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La vie de Nicolas Guillou, juge français de la CPI sous sanctions des Etats-Unis : « Vous êtes interdit bancaire sur une bonne partie de la planète »

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/19/nicolas-guillou-juge-francais-de-la-cpi-sanctionne-par-les-etats-unis-face-aux-attaques-les-magistrats-de-la-cour-tiendront_6654016_3210.html

 

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Il y a 5 heures, collectionneur a dit :

@Ciders C'est vraiment idioit, Biden n'est pas, et de loin, le premier président US à utiliser le stylo automatique. Il y a mème une petite comédie des années 90 dont je me rappelle plus le nom ou le fils préado du président fait visiter la Maison Blanche et montre l'appareil qui sert à signer à sa petite amie. 

Pour clarification : les "poils pubiens" en guise de signature renvoient à la carte de vœux de Trump à Epstein où Trump avait signé à l'emplacement du pubis d'une silhouette féminine servant de fond à un poème sibyllin parlant de "secrets partagés" entre les deux hommes. 

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à l’instant, loki a dit :

La vie de Nicolas Guillou, juge français de la CPI sous sanctions des Etats-Unis : « Vous êtes interdit bancaire sur une bonne partie de la planète »

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/19/nicolas-guillou-juge-francais-de-la-cpi-sanctionne-par-les-etats-unis-face-aux-attaques-les-magistrats-de-la-cour-tiendront_6654016_3210.html

Il est plus que temps qu'on active, idéalement au niveau européen, un dispositif légal qui permettrait d'appliquer sélectivement et de manière discrétionnaires aux états-voyous abusant de lois extraterritoriales des dispositions-miroir.

Amis américains : vous abusez de vos décisions légales ? Nous vous les appliquons en retour, Trump et sa clique interdits bancaire dans l'UE tant que vous continuez.

Cher chinois ou turcs : vous continuez à pourrir Interpol avec des "notices rouges" indues contre vos opposants politiques établis chez nous ? Attendez-vous à des surprises lors de vos prochains déplacements.

 

A appliquer très sélectivement bien sûr, et essentiellement dans le cadre de rapports de force visant à ce que ces délires d'extraterritorialité soient jugulés. Il nous faut nous armer juridiquement.

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https://gothamist.com/news/how-voters-in-trump-districts-helped-mamdani-win-the-democratic-primary (26 juin 2025)

Comment les électeurs des circonscriptions pro-Trump ont aidé Mamdani à remporter les primaires démocrates

Une semaine après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de 2024, le député Zohran Mamdani se trouvait sur Hillside Avenue dans le Queens et Fordham Road dans le Bronx, micro à la main, à la recherche de New-Yorkais issus de la classe ouvrière qui avaient voté pour Trump, alors qu'ils votaient habituellement pour les démocrates.

Selon une vidéo publiée par le candidat à la mairie alors naissant lors de sa visite dans le quartier, le coût de la vie était un facteur déterminant dans leur décision.

« Les loyers sont chers. Les prix des denrées alimentaires augmentent. Les factures d'électricité augmentent », a déclaré une personne interrogée par Mamdani.

Ces électeurs ont joué un rôle clé dans la stratégie qui a conduit à sa victoire éclatante sur l'ancien gouverneur Andrew Cuomo lors des primaires démocrates de cette semaine. Huit mois après que Trump ait remporté des gains significatifs parmi les classes populaires et les communautés immigrées de New York, les démocrates de la ville ont choisi un candidat se décrivant lui-même comme un socialiste démocratique comme candidat présumé. Et Mamdani a déclaré que sa stratégie consistant à courtiser les électeurs de Trump sur la question du coût de la vie se poursuivrait jusqu'aux élections générales de novembre.

Une analyse de Gothamist a révélé que Mamdani a remporté 30 % des circonscriptions électorales primaires remportées par Trump lors de l'élection générale de 2024 et a recueilli plus de 35 000 voix dans les circonscriptions qui ont voté pour Trump. Dans les environs de Jamaica Hills, au Queens, où Mamdani a tourné en novembre dernier, les électeurs se sont décalés vers le Parti républicain en 2024 d'environ 25 points. Mardi, Mamdani y a remporté 84,2 % des voix.

