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Elon me fait vraiment flipper.

A partir de 36 secondes il s'exprime comme un enfant de 4 ans qui a reçu son jouet de Noël.

Ce mandat va être long.

 

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Pentagon proposes $50 billion in annual cuts and identifies priorities to expand

Le Pentagone propose des réductions annuelles de 50 milliards de dollars et identifie des priorités à développer

 

Le Pentagone a proposé de réduire de 8 % son budget pour chacune des cinq prochaines années - ce qui représente environ 50 milliards de dollars chaque année - mais a donné la priorité à 17 domaines allant des drones et des sous-marins à l'assistance militaire pour la frontière sud, ainsi qu'à l'augmentation du financement du commandement américain qui se concentre sur la Chine.

La proposition intervient alors que les membres du Département de l'efficacité gouvernementale, ou DOGE, une entité chargée par le président Trump de réduire la taille du gouvernement fédéral, se sont présentés au Pentagone vendredi dernier pour identifier les programmes et le personnel qui pourraient être supprimés.
« La mission confiée par le président Trump au département de la défense est claire : parvenir à la paix par la force », a écrit Robert G. Salesses, haut responsable du Pentagone, dans un communiqué de presse. « Nous y parviendrons en proposant des budgets qui ravivent l'éthique guerrière, reconstruisent notre armée et rétablissent la dissuasion. »

M. Salesses a indiqué qu'en plus d'utiliser l'armée pour sécuriser la frontière méridionale, le Pentagone poursuivra la construction d'un Dôme de fer pour les États-Unis, faisant écho à un système de défense antimissile actuellement opérationnel en Israël. Il a ajouté que le ministère établirait une liste de réductions budgétaires « qui pourraient être utilisées pour financer ces priorités ».

M. Salesses a ajouté que le ministère de la défense allait « mettre fin aux programmes gouvernementaux radicaux et inutiles de diversité, d'équité et d'inclusion (DEI) ainsi qu'aux préférences ».

Ces réductions concerneront probablement des milliers de membres du personnel du Pentagone et des agences de défense, ainsi que certains programmes d'armement établis. Les fonctionnaires de la défense ont déjà reçu l'ordre de dresser une liste d'employés en  période d'essai.

« Ils nous demandent d'identifier tous ceux qui sont en période d'essai », a déclaré à NPR un fonctionnaire du Pentagone qui n'a pas été autorisé à s'exprimer publiquement. « Personne n'a dit qu'ils allaient être licenciés. Un autre fonctionnaire de la défense, qui n'a pas non plus été autorisé à s'exprimer publiquement, a déclaré que les licenciements de stagiaires pourraient avoir lieu dès jeudi, et que le chiffre pourrait inclure 55 000 personnes au sein du ministère de la défense. Le fonctionnaire a ajouté qu'il n'est pas clair combien, s'il y en a, seront exemptés pour des raisons de sécurité nationale, et qu'il n'est pas encore clair comment les personnes seront contactées, avec la possibilité que la nouvelle du licenciement soit communiquée par l'intermédiaire de l'Office of Personnel Management (OPM).

Le Government Accountability Office a constaté qu'il y a plus de 700 000 employés civils à temps plein au Pentagone. Le ministère de la défense reste le plus grand employeur des États-Unis, avec une main-d'œuvre militaire et civile combinée de plus de 2,8 millions de personnes. Son budget annuel dépasse largement les 800 milliards de dollars.

Un autre responsable militaire qui a parlé à NPR a déclaré qu'il se rendait à un exercice militaire en Afrique, mais qu'on lui a dit de retourner à son bureau pour dresser une liste d'employés en période d'essai. Il n'a pas été autorisé à s'exprimer publiquement.

Le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, s'est prononcé en faveur d'une réduction des effectifs du ministère, affirmant sur X au début du mois que le Pentagone devait « réduire le gras (le QG) et développer le muscle (les combattants) ». Selon des sources du Capitole et du Pentagone qui n'ont pas été autorisées à s'exprimer publiquement, on s'attend à ce que certains généraux et amiraux de haut rang soient bientôt licenciés.

