Gates et Mark Zuckerberg à Harvard :

https://www.researchgate.net/publication/236706307_Excellence_without_a_Soul_How_a_Great_University_Forgot_Education_review (juin 2007)

Excellence Without A Soul: How a Great University Forgot Education

S'appuyant sur des documents historiques et sur plus de 40 ans d'expérience personnelle avec Harvard, Harry R. Lewis, ancien doyen du Harvard College, illustre avec une honnêteté audacieuse comment le Harvard College a perdu sa mission éducative.

Lewis décrit comment le programme d'enseignement général, conçu à l'origine pour former des êtres humains et des citoyens responsables, a évolué vers un "modèle de cafétéria" virtuel, offrant un menu varié d'options décousues et dépourvues de toute intégrité intellectuelle.

Lewis déplore que ce modèle suggère que le caractère et la moralité ne sont en aucun cas l'affaire de l'université.

Lowell, au début des années 1900, a fondé les Houses en tant que stratégie éducative visant à créer des communautés de vie démocratiques composées d'étudiants et de tuteurs issus de milieux différents. Aujourd'hui, selon Lewis, la vie résidentielle à Harvard s'est éloignée de toute finalité éducative et est construite pour satisfaire des étudiants dont l'intérêt premier est le confort.

Dans le passé, les étudiants avaient des contacts étroits avec des enseignants dévoués ; aujourd'hui, les contacts entre étudiants et professeurs à Harvard sont bien inférieurs aux moyennes nationales, et le processus d'évaluation de l'enseignement est bien moins rigoureux que celui utilisé pour évaluer la recherche.

Selon lui, la tâche la plus importante du conseiller est d'aider les étudiants à devenir des adultes responsables. Or, selon Lewis, les universitaires ne sont pas plus avisés dans leur vie personnelle que la moyenne de la population et sont donc limités dans leur capacité à conseiller correctement les étudiants.

Selon Lewis, l'éducation morale est aujourd'hui en conflit avec l'impératif de plaire aux élèves et aux parents. Dans sa discussion, Lewis raconte comment les "parents hélicoptères" veulent que leurs enfants soient irréprochables et obtiennent les diplômes souhaités. En conséquence, les élèves n'acquièrent pas l'indépendance, la résilience et le sens des responsabilités dont ils ont besoin en tant que jeunes adultes.

Lewis explique comment, en l'absence d'une mission éducative claire, l'argent est désormais le moteur des décisions, ce qui a permis à la mission de l'université de dériver vers la satisfaction du consommateur. Il évoque le remplacement de l'enseignement par la recherche dans les universités de premier plan, les efforts d'Harvard pour satisfaire les étudiants carriéristes à la recherche d'une vie confortable, et le manque d'intégrité éducative alors qu'Harvard s'efforce de maintenir son image et sa position privilégiée.

L'argument central de Lewis repose sur l'hypothèse que l'enseignement de premier cycle devrait suivre la tradition anglaise de l'éducation libérale et contribuer à la croissance holistique des jeunes adultes.  Cette hypothèse laisse d'importantes questions sans réponse.  Historiquement, l'éducation libérale a été associée à un statut social élevé et à ceux qui ont été "libérés" de la nécessité d'utiliser les connaissances pour gagner leur vie.  Toutefois, cela revient à affirmer la supériorité de l'enseignement libéral sur l'enseignement professionnel. D'autres pays ne partagent pas ce point de vue, et c'est une position problématique, même aux États-Unis, compte tenu des cas d'institutions techniques prestigieuses telles que le MIT et Caltech.  Pourquoi le Harvard College devrait-il perpétuer la tradition élitiste de l'enseignement libéral alors que de nombreux étudiants de Harvard s'attendent aujourd'hui à des emplois exigeant une formation professionnelle spécifique ? Que pouvons-nous apprendre d'autres pays où l'enseignement professionnel est au sommet de la pyramide de prestige et où les universités ne sont pas considérées comme un substitut aux parents ?

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De la nouvelle idéologie psycho-neurologisante qui s'est emparée des écoles et qui traite tous les élèves comme des patients psychiatriques : par Abigail Shrier, autrice du nouveau livre : Bad Therapy dont on peut lire un extrait ci-dessous, nous faisant découvrir le jargon, le catéchisme de cette nouvelle religion :

https://www.thefp.com/p/how-bad-therapy-hijacked-american-schools (27 février 2024)

Oubliez le serment d'allégeance (au drapeau des États-Unis). Les enseignants d'aujourd'hui sont plus enclins à commencer la journée d'école par une "vérification des émotions".