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il y a une heure, loki a dit :

La vie de Nicolas Guillou, juge français de la CPI sous sanctions des Etats-Unis : « Vous êtes interdit bancaire sur une bonne partie de la planète »

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/11/19/nicolas-guillou-juge-francais-de-la-cpi-sanctionne-par-les-etats-unis-face-aux-attaques-les-magistrats-de-la-cour-tiendront_6654016_3210.html

https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i4082.asp (3 février 2016)

Rapport sur l'extraterritorialité de la législation américaine 

Président M. Pierre Lellouche

Rapporteure Mme Karine Berger

(Je ne l'ai pas lu)

https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/extraterritorialite-americaine-une-arme-double-tranchant.pdf (décembre 2024)

p.9

L'UE se montre réticente à contester l'utilisation de l'extraterritorialité par les États-Unis. La conjoncture géopolitique actuelle incite la majorité des États membres à la prudence. Beaucoup sont réticents à ne serait-ce que discuter d’extraterritorialité et évitent toute initiative susceptible d'ébranler l'alliance transatlantique ou d'amener Washington à reconsidérer ses engagements sécuritaires envers l'Europe. En outre, la réticence de l’UE à adopter une approche plus offensive en matière d'extraterritorialité s'explique par le risque d'accusations d'incohérence, après avoir longtemps critiqué l'approche offensive des États-Unis dans ce domaine.

p.47-48

Jusqu’en 2007, le montant annuel moyen des sanctions infligées au titre du FCPA ne dépassait pas les 75 millions de dollars. À partir de 2008, les amendes ont fortement augmenté pour atteindre un record annuel de 6 milliards de dollars en 2016. En 2008, Siemens a payé 350 millions de dollars à la SEC et 450 millions de dollars au département de la Jus- tice après avoir été reconnue coupable de corruption d’agents publics étrangers en Argentine, au Bangladesh, en Chine, en Irak, au Mexique, au Venezuela et au Vietnam 70 . Une autre affaire à fort retentissement est celle de TotalÉnergies qui, en 2013, a accepté de payer 398 mil- lions de dollars pour paiements illicites à un agent public iranien en contrepartie de l’exploitation de champs pétroliers et gaziers (71) . En 2020, l’Européen Airbus – l’un des deux plus grands constructeurs mondiaux d’avions de ligne – a accepté de payer plus de 3,9 milliards de dollars aux autorités américaines, françaises et britanniques pour violation du FCPA et de l’AECA, et de son règlement d’application, l’ITAR (voir par- tie II, page 26). En 2018, la première administration Trump a arrêté Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei Technologies, pour fraude et conspiration en vue de commettre une fraude en vendant de la technologie américaine à l’Iran (72). Meng a été arrêtée au Canada et extradée aux États-Unis.

Donald Trump a exprimé son aversion pour le FCPA, qu'il considère comme « horrible et injuste » pour les entreprises. Au printemps 2017, il charge son secrétaire d'État de l'époque, Rex W. Tillerson, d’étudier la suppression du FCPA qui ne nécessiterait pas de passer par le Congrès. Il demande également à son conseiller Stephen Miller de rédiger un décret d’abrogation. Avec le procureur général de l'époque, Jess Ses- sions, ils insistent cependant pour que la législation anticorruption soit maintenue. Bien que le nombre d'enquêtes ait diminué, davantage d'entreprises ont été poursuivies sous l'administration Trump I que sous l'administration Obama 2 (73).

p.67-68

En août 2023, la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, sous la direction de Christophe Weissberg et Thibault François, a même enjoint au Parlement français et au département du Trésor américain de suivre davantage l’impact des sanctions internationales sur les entreprises françaises (126).

Certes, l’UE commence progressive- ment à adopter de premières mesures extraterritoriales, comme nous le soulignons dans notre note d’enjeux « Extraterritorialité : angle mort de la sécurité économique européenne » (127) : des mesures défensives, en réaction aux lois extraterritoriales de pays tiers, comme le règlement de blocage européen; et des mesures de sa propre initiative, plus offensives, notamment dans le domaine du numérique (RGPD, DMA, DSA et règlement sur l’IA). Cependant, leur efficacité reste limitée et l’UE a surtout besoin de concevoir une nouvelle stratégie pour coopérer avec les États-Unis sur des lois extraterritoriales servant des intérêts convergents avec ceux des États membres (par exemple, lors de la prise de sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine), tout en étant capable de faire entendre sa voix et de résister dans les cas où l’extraterritorialité des États-Unis est abusive ou contraire aux intérêts européens.

p. 69-70

Washington sait aussi que les États-Unis seuls ne pourront empêcher la Chine d’atteindre l’hégémonie technologique : ils ont besoin pour cela de l’alignement de leurs alliés.