La liste des priorités et des réductions possibles a troublé certains membres du Capitole, qui pourraient voir leurs propres priorités réduites à néant. Un conseiller démocrate, qui n'a pas été autorisé à s'exprimer publiquement, a déclaré à NPR que ses collègues républicains « perdaient la tête » face aux propositions de M. Hegseth.

La survie des priorités dépendra de l'appui du Congrès dirigé par les républicains, qui a jusqu'à présent soutenu le plan de M. Trump.

Certaines des priorités de M. Hegseth ont été poussées par d'autres. La guerre en Ukraine, par exemple, a mis en évidence l'importance des drones dans la guerre, tant pour la Russie que pour les forces ukrainiennes.

« Si vous étudiez l'Ukraine, vous avez un aperçu de l'avenir », a récemment déclaré à NPR l'ancien président de l'état-major interarmées, le général Mark Milley. « Une grande partie de l'invasion de Koursk qui a eu lieu récemment était due à leur capacité à utiliser des drones à courte et moyenne portée pour soutenir les opérations combinées sur le terrain.

Pour les analystes de la défense, il est logique de mettre l'accent sur les sous-marins, car ils sont furtifs, contrairement aux navires de surface. Les responsables militaires affirment que les États-Unis ont une génération d'avance sur la Chine en matière de technologie sous-marine.

« Les sous-marins d'attaque font partie de nos armes les plus efficaces et sont les joyaux de la couronne de la puissance militaire américaine », a déclaré l'année dernière le sénateur Roger Wicker du Mississippi, président de la commission des forces armées. « La guerre sous-marine est l'un des rares domaines dans lesquels nous conservons un avantage concurrentiel sur l'armée chinoise.

La question de savoir dans quelle mesure le plan de l'administration deviendra réalité reste ouverte.

Dov Zakheim, qui a été contrôleur du Pentagone sous l'ancien président George W. Bush, a déclaré qu'une réduction de 50 milliards de dollars du budget du Pentagone « est une cible énorme ».

Il a ajouté que « les grands payeurs de factures » seraient probablement les employés civils des agences de défense. Et comme les priorités sont axées sur l'armée de l'air et la marine, les coupes budgétaires pourraient entraîner une réduction de l'armée de terre.

En outre, certaines propositions pourraient entraîner des « coûts potentiellement énormes ».

Le prix estimé d'un dôme de fer américain ? M. Zakheim estime qu'il pourrait atteindre 100 milliards de dollars par an.

Les 17 priorités du Pentagone, telles qu'elles ont été communiquées à la NPR par un fonctionnaire américain non autorisé à s'exprimer publiquement, sont les suivantes :

1. Activités à la frontière sud-ouest

2. La lutte contre les organisations criminelles transnationales dans l'hémisphère occidental

3. Audit

4. Modernisation nucléaire (y compris NC3)

5. Avions de combat collaboratifs (CCA)

6. Sous-marins de classe Virginia

7. Navires de surface exécutables

8. Défense antimissile intérieure

9. Attaque unidirectionnelle/systèmes autonomes

10. Initiatives de lutte contre les petits UAS (systèmes aériens sans pilote)

11. Cybersécurité critique prioritaire

12. Munitions

13. Préparation de base, y compris le financement intégral de la formation (DRT)

14. Bases industrielles organiques de munitions et d'énergie

15. Exécutables INDOPACOM (Commandement Inde-Pacifique) MILCON (construction militaire)

16. Financement des agences de soutien des commandements de combat pour INDOPACOM, NORTHCOM (Northern Command), SPACECOM (Space Command), STRATCOM (Strategic Command), CYBERCOM (Cyber Command) et TRANSCOM (Transportation Command).

17. Soins médicaux dans le secteur privé

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Le wokisme a fait beaucoup de dégâts dans l'armée US, bien plus que 50 milliards en termes de capacités de combat par rapport à 2001

En recrutant des noirs et des femmes ? 

Tu deviens un vrai petit Trump ...

Modifié par clem200
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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Et en quel honneur irait-on PARTAGER un truc qui ne se partage pas et nous ferait rompre nos engagements dans le TNP???