J'ai demandé à Leif Kennair, expert de renommée mondiale dans le traitement de l'anxiété, et à Michael Linden, professeur de psychiatrie à l'hôpital universitaire de la Charité à Berlin, ce qu'ils pensaient de cette pratique. Tous deux ont déclaré que cette attention constante portée aux sentiments risquait de rendre les enfants plus perturbés.

En Californie, dans l'Illinois, à Washington, au Colorado, en Floride et dans le Maryland, les mineurs de douze ou treize ans et plus ont légalement le droit d'accéder à des soins de santé mentale sans autorisation parentale. Non seulement les écoles ne sont pas tenues d'informer les parents que leurs enfants rencontrent régulièrement un conseiller scolaire, mais elles peuvent même être interdites de le faire.

"Je ne vois pas de matière qui nécessite plus d'apprentissage socio-émotionnel que les mathématiques", a déclaré Ricky Robertson, consultant en éducation, à l'assemblée réunie dans la salle de conférence.

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Il y a 3 heures, Wallaby a dit :

En Californie, dans l'Illinois, à Washington, au Colorado, en Floride et dans le Maryland, les mineurs de douze ou treize ans et plus ont légalement le droit d'accéder à des soins de santé mentale sans autorisation parentale. Non seulement les écoles ne sont pas tenues d'informer les parents que leurs enfants rencontrent régulièrement un conseiller scolaire, mais elles peuvent même être interdites de le faire.

De mémoire aux États-Unis c'est ressenti comme honteux d'avoir besoin d'un psy et il y a une vraie stigmatisation par la société ("Untel va voir un psychologue donc c'est que c'est un dangereux malade mental !"). On a beaucoup moins ce problème en France où c'est bien plus normal de consulter. C'est un problème de santé (presque) comme les autres. On serait même dans l'excès inverse avec la psychanalyse qui a hélas encore pignon sur rue (on a bien réussi à dérembourser l'homéopathie donc je ne désespère pas:rolleyes:) ou avec nos records de consommation d'antidépresseurs.

Pour en revenir aux États-Unis ça ne me choque pas que les écoles mettent à dispositions des psy pour les élèves sans que les parents aient leur mot à dire. C'est assez similaire sur la forme au planning familial et à l'éducation sexuelle à l'école qui garantissent un accès aux soins à l'information et à la prévention.

Dans tous les cas, je suppose qu'ils ont dû se battre avec la frange la plus conservatrice de la population qui a dû monter ça en épingle.

Modifié par Alzoc
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il y a 45 minutes, Alzoc a dit :

De mémoire aux États-Unis c'est ressenti comme honteux d'avoir besoin d'un psy et il y a une vraie stigmatisation par la société ("Untel va voir un psychologue donc c'est que c'est un dangereux malade mental !"). On a beaucoup moins ce problème en France où c'est bien plus normal de consulter .C'est un problème de santé (presque) comme les autres. On serait même dans l'excès inverse avec la psychanalyse qui a hélas encore pignon sur rue (on a bien réussi à dérembourser l'homéopathie donc je ne désespère pas:rolleyes:) ou avec nos records de consommation d'antidépresseurs.

Pour en revenir aux États-Unis ça ne me choque pas que les écoles mettent à dispositions des psy pour les élèves sans que les parents aient leur mot à dire. C'est assez similaire sur la forme au planning familial et à l'éducation sexuelle à l'école qui garantissent un accès au soins à l'information et à la prévention.

Dans tous les cas, je suppose qu'ils ont dû se battre avec la frange la plus conservatrice de la population qui a dû monter ça en épingle.

Ça a peut-être été le cas dans le passé. Aujourd'hui ce que semble dire cette autrice, c'est que ça a été tellement déstigmatisé, que c'est devenu quasiment la norme de se sentir victime et de se penser comme porteur de traumatisme. Ce qu'autrefois on appelait un "souci" est devenu un diagnostic d'anxiété, ce qu'on appelait une peine de coeur est devenu une "dépression", etc... tout est psychiatrisé, beaucoup plus qu'autrefois, avec pour résultat des gens qui s'enferment dans leurs problèmes au lieu de tourner la page, et finalement une population moins heureuse.

