clem200 Posté(e) dimanche à 21:50 Share Posté(e) dimanche à 21:50 Il y a 13 heures, Boule75 a dit : (et vive l'universalisme à la française ! Je conchie tant wokisme qu'anti-wokistes, les termes du débat sont vraiment moisis) Connais-tu la définition du mot ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) dimanche à 23:49 Share Posté(e) dimanche à 23:49 Il y a 1 heure, clem200 a dit : Connais-tu la définition du mot ? de française? pas tapé je sort. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 09:43 Share Posté(e) lundi à 09:43 Le wokisme, c'est plein de choses, et c'est aussi une stratégie marketing : https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/apr/05/marketing-advertising-industry-far-right-activism 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) lundi à 09:47 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 09:47 il y a 4 minutes, Wallaby a dit : Le wokisme, c'est plein de choses, et c'est aussi une stratégie marketing... C'est plutôt le "capital" qui instrumentalise n'importe quelle "cause" un peu à la mode pour rapidement se torcher avec dès que le vent tourne ... ... mais ce n'est que la continuation de l'instrumentalisation des "causes" par les "politiques". Le drame c'est qu'en général les premieres victimes sont justement les sujets de la cause en question ... même ceux qui n'ont pas servit d'idiot utile. 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) lundi à 10:46 Share Posté(e) lundi à 10:46 il y a une heure, Wallaby a dit : Le wokisme, c'est plein de choses, et c'est aussi une stratégie marketing : https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/apr/05/marketing-advertising-industry-far-right-activism Moi j'applique ceci (le petit Robert) : "Courant de pensée d'origine américaine qui dénonce, parfois de manière intransigeante, les injustices et discriminations subies par les minorité" Donc pour moi se revendiquer anti woke c'est égale à ettre homophobe ou antisémite, ça devrait être puni par la loi Tout le reste, c'est de la connerie de conservateur de droite masculin et blanc qui ont peur de leur ombre 2 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) lundi à 11:00 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 11:00 il y a 3 minutes, clem200 a dit : Moi j'applique ceci (le petit Robert) : "Courant de pensée d'origine américaine qui dénonce, parfois de manière intransigeante, les injustices et discriminations subies par les minorité" Donc pour moi se revendiquer anti woke c'est égale à ettre homophobe ou antisémite, ça devrait être puni par la loi Tout le reste, c'est de la connerie de conservateur de droite masculin et blanc qui ont peur de leur ombre Ton point de vue reflète les tendances illibérales actuelles. Moi je suis plus un vieux libéral à l'ancienne, autour des idées de John Stuart Mill, autour des rappels faits par Cass Sunstein récemment dans le New York Times : Le 14/09/2024 à 11:36, Wallaby a dit : Pour aller plus loin, je recommande l'article de Cass Sunstein sur le libéralisme, un peu scolaire, un peu rébarbatif, mais qui reprend les bases : https://www.nytimes.com/2023/11/20/opinion/cass-sunstein-why-liberal.html Si vous voulez retenir une phrase, je conseille celle-ci : Les libéraux font leurs les mots du juge de la Cour suprême Robert Jackson, procureur aux procès de Nuremberg : "L'unification obligatoire de l'opinion n'aboutit qu'à l'unanimité du cimetière". ou si vous en voulez deux, ajoutez celle-ci : Ils sont d'accord avec le juge Oliver Wendell Holmes Jr, qui a défendu que "la liberté de pensée n'est pas pas la liberté de pensée pour ceux qui sont d'accord avec nous, mais la liberté pour les pensées que nous détestons". Autour de Royaume-Uni contre Handyside : https://www.lemonde.fr/europe/article/2006/02/04/la-cedh-defend-les-informations-qui-heurtent-choquent-ou-inquietent_737869_3214.html "La liberté d'expression constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, l'une des conditions primordiales de son progrès et de l'épanouissement de chacun. Sous réserve des restrictions mentionnées, notamment dans l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle vaut non seulement pour les informations ou les idées accueillies avec faveur, ou considées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction quelconque de la population. Ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels il n'y a pas de société démocratique." En l'espèce, comme je disais, le wokisme c'est plusieurs choses, donc plein de choses très bien qu'il n'est pas la peine de souligner, mais aussi plein de choses moins bien, comme la dérive sectaire : Le 22/03/2023 à 11:48, Wallaby a dit : Un professeur d'antiracisme, chargé d'animer un séminaire d'été pour lycéens d'excellence sur le prestigieux campus de Cornell, a été d'abord témoin consterné de l'endoctrinement radical, puis victime de la dérive sectaire du groupe. Il raconte sa mésaventure : https://compactmag.com/article/a-black-professor-trapped-in-anti-racist-hell (10 février 2023) Un professeur noir piégé dans l'enfer anti-raciste. Les premiers jours, les étudiants étaient exactement comme on pouvait s'y attendre, tour à tour pétillants et réservés, tous curieux, enjoués, cherchant à établir des relations entre eux et avec les textes du séminaire. Cela pourrait n'être qu'une énième lamentation sur la culture "woke" des campus et sur la perte des vertus éducatives traditionnelles. Mais le thème du séminaire était "La race et les limites du droit en Amérique". Quatre des six semaines étaient consacrées au racisme anti-noir (les deux autres étaient consacrées au racisme anti-immigrant et anti-indigène). Je suis un professeur noir, j'ai dirigé le programme d'études noires de mon université, j'anime des ateliers sur l'antiracisme et la justice transformative, et j'ai publié des livres sur le racisme anti-noir et l'abolition des prisons. Comme d'autres intellectuels de gauche, j'avais rejeté les critiques du discours actuel sur la race aux États-Unis. Mais mes pensées se tournaient à présent vers ce moment des années 1970 où