 

Le wokisme a fait beaucoup de dégâts dans l'armée US.

Sur le premier point, je ne dis pas que je suis pour, je dis que le sujet va revenir sur la table.

Sur le deuxième, je doute que le "wokisme" pose le moindre problème. L'armée américaine est faite de professionnels, ils doivent recruter chaque année. Ouvrir le vivier de recrutements à un spectre plus large de la société civile, ce n'est pas un problème. Les bérets verts resteront des gars costauds qui ont peur de rien, vous inquietez pas.

Modifié par Brian
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il y a 48 minutes, Brian a dit :

Sur le premier point, je ne dis pas que je suis pour, je dis que le sujet va revenir sur la table.

Sur le deuxième, je doute que le "wokisme" pose le moindre problème. L'armée américaine est faite de professionnels, ils doivent recruter chaque année. Ouvrir le vivier de recrutements à un spectre plus large de la société civile, ce n'est pas un problème. Les bérets verts resteront des gars costauds qui ont peur de rien, vous inquietez pas.

Oui et bien justement de tous les témoignages que j'ai pu lire et des échanges que j'ai pu avoir avec certaines personnes concernées au premier chef, les gens qui pensent cela sont complètement, et je dis bien complètement à côté de la plaque. Réellement. Ce n'est absolument pas ce qu'il s'est passé, au contraire. Ça a été un repoussoir qui a fait partir de nombreux bons éléments par dégoût et dépit. Se manger du SHARP toute la sainte journée au lieu de faire de l'entraînement au combat, observer un favoritisme abject, du clientélisme identitaire, et généralement avoir le sentiment d'être dans un univers dystopique, a provoqué une crise des vocations hallucinante quels que soient les MOS concernés...

Et d'ailleurs si les campagnes de recrutement ont comme par hasard il y a déjà environs un an, donc bien avant trump, laissé tomber la mise en avant de cette zeitgeist culturelle pour revenir vers des choses plus "carrées", c'est bien parce que concrètement les effets sur le recrutement ont été catastrophiques, et je pèse mes mots.

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il y a 29 minutes, Patrick a dit :

Oui et bien justement de tous les témoignages que j'ai pu lire et des échanges que j'ai pu avoir avec certaines personnes concernées au premier chef, les gens qui pensent cela sont complètement, et je dis bien complètement à côté de la plaque. Réellement. Ce n'est absolument pas ce qu'il s'est passé, au contraire. Ça a été un repoussoir qui a fait partir de nombreux bons éléments par dégoût et dépit. Se manger du SHARP toute la sainte journée au lieu de faire de l'entraînement au combat, observer un favoritisme abject, du clientélisme identitaire, et généralement avoir le sentiment d'être dans un univers dystopique, a provoqué une crise des vocations hallucinante quels que soient les MOS concernés...

Et d'ailleurs si les campagnes de recrutement ont comme par hasard il y a déjà environs un an, donc bien avant trump, laissé tomber la mise en avant de cette zeitgeist culturelle pour revenir vers des choses plus "carrées", c'est bien parce que concrètement les effets sur le recrutement ont été catastrophiques, et je pèse mes mots.

Et à part les rumeurs tu as quelque chose pour étayer ça? Parce que le "zeitgeist" anti-woke suffit justement à expliquer le revirement dont tu parles. Mais peut être as tu des éléments montrant que le recrutement va mieux depuis?

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il y a 39 minutes, Patrick a dit :

Oui et bien justement de tous les témoignages que j'ai pu lire et des échanges que j'ai pu avoir avec certaines personnes concernées au premier chef, les gens qui pensent cela sont complètement, et je dis bien complètement à côté de la plaque. Réellement. Ce n'est absolument pas ce qu'il s'est passé, au contraire. Ça a été un repoussoir qui a fait partir de nombreux bons éléments par dégoût et dépit. Se manger du SHARP toute la sainte journée au lieu de faire de l'entraînement au combat, observer un favoritisme abject, du clientélisme identitaire, et généralement avoir le sentiment d'être dans un univers dystopique, a provoqué une crise des vocations hallucinante quels que soient les MOS concernés...