22:48 40% de la génération Z a reçu un traitement psychothérapeutique, contre 26% pour la génération X (...) 42% des membres de la génération Z ont un diagnostic de maladie mentale, alors que la moyenne nationale est de 20%.

 

 

Modifié par Wallaby
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https://tomdispatch.com/war-is-bad-for-you-and-the-economy/ (25 février 2024)

Plus de 140 millions d'entre nous appartiennent aujourd'hui à la catégorie des pauvres ou des personnes à faible revenu, dont un enfant sur six. Plus de 44 millions d'entre nous souffrent de la faim au cours d'une année donnée. On estime que 183 000 Américains sont morts de causes liées à la pauvreté en 2019, soit plus que les homicides, la violence armée, le diabète ou l'obésité. Pendant ce temps, de plus en plus d'Américains vivent dans la rue ou dans des refuges, le nombre de sans-abri atteignant le chiffre record de 650 000 en 2022.

Si les tendances actuelles se poursuivent, l'économie militaire continuera à se développer au détriment de tant d'autres choses dont nous avons besoin en tant que société, exacerbant les inégalités, étouffant l'innovation et perpétuant une politique de guerre sans fin. Nous ne pouvons pas laisser l'illusion - et c'est une illusion ! - d'une prospérité alimentée par l'armée nous permette de négliger les besoins de dizaines de millions de personnes ou d'entraver notre capacité à imaginer le genre de monde que nous voulons construire pour les générations futures.

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20 novembre 2023. Pour Jonathan Haidt, auteur du livre La génération anxieuse : Comment le grand recâblage de l'enfance est à l'origine d'une épidémie de maladies mentales, le grand coupable est le smartphone. En l'espace d'une génération, on a abandonné l'enfance basée sur le jeu, pour créer l'enfance basée sur le smartphone, et les effets sont catastrophiques sur le plan de la santé mentale ou des performances scolaires. Car le jeu permettait d'apprendre à maîtriser le risque et à contrôler l'anxiété (pensez aux balançoires, aux cages à poules,etc...). D'autre part le smartphone monopolise l'attention et distrait. Dans la première partie de la vidéo, il passe des transparents avec les principales données statistiques pertinentes.

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Malheureusement il n'a pas fallu attendre le smartphone pour voir l'explosion de la maladie mentale chez l'enfant...

... Quant à édifier le jeu comme alpha et Omega éducationnel, malheureusement c'est bien plus devenu un objet occupationnel qu'un media d'apprentissage.

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Malheureusement il n'a pas fallu attendre le smartphone pour voir l'explosion de la maladie mentale chez l'enfant...

... Quant à édifier le jeu comme alpha et Omega éducationnel, malheureusement c'est bien plus devenu un objet occupationnel qu'un media d'apprentissage.

À 04:08 il montre les statistiques des admissions à l'hôpital pour automutilation non mortelle chez les filles. C'était presque stable, et ça monte en flèche à partir de 2010.

À 17:02 - 17:13 il montre les statistiques du temps passé avec les amis pour les 15-24 ans. Ce temps qui était déjà en baisse chute particulièrement brutalement à partir de 2012.

 

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https://www.ifri.org/fr/publications/notes-de-lifri/farm-bill-2024-raisons-blocage-de-loi-agricole-aux-etats-unis (1er février 2024)

Le poste le plus important de la Farm Bill est celui de l’aide alimentaire intérieure. Ce programme de Food Stamps créé en 1936, qui a pris le nom de Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP) en 2008, concerne actuellement plus de 40 millions d’Américains et absorbe 75 à 80 % du budget agricole. Le SNAP fait l’objet de débats idéologiques intenses entre les Démocrates, qui y voient une politique sociale indispensable, et les Républicains, qui contestent une aide injustifiée aux minorités urbaines.

Du fait des déchirements de l’automne 2023 entre Républicains à la Chambre des représentants, la loi 2024-2028 n’a pas pu être votée. La loi précédente, couvrant 2019-2023, a donc été prolongée. Fin 2024, il faudra que la nouvelle loi soit adoptée ou que la précédente soit de nouveau prolongée. En l’absence d’accord, c’est une « loi permanente » de 1938 qui s’appliquerait automatiquement. Or, cette dernière pose des conditions d’égalité des revenus des agriculteurs avec les autres catégories professionnelles inimaginables dans le contexte présent.

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