les organisations de gauche ont implosé, la nécessité de s'aligner sur le militantisme de ses camarades et de surenchérir conduisant à une culture toxique remplie de dogmatisme et de désillusion. Comment cela a-t-il pu arriver à un groupe de lycéens aux yeux pétillants ? Les ateliers de Telluride étaient organisés par deux étudiants en âge de fréquenter l'université, remplis de l'esprit du temps. D'après ce que j'ai compris, il s'agissait de transmettre grossièrement certaines affirmations dogmatiques, quel que soit le sujet ostensiblement abordé par les ateliers : L'expérience de la souffrance est un gage d'autorité. Il n'y a pas de hiérarchie des oppressions - à l'exception de l'oppression anti-noire, qui est une classe à part. On doit se fier aux femmes noires La prison n'est jamais la solution. Les Noirs ont besoin d'un espace noir. L'altruisme est généralement illusoire. Toutes les personnes non noires, et de nombreuses personnes noires, sont coupables d'anti-noirité. Il n'y a pas d'issue à l'anti-noirité. Dans un livre récent, John McWhorter affirmait que l'antiracisme était une nouvelle religion et j'avais rejeté sommairement cette idée. L'été dernier, j'ai découvert que l'antiracisme était une perversion de la religion : J'ai découvert une secte. De Wild Wild Country aux émissions sur Nxivm en passant par les révélations sur la Scientologie, les caractéristiques des sectes sont devenues familières dans la culture populaire. Il y a la privation de sommeil. Les liens avec le monde extérieur sont rompus. La notion de temps s'effondre et tout ce qui est lié à la secte semble extrêmement urgent. Les participants sont émotionnellement meurtris. Dans cet état de faiblesse, les participants apprennent des croyances dogmatiques et s'y accrochent. Toute personne extérieure devient une menace. La caractéristique d'une secte qui semble manquer dans cette histoire est un leader charismatique, imposant la séparation entre les adeptes et le monde, créant une vulnérabilité émotionnelle et implantant un dogme. Entre alors en scène Keisha. Récemment diplômée d'une université de l'Ivy League, tutorée par un intellectuel noir célèbre à la télévision, Keisha s'est présentée comme une femme noire qui a grandi dans la pauvreté et la "vulnérabilité de logement", dont les membres de la grand-mère ont été brisés par des suprémacistes blancs, et qui vient de passer quatre années d'université à enseigner dans des prisons et à plaider pour l'abolition des prisons. Elle a expliqué à la classe qu'elle s'était spécialisée dans les études noires, qu'elle avait été nourrie par des féministes noires (bien que son célèbre mentor soit un homme) et qu'elle avait l'intention de consacrer sa vie à transformer l'académie dans le sens de la justice pour les Noirs. Keisha a été chargée par Telluride de servir d'assistante dans mon cours et d'organiser des ateliers pour les étudiants dans l'après-midi. Quatre semaines plus tard, je me suis à nouveau assis devant les étudiants réunis. À présent, leurs visages étaient froids, leurs yeux baissés. Depuis la première semaine, je n'avais pas vu un seul sourire. Ils étaient deux de moins : La semaine précédente, ils avaient expulsé deux camarades de classe de la maison. Et c'était mon tour. Chaque étudiant a lu une déclaration préparée à l'avance sur la façon dont le séminaire perpétuait la violence anti-noire dans son contenu et sa forme, comment les étudiants noirs avaient été blessés, comment j'étais coupable d'innombrables microagressions, y compris par mon langage corporel, et comment les étudiants ne se sentaient pas en sécurité parce que je ne corrigeais pas immédiatement les points de vue qui ne considéraient pas l'anti-noirité comme la cause de tous les maux du monde. - Le 14/04/2023 à 22:34, Wallaby a dit : https://compactmag.com/article/a-black-dei-director-canceled-by-dei (31 mars 2023) Une directrice noire de la DEI annulée par la DEI Ce mois-ci, j'ai été licenciée de mon poste de directrice du bureau de l'équité, de la justice sociale et de l'éducation multiculturelle au De Anza Community College de Cupertino, en Californie, poste que j'occupais depuis deux ans. Cette évolution n'était pas inattendue. Dès le début, mes collègues et mes supérieurs avaient clairement manifesté leur opposition à l'approche que j'avais adoptée pour ce poste. Bien que j'aie pu faire avancer certaines initiatives positives, je l'ai fait face à une obstruction constante. Qu'est-ce qui a fait de moi une persona non grata ? Sur le papier, le poste me convenait. Je suis une femme noire qui a des dizaines d'années d'expérience dans l'enseignement public et dans l'animation d'ateliers sur la diversité, l'équité, l'inclusion et l'antiracisme. Au sein du Los Angeles Unified School District, j'ai mis en place un réseau pour aider les enseignants issus de minorités à obtenir la certification du National Board. J'ai conçu et animé de nombreuses formations pour les enseignants et développé un programme d'éducation civique qui a été salué par le conseil d'éducation du LAUSD. Mon crime à De Anza était de contrevenir aux principes de la justice sociale critique, une vision du monde qui considère que la connaissance est relative et liée à des dynamiques de pouvoir inégales fondées sur l'identité, qui doivent être exposées et démantelées. J'ai fini par comprendre qu'il s'agissait de l'orthodoxie idéologique non officielle mais strictement appliquée à De Anza, comme c'est le cas dans de nombreux autres établissements d'enseignement. Par exemple, le simple fait d'essayer d'établir un ordre du jour pour des réunions a amené mes collègues à m'accuser de "parler blanc" (whitespeaking), d'« expliquer blanc » (whitesplaining) et de renforcer la "suprématie blanche" - des accusations auxquelles je n'avais jamais été confrontée auparavant. J'ai d'abord été déconcertée, mais en participant à des ateliers organisés par mes collègues et promus par mon doyen superviseur, j'ai vu à plusieurs reprises une diapositive de présentation intitulée "Caractéristiques de la culture de la suprématie blanche" qui