Et d'ailleurs si les campagnes de recrutement ont comme par hasard il y a déjà environs un an, donc bien avant trump, laissé tomber la mise en avant de cette zeitgeist culturelle pour revenir vers des choses plus "carrées", c'est bien parce que concrètement les effets sur le recrutement ont été catastrophiques, et je pèse mes mots.

M.Patrick, l'homme qui sait tout et qui, peut importe le sujet, possède des sources très bien placées et anonymes. C'est marrant la vie quand même hein
Je ne comprends pas que tu ne sois pas le patron de la DGSE franchement

Allez, bois ta tisane triquotidienne et laisse les wokes de cotés

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il y a une heure, Patrick a dit :

Oui et bien justement de tous les témoignages que j'ai pu lire et des échanges que j'ai pu avoir avec certaines personnes concernées au premier chef, les gens qui pensent cela sont complètement, et je dis bien complètement à côté de la plaque. Réellement. Ce n'est absolument pas ce qu'il s'est passé, au contraire. Ça a été un repoussoir qui a fait partir de nombreux bons éléments par dégoût et dépit. Se manger du SHARP toute la sainte journée au lieu de faire de l'entraînement au combat, observer un favoritisme abject, du clientélisme identitaire, et généralement avoir le sentiment d'être dans un univers dystopique, a provoqué une crise des vocations hallucinante quels que soient les MOS concernés...

Et d'ailleurs si les campagnes de recrutement ont comme par hasard il y a déjà environs un an, donc bien avant trump, laissé tomber la mise en avant de cette zeitgeist culturelle pour revenir vers des choses plus "carrées", c'est bien parce que concrètement les effets sur le recrutement ont été catastrophiques, et je pèse mes mots.

Ouais, la corruption wokiste ! D'ailleurs, quel groupe a été invité par Trump à son investiture ? LES VILLAGE PEOPLE. Corruption des mœurs ! Décrépitude sociale ! 

---

Et puis, c'est pratique de taper sur les trans, les homos et les femmes. Ça permet d'éviter de parler des vrais problèmes, notamment cette légère tendance aux violences sexuelles au sein des forces armées américaines, qui pousse pas mal de soldat(e)s à partir.

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https://fair.org/home/whats-in-a-gulfs-name-a-test-for-democracy/ (18 février 2025)

Si vous avez moins de 30 ans, vous ne vous souvenez probablement pas qu'il fut un temps, aux États-Unis, où l'on nous ordonnait pratiquement de haïr la France. Après que le plus vieil allié européen du pays a exprimé son opposition à l'invasion de l'Irak par les États-Unis (Guardian, 1/22/03 ; Brookings, 24/02/03), des experts de droite ont qualifié les Français de « singes de la capitulation », exhortant les Américains à boycotter les produits français (New York Post, 15/03/03 ; Guardian, 31/03/03).

Dans le même temps, les médias favorables à la guerre ont exhorté à supprimer le mot « français » de notre vocabulaire, en commençant par rebaptiser les frites « frites de la liberté » (New York Times, 8/4/06 ; LA Times, 2/11/19 ; Washington Post, 2/11/19). Nous avons même eu droit à un nouveau petit-déjeuner : le freedom toast (CNN, 3/12/03). Aucune police linguistique fédérale n'a été déployée dans les communautés locales, bien que le changement de nom ait atteint le menu de la cafétéria de la Chambre des représentants (Daily News, 2/12/19).

Lorsque le président Donald Trump a rebaptisé le golfe du Mexique « golfe d'Amérique » par décret (USA Today, 2/10/25), l'époque des « frites de la liberté » est revenue à la mémoire de beaucoup d'entre nous. Une fois de plus, les malheurs du pays étaient imputés à un autre pays ; tout, de la drogue à l'anxiété économique, pouvait être imputé à notre voisin du sud, désormais dirigé par une femme, gauchiste, climatologue juive (FAIR.org, 6/4/24). Tout comme les néoconservateurs, dans l'après-11 septembre, ont fait jouer leurs muscles impérialistes contre la « vieille Europe » (RFE/RL, 1/24/03), rebaptiser le Golfe est une autre façon pour cette administration républicaine revancharde et expansionniste d'affirmer que la doctrine Monroe est de retour en force, et que le reste de l'hémisphère ferait mieux de s'y habituer.