Et ce d’autant plus que l’usage actuel de l’extraterritorialité américaine ne fait pas consensus aux États-Unis. Des entreprises américaines ont été contraintes à quitter certains marchés sous la pression des sanctions et embargos commerciaux américains, pour laisser finalement leur place à des entreprises étrangères. Quand les États-Unis ont appliqué des sanctions très sévères à Cuba dans les années 1990 et au début des années 2000, des entreprises russes et chinoises n’ont pas tardé à prendre leur place (128). De la même manière, les normes extraterritoriales américaines tendent à dissuader les entreprises étrangères de collaborer avec les entreprises américaines. Donald Trump lui-même s’est montré très critique vis-à-vis de certaines sanctions américaines, comme le FCPA. Pour lui, elles posent en effet deux risques majeurs à l’économie américaine :

• Affaiblir la position dominante du dollar dans les transactions étrangères. Le simple fait de commercer en dollars est souvent invoqué comme « lien véritable » suffisant pour que les sanctions améri- caines s'appliquent à une entreprise étrangère. Certaines sont alors tentées de commercer dans d'autres monnaies.

• Rendre les entreprises américaines – et le commerce avec les États- Unis – moins attrayants. Se conformer aux lois américaines est coûteux et complexe. Cela peut désavantager les entreprises américaines par rapport à leurs concurrents internationaux et dissuader les entreprises étrangères de faire des affaires aux États-Unis.

La question de l'extraterritorialité est d’une importance fondamentale pour l’Europe. Le débat devrait être normalisé et systématiquement faire partie intégrante de toute discussion transatlantique sur la sécurité économique. La position de l'UE ne sera prise en considération que si elle est en mesure de démontrer qu'elle a saisi les enjeux de l'extraterritorialité américaine et qu'elle a élaboré une stratégie crédible pour y faire face − une stratégie qui s'aligne sur les États-Unis lorsque cela s'avère nécessaire et qui s'y oppose lorsque l'extraterritorialité américaine porte atteinte à ses intérêts fondamentaux.

 

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Le poids des ans commence à se faire sentir pour Trump :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/signes-de-fatigues-et-tensions-avec-la-base-trump-est-il-en-train-de-perdre-la-main--ce7d51d9d88bff22

(..)

Pourtant, comme l’indique l’article du New York Times, les apparitions publiques de Donald Trump sont en nette baisse par rapport à son premier mandat (-39%), sont en moyenne plus courtes et commencent plus tard dans la journée. Il y a aussi cette séquence, début novembre, où il semblait s’assoupir dans le Bureau Ovale, et la fameuse tâche sur la main, que la Maison Blanche attribue toujours à "trop d’aspirine et de serrages de main".

(..)

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il y a 4 minutes, Teenytoon a dit :

Ouais... j'attendrai qu'il soit en réanimation pour crier victoire. En fait j'attendrai surtout de voir les résultats des élections à suivre, car je ne suis pas certain que Vance soit bien mieux

J'ajouterais en ce qui concerne l'Europe que je vois mal les Démocrates lorsqu'ils seront revenus au pouvoir, que ce soit en 2028, 2032 ou après, faire beaucoup évoluer la décision de désengagement de la sécurité européenne que Trump est à l'évidence en train d'appliquer

La grande majorité des pays d'Europe qui sous-traitent leur sécurité à Washington par le biais de l'OTAN, ça ne reviendra pas. Quel que soit le parti aux affaires outre-Atlantique, les Etats-Unis ont autre chose à fiche, leurs moyens militaires relatifs par rapport aux autres puissances sont nettement plus faibles, et ils sont en train de tourner la page dans les faits - ils l'ont déjà tournée dans leur tête

Ca fait partie de l'Histoire, désormais

Modifié par Alexis
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4 novembre 2025

Le psychologue John Gartner expose les signes et symptômes qu'il observe chez Donald Trump, et explique pourquoi il pense que le président ne terminera pas son mandat "compos mentis" (sain d'esprit).