dénonçait des qualités telles que le "sens de l'urgence" et le "culte de l'écrit". Les ordres du jour des réunions écrites cochaient apparemment ces deux cases. Lorsque j'ai formé le groupe de travail sur le mois du patrimoine, réunissant des membres de la communauté pour créer un calendrier des fêtes et du mois du patrimoine multiconfessionnel, le gouvernement étudiant de De Anza a voté en faveur de cet effort. Cependant, mes collègues et mon doyen m'ont expliqué qu'un tel projet était inacceptable, parce qu'il ne se concentrait pas sur le "décentrement de la blancheur". Pour les tenants du complexe idéologique de la justice sociale critique, le fait de poser des questions, d'encourager d'autres personnes à en poser et d'envisager des perspectives multiples - toutes ces choses, qui devraient être au cœur du travail universitaire, représentent un danger existentiel. Les défenseurs de la justice sociale critique mettent l'accent sur l'oppression et l'identité tribale, et pensent qu'une société juste doit garantir l'égalité des résultats ; cela contraste avec une approche classique de la justice sociale, qui met l'accent sur la liberté et l'individualité, conçoit la connaissance comme objective et liée à l'action et au libre arbitre, et pense qu'une société juste met l'accent sur l'égalité des chances. La monoculture de la justice sociale critique doit supprimer cette vision du monde alternative et s'isoler de toute critique afin que ses défenseurs puissent maintenir leur position dominante. La protection de l'orthodoxie l'emporte sur tout le reste : la collégialité, le professionnalisme, la vérité. Toutes ces choses se profilent à l'horizon, car les membres du corps enseignant ont peur de résister. Ils savent que quiconque remet en question ces pratiques sera accusé de racisme et d'autres péchés graves. Comme les défenseurs de la justice sociale critique se présentent souvent comme les représentants de leurs groupes identitaires, toute critique à leur égard peut être considérée comme une attaque contre les groupes qu'ils prétendent représenter. Par ce moyen et d'autres encore, ils s'assurent que leur vision du monde est inattaquable. Même si je savais que certains de mes collègues soutenaient mon approche, la plupart d'entre eux avaient été contraints au silence. Le "parfois de manière intransigeante" de la définition du Robert aurait dû te mettre la puce à l'oreille. 1 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rouletabille Posté(e) lundi à 11:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 11:31 il y a 38 minutes, clem200 a dit : Moi j'applique ceci (le petit Robert) : "Courant de pensée d'origine américaine qui dénonce, parfois de manière intransigeante, les injustices et discriminations subies par les minorité" Donc pour moi se revendiquer anti woke c'est égale à ettre homophobe ou antisémite, ça devrait être puni par la loi Tout le reste, c'est de la connerie de conservateur de droite masculin et blanc qui ont peur de leur ombre Oui, enfin, c'est beaucoup trop facile de jouer là-dessus. Par exemple, on peut s'opposer à MAGA (Make American Great Again) sans pour autant s'opposer au fait de rendre l'Amérique meilleure ou grande à nouveau... C'est trop simple de prendre les slogans (ceux qui s'en affublent les choisissent) et d'en faire des totems. Sinon, je vais créer le Parti des Gens Sympas (PGS) et gare à quiconque se dira anti-PGS. Qui peut bien être contre les gens sympas, sinon des monstres ? 1 1 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) lundi à 11:52 Share Posté(e) lundi à 11:52 il y a 19 minutes, Rouletabille a dit : Parti des Gens Sympas (PGS) et gare à quiconque se dira anti-PGS. Qui peut bien être contre les gens sympas, sinon des monstres ? Ceux du PSG peut-être ... Clairon 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) lundi à 13:55 Share Posté(e) lundi à 13:55 (modifié) Il y a 2 heures, Rouletabille a dit : Oui, enfin, c'est beaucoup trop facile de jouer là-dessus. Par exemple, on peut s'opposer à MAGA (Make American Great Again) sans pour autant s'opposer au fait de rendre l'Amérique meilleure ou grande à nouveau... C'est trop simple de prendre les slogans (ceux qui s'en affublent les choisissent) et d'en faire des totems. Sinon, je vais créer le Parti des Gens Sympas (PGS) et gare à quiconque se dira anti-PGS. Qui peut bien être contre les gens sympas, sinon des monstres ? Une définition n'est pas un slogan Le fond du message c'est que le terme woke c'est de la merde. Être woke ou anti woke n'a aucun sens, même si c'est encore plus débile d'être "anti", ce qui revient à être anti gentil Si un mec de droite me traite de woke je lui dirai juste merci beaucoup C'est tout le débat qui n'a aucun sens. Tout le monde s'en fou royalement sauf une poignée de zigotos sur les réseaux sociaux et de politiciens extrémistes Modifié lundi à 13:58 par clem200 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) lundi à 15:00 Share Posté(e) lundi à 15:00 il y a 58 minutes, clem200 a dit : Une définition n'est pas un slogan Le fond du message c'est que le terme woke c'est de la merde. Être woke ou anti woke n'a aucun sens, même si c'est encore plus débile d'être "anti", ce qui revient à être anti gentil Si un mec de droite me traite de woke je lui dirai juste merci beaucoup C'est tout le débat qui n'a aucun sens. Tout le monde s'en fou royalement sauf une poignée de zigotos sur les réseaux sociaux et de politiciens extrémistes En réalité c'est bien plus pernicieux que ça. Cela consiste à propager un message du genre "ceux qui veulent défendre les droits des minorités sont des antidémocrate/anti liberté/ les véritables raciste..." bref les écouter surtout pas. Car chacun sait que ceux qui militent pour la liberté sont forcément les pires. Les réacs de tout poils ont trouvé la carte ultime on se pose pas la question de savoir si on cherche à corriger un problème réel ou pas : on disqualifie par avance sans se poser de question. C'est d'ailleurs la fonction de tous ces catégorisations fasciste/islamogauchiste/complotistes... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) lundi à 20:04 Share Posté(e) lundi à 20:04 On 4/12/2025 at 1:14 AM, Boule75 said: @Sillage And@Polybe: well we'll see, but I'm posting that the gender distribution of those fired is very different from the same distribution for previously held positions. They didn't fire only women , obviously, but it definitely smells of overweighting. La décision de licencier l'amiral de la marine a été facile à prendre. Le président des États-Unis est le commandant et le chef de l'armée, et l'amiral a refusé d'accrocher la photo de Trump sur son tableau de la chaîne de commandement. Le président est au sommet de la chaîne de commandement, même si vous ne l'aimez pas. Mesquin et stupide, c'est la colline sur laquelle elle a choisi de périr, et c'est son droit. Heureusement, ce n'est pas grave dans le sens où elle n'a pas mené une rébellion ou quoi que ce soit de fou, mais il faut se rappeler que l'armée est sous le commandement des autorités civiles dûment élues. C'est ce qui empêche les États-Unis d'être "juste une autre dictature militaire à deux balles" comme l'a dit un amiral fictif (vol de l'intrus). L'Amérique est un pays agréable, et si vous demandiez à la plupart des gens quelles sont les chances qu'une armée prenne le contrôle du gouvernement, ils seraient choqués d'apprendre qu'une telle chose est même envisagée. L'armée est l'une des institutions les plus respectées aux États-Unis (c'est bien sûr une arme à double tranchant), mais la réalité est que la non-reconnaissance des élus par l'armée n'est pas une bonne chose Elle a essentiellement pris des mesures qui, elle le savait, entraîneraient son licenciement. C'est sa décision, mais on ne peut pas être surpris qu'elle obtienne exactement cela. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles on observe une répartition inégale des femmes et des autres minorités est que ce groupe démographique a été fortement promu par la dernière administration. Il est très important, à mon avis, de distinguer les comportements insensés de Trump des décisions relativement classiques. Il devrait y avoir suffisamment de folies de Trump pour satisfaire à peu près tout le monde, quel que soit le camp. Je ne pense pas qu'il faille nécessairement interpréter ces décisions plus profondément qu'il n'y en avait déjà. Il ne faut pas oublier que les chefs militaires servent au bon vouloir de leur hiérarchie. Il existe plusieurs façons d'être licencié, et le motif invoqué peut être assez large et arbitraire. Un « fourre-tout » général est la « perte de confiance » qui peut entraîner le licenciement de n'importe qui. Comment mesurer la confiance ? C'est une question de jugement du supérieur. Cela revient à dire que le diable se cache dans les détails, et beaucoup voudront dépeindre Trump comme un sexiste encore plus grand qu'il ne l'est déjà. Mais du point de vue militaire, c'est assez simple. Disons simplement que Trump prend une « voie différente » avec l'armée et je ne suis pas surpris que les candidats de Biden soient mis à la porte. J'espère même qu'il y en aura d'autres à certains postes. Mais vous connaissez déjà mon point de vue sur la priorité accordée à une certaine idéologie plutôt qu'au combat. Le dernier aspect est exactement ce dont vous vous plaigniez : surpromotionner un certain groupe de personnes, puis crier à la partialité lorsque ce groupe est finalement éliminé. C'est un peu tout le problème : « Vous n'oseriez pas me licencier, ça ferait mauvaise impression !» Et ainsi, nous nous retrouvons avec des personnes qui ont été mutées bien au-delà de ce qu'elles devraient être. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) lundi à 20:41 Share Posté(e) lundi à 20:41 à l’instant, Stark_Contrast a dit : Je pense que l'une des raisons pour lesquelles on observe une répartition inégale des femmes et des autres minorités est que ce groupe démographique a été fortement promu par la dernière administration. Ou alors les femmes ont plus de couilles ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Stark_Contrast Posté(e) lundi à 20:46 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 20:46 9 hours ago, clem200 said: I apply this (the Petit Robert) : "A school of thought of American origin which denounces, sometimes intransigently, the injustices and discrimination suffered by minorities" So for me, claiming to be anti-woke is the same as being homophobic or anti-Semitic, it should be punishable by law. Comme d'autres l'ont dit, nous sommes confrontés au danger de l'"abus de mots" dans le sens où nous avons l'aveugle "Nice guy party !" et "comment peut-on être contre les gentils !" , c'est une astuce rhétorique. C'est comme ANTIFA : comment pouvez-vous être contre « l'anti-fascisme » ? Je suis contre le fascisme, mais je suis aussi contre une bande de gens qui brûlent des voitures dans le centre de Portland pour "combattre la machine", ou quelle que soit l'excuse actuelle. Même l'antisémitisme n'est pas clairement défini, compte tenu de ce qui se passe en Israël. On peut être pour Israël mais contre les actions militaires de ce pays actuellement. (J'essaie de ne pas mettre le feu aux poudres, j'espère que vous comprenez ce que je veux dire). Quote Everything else is bullshit from white male right-wing conservatives who are afraid of their own shadows. Je ne suis pas d'accord. Beaucoup de gens ont oublié que les questions WOKE touchent davantage les personnes de gauche. Si vous êtes plombier MAGA, vous pouvez dire ou faire ce que vous voulez. Si vous dites que vous votez pour Trump, vous êtes un monstre, mais ça s'arrête là. Si vous travaillez dans une université, une entreprise, etc., vous êtes surveillé à 100 % pour tout ce que vous dites, écrivez, ou pour les pétitions que vous signez ou non. Vous ne le devinerez jamais, mais les universités ne regorgent pas vraiment d'employés MAGA. Nous avons donc mis en place une sorte de système où ceux qui ne jouent pas le jeu en sont libérés, tandis que ceux qui le font sont désormais asservis à l'idéologie. Vous devez vous y conformer, en tout temps