Tout comme les « freedom fries », l'ensemble du spectacle « Gulf of America » ressemble à la folie d'un dictateur qui a perdu la tête, un peu comme le président latino-américain fictif dans le film Bananas de Woody Allen qui déclare que la langue officielle de son pays sera désormais le suédois. Malheureusement, ce n'est pas drôle.

Google Maps l'a rebaptisé « Golfe d'Amérique » pour ceux qui lisent depuis les États-Unis, et Google « semble avoir supprimé certaines critiques négatives laissées dans le sillage de son changement de nom » (BBC, 13/02/25). Apple a apporté la même modification à son service de cartographie, mais cette initiative n'a pas réussi à gagner la confiance de la Maison Blanche, qui continue à se méfier de l'entreprise (New York Post, 13/02/25). Par ailleurs, les compagnies pétrolières apprécient la démarche de Trump (Wall Street Journal, 2/15/25).

La capitulation d'Apple et de Google confirme la crainte largement répandue que ce ne soit pas seulement Elon Musk qui fasse le sale boulot de Trump pour défaire la démocratie, mais que la communauté Big Tech en général se soit alignée pour rester dans les bonnes grâces du pouvoir exécutif. Tim Cook, PDG d'Apple, et Google ont chacun fait don d'un million de dollars pour l'inauguration présidentielle de cette année (Axios, 1/3/25 ; CNBC, 1/9/25).

En général, dans le journalisme, les noms de lieux et d'institutions ont une connotation politique particulière, et il peut être difficile de faire un choix de style pour un média. Cette ville d'Irlande du Nord s'appelle-t-elle Derry, selon les républicains irlandais, ou Londonderry, selon les loyalistes pro-britanniques (Irish Post, 7/24/15) ? Le choix d'orthographier la capitale de l'Ukraine Kyiv ou Kiev peut indiquer au monde quel camp de la guerre vous êtes le plus favorable (USA Today, 4/13/22).

Pendant l'occupation indonésienne du Timor oriental, il était courant pour les médias américains d'indiquer la date des reportages en provenance de la capitale du Timor oriental comme « Dili, Indonésie » (Extra !, 11-12/93). Cela reflétait l'acceptation par Washington de la conquête indonésienne ; vous n'auriez pas trouvé des reportages américains pendant l'occupation du Koweït par Saddam Hussein avec la mention « Koweït City, Iraq ».

Ces choix peuvent être difficiles pour un média qui veut être à la fois précis et impartial, mais le choix d'éviter de se laisser aller à l'idiotie de Trump est simple. Il n'y a jamais eu de mouvement « Gulf of America », ni de croyance générale aux États-Unis que le golfe du Mexique était en quelque sorte mal nommé, jusqu'à ce que cet ordre sorte de nulle part. Ce que l'administration Trump a fait, c'est créer une fausse controverse afin d'intimider les médias et le public pour qu'ils acceptent ce qu'elle dit, même si c'est étrange, donnant ainsi à l'exécutif la possibilité de censurer ceux qui ne s'y conforment pas.

La seule façon pour une société démocratique de ne pas tomber dans l'autoritarisme est que les gens refusent de se conformer, même pour les petites choses. Google et Apple ont déjà échoué à ce test. D'autres membres des médias d'entreprise ont également échoué en ne prenant pas la défense d'Associated Press. David Brooks, chroniqueur conservateur au New York Times, est apparu sur Fox News (16/02/25) pour sympathiser avec la Maison Blanche, rejetant l'affaire comme l'attitude antagoniste habituelle de la Maison Blanche avec la presse.