Le Dr John Gartner est le fondateur de Duty To Warn et ancien professeur adjoint de psychiatrie à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins.

1:57 Ce qui est nouveau, c'est les symptômes de démence.

3:43 Pour diagnostiquer la démence, vous devez voir une détérioration par rapport au niveau initial de la personne. Et pas uniquement du langage - le langage est le plus évident - le langage, la mémoire, le comportement, et les performances psychomotrices.

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il y a 12 minutes, Wallaby a dit :

Le psychologue John Gartner expose les signes et symptômes qu'il observe chez Donald Trump, et explique pourquoi il pense que le président ne terminera pas son mandat "compos mentis" (sain d'esprit).

Le Dr John Gartner est le fondateur de Duty To Warn et ancien professeur adjoint de psychiatrie à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins.

1:57 Ce qui est nouveau, c'est les symptômes de démence.

3:43 Pour diagnostiquer la démence, vous devez voir une détérioration par rapport au niveau initial de la personne. Et pas uniquement du langage - le langage est le plus évident - le langage, la mémoire, le comportement, et les performances psychomotrices.

Nous verrons la suite. Merci pour le partage

Si ça recommence, il sera assez ahurissant de constater que les Etats-Unis puissent se retrouver deux fois de suite :blink: dans la même situation d'avoir un président gravement diminué par son âge avancé...

 

Soit dit en passant, en France nous pourrions être en train de prendre la direction diamétralement opposée (:blink: pas moins), si du moins nous élisons pour de bon en 2027 un président encore beaucoup plus jeune que ne l'était Macron en 2017

Un "jeune" pays (250 ans au compteur tout de même) qui élit des vieillards cacochymes, et un "vieux" pays (enfin 1500 ans, c'est presque encore une start-up du point de vue chinois :happy:) qui élit des jeunots qui ont encore des dents de lait...

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il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Nous verrons la suite. Merci pour le partage

Si ça recommence, il sera assez ahurissant de constater que les Etats-Unis puissent se retrouver deux fois de suite :blink: dans la même situation d'avoir un président gravement diminué par son âge avancé...

Soit dit en passant, en France nous pourrions être en train de prendre la direction diamétralement opposée (:blink: pas moins), si du moins nous élisons pour de bon en 2027 un président encore beaucoup plus jeune que ne l'était Macron en 2017

Un "jeune" pays (250 ans au compteur tout de même) qui élit des vieillards cacochymes, et un "vieux" pays (enfin 1500 ans, c'est presque encore une start-up du point de vue chinois :happy:) qui élit des jeunots qui ont encore des dents de lait...

Une bonne nouvelle, quand même :

https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/nancy-pelosi-la-meilleure-ennemie-de-donald-trump-au-congres-tire-sa-reverence-2197300 (7 novembre 2025)

Nancy Pelosi, la meilleure ennemie de Trump au Congrès, tire sa révérence

L'élue de San Francisco, première femme à présider la Chambre des représentants, a renoncé à se représenter.

Agée de 85 ans, elle libère son siège au moment où la base du parti réclame du changement et le fait savoir, et où de nouvelles figures émergent, de la modérée Abigail Spanberger en Virginie au socialiste Zohran Mamdani à New York.

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https://www.nytimes.com/2025/11/25/us/politics/trump-age-health.html

Le Dr Jeffrey Kuhlman, qui a été médecin à la Maison Blanche de 2000 à 2013 et a écrit un livre sur les soins de santé présidentiels, a déclaré que l'emploi du temps de M. Trump contrastait avec celui de George W. Bush, qui avait 54 ans lorsqu'il est entré en fonction, et celui de Barack Obama, qui avait 47 ans. Tous deux avaient intégré l'exercice physique à leur emploi du temps quotidien ; M. Bush était dans le Bureau ovale tous les jours à 6 h 45, a déclaré le Dr Kuhlman, et M. Obama arrivait vers 10 heures, même si ses journées se prolongeaient souvent jusqu'à 19 heures environ, heure à laquelle il rejoignait sa famille pour le dîner.