et de toutes les manières, sous peine de vous rendre coupable de « mauvaises pensées ». Cela pourrait vous coûter des amis, un emploi, un mariage, voire vous faire exclure de toute votre profession. Le respect des règles est peut-être possible, mais elles changent constamment et il est pratiquement impossible de les respecter. Plus encore, vous n'avez aucun droit de regard sur ces règles ni sur leur raison d'être. Il n'y a ni vote, ni accord, vous y êtes simplement soumis. J'évoque ce point car beaucoup de démocrates et de gauche en souffrent le plus directement. Ils sont peut-être démocrates, mais pas socialistes. Ils ne soutiennent pas Bernie Sanders ni les nombreuses idées bizarres et étranges que cette idéologie soutient. Le Parti démocrate a connu des désastres politiques. Autrefois, nous mettions en avant « nos points communs », et c'était la coalition démocratique. Cette idéologie disqualifie quiconque n'adhère pas à 100 %. Et encore une fois, cela aurait peut-être fonctionné dans une certaine mesure, mais pas lorsque la ligne électorale bouge constamment et arbitrairement. Et Dieu nous garde d'utiliser l'ancien (approuvé hier, pas aujourd'hui) ! Dans un système démocratique où il faut beaucoup de voix, nous sommes désormais coincés dans un système en perpétuelle spirale de pureté : Quote An anti-racism professor, tasked with leading a summer seminar for high-achieving high school students at Cornell's prestigious campus, was first a dismayed witness to the group's radical indoctrination, then a victim of its sectarian drift. He recounts his misadventure: https://compactmag.com/article/a-black-professor-trapped-in-anti-racist-hell (February 10, 2023) A Black teacher trapped in anti-racist hell. Personne n'est en sécurité. Certaines personnes travaillent et n'ont pas toute la journée à passer sur Twitter à mémoriser les nouvelles normes. Si vous êtes comme moi, un adepte de la « vieille école » qui croit en la liberté d'expression et de pensée, je n'aime pas du tout cette idéologie. Pire encore, cette idéologie m'a pratiquement viré de mon propre parti. Je ne suis pas assez pur. Je suis pour le sport féminin, mais je regrette de ne pas être pour un homme s'habillant en femme et concourant dans les divisions féminines. Ce qui était parfaitement normal il y a 10 ou 15 ans, je risque d'être ostracisé pour cette opinion aujourd'hui. Le député démocrate Seth Moulton a été traité de « nazi » pour avoir déclaré exactement cela – encore un démocrate dans un Massachusetts profondément démocrate. Nous avons donc un sujet impopulaire auprès des électeurs, et quiconque tente de partir est traité de « nazi » par sa propre « équipe ». C'est une situation sans issue. C'est une communauté très connectée, très active, qui impose de manière rigide la façon dont elle pense que le monde devrait fonctionner, et c'est bien plus néfaste et aliénant pour la gauche démocrate que pour la droite républicaine. C'est un perdant politique à bien des égards. Et les démocrates seraient bien avisés de la laisser mourir, non seulement pour leurs chances électorales, mais parce qu'elle prend tout le parti en otage. Je n'ai aucune idée du nombre de démocrates qui croient sincèrement à tout cela ou qui se laissent faire par peur de se faire attaquer, mais les choses sont clairement allées trop loin et personne ne sait vraiment comment résoudre le problème. Si l'on veut dire que les conservateurs sont des bébés avec cette idéologie, peut-être le sont-ils ! Mais encore une fois, c'est la gauche qui est bien plus touchée par cela et je dois souvent expliquer à mes amis et à ma famille conservateurs que la gauche est plus soumise à ces règles qu'eux. 1 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) lundi à 20:52 Share Posté(e) lundi à 20:52 5 minutes ago, Boule75 said: Or do women have more balls? question très chargée compte tenu de l'obsession transgenre du dernier commandant en chef. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Coriace Posté(e) lundi à 21:31 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 21:31 Il y a 6 heures, nemo a dit : En réalité c'est bien plus pernicieux que ça. Cela consiste à propager un message du genre "ceux qui veulent défendre les droits des minorités sont des antidémocrate/anti liberté/ les véritables raciste..." bref les écouter surtout pas. Car chacun sait que ceux qui militent pour la liberté sont forcément les pires. Les réacs de tout poils ont trouvé la carte ultime on se pose pas la question de savoir si on cherche à corriger un problème réel ou pas : on disqualifie par avance sans se poser de question. C'est d'ailleurs la fonction de tous ces catégorisations fasciste/islamogauchiste/complotistes... Tu parles de ceux qui traitent de "raciste" de "nazis" ou de "fascistes" les gens qui considèrent que le peuple devrait pouvoir choisir librement ses lois et ne pas être limités par des traités supra étatique ou des juges élus par personne ? Parce que le terme woke il est gentil. D'ailleurs il est exonyme. C'est la gauche intersectionnelle elle même qui s'est designée comme ça. Par contre traiter tout le monde de nazi (y compris un Juif comme Zemmour) ça c'est pas du tout un fourre tout disqualifiant. Au passage la stratégie de la reductio ad hitlerum avait été définie par un certains Joseph Staline. Caramba, encore raté. 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) lundi à 21:33 Share Posté(e) lundi à 21:33 il y a 1 minute, Coriace a dit : Au passage la stratégie de la reductio ad hitlerum avait été définie par un certains Joseph Staline. "Quand vous débattez avec un homme de droite, traitez-le de fasciste! Tant qu'il se défendra, il n'argumentera pas". De staline lui-même. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) lundi à 21:36 Share Posté(e) lundi à 21:36 il y a 2 minutes, Patrick a dit : "Quand vous débattez avec un homme de droite, traitez-le de fasciste! Tant qu'il se défendra, il n'argumentera pas". De staline lui-même. Fais gaffe, citer des faits historiques c'est les premiers pas du nazisme. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) lundi à 21:39 Share Posté(e) lundi à 21:39 7 hours ago, clem200 said: The gist of the message is that the term woke is bullshit. Je risque de m'aventurer dans les méandres de la linguistique sur un forum dont je ne parle pas la langue maternelle… J'ai d'abord entendu parler du terme « WOKE » appliqué aux théoriciens du complot et à la « pilule rouge ». Être « WOKE » signifiait être conscient de la réalité de ce qui se passait réellement en coulisses, et non de ce que racontaient les menteurs de CNN. Ce terme est généralement employé par la droite. Cela dit, « WOKE » est un terme difficile à définir dans le contexte de l'application stricte des principes de diversité, d'équité et d'inclusion. Il y a une raison à cela, et c'est en grande partie parce que le groupe qui le promeut refuse de le définir. Vous pouvez voir Freddie Deboer, partisan de Bernie Sanders et écrivain de gauche, s'en plaindre ici : https://web.archive.org/web/20230404013504/https://freddiedeboer.substack.com/p/of-course-you-know-what-woke-means On pourrait en parler pendant des pages, donc je ne vais pas m'éterniser. Mais l'impossibilité de rendre cela indéfinissable est une caractéristique, pas un bug. Ce que je constate, et la meilleure façon de définir ce changement radical, c'est qu'en grandissant, on m'a appris que nous jugeons les gens sur ce qu'ils sont, et non sur la couleur de leur peau ou leurs préférences sexuelles, etc. Ce que je constate avec les « politiques de justice sociale » – l'idée vient d'un « bon endroit » –, apparemment, je pense que l'idée est qu'une fois que tout le monde aura été correctement trié et catégorisé dans les groupes de victimes appropriés, nous pourrons alors élaborer des solutions personnalisées pour chaque groupe touché. Mais cela encourage et renforce largement le racisme, à la grande surprise et au grand désarroi de personnes comme moi. Comme l'a dit quelqu'un : « Il prétend lutter contre le racisme en ravivant et en perpétuant certains des stéréotypes racistes les plus affreux. » Le Smithsonian s'est ridiculisé en essayant d'expliquer que les Noirs, en tant que culture, ne perçoivent pas l'heure de la même manière que les Blancs. Il s'agit d'ailleurs d'un musée américain réputé, pas de 4chan. C'est le vieux stéréotype raciste selon lequel « l'heure des Noirs » serait la raison de leurs retards constants. Nous nous sommes retrouvés avec un mélange des plus étranges d'hyperracistes – les deux faces d'une même médaille – qui s'accordaient sur le même point : « Les Noirs ne savent tout simplement pas faire ce que font les Blancs, comme lire l'heure, et nous devons le reconnaître. » Venant à la fois du Smithsonian et d'un raciste lambda, c'était tout simplement trop pour moi, et je ne suis pas le seul. Comme l'a dit quelqu'un : « J'ai combattu les racistes en ligne pendant des années au sujet de ces stéréotypes néfastes, pour finalement m'entendre dire qu'ils étaient désormais totalement vrais. » Il y a aussi le langage chargé de sens que Thomas Frank a souligné : Tout le monde a un moment où l'on réalise pour la première fois que Donald Trump pourrait bien revenir, et voici le mien. C'était en mars dernier, lors d'une visite à la National Portrait Gallery du Smithsonian, lorsque j'ai lu par hasard le texte explicatif à côté d'un vieux tableau. Cette note décrivait l'avancée des États-Unis vers l'ouest au XIXe siècle comme du « colonialisme de peuplement ». Je l'ai lu et j'ai immédiatement compris où allait notre nation. Mon problème avec ce jargon universitaire n'était pas qu'il était erroné en soi, ni que le président Biden en soit responsable, mais plutôt qu'il offrait un aperçu de nos relations de classe empoisonnées. Un conservateur de l'une de nos plus prestigieuses institutions d'enseignement public avait décidé d'utiliser un mot-clé académique à la mode et chargé de morale pour s'adresser à un visiteur de musée – par exemple, une famille du Midwest visitant les sanctuaires nationaux – et lui donner une leçon sur la méchanceté américaine. C'est le « nouveau langage » de la « nouvelle foi », pour citer Cody Wilson, qui s'est fermement opposé à son utilisation et a qualifié ceux qui l'utilisaient de « marques d'un esprit captif », de lâcheté et de « loyauté » envers le dogme. De l'autre côté, comme je l'ai dit, nous disons : « On ne peut pas définir le woke », mais en même temps, tout le monde – de tous bords – connaît d'une manière ou d'une autre le langage acceptable. On ne peut pas définir le woke, bien sûr ! Et pourtant, certains sont sévèrement annulés lorsqu'ils franchissent l'une des lignes invisibles et indéfinissables, et c'est encore une caractéristique, pas un bug. L'hypersensibilité délibérée y est pour beaucoup. Là où d'autres supposeraient que vous vous êtes simplement mal exprimé ou que vous n'aviez pas l'intention de nuire, le WOKE suppose toujours le pire, ce qui est un aspect clé de l'« offense » et de la « contrariété ». Si vous n'êtes pas constamment sur le qui-vive à chaque mot, comment pourriez-vous être offensé et contrarié ? Vous pourriez simplement laisser tomber et continuer votre vie. La définition de Frank du « mot-clé académique à la mode et moralement chargé » en est également un bon exemple. Ce n'est peut-être pas un problème français, mais on y voit assez clairement le « nouveau langage », utilisé pour regrouper les gens. C'est un drapeau, une sorte de signal. « Je suis dans ce club », ou « je ne suis pas de ce club ». Donc, pour moi, le terme « woke » est très « définissable » et, pour paraphraser le juge de la Cour suprême à propos du contenu pour adultes : « Je le reconnais quand j'en vois un. » 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) lundi à 21:46 Share Posté(e) lundi à 21:46 6 minutes ago, Patrick said: "When you debate a right-winger, call him a fascist! As long as he defends himself, he won't argue." From Stalin himself. C'est fou que Staline ait découvert ce que j'aime appeler un "cognitive killswitch" La personne est tellement occupée à défendre son caractère qu'elle n'est plus