The Atlantic (2/15/25), tout en admettant que « refuser l'accès à un média en raison de son choix de mots viole le premier amendement », a déclaré qu'il s'agissait d'un « combat que l'AP n'aurait probablement jamais dû engager en premier lieu », indiquant que les médias devraient simplement abandonner face aux demandes insensées d'un autocrate. En fait, le centriste Atlantic semble être en phase avec la tribune du conservatisme américain, la National Review (14/02/25), qui a admis que Trump était « stupide et digne de Big Brother “, mais que ” les journalistes de l'AP souffrent d'une odieuse mentalité d'ayant-droit ».

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Fin de l'effet Trump en bourse :

Via la Tribune

Marchés : le « Trump trade » s’essouffle plus rapidement que prévu

L’euphorie à Wall Street est retombée et les investisseurs ne semblent plus très sensibles aux multiples déclarations du président américain, y compris sur les droits de douane.

L'indice S&P 500 termine la semaine dans le rouge un mois après l'investiture de Donald Trump.

CARLO ALLEGRI

Un mois après l'investiture de Donald Trump, le fameux « Trump trade » serait-il déjà en train de s'essouffler sur les marchés américains ? Certes, l'indice S&P 500 a atteint un nouveau record mercredi, mais la performance apparaît bien terne au regard des indices européens, chinois ou même mexicain ! Le bitcoin a bien du mal à retrouver ses sommets au-dessus des 100 000 dollars et même le dollar donne des signes de fatigue.

Quant à Tesla, la marque automobile symbole de la puissance d'Elon Musk ne cesse de perdre du terrain en Bourse, avec un recul de 15 % en un mois, après l'euphorie de la victoire du candidat républicain en novembre dernier. Sur un mois, le S&P 500 perd 0,4 % alors que l'indice Stoxx 600 gagne plus de 4 % et que l'indice chinois Hang Seng de Hong Kong gagne plus de 17 % sur la période, dopé par les valeurs technologiques.

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Visiblement, on a une nouvelle expression à la mode chez Trump : "les portes de l'Enfer".

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/washington-menace-les-cartels-d-ouvrir-les-portes-de-l-enfer-20250221

Pour ce que ça va changer... d'ailleurs, on a des nouvelles pour les importations de fentanyl ? Quelque chose a changé depuis les premières imprécations américaines ?

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il y a 17 minutes, herciv a dit :

Fin de l'effet Trump en bourse :

Via la Tribune

Marchés : le « Trump trade » s’essouffle plus rapidement que prévu

L’euphorie à Wall Street est retombée et les investisseurs ne semblent plus très sensibles aux multiples déclarations du président américain, y compris sur les droits de douane.

L'indice S&P 500 termine la semaine dans le rouge un mois après l'investiture de Donald Trump.

CARLO ALLEGRI

Un mois après l'investiture de Donald Trump, le fameux « Trump trade » serait-il déjà en train de s'essouffler sur les marchés américains ? Certes, l'indice S&P 500 a atteint un nouveau record mercredi, mais la performance apparaît bien terne au regard des indices européens, chinois ou même mexicain ! Le bitcoin a bien du mal à retrouver ses sommets au-dessus des 100 000 dollars et même le dollar donne des signes de fatigue.

Quant à Tesla, la marque automobile symbole de la puissance d'Elon Musk ne cesse de perdre du terrain en Bourse, avec un recul de 15 % en un mois, après l'euphorie de la victoire du candidat républicain en novembre dernier. Sur un mois, le S&P 500 perd 0,4 % alors que l'indice Stoxx 600 gagne plus de 4 % et que l'indice chinois Hang Seng de Hong Kong gagne plus de 17 % sur la période, dopé par les valeurs technologiques.

Ce n’est pas directement lié, mais c’est connexe.

Une étude menée en 2021 a analysé les effets possibles des tweets de Trump sur les marchés financiers.

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0167923621000877

 

Les tweets auraient un effet baissier, avec une augmentation de la volatilité.

L’étude suggère qu’un investisseur (à la hausse) dans le S&P 500 aurait intérêt à couvrir sa position à chaque fois que Trump publie un tweet ayant plus de 10 % de chance d’être lié à la guerre commerciale, et ce, idéalement pendant 75 minutes. Il pourrait ensuite reprendre sa position initiale. Cette stratégie permet d’améliorer la performance et de réduire la volatilité par rapport à une position « buy and hold » classique.