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Les actifs de la famille Trump connaissent quelques revers: 

Citation

Trump Family Crypto Promotions Are Faring Even Worse Than Bitcoin
Phil Serafino
December 3, 2025 at 12:06 PM GMT+1
Shares of crypto miner American Bitcoin collapsed yesterday, losing a third of their value in the first minute of trading, and it only got worse from there.

The company quickly became the symbol not just of the crypto market wipeout of late 2025, but also the collapse of the myriad ventures that the Trump family has been promoting in the digital-currency world over the past year.(…)

Les projets crypto de la famille Trump vont encore plus mal que le Bitcoin

Phil Serafino
3 décembre 2025 à 12h06 GMT+1
Les actions de l’opérateur de cryptomonnaies American Bitcoin se sont effondrées hier, perdant un tiers de leur valeur dès la première minute de cotation, et la situation n'a fait qu'empirer par la suite.

L'entreprise est rapidement devenue le symbole non seulement du krach du marché des cryptomonnaies de fin 2025, mais aussi de l'échec des innombrables projets que la famille Trump a promus dans le monde des monnaies numériques au cours de l'année écoulée.(…)
https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2025-12-03/trump-family-crypto-promotions-are-faring-even-worse-than-bitcoin

Si je me rappelle bien, parmi les adeptes d’American Bitcoin, il y avait beaucoup d’électeurs de Trump. Je me demande si ça va les réveiller ou si Donald va leur sortir un nouveau bobard? Personnellement, je pense la Maison Blanche capable de faire pression sur la SEC, plutôt que de reconnaître une quelconque responsabilité. C’est toujours plus facile de chercher un coupable que de se remettre en cause.

Néanmoins, entre la chute d’ American Bitcoin, et la baisse du baril de pétrole à 60$, qui met sur la sellette une bonne partie de l’ économie du Texas, les Démocrates ont quelques cartes à jouer pour les élections de 2026…:dry:

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il y a 39 minutes, Desty-N a dit :

Les actifs de la famille Trump connaissent quelques revers: 

Si je me rappelle bien, parmi les adeptes d’American Bitcoin, il y avait beaucoup d’électeurs de Trump. Je me demande si ça va les réveiller ou si Donald va leur sortir un nouveau bobard? Personnellement, je pense la Maison Blanche capable de faire pression sur la SEC, plutôt que de reconnaître une quelconque responsabilité. C’est toujours plus facile de chercher un coupable que de se remettre en cause.

Néanmoins, entre la chute d’ American Bitcoin, et la baisse du baril de pétrole à 60$, qui met sur la sellette une bonne partie de l’ économie du Texas, les Démocrates ont quelques cartes à jouer pour les élections de 2026…:dry:

Oh non, ils vont très bien. Ce genre d'arnaque fonctionne très bien : tu lances le produit, tu vends tout discrètement au plus haut et tu laisses les pigeons. En tout cas, personne dans la famille n'y laissera de plumes (délit d'initié ? Mais non voyons).

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Il y a 15 heures, Desty-N a dit :

Les actifs de la famille Trump connaissent quelques revers: 

Ne t'en fais pas pour eux va ! :

INFO DE DERNIÈRE MINUTE : Trump pris la main dans le sac en train de verser 620 millions de dollars à Don Jr. via un prêt record à sa société d'investissement — et tout cela grâce à ces aimants que Drowsy Don ne comprend pas.

Dans le dernier épisode de la machine à fric MAGA sans fin, Donald Trump Jr. vient d'empocher une nouvelle somme colossale du gouvernement – cette fois-ci un prêt faramineux de 620 millions de dollars du ministère de la Défense – grâce à une start-up spécialisée dans les terres rares, discrètement financée par sa propre société de capital-risque.

C’est exact : pendant que le président Donald Trump divague à la télévision nationale sur le fait que « personne ne sait ce qu’est un aimant », son fils en profite comme s’il s’agissait du secret de la vie éternelle.

Vulcan Elements, cette société quasi inconnue qui a bénéficié d'un coup de pouce de la part de 1789 Capital, le fonds d'investissement de Donald Trump Jr., se voit soudainement octroyer le plus gros prêt jamais accordé par le Bureau des investissements stratégiques du Pentagone. Et – surprise ! – il ne s'agit que du dernier d'une longue série de contrats gouvernementaux juteux attribués à des entreprises liées au portefeuille de Trump Jr. Quatre d'entre elles ont déjà engrangé 735 millions de dollars depuis le retour au pouvoir du président en janvier.

Des experts en éthique tirent la sonnette d'alarme, rappelant que les présidents sont censés éviter même l'apparence de détourner l'argent des contribuables au profit de leur famille. Or, cette administration a franchi le pas et s'est retrouvée en situation de conflit d'intérêts flagrant, au grand jour.

Et si ce n'était pas si corrompu, ce serait presque risible : le président Trump a passé le mois de novembre à affirmer sur Fox News que les aimants sont des forces mystérieuses que personne ne comprend, ignorant apparemment que les scientifiques ont percé ce mystère il y a deux siècles. Les critiques n'ont pu s'empêcher de relever l'étrange ressemblance avec la réplique culte d'Insane Clown Posse : « Putain d'aimants, comment ça marche ? »

Il s'avère que c'est assez simple : quand votre père dirige le gouvernement, les aimants fonctionnent extrêmement bien, surtout pour votre compte bancaire.

 

Modifié par vincenzo
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https://www.theguardian.com/society/2025/dec/03/scott-galloway-masculinity-crisis-notes-on-being-a-man

Lorsque son livre Notes on Being a Man [Notes sur la masculinité] est sorti le mois dernier, il s'est rapidement hissé en tête des listes des meilleures ventes. L'auteur américain, entrepreneur technologique et podcasteur [Scott Galloway] y explique ses théories sur les rencontres amoureuses, les pleurs et l'ascension de Donald Trump.

Il a quitté la Floride pour s'installer au Royaume-Uni il y a trois ans, en partie parce que lui et sa femme pensaient que c'était un meilleur endroit pour élever leurs deux fils, aujourd'hui âgés de 15 et 18 ans. « La culture est formidable, les gens sont intéressants, la proximité du continent est incroyable et la Premier League est tout simplement fantastique, il n'y a rien de comparable. » Il ajoute : « Si vous parlez d'armes d'assaut ou d'autonomie corporelle, ce n'est même pas un sujet de discussion ici. » Il trouve toutefois que la météo reste difficile.

Galloway dispose de nombreuses statistiques pour étayer son affirmation selon laquelle les jeunes hommes sont réellement en difficulté. S'appuyant sur les recherches d'auteurs tels que Richard Reeves (auteur de Of Boys and Men, publié en 2022) et son collègue de l'université de New York Jonathan Haidt (dont le récent ouvrage The Anxious Generation a tiré la sonnette d'alarme sur les réseaux sociaux), il brosse un tableau général de l'augmentation de tous les taux, qu'il s'agisse des exclusions scolaires chez les garçons, du chômage masculin, des addictions, de la solitude ou de l'échec à terminer ses études supérieures. « Au cours des cinq prochaines années, nous aurons probablement deux femmes diplômées pour chaque homme, car les hommes abandonnent leurs études à un rythme plus élevé. »

Galloway suggère que le déni antérieur du problème, en particulier par la gauche politique, pourrait même avoir permis à Donald Trump de revenir à la Maison Blanche. « Permettez-moi de suggérer que la raison pour laquelle nous l'avons élu est parce que nous avons des difficultés avec les hommes. » Selon lui, les deux groupes qui se sont le plus tournés vers Trump en 2024 sont les jeunes hommes et les femmes âgées de 45 à 64 ans, et « ma thèse est qu'il s'agit des mères de jeunes hommes ». Alors que Trump embrassait la « manosphere », les démocrates défendaient les intérêts de pratiquement tous les groupes d'intérêts particuliers, à l'exception des jeunes hommes, affirme-t-il.

Au-delà de son livre – dans sa conférence TED Talk l'année dernière, par exemple – Galloway a fait valoir de manière convaincante que les véritables problèmes auxquels toute la société est confrontée, en particulier aux États-Unis, sont le transfert de richesse et de pouvoir des jeunes vers les personnes âgées, ainsi que la commercialisation de la politique, des soins de santé et de l'enseignement supérieur. En fin de compte, dit-il, « il s'agit d'une bataille entre libéraux et illibéraux, et non d'une bataille entre hommes et femmes. Les deux sexes ont réussi à se convaincre que c'est la faute de l'autre sexe. Je ne pense tout simplement pas que cela soit productif. »

Il est heureux à Londres, mais prévoit de retourner aux États-Unis l'année prochaine « pour refaire de l'Amérique l'Amérique » (“to make America America again”). En prévision des élections de 2026 et 2028, il souhaite contribuer à la création d'un réseau informel de podcasts favorables aux démocrates et travaille déjà avec plusieurs candidats démocrates.

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https://www.theguardian.com/technology/2024/mar/04/musk-needs-to-be-adored-zuckerberg-is-out-of-his-depth-kara-swisher-on-the-toxic-giants-of-big-tech (4 mars 2024)

[Kara Swhisher] insiste, encore et encore, sur le fait qu'elle croit toujours au potentiel libérateur et enrichissant de la technologie : « J'y crois toujours. Prenons l'exemple de l'IA générative : j'ai discuté avec de nombreux médecins qui m'ont dit : « Cela pourrait changer complètement la donne dans la lutte contre le cancer. » Ou encore les technologues spécialisés dans le changement climatique qui affirment : « Nous pouvons désormais vraiment commencer à comprendre les solutions à ce problème. »

Elle dit également qu'elle continue de croire en ce qu'elle appelle « les aspects les plus vantés de l'expérience américaine » : le système démocratique américain et l'idée que tout le monde peut réussir (« C'est complètement hypocrite, mais en même temps, c'est tout à fait vrai »). Mais dans Burn Book, ces deux articles de foi sont mis à rude épreuve par le moment qu'elle utilise pour symboliser la chute spectaculaire de la technologie : le 14 décembre 2016, lorsque de nombreux dirigeants et fondateurs d'entreprises qu'elle avait en numérotation rapide ont rencontré le président nouvellement élu au 25e étage de la Trump Tower, à New York.

« Mon problème, si vous pouvez le croire, n'était pas vraiment avec Trump », dit-elle. « Je le comprends. Il est très facile à cerner. C'est un raciste, un homophobe, il incarne tout ce qu'il y a de pire aux États-Unis. Mon problème venait des acteurs du secteur technologique qui savaient mieux que lui, qui ne l'aimaient pas, mais qui voulaient de l'argent. Plus d'argent. Ils voulaient moins de réglementation et la possibilité de se développer sans restriction. Ils savaient qu'il était mauvais. Il était très anti-immigration, alors que ce secteur repose justement sur l'immigration ». 

Elle mentionne ensuite la déclaration lapidaire sur la prétendue éthique d'entreprise qui figure toujours dans le code de conduite de Google. « Ne faites pas le mal. » ["don't be evil"]. Eh bien, le Mal est assis devant vous. Vous devriez peut-être lui dire deux mots ».

En 1996, elle se consacre à faire des reportages sur le nouveau monde qui prenait forme dans le nord de la Californie et sur ce qu'elle appelle « des gens extrêmement étranges mais fascinants (...) comme les gars de Google : ils portaient toujours des vêtements bizarres, ils vous disaient des choses étranges et... ils repartaient ».

Toutes ces bizarreries, dit Swisher, étaient là, consciemment ou non, pour masquer le fait que la nouvelle industrie technologique n'était pas le projet humanitaire généreux dont ses fondateurs parlaient souvent, mais quelque chose de beaucoup plus simple : la dernière itération du capitalisme rapace.

Dans son livre, Swisher affirme que Zuckerberg est « l'homme le plus nuisible du secteur technologique ». Elon Musk, en revanche, est qualifié de « le plus décevant ».

 

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Un lot de consolation après la privation de prix Nobel :huh: ?

Ce matin, le Département d'État a rebaptisé l'ancien Institut de la paix afin de rendre hommage au plus grand négociateur de l'histoire de notre nation.

Bienvenue à l'Institut Donald J. Trump de la paix. Le meilleur reste à venir.

 

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il y a 11 minutes, nemo a dit :

Trump non plus :chirolp_iei: .

Ah. Effectivement, vu sous cet angle, on se demande encore à quoi servent leurs lois.

Sinon, dès qu'on aura des nouvelles de notre centriste démocrate :

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/donald-trump-s-endort-en-reunion-mais-c-est-une-tres-bonne-chose-selon-le-specialiste-sante-de-fox-news_257855.html

Biden = un vieux croulant. Trump = ça va. 

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