capable de poursuivre le débat et ce qui a été débattu. Je sais que ce forum est rempli de personnes intelligentes qui vont maintenant publier des exemples antérieurs à celui-ci. L'une des choses que j'ai remarquées, et la montée du trumpisme, c'est que ce vieux truc ne fonctionne plus. Mitt Romney et John McCain seraient tombés dans le panneau, mais Trump s'en moque, et c'est ainsi que toute l'astuce disparaît pour lui et ses partisans. Lorsque vous qualifiez de nazi un véritable fasciste, mais aussi un démocrate qui pense que les sports féminins devraient être séparés des imitateurs masculins, il semblerait logique que le mot finisse par perdre tout son sens. Ce n'est pas le bon moment pour que de tels mots perdent leur sens, mais nous en sommes là. Tout le monde est un nazi ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) lundi à 22:01 Share Posté(e) lundi à 22:01 il y a 29 minutes, Coriace a dit : Tu parles de ceux qui traitent de "raciste" de "nazis" ou de "fascistes" les gens qui considèrent que le peuple devrait pouvoir choisir librement ses lois et ne pas être limités par des traités supra étatique ou des juges élus par personne ? Parce que le terme woke il est gentil. D'ailleurs il est exonyme. C'est la gauche intersectionnelle elle même qui s'est designée comme ça. Par contre traiter tout le monde de nazi (y compris un Juif comme Zemmour) ça c'est pas du tout un fourre tout disqualifiant. Au passage la stratégie de la reductio ad hitlerum avait été définie par un certains Joseph Staline. Caramba, encore raté. T'as pas vu qu'il y avait fasciste dans ma liste? Et Staline est le woke parfait c'est bien connu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) lundi à 22:18 Share Posté(e) lundi à 22:18 IL ME SEMBLE QU'ON S'ACHEMINE DOUCEMENT VERS LE POINT GODWIN DU FORUM, C'EST A DIRE LE POINT DE NON DISCUSSION. AUSSI IL SERAIT SANS DOUTE PRÉFÉRABLE D'ALLER PRENDRE SON TILLEUL DU SOIR ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Stark_Contrast Posté(e) lundi à 23:14 C’est un message populaire. Share Posté(e) lundi à 23:14 (modifié) On 4/11/2025 at 6:00 AM, Patrick said: The fire truck shortage in the USA explained, with one culprit identified: "private equity" organizations, or private investment funds in French, which allegedly... bought fire trucks on the market to resell them at a higher price. And not only that. Incredible. (political bias of the YouTube channel, rather oriented towards the interests of the working class, Bernie-leaning, or the "poor class" and impoverished "middle class" wing of the DNC and the GOP, I think) @Stark_Contrast Ton opinion? (still working on answering your PM thoroughly btw I have too much things to do) Il a raison de dire qu'il faut appliquer les lois antitrust. Reste à savoir si des procureurs généraux surchargés de travail pourront y parvenir. Je n'en avais pas entendu parler spécifiquement, mais il est fréquent que des entrepreneurs privés de divers services gouvernementaux soumettent des offres très inférieures à la réalité pour un contrat traditionnellement gouvernemental. Le gouvernement local s'exclame : « Waouh, quelle bonne affaire ! Cette entreprise d'ambulances le fera pour la moitié de ce que nous payons actuellement ! Le marché libre est incroyable ! Les services gouvernementaux sont vraiment coûteux et lents !» Le gouvernement local choisit l'entreprise d'ambulances privée, puis supprime le service d'ambulances public, auparavant coûteux. Une fois l'option publique supprimée, l'entreprise d'ambulances privée augmente ses tarifs au-delà de 100 % et le gouvernement local se retrouve coincé, ayant supprimé son ancienne entreprise d'ambulances publique. C'est ainsi que l'on prend le gouvernement en otage d'un accord pourtant avantageux… L'une des choses que je déplore le plus, c'est que j'ai l'impression que le Parti démocrate a pratiquement abandonné la bataille économique globale. Il semblait acquis que « Reagan avait raison », et il semble que ces arguments n'aient pas été remis en question. C'est l'un des arguments clés de Thomas Frank dans nombre de ses ouvrages. Les Démocrates ont pratiquement capitulé sur le plan économique, et il y a une sorte de « trou » à combler. La meilleure façon de décrire cela est une sorte de « perte de confiance », l'idée que le gouvernement ne peut pas vraiment faire mieux, et « tout le monde le sait ». Je pense qu'Obama avait raison sur beaucoup de points et qu'il n'a certainement jamais manqué de confiance, et dans les décombres de la crise financière de 2008, les gens étaient mécontents. Nombreux étaient ceux qui souhaitaient voir un renouveau de Roosevelt. Je ne pense pas que nous ayons obtenu cela, mais l'essentiel est là. Nous ne voulons pas tomber dans les extrêmes, mais il semblerait que les camions de pompiers à 1 million de dollars soient l'un des arguments que l'on entendait : "si le gouvernement construisait les choses, les camions de pompiers coûteraient 1 million de dollars !" . Le marché libre les construit et ils coûtent 1 million de dollars. Modifié lundi à 23:17 par Stark_Contrast 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 10:41 Share Posté(e) mardi à 10:41 19 octobre 2024. https://www.summarize.tech/youtu.be/hDD0I7y1a1I La vidéo « Something Terrible is Happening in Florida » (Quelque chose de terrible se passe en Floride) révèle le contraste saisissant entre l'image de destination riche de l'État et les dures réalités auxquelles sont confrontés de nombreux habitants. Alors que l'économie de la Floride a été soutenue par le tourisme et l'afflux de retraités, une grande pauvreté persiste, en particulier dans le Panhandle, où un pourcentage élevé de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. La dépendance de l'État à l'égard des emplois saisonniers faiblement rémunérés dans le secteur du tourisme exacerbe les disparités économiques et entrave la mobilité ascendante, ce qui conduit à une lutte contre l'augmentation du coût de la vie qui dépasse la croissance des salaires. Alors que les prix des logements montent en flèche en raison de la