L’étude avance également qu’une vente à découvert après les mêmes tweets permet, sur la période étudiée, d’obtenir un rendement annualisé de 34 %.

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il y a 56 minutes, Ciders a dit :

Visiblement, on a une nouvelle expression à la mode chez Trump : "les portes de l'Enfer".

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/washington-menace-les-cartels-d-ouvrir-les-portes-de-l-enfer-20250221

Pour ce que ça va changer... d'ailleurs, on a des nouvelles pour les importations de fentanyl ? Quelque chose a changé depuis les premières imprécations américaines ?

Je doute en effet que cela empêche les drogués US d'accéder à leur came (surtout quand elle ne vient pas des cartels). Pour autant il semblerait bien que les US débutent le ciblage des cartels de façon possiblement très "volontariste". On peut espérer que cela pourrait affaiblir la structuration de ces cartels et donc permettre d'affaiblir le système narco étatique d'un certain nombre de pays. A voir.

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Il y a 1 heure, PGM a dit :

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/trump-lache-par-le-new-york-post-apres-ses-propos-sur-poutine-et-sur-l-ukraine_246523.html

Trump lâché par le « New York Post » après ses propos sur Poutine et sur l’Ukraine

Le magnat de la presse conservatrice Ruppert Murdoch n’a pas toléré que le président américain attribue à Kiev la responsabilité de la guerre.

Le « New York Post » et plusieurs médias appartenant à Ruppert Murdoch se sont retournés contre Donald Trump et critiquent ses propos sur Vladimir Poutine et sur l’Ukraine.

INTERNATIONAL - Qui a dit que la presse pro-Trump était prévisible ? Sur sa dernière couverture ce vendredi 21 février, le très conservateur New York Post interpelle le président américain sur son rapprochement avec Vladimir Poutine, et il n’y va pas de main morte.

Et pour cause, le quotidien possédé par la famille Murdoch – également propriétaire de Fox News – soutient depuis plusieurs mois les décisions de Donald Trump, qu’il avait même présenté comme « le choix évident » pour la présidentielle dans un édito partisan publié juste avant l’élection présidentielle américaine.

Mais les propos du locataire de la Maison Blanche sur la guerre en Ukraine, dont il attribue la responsabilité à Kiev et à l’administration Biden, n’ont visiblement pas plu aux éditorialistes du New York Post. Sur sa dernière Une, adressée explicitement au « président Trump » et que vous pouvez voir ci-dessous, la phrase « Ceci est un dictateur » s’affiche en majuscules à côté d’une photo de Vladimir Poutine.

L’intérieur de la publication, pas plus favorable au président, égrène « 10 vérités » que ce dernier ignore « aux risques et périls » des États-Unis. « Vladimir Poutine a commencé la guerre, contrairement à ce que le président Trump a dit il y a quelques jours », peut-on lire. Si l’article affirme que le chef d’État américain « a absolument raison de vouloir arrêter le bain de sang en Ukraine », il y a des « vérités à l’aune desquelles tout accord [de paix] sera jugé » et « les ignorer aura d’énormes conséquences pour les décennies à venir ».

Une offensive anti-Trump dans tous les médias Murdoch

Ce retournement de veste est d’autant plus impressionnant qu’il concerne apparemment les médias détenus par Ruppert Murdoch dans le monde entier, pointe le tabloïd britannique The i paper. Aux États-Unis, le New York Post et le Wall Street Journal ont tous les deux étrillé les « remboursements » excessifs que Donald Trump demande à Kiev en échange de l’aide américaine. Un des articles accuse même le président d’avoir été « manipulé » par le Kremlin.

Côté britannique, The Sun a publié un article assurant que le locataire de la Maison Blanche est « prêt à trahir l’Ukraine et l’Europe pour apaiser Poutine ». De son côté, The Times a décrit les déclarations de Donald Trump sur la guerre comme « épouvantables » et l’accuse d’être « obsédé » par Volodymyr Zelensky.

Dans son article, The i paper explique cet étonnant changement de ligne éditoriale par l’exaspération de Ruppert Murdoch face aux outrances du président américain. « Quand Trump s’est rangé du côté de Poutine plutôt que de celui de l’Ukraine, il a franchi une ligne rouge », a confié une source anonyme au média britannique, expliquant que Ruppert Murdoch en fait une affaire personnelle. Le magnat des médias « croit en la cause » ukrainienne et a toujours fermement défendu l’aide américaine à Kiev.

« Le revirement de Murdoch est cohérent avec la ligne diplomatique qu’il défend depuis des décennies », a déclaré sur BlueSky l’historien David Colon, spécialiste de la communication politique, selon lequel Murdoch « méprise Trump depuis longtemps » et ne l’avait soutenu que « sous la pression de Musk ».

« Il n’est reste pas moins étonnant de le voir entamer à 93 ans une carrière de résistant et de défenseur de la vérité », a-t-il poursuivi, rappelant que « cette nouvelle ligne éditoriale » sur l’Ukraine ne s’applique pour le moment pas à sa chaîne Fox News, véritable référence pour la galaxie trumpiste

ALLELUIA

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5 hours ago, Brian said:

Sur le deuxième, je doute que le "wokisme" pose le moindre problème. L'armée américaine est faite de professionnels, ils doivent recruter chaque année. Ouvrir le vivier de recrutements à un spectre plus large de la société civile, ce n'est pas un problème. Les bérets verts resteront des gars costauds qui ont peur de rien, vous inquietez pas.

Ca dépend de ce que tu veux mettre derrière le terme "woke". Il y a une imposture intellectuelle à en faire passer la définition pour une ou des listes. Femmes, hommes, hétéros, homos, noirs, blancs etc... ça c'est une nature alors que le wokisme est une idéologie. J'ai du mal à voir ce qu'une idéologie, en général, peut apporter à l'armée, a fortiori si elle est co-substantielle du refus des traditions et des hiérachies.

Je crois qu'il vaut mieux abandonner le terme dans ce cadre. Je ne me fais pas d'illusion, la chasse aux programmes "d'inclusion" ne vise pas à une neutralité des institutions, à l'image de la conception de la liberté d'expression par l'actuelle classe dirigeante américaine. Néanmoins j'aimerais retourner la question, spécifiquement pour l'armée. Dans quelle mesure ces programmes ont, jusqu'alors, favorisé la croissance de l'armée ou tout du moins endigué les pertes d'attrait ?
Personnellement ça ne m'intéresse guère mais pour ceux s'engageant dans le débat, il faudra bien avoir une réponse car le nouveau secrétaire à la défense pourra toujours arguer de l'efficacité de ses nouvelles mesures puisqu'il compte dégraisser budget et rangs de tout manière et pourra ainsi se cacher derrière des objectifs atteints.

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Il y a 7 heures, Myrtil a dit :

Ca dépend de ce que tu veux mettre derrière le terme "woke". 

Il y a une définition officielle dans le Petit Robert 

Woke : Qui est conscient et offensé des injustices et des discriminations subies par les minorités et se mobilise pour les combattre, parfois de manière intransigeante (surtout péjoratif, par dénigrement).

 

J'aimerai bien que Patrick nous explique la parte de plusieurs dizaines de milliards de dollars parce qu'on est offensé des injustices

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Ca sent la purge. Et comme Elon a le doigt sur les sous, un éventuel putsh sera bien plus compliqué.

Reste les raisons de cette pyrge, du retrait d'Europe, de la saignée dans les effectifs de toutes leur fonction publique. Chercher pas c'est la dette. Il y a de forts risques qu'elle ne soit pas remboursable puisque les actifs en dollar se placent de moins en moins facilement. Et c'est parti pour empirer.

Il aurait pu le dire a sa population mais la panique aurait été trop compliqué à gérer. Donc il raconte son histoire de MAGA ca va bien avec la fatigue morale de ce peuple qui ne veut pkys comprendre d'où lui vient son argent.

Modifié par herciv
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