demande de locations de vacances et d'investissements spéculatifs, les habitants, en particulier ceux qui travaillent dans le secteur du tourisme, ont de plus en plus de mal à trouver un logement abordable. En outre, l'évolution démographique vers une population vieillissante pèse encore plus sur les ressources de l'État sans contribuer de manière adéquate aux recettes fiscales, perpétuant ainsi un modèle économique non durable manquant d'innovation et de diversification. Ce problème systémique pose de sérieux défis au paysage socio-économique de la Floride pour l'avenir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rogue0 Posté(e) mercredi à 22:33 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 22:33 (modifié) repost du fil cyberwarfare La base mondiale des vulnérabilités informatiques CVE-(année)-xxxx a failli disparaître ce mercredi 16/04/2025. C'est la référence mondiale centralisant toutes les failles informatiques connues, leur sévérité, et les remèdes connus... et donnant une référence unique pour éviter tout doublon/quiproquo. https://next.ink/181206/la-base-de-donnees-de-vulnerabilites-cve-a-failli-perdre-son-financement-americain/ (on l'a appris à peine 24h avant la fermeture ... ) https://bsky.app/profile/tib3rius.bsky.social/post/3lmulrbygoe2g Pourquoi ? Parce qu'elle était entièrement financée par les USA (l'agence CISA), et qu'en pleine coupes budgétaires DOGE, rien n'est sacré (sauf le portrait de POTUS). Au final, la base de donnée a été sauvée à la dernière minute (le financement a été prolongé de 11 mois), mais l'ONG MITRE qui la maintenait a quand même dû virer 442 personnes suite aux coupes DOGE... Du coup, qui va maintenir la base ? (tout ça pour économiser la misérable somme de 28 M$). (C'est moins que le budget café du Pentagone...) Une fondation a été créée en urgence pour tenter de diversifier le financement de cette base. On a failli devoir basculer vers les substituts (européens, chinois ou russes) "Dommage" pour les chinois, ce n'est que partie remise. ---------------------------------------- Ceci est une piqûre de rappel que les coupes budgétaires à la tronçonneuse de type DOGE économisent assez peu au final ... et ont un réel impact (négatif) sur la sécurité (cf les coupes de pompiers, garde forestiers, et de la sécurité des armes nucléaires )... Et que >90% des coupes n'ont rien à voir avec la lutte contre le wokisme/DEI. D'ailleurs, Elon Musk ne cesse de réduire les économies revendiquées par le DOGE. En octobre 2024, il proclamait pouvoir trouver 2000 G$ d'économies "facilement". En janvier 2025, il avait déjà réduit l'objectif à 1000G$ d'économie. Le 10/04/2025, il a encore réduit la cible à 150 G$ d'économie revendiquées (seulement revendiquées, non prouvées, sachant que la presse l'a déjà chopé à exagérer ses victoires ... parfois d'un facteur 100 ). (sachant que la destruction de l'USAID, ça pèse déjà 50G$ ) Bref, tout ça (destruction de soft power, vies gâchées) ... pour un résultat aussi minable... Honnêtement, il aurait dû commencer par la bureaucratie du Pentagone, ça pèse facilement déjà 150G$ annuel d'économie. https://www.forbes.com/sites/mollybohannon/2025/04/10/elon-musk-says-doge-will-produce-savings-of-150-billion-in-fy2026/ Modifié mercredi à 22:43 par rogue0 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) jeudi à 06:06 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 06:06 Il y a 7 heures, rogue0 a dit : repost du fil cyberwarfare La base mondiale des vulnérabilités informatiques CVE-(année)-xxxx a failli disparaître ce mercredi 16/04/2025. C'est la référence mondiale centralisant toutes les failles informatiques connues, leur sévérité, et les remèdes connus... et donnant une référence unique pour éviter tout doublon/quiproquo. https://next.ink/181206/la-base-de-donnees-de-vulnerabilites-cve-a-failli-perdre-son-financement-americain/ (on l'a appris à peine 24h avant la fermeture ... ) https://bsky.app/profile/tib3rius.bsky.social/post/3lmulrbygoe2g Pourquoi ? Parce qu'elle était entièrement financée par les USA (l'agence CISA), et qu'en pleine coupes budgétaires DOGE, rien n'est sacré (sauf le portrait de POTUS). Au final, la base de donnée a été sauvée à la dernière minute (le financement a été prolongé de 11 mois), mais l'ONG MITRE qui la maintenait a quand même dû virer 442 personnes suite aux coupes DOGE... Du coup, qui va maintenir la base ? (tout ça pour économiser la misérable somme de 28 M$). (C'est moins que le budget café du Pentagone...) Une fondation a été créée en urgence pour tenter de diversifier le financement de cette base. On a failli devoir basculer vers les substituts (européens, chinois ou russes) "Dommage" pour les chinois, ce n'est que partie remise. ---------------------------------------- Ceci est une piqûre de rappel que les coupes budgétaires à la tronçonneuse de type DOGE économisent assez peu au final ... et ont un réel impact (négatif) sur la sécurité (cf les coupes de pompiers, garde forestiers, et de la sécurité des armes nucléaires )... Et que >90% des coupes n'ont rien à voir avec la lutte contre le wokisme/DEI. D'ailleurs, Elon Musk ne cesse de réduire les économies revendiquées par le DOGE. En octobre 2024, il proclamait pouvoir trouver 2000 G$ d'économies "facilement". En janvier 2025, il avait déjà réduit l'objectif à 1000G$ d'économie. Le 10/04/2025, il a encore réduit la cible à 150 G$ d'économie revendiquées (seulement revendiquées, non prouvées, sachant que la presse l'a déjà chopé à exagérer ses victoires ... parfois d'un facteur 100 ). (sachant que la destruction de l'USAID, ça pèse déjà 50G$ ) Bref, tout ça (destruction de soft power, vies gâchées) ... pour un résultat aussi minable... Honnêtement, il aurait dû commencer par la bureaucratie du Pentagone, ça pèse facilement déjà 150G$ annuel d'économie. https://www.forbes.com/sites/mollybohannon/2025/04/10/elon-musk-says-doge-will-produce-savings-of-150-billion-in-fy2026/ 2000 G$ c'est le prix du programme F-35 , il peut encore atteindre son objectif. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant