Boule75 Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 Il y a 3 heures, Tancrède a dit : Outre le fait que le public a été de fait rendu complètement blasé sur de tels sujets depuis longtemps, tant et si bien que les "secrets" fuités par le document ne sont pour l'essentiel pas des révélations, deux choses démolissent ce qu'il aurait pu rester d'audience significative à l'article: Sans relativiser le moins du monde, un autre aspect expliquant l'apathie : ces révélations ne sont pas des surprises. Il ne s'agit que de confirmation, de réchauffé en fait. Qui a jamais cru ici que le Pentagone faisait des progrès ? Personne, depuis longtemps. Eh bien c'est pareil aux US parmi les gens qui pensent à ces choses là. Ces révélations n'en sont pas, et provoquent donc peu de choses. La chose "amusante" c'est côté taliban non plus, on ne fait pas grands progrès... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 il y a une heure, Akhilleus a dit : Maximum whataboutism achieved.. A part ca quelque chose d'intelligent a dire sur le sujet plutot que de troller? C'est kotai. On l'utiliserait bien pour le quota handicapés, mais les vrais handicapés se sentiraient insultés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 10 décembre 2019 Share Posté(e) le 10 décembre 2019 Il y a 1 heure, Boule75 a dit : Sans relativiser le moins du monde, un autre aspect expliquant l'apathie : ces révélations ne sont pas des surprises. Il ne s'agit que de confirmation, de réchauffé en fait. Qui a jamais cru ici que le Pentagone faisait des progrès ? Personne, depuis longtemps. Eh bien c'est pareil aux US parmi les gens qui pensent à ces choses là. Ces révélations n'en sont pas, et provoquent donc peu de choses. C'est aussi ce que semblaient penser les journalistes défense US que je suis sur twitter... Il faut ajouter aussi que dans les mensonges, il faut aussi voir le facteur "se leurrer soi-même" : les participants veulent croire que ce qu'ils font est utile et fait avancer les choses. Et si on vous présente "ce qu'ils disaient en public" vs "ce qu'ils disaient en privé", il ne faut pas oublier que dans un rapport d'activité ou un communiqué de presse, on décrit ce qu'on fait, alors que dans un retex ou une histoire interne faite après-coup, on va chercher à pointer les problèmes qu'on n'a pas su régler pour aider ses successeurs... ça ne veut pas dire double langage, simplement qu'on examine la même situation sous deux angles différents (et complémentaires). 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 11 décembre 2019 Share Posté(e) le 11 décembre 2019 il y a une heure, Rob1 a dit : C'est aussi ce que semblaient penser les journalistes défense US que je suis sur twitter... Il faut ajouter aussi que dans les mensonges, il faut aussi voir le facteur "se leurrer soi-même" : les participants veulent croire que ce qu'ils font est utile et fait avancer les choses. Le souci est qu'il semble vraiment y avoir ce doublethink Orwellien aux États-Unis, où tout le monde sait que c'est faux mais semble vraiment croire à ce qui est su comme étant faux. Un peu comme si le consensus était que c'est la réalité qui a tort et qu'elle finira tôt ou tard par s'adapter elle aussi. Une doctrine qui fonctionnait plus ou moins quand les US bénéficiaient de l'avantage comparatif colossal d'après-guerre, mais qui se pète la figure de tous les côtés maintenant qu'il y a des concurrents sérieux qui ne jouent pas ce jeu : il faut imaginer un instant 1984 si seule une des trois superpuissances agissait comme elles le font toutes dans le livre, en gaspillant délibérément des ressources sans autre but que de créer de la pénurie interne, en éliminant toute forme de méthodologie et de respect de la réalité... en fait, ce que les Allemands ont fait pendant la Guerre avec les résultats que l'on sait (sauf que je ne veut pas comparer les USA actuels avec les Allemands de la Guerre, loin de là). Mais ce doublethink ? Il est là, et de façon très répandue. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 11 décembre 2019 Share Posté(e) le 11 décembre 2019 Tiens au fait. Le rapport Mueller non expurgé a été dévoilé. Les Dems avaient dès le début décidé de ne pas l'utiliser. Aucune influence d'un "Deep State" ou autre dans le lancement de l'enquête russe, selon le nouveau directeur du FBI, ce qui a eu le don d'énerver Trump. Trump vient d'être condamné à verser deux millions de dollars pour mésusage de sa fondation (il avait commandé un portrait géant de lui même). Inquiétudes quant aux effets de la procédure d'impeachment des élus de circonscriptions gagnées par Trup lors des présidentielles. A l'inverse, certains républicains (dont Mit Romney) seraient asssez tentés de voter pour. Criailleries? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 décembre 2019 Share Posté(e) le 11 décembre 2019 Quote Après la fusillade de Pensacola, le Pentagone suspend l'entraînement des militaires saoudiens aux États-Unis Le matin du 6 décembre, le sous-lieutenant Mohammed Saeed Alshamrani, de la Royal Saudi Air Force [RSAF] a ouvert le feu avec un pistolet Glock Model 45 de 9 mm dans une salle de classe de la base aéronavale de Pensacola [Floride], où il suivait une formation dans le cadre de la coopération militaire entre les États-Unis et l’Arabie Saoudite. La fusillade a fait trois tués [Joshua K. Watson, Mohammed S. Haitham et Cameron S. Walters] et huit blessés parmi les marins américains. Auparavant, l’officier saoudien, abattu par la police, avait violemment critiqué les États-Unis et cité Oussama ben Laden, le fondateur d’al-Qaïda. En outre, lui et trois de ses camarades avaient regardé des vidéos de fusillades ayant lieu sur le sol américain, lors d’un dîner qu’il avait organisé. Quant à l’arme utilisée, il est apparu qu’il se l’était procuré légalement quelques semaines plus tôt. Au regard de ces éléments, le FBI a indiqué, deux jours plus tard, qu’il considère cette fusillade comme un « acte terroriste ». « Notre objectif principal est de déterminer s’il [le tireur] a agi seul ou s’il faisait partie d’un réseau plus large », a expliqué l’un de ses responsables, lors d’une conférence presse. Cela étant, plusieurs élus américains ont demandé la suspension des formations dispensés aux militaires saoudiens aux États-Unis. « L’Arabie saoudite est un allié, mais il y a ici quelque chose de fondamentalement mauvais. Nous devons ralentir ce programme et le réévaluer », a ainsi fait valoir le sénateur républicain Lindsey Graham. « Nous ne devrions pas accueillir de nouveaux étudiants saoudiens tant que n’avons pas absolument confiance en notre processus de contrôle », a également estimé Matt Gaetz, membre de la Chambre des représentants. Et ces demandes ont été entendues. Dans un premier temps, l’US Navy a en effet annoncé, le 10 décembre, la suspension de la formation de 303 stagiaires saoudiens alors en cours sur les bases navales de Pensacola, Mayport et Whiting Field. Puis, plus tard, et a priori en accord avec Riyad, le Pentagone a étendu cette mesure à l’ensemble des militaires saoudiens présents sur le sol américain. « L’entraînement opérationnel des militaires saoudiens reprendra à l’issue d’une révision des procédures de sécurité et de vérification des antécédents de tous les militaires étrangers actuellement formés aux États-Unis », a ainsi indiqué un haut responsable du Pentagone. Ce qui devrait prendre entre cinq et dix jours. Cette mesure « s’appliquera à tous les étudiants saoudiens présents aux États-Unis. Ils continueront donc tous à suivre une formation en classe, mais la formation opérationnelle sera suspendue au cours de cet examen », a précisé un responsable, cité par Military.com. Étant donné que l’équipement des forces armées saoudiennes est en grande partie d’origine américaine, environ 28.000 militaires saoudiens ont été accueillis aux États-Unis depuis que ces programmes de formation ont été mis en place au titre de la coopération militaire entre Riyad et Washington. Dans une note publiée cette semaine, le secrétaire adjoint à la Défense, David Norquist, a assuré que les procédures de sécurité et de filtrage des stagiaires étrangères suivant une formation aux États-Unis allaient être réexaminées. Ainsi, il a été demandé au renseignement américain de « prendre des mesures immédiates pour renforcer la vérification des antécédents des stagiaires militaires étrangers et de terminer, d’ici 10 jours, un examen des politiques et procédures de filtrage de ces dernier avant de leur accorder l’accès aux bases » américaines. « Ces efforts viseront à aligner plus étroitement les procédures de vérification IMS [International Military Students] avec celles que nous appliquons au personnel américain », a expliqué M. Norquist. A priori, ces mesures vont également concerner les militaires français, en particulier les élèves-pilotes de l’aéronautique navale, dont une partie de la formation se fait à Whiting Field [Floride] ainsi qu’à Meridian [Mississipi]. Par ailleurs, il est à noter que la France accueille également des stagiaires saoudiens dans ses écoles militaires. Quoi qu’il en soit, il n’est évidemment pas question pour le Pentagone de mettre un terme aux formations qu’il propose aux forces armées étrangères. « Cela aurait un effet négatif », a commenté le général David Goldfein, le chef d’état-major de l’US Air Force, lors d’un évènement au Reagan National Defence Forum, le 7 décembre. « Le plus grand impact serait sur nos alliés et partenaires et sur l’interopérabilité. […] Ma plus grande préoccupation est que nous nous éloignions de ces relations clés et des gens dont nous savons que nous avons besoin lorsque nous partons au combat », a-t-il ajouté. Avec ces programmes de formation, « nous disposons de quelque chose que n’ont pas nos adversaires potentiels, comme la Russie et la Chine. […] La possibilité de faire venir ici des étudiants étrangers pour s’entraîner avec nous, pour comprendre la culture américaine, nous est très importante afin de construire ces relations au long cours qui contribuent à notre sécurité », a confirmé Mark Esper, le chef du Pentagone. http://www.opex360.com/2019/12/11/apres-la-fusillade-de-pensacola-le-pentagone-suspend-lentrainement-des-militaires-saoudiens-aux-etats-unis/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zx Posté(e) le 11 décembre 2019 Auteur Share Posté(e) le 11 décembre 2019 surprenant Le Pentagone s’inquiète de la montée d’un sentiment pro-Russie au sein de la communauté militaire américaine http://www.opex360.com/2019/12/10/le-pentagone-sinquiete-de-la-montee-dun-sentiment-pro-russie-au-sein-de-la-communaute-militaire-americaine/ 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 11 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 décembre 2019 (modifié) Il y a 19 heures, Boule75 a dit : Ces révélations n'en sont pas, et provoquent donc peu de choses. Oui et non. Il faut aussi poser la question de la conscience de la situation dans la population en général, par différence avec la mince surcouche de ceux qui touchent à la sphère politico-médiatico-militaire, même en ajoutant tous ceux qui ont l'opportunité et le loisir de regarder tout ça en détails. Ça me rappelle un peu la divulgation d'une partie des 28 pages caviardées du rapport sur les attentats du 11 septembre. Certains journalistes ont pu dire "oui bon d'accord l'Arabie saoudite a trempé dedans, mais bon on le savait déjà n'en faisons pas tout un fromage". Alors qu'en réalité la plus grande partie de la population l'ignorait - mais certains de ceux-là étaient probablement de l'implication des Lézards géants, ou de la CIA , ou de l'utilité des théories du complot délirantes pour cacher les réalités dérangeantes - seules les personnes ayant le temps et l'opportunité d'étudier un peu la chose avaient de forts soupçons. En somme, on était passé directement de "Arrêtez avec cette théorie du complot !" à "Meuh on l'sait depuis longtemps allez parlons d'autre chose"... Il y a 16 heures, Rufus Shinra a dit : Un peu comme si le consensus était que c'est la réalité qui a tort et qu'elle finira tôt ou tard par s'adapter elle aussi. Une doctrine qui fonctionnait plus ou moins quand les US bénéficiaient de l'avantage comparatif colossal d'après-guerre, mais qui se pète la figure de tous les côtés maintenant qu'il y a des concurrents sérieux qui ne jouent pas ce jeu (...) Mais ce doublethink ? Il est là, et de façon très répandue. C'est très vrai, et je crois que c'est un point fondamental des crises actuelles. Je rappelle juste pour mémoire la fameuse interpellation irritée de Karl Rove à un journaliste peu après l'invasion de l'Irak Nous sommes un empire maintenant, et quand nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité - judicieusement, comme vous le ferez - nous agirons à nouveau, en créant d'autres nouvelles réalités, que vous pouvez aussi étudier, et c'est ainsi que les choses vont s'arranger. Nous sommes les acteurs de l'histoire... et vous, vous serez tous laissés à étudier ce que nous faisons. Bien sûr, cette idée s'exprime rarement aussi crûment. Mais elle reste là en arrière-plan, et bien souvent à la base des actions non seulement du pouvoir américain, mais de bien d'autres gens. Je peux aussi citer cette réflexion plus large d'un auteur dont certes je ne partage pas les convictions religieuses - il est néo-païen, occultiste et druide - mais qui ne m'en semble pas moins intéressant Quelques extraits Nous vivons à une époque où les choses les plus importantes qui se passent autour de nous en ce moment sont des choses dont les nantis et leurs intellectuels insipides ne veulent pas parler et que les médias ne veulent pas toucher même avec un poteau de dix pieds. Les voix officiellement approuvées de notre société insistent sur le fait, par exemple, que le progrès est imparable et qu'il améliore toujours les choses pour tout le monde, mais beaucoup de gens ont commencé à réaliser que le seul type de "progrès" qui est encore sur la bonne voie de nos jours est celui qui rend les choses bien pires pour la plupart d'entre nous. Inévitablement, l'affirmation " mais nous progressons encore " - sur des tons allant du belligérant au désespéré - devient un slogan de plus en plus courant en ce moment. L'hégémonie mondiale qui a donné aux États-Unis leur niveau de vie de la fin du XXème siècle est en train de s'effondrer, et nous tous, aux États-Unis, nous serons un peu plus pauvres dans les années à venir ; c'est une autre chose dont personne ne veut parler. Le répit temporaire des conséquences du pic pétrolier provoqué par la production de schiste bitumineux et soutenu par une série impressionnante de manigances financières s'achève également, et nous pouvons nous attendre à une nouvelle série de flambées de prix et de panique dans quelques années ; c'est encore une autre histoire. Et il y en a d'autres. On ne peut faire disparaître aucune de ces choses en refusant de les reconnaître ou en s'accrochant à une croyance contraire et en s'y accrochant même avec une preuve contraire dans les dents. Nous devons vraiment écouter ce que le monde nous dit et, comme dans toute bonne conversation, en tenir compte au moment de décider ce que nous allons dire ensuite. L'alternative est que le monde élèvera sa voix encore plus loin qu'il ne l'a fait jusqu'à présent. Le référendum sur le Brexit et la présidence Trump sont deux des choses qu'il a dit sur dans la sphère politique d'un ton plus élevé. Voulez-vous vraiment savoir, cher lecteur, ce qu'il dira s'il doit crier ? Sans oublier cet autre extrait, qui dans le genre de l'humour... est pas mal ! Révélation Tout cela me met dans une situation qui est franchement plutôt étrange. Après tout, je suis un occultiste - vous savez, un étudiant et un praticien de traditions de connaissances rejetées qui prétendent que dans certaines circonstances, l'esprit peut faire avec son environnement des choses que le matérialisme rationaliste de notre société dit être impossibles. Les gens que je critique ici sont des intellectuels, des politiciens et des gens d'affaires respectables, des gens qui sont censés être réalistes, pragmatiques et donc peu enclins aux extravagances extravagantes auxquelles les occultistes seraient soumis. Et pourtant, je suis là, à essayer de faire comprendre que le monde est ce qu'il est et doit être pris en compte, alors qu'ils agissent comme si le monde était ce qu'ils veulent qu'il soit ! Eh oui... la distance avec la réalité que prend une partie de l'époque est telle qu'on peut prendre au sérieux et pratiquer la magie, et être encore largement assez proche de la réalité pour rabrouer quand même l'époque pour son irréalisme ! Modifié le 11 décembre 2019 par Alexis 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 décembre 2019 Share Posté(e) le 11 décembre 2019 (modifié) Un exemple qui s'inscrit dans une désormais longue lignée, qui continuera à s'allonger via le déni coupable des médias et décideurs: https://edition.cnn.com/2019/12/11/us/jersey-city-new-jersey-shooting-wednesday/index.html Une fusillade dans un marché kasher, qui a toutes les apparences de l'antisémitisme, et qui ne sera pas traitée comme telle, ou quand elle le sera, n'aura pas le traitement "habituel" des fusillades, ce qui arrive quand celles-ci ne correspondent pas à la trame narrative voulue. La longue lignée d'exemples renvoie à la recrudescence d'actes, y compris violents, antisémites, qui ne sont PAS liés à des nazillons, dont le nombre ne change pas, ou baisse, et l'âge moyen augmente; la montée de tels actes vient de certaines portions de la population noire, de la communauté musulmane et de certains groupes de gauche, et ça, on n'en parle pas ou peu, ou on étouffe aussi vite que possible, non seulement dans les médias, mais aussi en politique: dans les Etats "bleus", et en particulier à NY, on tait ces choses, on les classifie différemment, ou on les nie, comme à Brooklyn, où la nombreuse population juive orthodoxe est depuis un bout de temps victime de nombreuses attaques de plus en plus violentes dont il est rare que les élus locaux les qualifient de "crimes de haine" ou de "crimes antisémites", parce que les criminels.... Sont noirs. Et ici, on a la même chose: l'article est susceptible de changer (sans que ce soit signaler: shadow editing), mais au moment où je mets le lien, et alors que l'attentat remonte à hier et que la chose a été signalée ailleurs depuis un moment, CNN, dans cette page pourtant sortie il y a moins d'une heure, à aucun moment ne qualifie le crime ni n'identifie les criminels, ce qui est le signe immanquable qu'ils ne sont pas blancs. S'ils l'avaient été, ça aurait été publié alors que les balles sifflaient encore. Ici, il s'agirait d'un couple d'afro-américains membres d'un groupe antisémite bien connu, les "Hebrew Israélites" (un délire comme quoi les noirs sont les vrais juifs, et ceux portant le qualificatif sont des usurpateurs criminels ou un truc dans le genre), qui s'étaient déjà signalé au moment de l'affaire dite des "Covington kids" (ces gamins qui avaient été lynchés médiatiquement pour le crime de se tenir debout avec des casquettes MAGA pendant qu'ils se faisaient harceler, insulter et filmer). On peut garantir que la chose sera enterrée aussi vite que possible: "not within the narrative". 6 morts quand même (les 2 criminels, 3 civils et un flic), et aucun risque que le problème soit diagnostiqué. Bienvenue dans le monde de l'intersectionalité présidant aux décisions éditoriales et policières. Modifié le 11 décembre 2019 par Tancrède 2 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rufus Shinra Posté(e) le 12 décembre 2019 Share Posté(e) le 12 décembre 2019 Je dois admette, Tancrède, si tu ne nous le rappelais pas toutes les huit secondes, on pourrait penser que tu es obsédé par la justice sociale. Est-ce que tu répètes aussi régulièrement à tes proches que tu n'es pas homo ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 12 décembre 2019 Share Posté(e) le 12 décembre 2019 il y a 9 minutes, Rufus Shinra a dit : Je dois admette, Tancrède, si tu ne nous le rappelais pas toutes les huit secondes, on pourrait penser que tu es obsédé par la justice sociale. Est-ce que tu répètes aussi régulièrement à tes proches que tu n'es pas homo ? Bon, moi je reste à distance prudente, mais j'observe quand même hein... plutôt curieux de la suite Nan, parce qu'à mon avis ... Révélation 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 décembre 2019 Share Posté(e) le 12 décembre 2019 (modifié) 3 hours ago, Rufus Shinra said: Je dois admette, Tancrède, si tu ne nous le rappelais pas toutes les huit secondes, on pourrait penser que tu es obsédé par la justice sociale. Est-ce que tu répètes aussi régulièrement à tes proches que tu n'es pas homo ? En l'état des choses, j'en parle parce que c'est une force sociale/culturelle majeure de notre époque, en pleine croissance et intégration (à des niveaux toujours plus fins) à notre société, qui essaie de remplir le grand vide spirituel des sociétés développées post-chrétiennes (la nature a horreur du vide), et s'incarne sous la forme de forces sociales et politiques de plus en plus vaste, influentes et dangereuses, formulée sous les oripeaux d'une idéologie absolutiste plutôt agressive. Les axes de pénétration en sont les médias et médias sociaux, l'éducation, les mouvements de "représentation" (et la sphère associative avec), le divertissement, et maintenant la politique. La chose me frappe comme extrêmement prégnante, insidieuse, organisée, de grande ampleur aujourd'hui, et terriblement dangereuse en ce qu'elle se pose directement en opposition avec l'ordre dit libéral des démocraties actuelles, comme système religieux complet de remplacement, encompassant, de manière bien totalitaire, tous les aspects, même les plus anecdotiques, de la société, s'imposant graduellement comme catéchisme de substitution jusque dans les plus petites classes des maternelles. C'est pas pour autant que je suis obsédé par la chose: choqué à l'occasion, je suis plutôt fasciné par l'ampleur du phénomène et son champ d'application, un peu comme assister à la christianisation de la société impériale romaine en temps réel. Et je ne vois surtout pas de force concurrente encore capable de s'y opposer, sinon en ordre dispersé et sur un nombre plus limité de sujets. Dans la bataille sur la libre expression, je serai le premier à reconnaître que "l'ancien système", aux USA représenté parce qui s'appelait jadis la "moral majority" (les religieux, surtout évangéliques), qu'on pourrait aussi appeler les "MJW" (Moral Justice Warriors), n'est qu'un compagnon de circonstances qui essaierait de brider la libre parole de la même façon s'il en avait encore l'occasion. Mais c'est une force finie en tant que segment démographique et institutionnel décisif: ils pèsent encore, mais plus assez, et sont sur le recul. Et quand on veut envisager/prévoir ce qui va se passer dans l'arène politique d'une société, d'un pays, y compris dans ses choix géostratégiques (notamment la place de la dépense militaire, la GRH dans les armées et son impact sur les capacités), c'est pas le genre de choses qui se néglige quand la taille critique est atteinte. Et sur le post que j'ai mentionné en particulier, c'était plus en rapport avec le fait de l'antisémitisme moderne et de son déni par les forces sociales/politiques "qui comptent", garantissant d'autant son développement, ce qui peut sembler, post-XXème siècle, un tantinet choquant, ne serait-ce qu'en considérant le rôle utile de système d'alerte préventif que la communauté juive a toujours représenté par ce qu'elle prenait dans la gueule à certains moments de l'histoire d'un pays, parce qu'elle était rarement la seule dans son cas. Ici, les juifs n'étant pas super bien cotés sur l'échelle intersectionnelle, et une grosse partie de ceux qui donnent dans l'antisémitisme actif étant mieux placés, ça aide à souligner le développement, ou l'approfondissement, de lignes de fractures de plus en plus sérieuses dans la société américaine, prélude à de possibles changements d'alignements politiques. Modifié le 12 décembre 2019 par Tancrède 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 décembre 2019 Share Posté(e) le 14 décembre 2019 Le 17/06/2015 à 21:28, Wallaby a dit : http://grist.org/business-technology/this-power-plant-slurps-up-water-for-arizona-and-burns-15-tons-of-coal-a-minute/ (16 juin 2015) À la fin des années 1960, on a construit la centrale thermique de Navajo, qui fonctionne avec une mine de charbon située en territoire Navajo. Dotée de trois générateurs de 750 mégawatt chacun*, elle sert à fournir de l'électricité jusqu'en Californie, mais surtout à pomper l'eau du fleuve Colorado dans le lac Powell, le lac artificiel du barrage Hoover, pour alimenter en eau les villes de Phoenix et Tucson, soit 1,85 kilomètres cubes d'eau par an*. Consommant 15 tonnes de charbon par minute 24 heures sur 24, elle détient le record américain d'émissions de carbone par une seule usine, étant responsable de 29% des émissions de carbone de l'Arizona, ainsi que d'émissions d'oxyde d'azote, de mercure et de plomb (alors que le dioxyde de soufre est filtré). Les eaux de queue du fleuve [Colorado] ne sont parvenues à s'écouler sur leur parcours naturel jusqu'au Mexique que seulement quelques jours durant les 16 dernières années. On estime notamment qu'entre évaporation à la surface et infiltration entre les roches, le lac Powell fait disparaître 6% de l'eau du fleuve Colorado. Pour Bruce Babbitt, ancien gouverneur de l'Arizona : Il se pourrait bien que survienne une controverse quant à savoir si nous devons démanteler ce barrage [le barrage Hoover]. On estime que la moitié de l'économie de l'Arizona dépend du canal. Les catalyseurs pour filtrer 84% de l'oxyde d'azote et les autres polluants coûtent 1 milliard de dollars et impliquent de faire monter en flèche le prix de l'électricité et de doubler celui de l'eau, menaçant la viabilité du canal. Dans l'immédiat il a été décidé de fermer l'un des trois générateurs, et de différer l'installation de catalyseurs sur les deux autres jusqu'en 2030. * https://en.wikipedia.org/wiki/Navajo_Generating_Station https://grist.org/climate/politicians-knew-the-inconvenient-truth-about-the-colorado-river-100-years-ago-and-ignored-it/ (3 décembre 2019) Plus tôt cette année, les sept États qui dépendent du fleuve Colorado ont pris un tournant historique. Pour la première fois, l'Arizona, la Californie, l'Utah, le Nevada, le Wyoming, le Colorado et le Nouveau-Mexique ont convenu de trouver des moyens de réduire la quantité d'eau qu'ils puisent dans le fleuve à mesure que le niveau du lac Mead, le plus grand réservoir du pays, baisse encore. Le fleuve Colorado fournit de l'eau à 40 millions de personnes. Mais ses débits diminuent à mesure que la planète se réchauffe, ce qui réduit l'accumulation de neige qui alimente la rivière et entraîne l'évaporation d'une plus grande quantité d'eau à mesure que la rivière serpente des Rocheuses vers le golfe de Californie. Mais même si le changement climatique n'était pas un problème, le Colorado serait probablement encore en difficulté. En 1922, lorsque les États ont commencé à diviser l'eau de la rivière, ils ont grossièrement surestimé la quantité d'eau qui y coulait. Selon la rumeur, les États se seraient fiés à de mauvaises données lorsqu'ils se partagèrent l'eau. Mais un nouveau livre remet en question ce récit. Les hydrologues du début du siècle avaient en fait une assez bonne idée de la quantité d'eau que le fleuve pouvait économiser, écrivent John Fleck et Eric Kuhn dans « Maudite soit la science : Comment le fait d'ignorer la science gênante a asséché le fleuve Colorado ». Ils font valoir que les politiciens et les gestionnaires de l'eau au début des années 1900 ont ignoré les preuves sur les limites des ressources de la rivière. En 1916, six ans avant la signature du Colorado River Compact, Eugene Clyde LaRue, un jeune hydrologue du U.S. Geological Survey, a conclu que les réserves du fleuve Colorado étaient "insuffisantes pour irriguer toutes les terres irriguables du bassin". D'autres hydrologues de l'agence et des chercheurs qui étudient la question sont arrivés à la même conclusion. Hélas, leurs avertissements n'ont pas été entendus. Quand vous êtes-vous rendu compte que les idées reçues sur les rédacteurs de la loi du fleuve Colorado qui utilisent de mauvaises données étaient erronées ? Y a-t-il eu un moment de révélation ? Fleck : Le moment de révélation pour moi, c'est quand j'ai trouvé les transcriptions de l'audition de LaRue au Congrès en 1925, quand il a dit, aussi clairement que possible, qu'il n'y avait pas assez d'eau pour ce qu'ils voulaient faire. Cela a effacé tout doute que j'avais que les rapports étaient trop techniques et que les gens ne les comprenaient pas vraiment. Il témoignait devant le Congrès, et ils ont choisi de l'ignorer. Aucun des sénateurs n'en a tenu compte. Ils ont clairement choisi d'ignorer délibérément ce que LaRue disait. Kuhn : Il n'était pas seul. Il y avait l'hydrologue de l'USGS Herman Stabler, un professeur d'ingénierie de l'Université de l'Arizona et une commission de très haut niveau nommée par le Congrès, dirigée par un célèbre lieutenant général du Army Corps of Engineers, et ils sont arrivés à la même conclusion. Ce qui m'a surpris, c'est l'étendue de l'information parmi les experts de l'époque. Il n'y avait pas assez d'eau dans le système pour ce que nous voulions faire, même avant que le changement climatique ne devienne un problème. Alors pourquoi les gens n'ont-ils pas écouté les chercheurs ? Fleck : Les incitations à court terme étaient toujours de prétendre qu'il y avait plus d'eau pour que chacun puisse construire ce qu'il voulait - barrages, canaux, villes et fermes. Tout le monde savait, s'ils étaient réalistes, que les problèmes retomberaient sur les générations futures. Les gens n'étaient pas aussi investis dans l'avenir qu'ils l'étaient dans le présent. Certains États envisagent encore de construire des barrages et des pipelines pour extraire davantage d'eau du Colorado. Croyez-vous que nous ayons retenu la leçon ? Kuhn : Je pense que nous avons tiré des leçons de l'histoire, mais nous n'avons pas eu l'occasion de les appliquer à la prise de certaines décisions pratiques. Dans le passé, la plupart des États, à l'exception de la Californie, dépendaient des fonds fédéraux au Congrès. Il faut former des coalitions pour obtenir des projets par le biais de crédits parlementaires. Il était beaucoup plus facile de diviser politiquement un gâteau plus grand qu'il ne l'était que de faire face à la réalité. Aujourd'hui, les crédits du Congrès sont encore importants, mais les nouveaux projets sont en grande partie gérés par les grandes municipalités ou les États, comme le pipeline Lake Powell de l'Utah. Ce processus de coalition qui a permis de répartir la rivière, de fournir de l'argent et de l'eau - maintenant, nous utilisons cette eau à outrance, et nous devrons probablement réduire ce que les gens obtiennent. Quelle est la feuille de route ? Il n'y en a pas. Si vous ne commencez pas à réfléchir à ce problème fondamental, nous n'arriverons pas à faire le travail. Il est encore très difficile d'en convaincre les législateurs et les gouverneurs des États, parce qu'on leur a dit que nous avions encore de l'eau en surplus. Pensez-vous que les données sont ignorées dans le bassin du fleuve Colorado aujourd'hui ? Kuhn : L'un des endroits où les données sont ignorées, c'est dans le cas des demandes municipales. Las Vegas dessert aujourd'hui 40 à 50 % plus de personnes avec moins d'eau qu'en 2003. Denver Water a doublé la superficie de sa zone de service avec environ la même quantité d'eau qu'au début des années 1980. Les demandes ont diminué. Nous utilisons l'eau de façon beaucoup plus efficace, et cela n'a pas encore été intégré dans la culture du bassin. L'étude du bassin du fleuve Colorado réalisée en 2012 par le Bureau of Reclamation en est un bon exemple. Presque tous les États ont adopté la même position qu'en 1922, à savoir "Eh bien, nous avons besoin de plus d'eau". Ils ont ignoré ce qui se passait chez eux et sont revenus à la théorie traditionnelle des jeux - si vous voulez négocier avec quelqu'un, vous devez exagérer vos exigences. Fleck : Du côté positif, nous constatons que les planificateurs sont beaucoup plus efficaces pour élaborer les outils permettant d'intégrer une analyse des risques liés au changement climatique dans la modélisation. Mais le revers de la médaille, c'est que vous avez un groupe d'utilisateurs d'eau qui sont vraiment mal à l'aise pour être réalistes dans leur évaluation du fait que leurs besoins et leur approvisionnement en eau sont en baisse. Il s'agit donc de faire passer le message scientifique à travers cette barrière politique de la même façon qu'il était difficile de le faire dans les années 1920. La dernière ligne du livre dit qu'avec le changement climatique, il y a de moins en moins d'eau, et " nous ne savons pas jusqu'où se trouve le sol ". Comment planifier l'avenir si vous ne savez pas où est le fond ? A. Kuhn : Il faut cesser de se fier à ce concept d'un droit fondé sur une rivière très différente, et la gestion doit devenir plus souple. On a passé 100 ans à trancher le gâteau et à donner un morceau à tout le monde. Dans les cent prochaines années, nous devrons remettre la tarte en place et en faire une nouvelle. Les droits légaux totalisent plus que ce qu'il y a dans la rivière, et le système de gestion est conçu pour répondre à ces droits légaux. Cela doit changer fondamentalement. Il doit y avoir un changement de paradigme. Fleck : Je suis optimiste quant à notre capacité à le faire. Au cours des 20 dernières années, nous avons assisté à l'élaboration des outils dont nous avons besoin pour commencer à résoudre ce problème. Les municipalités utilisent moins d'eau. Nous avons vu les utilisateurs agricoles de l'eau réussir à reconnaître les possibilités offertes et à ne pas essayer de s'accrocher à ces vieilles allocations et à ce mythe selon lequel "l'eau est pour se bagarrer". Nous pouvons le faire si nous pouvons négocier ensemble quelques éléments de collaboration. Si, alternativement, nous nous accrochons aux anciennes règles d'attribution de l'eau qui ont été écrites il y a un siècle, et que tout le monde s'y accroche et dit : "Oui, mais j'ai besoin de toute cette eau", alors tout pourrait exploser, et ce serait une catastrophe dans l'Ouest. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mani Posté(e) le 17 décembre 2019 Share Posté(e) le 17 décembre 2019 (modifié) En Belgique, on a commémoré la bataille des Ardennes : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_commemorations-de-la-bataille-des-ardennes-suivez-les-ceremonies-officielles-en-direct?id=10389768 La non-présence de Donald Trump est mal perçue et un manque de respect vis-à-vis de ses soldats qui ont donné leur vie et résisté face à l'offensive nazie. Certains disent que ce serait une bonne chose qu'il soit réélu afin de créer une Europe de la défense sans l'Oncle Sam. Modifié le 17 décembre 2019 par Mani 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 (modifié) Étrange, échange congés parentaux pour les fonctionnaires américains en échange du vote par les Démocrates pour la création d'une force spatiale : https://actu.orange.fr/monde/le-congres-americain-accorde-trois-mois-de-conge-parental-paye-aux-fonctionnaires-CNT000001marOF.html Après plusieurs mois de négociations, les démocrates ont obtenu que la mesure, qui concerne 2,1 millions d'employés civils dans le cas d'une naissance biologique ou d'une adoption, soit intégrée à une grande loi sur le budget militaire. En échange, ils ont accepté de voter cette loi qui crée aussi la "Force de l'espace" chère à Donald Trump et aux républicains. - je ne comprends pas trop, les congés seront payés par le budget du Pentagone ? - Modifié le 18 décembre 2019 par collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 18 décembre 2019 Share Posté(e) le 18 décembre 2019 Il y a 15 heures, Mani a dit : La non-présence de Donald Trump est mal perçue La Belgique a déjà acheté les F-35, pourquoi Trump se fatiguerait ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 décembre 2019 Share Posté(e) le 21 décembre 2019 « Un programme politique s'infiltre donc dans ce qui devrait être un enseignement purement médical » https://www.jamesgmartin.center/2019/12/how-medical-schools-are-polarizing-tomorrows-doctors/ (18 décembre 2019) Pour être un bon médecin, il ne suffit plus de faire un diagnostic précis et de recommander un traitement efficace. Les écoles de médecine d'aujourd'hui veulent que leurs étudiants soient bien informés en matière de politique - et pas n'importe quelle politique, mais des questions auxquelles la gauche adhère. Les questions de gauche font leur chemin dans le programme d'études et malheur à ceux qui dénoncent cette situation, y compris les membres du corps professoral. Le changement climatique est la plus récente charge. Une coalition de près de 200 écoles de professionnels de la santé appuie une initiative, soutenue par l'American Medical Association (AMA), visant à enseigner aux étudiants comment les changements de la planète ont un impact sur la santé et modifient le cours des maladies et des affections. On pourrait dire que toute l'hystérie entourant les changements climatiques crée un problème médical, l'anxiété, surtout chez les enfants. Ce n'est toutefois pas ce que les partisans de la " médecine climatique " ont en tête. Le mouvement vise à influencer la vision du monde - à former les médecins de demain à regarder la maladie et le mal à travers une optique politique de pessimisme et de morosité. Un échantillon de certains des cours offerts dans les écoles de médecine brosse un tableau plus complet des percées de l'alarmisme climatique. L'école de médecine de l'université du Colorado propose un cours intitulé " Médecine climatique ", qui comprend non seulement des excursions dans le parc national des Rocheuses, mais qui apprend aussi aux étudiants à rédiger des articles d'opinion sur le sujet des changements climatiques. L'école offre également aux médecins une bourse de recherche axée sur " le changement climatique et la politique de santé ". Une conférence sur le thème " Cerveau et comportement " à l'École de médecine Icahn du mont Sinaï Beth Israël explore la façon dont les combustibles fossiles sont liés aux affections neurodégénératives. Anna Goshua, étudiante à la faculté de médecine de l'université Stanford, a déclaré à l'Association des facultés de médecine américaines (AAMC) qu'elle s'employait activement, avec d'autres étudiants, à faire du changement climatique une partie intégrante du programme d'études de son école. Un cours à option sera offert à partir de l'hiver 2020. " C'est nous qui allons nous retrouver en première ligne du changement climatique. Il est important de pouvoir faire face à ces menaces en évolution et de répondre aux besoins des gens que nous allons servir ", a déclaré Mme Goshua. Parmi les autres questions " écologiques " qui font leur chemin dans les écoles de médecine, mentionnons le contrôle des armes à feu, l'identité sexuelle, l'immigration, le racisme, la justice sociale et l'inégalité des revenus. Ces sujets ne sont plus relégués aux activités de militantisme politique hors campus. Ils trouvent maintenant des " espaces sûrs " dans les salles de conférence, les congrès étudiants et les séminaires. Apprendre à traiter les effets de la violence armée concerne ceux qui travailleront dans une salle d'urgence, mais l'enseignement sur la violence armée se transforme de plus en plus en promotion du contrôle des armes à feu. Avec l'appui d'organisations militantes, comme Scrubs Addressing the Firearms Epidemic (SAFE), les étudiants et le corps professoral font pression sur les doyens pour qu'ils introduisent la prévention des blessures par arme à feu dans les salles de classe des écoles de médecine. Des conseillers pédagogiques, comme le Dr Neil Gesundheit de l'École de médecine de l'Université Stanford, sont déjà à bord. Gesundheit a déclaré à la radio de l'UMOA qu'il pensait que la violence armée méritait la même attention que le cancer du colon et que la façon de l'intégrer dans les programmes d'études des facultés de médecine était de travailler plus étroitement avec l'Association of American Medical Colleges (AAMC). L'idée est de faire en sorte que les futurs médecins soient à l'aise pour interroger leurs patients sur la possession d'armes à feu. L'AMA, l'American Academy of Pediatrics et l'Academy of Family Practitioners ont publiquement pesé sur les politiques de contrôle des armes à feu. SAFE organise des rassemblements sur les campus des écoles de médecine, distribuant gratuitement des blouses portant le logo rouge vif de SAFE. "En tant que futurs professionnels de la santé, en particulier les médecins, nous avons un pouvoir énorme dans notre société ", a déclaré Mattie Renn, étudiant en médecine à l'université Columbia, à CNN. Un programme politique s'infiltre donc dans ce qui devrait être un enseignement purement médical. Les facultés de médecine essaient également de " faire bouger l'aiguille " de la justice sociale. La Yale School of Medicine (YSM), par exemple, ne cache pas son objectif, puisqu'elle décrit sur son site Internet " l'effort concerté " du corps enseignant, des étudiants et du personnel pour s'attaquer à " la marginalisation des membres de notre société en raison de leur race, de leur statut socio-économique, de leur sexe et de leur identité sexuelle, de leur éducation ou d'autres facteurs ". La YSM offre un cours facultatif sur la " Justice en matière de santé aux États-Unis ". Les étudiants en première année de médecine doivent suivre un cours intitulé " Rendre l'invisible visible : Art, identité et hiérarchies du pouvoir." Mais ce n'est que le début de cette initiative, car " il reste un besoin " d'incorporer la justice sociale de façon encore plus large dans le programme d'études, selon le site Web. Des professeurs ont parlé de cette politisation du programme d'études des facultés de médecine, mais ils l'ont fait à leurs risques et périls. Dans un article d'opinion, le docteur Stanley Goldfarb a décrit comment il a été " réprimandé " pour ne pas avoir inclus le changement climatique dans le programme d'études lorsqu'il était doyen associé de la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie. Le docteur Goldfarb explique comment toutes ces perspectives politiques se retrouvent dans nos écoles de médecine : " Alors que les préoccupations de justice sociale ont pris le dessus sur l'enseignement de premier cycle, les écoles supérieures se sont empressées d'élaborer des programmes d'études qui imprégneront les futurs éducateurs de la même idéologie. Aujourd'hui, une maîtrise en éducation est souvent ce qu'il faut pour se qualifier pour des rôles administratifs clés dans les facultés de médecine ". Les facultés de médecine tentent également de " faire bouger l'aiguille " en matière de justice sociale. Il craint que l'éducation médicale ne devienne de plus en plus politisée, écrivant : " Les programmes d'études seront de plus en plus axés sur le changement climatique, les inégalités sociales, la violence armée, les préjugés et autres causes progressistes qui ne sont que tangentiellement liées au traitement des maladies". De plus, les étudiants en médecine qui souhaitent au moins un débat ouvert sur des sujets très chargés comme le changement climatique, le contrôle des armes à feu et la justice sociale, trouvent que leurs programmes d'études supérieures ne sont pas différents des chambres d'écho de gauche des établissements de premier cycle. " Dans de nombreux cas, il y a un fort parti pris dans le choix des conférenciers et des invités que l'école choisit d'inviter ", a déclaré à l'auteur Anthony Frappiano, étudiant en troisième année de médecine à l'University of New England College of Osteopathic Medicine. "Dans une classe de 180 étudiants et vos professeurs, il peut être difficile de parler et de discuter d'un point de vue plus conservateur ou libertaire." M. Frappiano dit que certains de ses camarades ont cessé de lui parler après avoir appris son point de vue. "Il y avait de nombreuses fois où les étudiants me disaient que je voulais que les pauvres meurent", dit-il. "Il y a une compréhension implicite dans les écoles de médecine qu'il est, pour une raison quelconque, tabou que les médecins discutent ou aient une attente de rémunération", dit Chad Savage, M.D. et propriétaire de YourChoice Direct Care, une pratique de soins primaires directs en médecine. "Il est en quelque sorte inconvenant de s'attendre à une rémunération, et cela engendre la croyance que la seule façon de participer aux soins médicaux est par le biais d'une transaction gouvernementale". Enfin, l'admission à la faculté de médecine est de plus en plus une question d'attitude et de moins en moins une question d'aptitudes scolaires. Cela est facilité par l'inclusion de questions plus subjectives dans le Medical College Admission Test (MCAT). Le nouveau MCAT, introduit en 2015, dure maintenant près de huit heures et comporte une nouvelle section intitulée "Fondements psychologiques, sociaux et biologiques du comportement". Il a aussi renommé la section "Raisonnement verbal" en "Analyse critique et raisonnement". Ces sections demandent aux candidats de prendre en compte le point de vue d'un auteur. Derrière cette approche " holistique " se cache un homme qui n'a pas caché sa politique : le président émérite d'AAMC, Darrell Kirch, M.D., président et chef de la direction d'AAMC de 2006 à 2019. Dans un discours prononcé en 2011, M. Kirch s'est présenté comme un homme qui a pour mission de transformer les soins de santé. En 2015, M. Kirch a fait l'éloge du White Coats for Black Lives Movement, déclarant : " En tant que guérisseurs et leaders communautaires, nous devons faire notre part pour régler les problèmes systémiques liés à l'inégalité, à l'exclusion sociale, au racisme et aux préjugés qui sont trop souvent liés au problème de la violence dans notre société ". Choisir une classe qui reflète la démographie de la nation est un objectif respectable, mais pas si cela se fait au détriment du rejet de candidats plus qualifiés. 2 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 22 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 décembre 2019 J'ai trouvé quelques éclaircissements sur la fameuse statistique du "40% des Américains ne peuvent pas faire face à une urgence de 400$".... Il s'avère en fait qu'il ne s'agit pas d'une étude quelconque (qui aurait peut-être permis, si c'en était une sérieuse, de mettre ce chiffre en perspective -historique, comparaison dans le temps et l'espace en PPA....- et d'avoir des détails dessus), mais d'un rapport de la Federal Reserve sur le bien-être économique des ménages américains (et c'est 39%, pour être pointilleux), et la façon dont le résultat est généralement présenté (et brossé à grands traits, et décontextualisé) est assez trompeuse (pour effet partisan), puisque, regardé dans le détail, le point utilisait des termes précis. L'idée est que 61% des Américains pourraient régler une urgence quelconque avec 400 dollars en cash (ou équivalent) sans problème. Pour les 39% restants, la grande majorité pourrait y faire face tout aussi rapidement avec quelques difficultés, impliquant un petit sacrifice temporaire (mais pas incapacitant pour leur budget), un en-cours de carte de crédit un peu plus conséquent (rappelons qu'aux USA, la chose est plus normale pour tous notamment en multipliant les cartes pour éviter de passer sous des seuils d'intérêts douloureux, au-delà du problème très réel -mais écrasant surtout une petite partie de la population- de la dette sur carte de crédit) pour le mois, ou un emprunt rapide auprès des proches. Plus important, dans ces 39% se trouve une proportion conséquente de gens qui ont les dits 400$ sur leur compte mais préféreraient ces solutions de rechange pour conserver une réserve en banque pour des dépenses imprévues. Une étude de 2016 (année où les revenus étaient un peu moins haut, l'emploi un peu plus bas, l'épargne médiane un peu moindre) signalait d'ailleurs sur ce point que 76% des Américains ont au moins 400$ sur leur compte à la fin du mois une fois leurs dépenses mensuelles effectuées. La réalité du chiffre des 39% est plutôt que ces gens n'ont pas 400$ en cash immédiatement disponibles sans impact (et qu'il faut regarder les différents groupes dans ces 39%: la plupart pourraient faire face, avec des degrés variables de difficultés, mais pour la majorité, rien de réellement dommageable à moyen terme), pas que 39% des gens seraient foutus à la rue par un imprévu de 400$. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 22 décembre 2019 Share Posté(e) le 22 décembre 2019 Le 21/12/2019 à 19:36, Wallaby a dit : « Un programme politique s'infiltre donc dans ce qui devrait être un enseignement purement médical » https://www.jamesgmartin.center/2019/12/how-medical-schools-are-polarizing-tomorrows-doctors/ (18 décembre 2019) Pour être un bon médecin, il ne suffit plus de faire un diagnostic précis et de recommander un traitement efficace. Les écoles de médecine d'aujourd'hui veulent que leurs étudiants soient bien informés en matière de politique - et pas n'importe quelle politique, mais des questions auxquelles la gauche adhère. Les questions de gauche font leur chemin dans le programme d'études et malheur à ceux qui dénoncent cette situation, y compris les membres du corps professoral. Le changement climatique est la plus récente charge. Une coalition de près de 200 écoles de professionnels de la santé appuie une initiative, soutenue par l'American Medical Association (AMA), visant à enseigner aux étudiants comment les changements de la planète ont un impact sur la santé et modifient le cours des maladies et des affections. On pourrait dire que toute l'hystérie entourant les changements climatiques crée un problème médical, l'anxiété, surtout chez les enfants. Ce n'est toutefois pas ce que les partisans de la " médecine climatique " ont en tête. Le mouvement vise à influencer la vision du monde - à former les médecins de demain à regarder la maladie et le mal à travers une optique politique de pessimisme et de morosité. Un échantillon de certains des cours offerts dans les écoles de médecine brosse un tableau plus complet des percées de l'alarmisme climatique. L'école de médecine de l'université du Colorado propose un cours intitulé " Médecine climatique ", qui comprend non seulement des excursions dans le parc national des Rocheuses, mais qui apprend aussi aux étudiants à rédiger des articles d'opinion sur le sujet des changements climatiques. L'école offre également aux médecins une bourse de recherche axée sur " le changement climatique et la politique de santé ". Une conférence sur le thème " Cerveau et comportement " à l'École de médecine Icahn du mont Sinaï Beth Israël explore la façon dont les combustibles fossiles sont liés aux affections neurodégénératives. Anna Goshua, étudiante à la faculté de médecine de l'université Stanford, a déclaré à l'Association des facultés de médecine américaines (AAMC) qu'elle s'employait activement, avec d'autres étudiants, à faire du changement climatique une partie intégrante du programme d'études de son école. Un cours à option sera offert à partir de l'hiver 2020. " C'est nous qui allons nous retrouver en première ligne du changement climatique. Il est important de pouvoir faire face à ces menaces en évolution et de répondre aux besoins des gens que nous allons servir ", a déclaré Mme Goshua. Parmi les autres questions " écologiques " qui font leur chemin dans les écoles de médecine, mentionnons le contrôle des armes à feu, l'identité sexuelle, l'immigration, le racisme, la justice sociale et l'inégalité des revenus. Ces sujets ne sont plus relégués aux activités de militantisme politique hors campus. Ils trouvent maintenant des " espaces sûrs " dans les salles de conférence, les congrès étudiants et les séminaires. Apprendre à traiter les effets de la violence armée concerne ceux qui travailleront dans une salle d'urgence, mais l'enseignement sur la violence armée se transforme de plus en plus en promotion du contrôle des armes à feu. Avec l'appui d'organisations militantes, comme Scrubs Addressing the Firearms Epidemic (SAFE), les étudiants et le corps professoral font pression sur les doyens pour qu'ils introduisent la prévention des blessures par arme à feu dans les salles de classe des écoles de médecine. Des conseillers pédagogiques, comme le Dr Neil Gesundheit de l'École de médecine de l'Université Stanford, sont déjà à bord. Gesundheit a déclaré à la radio de l'UMOA qu'il pensait que la violence armée méritait la même attention que le cancer du colon et que la façon de l'intégrer dans les programmes d'études des facultés de médecine était de travailler plus étroitement avec l'Association of American Medical Colleges (AAMC). L'idée est de faire en sorte que les futurs médecins soient à l'aise pour interroger leurs patients sur la possession d'armes à feu. L'AMA, l'American Academy of Pediatrics et l'Academy of Family Practitioners ont publiquement pesé sur les politiques de contrôle des armes à feu. SAFE organise des rassemblements sur les campus des écoles de médecine, distribuant gratuitement des blouses portant le logo rouge vif de SAFE. "En tant que futurs professionnels de la santé, en particulier les médecins, nous avons un pouvoir énorme dans notre société ", a déclaré Mattie Renn, étudiant en médecine à l'université Columbia, à CNN. Un programme politique s'infiltre donc dans ce qui devrait être un enseignement purement médical. Les facultés de médecine essaient également de " faire bouger l'aiguille " de la justice sociale. La Yale School of Medicine (YSM), par exemple, ne cache pas son objectif, puisqu'elle décrit sur son site Internet " l'effort concerté " du corps enseignant, des étudiants et du personnel pour s'attaquer à " la marginalisation des membres de notre société en raison de leur race, de leur statut socio-économique, de leur sexe et de leur identité sexuelle, de leur éducation ou d'autres facteurs ". La YSM offre un cours facultatif sur la " Justice en matière de santé aux États-Unis ". Les étudiants en première année de médecine doivent suivre un cours intitulé " Rendre l'invisible visible : Art, identité et hiérarchies du pouvoir." Mais ce n'est que le début de cette initiative, car " il reste un besoin " d'incorporer la justice sociale de façon encore plus large dans le programme d'études, selon le site Web. Des professeurs ont parlé de cette politisation du programme d'études des facultés de médecine, mais ils l'ont fait à leurs risques et périls. Dans un article d'opinion, le docteur Stanley Goldfarb a décrit comment il a été " réprimandé " pour ne pas avoir inclus le changement climatique dans le programme d'études lorsqu'il était doyen associé de la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie. Le docteur Goldfarb explique comment toutes ces perspectives politiques se retrouvent dans nos écoles de médecine : " Alors que les préoccupations de justice sociale ont pris le dessus sur l'enseignement de premier cycle, les écoles supérieures se sont empressées d'élaborer des programmes d'études qui imprégneront les futurs éducateurs de la même idéologie. Aujourd'hui, une maîtrise en éducation est souvent ce qu'il faut pour se qualifier pour des rôles administratifs clés dans les facultés de médecine ". Les facultés de médecine tentent également de " faire bouger l'aiguille " en matière de justice sociale. Il craint que l'éducation médicale ne devienne de plus en plus politisée, écrivant : " Les programmes d'études seront de plus en plus axés sur le changement climatique, les inégalités sociales, la violence armée, les préjugés et autres causes progressistes qui ne sont que tangentiellement liées au traitement des maladies". De plus, les étudiants en médecine qui souhaitent au moins un débat ouvert sur des sujets très chargés comme le changement climatique, le contrôle des armes à feu et la justice sociale, trouvent que leurs programmes d'études supérieures ne sont pas différents des chambres d'écho de gauche des établissements de premier cycle. " Dans de nombreux cas, il y a un fort parti pris dans le choix des conférenciers et des invités que l'école choisit d'inviter ", a déclaré à l'auteur Anthony Frappiano, étudiant en troisième année de médecine à l'University of New England College of Osteopathic Medicine. "Dans une classe de 180 étudiants et vos professeurs, il peut être difficile de parler et de discuter d'un point de vue plus conservateur ou libertaire." M. Frappiano dit que certains de ses camarades ont cessé de lui parler après avoir appris son point de vue. "Il y avait de nombreuses fois où les étudiants me disaient que je voulais que les pauvres meurent", dit-il. "Il y a une compréhension implicite dans les écoles de médecine qu'il est, pour une raison quelconque, tabou que les médecins discutent ou aient une attente de rémunération", dit Chad Savage, M.D. et propriétaire de YourChoice Direct Care, une pratique de soins primaires directs en médecine. "Il est en quelque sorte inconvenant de s'attendre à une rémunération, et cela engendre la croyance que la seule façon de participer aux soins médicaux est par le biais d'une transaction gouvernementale". Enfin, l'admission à la faculté de médecine est de plus en plus une question d'attitude et de moins en moins une question d'aptitudes scolaires. Cela est facilité par l'inclusion de questions plus subjectives dans le Medical College Admission Test (MCAT). Le nouveau MCAT, introduit en 2015, dure maintenant près de huit heures et comporte une nouvelle section intitulée "Fondements psychologiques, sociaux et biologiques du comportement". Il a aussi renommé la section "Raisonnement verbal" en "Analyse critique et raisonnement". Ces sections demandent aux candidats de prendre en compte le point de vue d'un auteur. Derrière cette approche " holistique " se cache un homme qui n'a pas caché sa politique : le président émérite d'AAMC, Darrell Kirch, M.D., président et chef de la direction d'AAMC de 2006 à 2019. Dans un discours prononcé en 2011, M. Kirch s'est présenté comme un homme qui a pour mission de transformer les soins de santé. En 2015, M. Kirch a fait l'éloge du White Coats for Black Lives Movement, déclarant : " En tant que guérisseurs et leaders communautaires, nous devons faire notre part pour régler les problèmes systémiques liés à l'inégalité, à l'exclusion sociale, au racisme et aux préjugés qui sont trop souvent liés au problème de la violence dans notre société ". Choisir une classe qui reflète la démographie de la nation est un objectif respectable, mais pas si cela se fait au détriment du rejet de candidats plus qualifiés. Et c est parti les sciences vont également commencer à se faire pourrir par ces conneries d humanités.... Plus qu à espérer que les étudiants scientifiques bien mieux préparer que leurs congénères "littéraires" les envoient chier bien comme il faut ! Après tout en école et en fac de sciences les syndicats étudiants ont rarement pu finir leur discours... ^^ Les étudiants scientifiques sont généralement bien peu politisés voir carrément apolitique donc ça sera plus dur de les embrigader. Puis bon douter fait partie des qualités qu on nous enseigne ! Ils ne passeront pas ! ^^ 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 22 décembre 2019 Share Posté(e) le 22 décembre 2019 Sinon, les USA feront comme en Europe: si la sélection commence/continue à s'affaiblir au profit de recrutements à buts démographiques/politiques, si la formation pâtit de l'idéologie mais que les gens (en fait les gens aisés) veulent toujours se faire bien soigner.... Ils recruteront en Inde, en Chine.... Bref, dans les pays qui ont choisi de rester "sérieux". Ou, ironie, dans le pays à leurs portes qui a tous les défauts et problèmes du monde, mais forme d'excellents médecins, Cuba. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 23 décembre 2019 Share Posté(e) le 23 décembre 2019 (modifié) Il y a 21 heures, elannion a dit : Et c est parti les sciences vont également commencer à se faire pourrir par ces conneries d humanités.... Plus qu à espérer que les étudiants scientifiques bien mieux préparer que leurs congénères "littéraires" les envoient chier bien comme il faut ! Après tout en école et en fac de sciences les syndicats étudiants ont rarement pu finir leur discours... ^^ Les étudiants scientifiques sont généralement bien peu politisés voir carrément apolitique donc ça sera plus dur de les embrigader. Puis bon douter fait partie des qualités qu on nous enseigne ! Ils ne passeront pas ! ^^ Les médecins apolitiques ? Dans quel monde (et pas besoin d'être dans celui de l'article hein). J'ai jamais croisé de médecin réellement apolitique. Les seules choses sur lesquelles ils semblent s'accorder est au moins le statu quo fiscal et le fait qu'ils ont un droit divin à une rémunération brute annuelle à six chiffres minimum* (même si ça ils ne l'avoueront jamais trop fort). *Plus sérieusement, c'était pensé comme une boutade mais maintenant je ne sais plus. Il y a 21 heures, Tancrède a dit : Sinon, les USA feront comme en Europe: si la sélection commence/continue à s'affaiblir au profit de recrutements à buts démographiques/politiques, si la formation pâtit de l'idéologie mais que les gens (en fait les gens aisés) veulent toujours se faire bien soigner.... Ils recruteront en Inde, en Chine.... Bref, dans les pays qui ont choisi de rester "sérieux". Ou, ironie, dans le pays à leurs portes qui a tous les défauts et problèmes du monde, mais forme d'excellents médecins, Cuba. À ce train, il faudra surtout veiller à ne pas voir notre système universitaire finir contaminé par cette mentalité et activement lutter pour limiter le brain drain qui mine nos sociétés. Les USA pourraient bien perdre leur primauté technologique d'ici quelques décennies à ce train-là. Modifié le 23 décembre 2019 par Chronos 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) le 23 décembre 2019 Share Posté(e) le 23 décembre 2019 il y a une heure, Chronos a dit : Les médecins apolitiques ? Dans quel monde (et pas besoin d'être dans celui de l'article hein). J'ai jamais croisé de médecin réellement apolitique. Les seules choses sur lesquelles ils semblent s'accorder est au moins le statu quo fiscal et le fait qu'ils ont un droit divin à une rémunération brute annuelle à six chiffres minimum* (même si ça ils ne l'avoueront jamais trop fort). *Plus sérieusement, c'était pensé comme une boutade mais maintenant je ne sais plus. À ce train, il faudra surtout veiller à ne pas voir notre système universitaire finir contaminé par cette mentalité et activement lutter pour limiter le brain drain qui mine nos sociétés. Les USA pourraient bien perdre leur primauté technologique d'ici quelques décennies à ce train-là. Je parlais surtout des étudiants du coup et je generalisais à toutes les études scientifiques. Pour les étudiants médecins généralement ils n ont pas le temps de faire de la politique... Préparez l ecn C est loin d être une sinécure... ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 24 décembre 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 décembre 2019 L'été dernier, la citerne à pensées Council on Foreign Relations a conduit une enquête sur la politique étrangère des candidats à l'investiture démocrate. Chacun d'eux s'est vu poser les mêmes douze questions et le site du CFR a publié leurs réponses. Les questions portaient respectivement sur : Chine, Iran, Corée du Nord, Ukraine, Afghanistan, Arabie saoudite, Israël et Palestine, Venezuela, Afrique, Commerce, Climat, Politique étrangère générale Parmi les principaux candidats, qui d'après la moyenne des sondages sont à ce jour - évidemment ça peut encore changer ! - dans l'ordre Biden, Sanders, Warren, Buttigieg et Bloomberg, seul ce dernier n'a pu répondre, ne s'étant alors pas encore déclaré. Voici les réponses de Joe Biden, Bernie Sanders, Elizabeth Warren et Pete Buttigieg. Je conseille la lecture, qui est instructive. Et ce n'est comme si leurs opinions n'avaient aucune importance, rappelons qu'il y a quand même une grosse chance - autour de 50% au minimum je dirais - pour que l'un de ces quatre là dirige dans un an le pays le plus puissant au monde ... Ceci dit, voici un les points que j'ai personnellement retenu Chine - Biden veut imposer des standards numériques s'opposant à ceux de la Chine ; Buttigieg veut réduire la dépendance envers Pékin et faire pièce à la modernisation militaire chinoise ; Warren fait du blabla ; Sanders est le seul à dire ouvertement que les Etats-Unis ne peuvent pas imposer les droits de l'homme en Chine, tout en proposant de tenter d'influer par le commerce Iran - Biden, Buttigieg et Warren accepteraient de rejoindre l'accord de 2015 à condition que l'Iran cesse d'abord les activités nucléaires qu'il a repris suite au retrait américain ; Sanders est le seul à dire qu'il rejoindrait l'accord sans précondition "le premier jour de mon mandat" Corée du Nord - Sanders, Warren et Buttigieg acceptent la logique de levée partielle des sanctions en échange d'étapes de désarmement nucléaire partiel ; Biden ne répond pas à la question Ukraine - Biden propose d'envoyer davantage d'armes à Kiev, de s'imposer dans les négociations entre Russie, France et Allemagne et de convaincre les Européens de durcir les sanctions contre la Russie ; Buttigieg se limite aux armes ; Warren veut aider à négocier une paix entre Ukraine et Russie ; Sanders veut travailler avec les Européens à aider l'Ukraine et prévenir la Russie que si elle attaquait à nouveau les sanctions seraient durcies Afghanistan - Sanders et Warren se prononcent clairement en faveur du retrait des troupes américaines, et proposent de rester engagé sur place par l'aide humanitaire ; Buttigieg veut un accord de paix qui permette de laisser des forces américaines sur place ; Biden s'engage à mettre fin au déploiement en Afghanistan lors de son premier mandat... sauf pour les forces "résiduelles" centrées sur le "contre-terrorisme" Arabie saoudite - Biden et Warren font du blabla ; Buttigieg propose de suspendre toutes les ventes d'armes ou de pièces détachées pouvant servir à la guerre au Yémen ; Sanders propose la même chose plus "signaler que nous rejetons leurs efforts peu subtils pour nous entraîner dans un conflit contre l'Iran" Israël et Palestine - Biden soutient la solution à deux Etats tout en déclarant qu'aucun des deux côtés ne semble prêt à en payer le prix politique ; Buttigieg propose de "mettre le bras sur l'épaule de notre allié Israël" pour le convaincre ; Warren propose d'aider les Palestiniens notamment à Gaza et d'insister sur le fait que chacun des deux Etats doit pouvoir avoir Jérusalem pour capitale ; Sanders est le seul à rappeler que la solution à deux Etats doit se conformer au droit international y compris "frontières basées sur celles de 1967" et aussi le seul à se dire prêt à faire pression sur les deux côtés y compris mettre des conditions à l'aide militaire à Israël (*) Venezuela - Sanders est le seul à dire "Mon gouvernement ne jouerait pas le jeu du changement de régime. Les Etats-Unis ont une longue histoire d'interventions intempestives en Amérique latine, nous ne devons pas reprendre ce chemin" ; Warren du moins rappelle qu'il n'y a pas d'option militaire américaine au Venezuela, parce que "Le Congrès ne l'a pas autorisé, les pays voisins n'en veulent pas, et ça ne résoudrait pas le problème" Afrique - Personne ne dit grand chose de bien intéressant, au-delà de généralités Commerce - Biden propose d'investir d'abord dans les infrastructures mais ensuite de rejoindre le TPP même s'il n'est "pas parfait" ; Buttigieg refuse le TPP en l'état mais insiste sur le fait qu'il faudra des accords quand même ; Warren rappelle son opposition au TPP et veut que tout nouvel accord commercial priorise les familles de travailleurs plutôt que les multinationales ; Sanders refuse de rejoindre le TPP "désastreux" en quelque circonstance que ce soit et veut réécrire la politique commerciale pour le bénéfice "des travailleurs, et non seulement des PDG des multinationales" Climat - Tous les candidats veulent aider les pays en développement à cesser d'augmenter leur utilisation du charbon, aucun ne semble avoir réalisé qu'il n'existe pas actuellement d'alternative renouvelable C'est moi, ou Sanders est pratiquement le seul à proposer une politique étrangère claire, cohérente, et s'éloignant résolument de l'impérialisme américain ? Warren a le deuxième prix, mais en nettement moins clair et moins ferme Biden est probablement le pire en termes de "On continue comme on aurait du continuer si Hillary Clinton avait été élue en 2016, US Empire Forever!". Buttigieg n'est pas bien loin, même s'il paraît peut-être un peu moins atteint. Seuls Sanders et dans une moindre mesure Warren proposent une véritable réponse au phénomène Trump, entendu comme le fait qu'un tel président ait pu être élu. Réponse qui doit de toute évidence inclure - parmi sans doute d'autres choses - une véritable redéfinition en mode "non-impérial" des relations de l'Amérique avec le reste du Monde, incluant la clôture des aventures militaires encore en cours, la prévention de nouvelles guerres et la mise à l'arrière-plan de l'argument de force dans les relations internationales, ainsi qu'une protection sans état d'âme et sans modération des intérêts des classes populaires et moyennes contre le nivellement par le bas résultant d'une globalisation débridée. (*) Pour l'oser celle-là, il faut être juif. Un président américain non-juif qui ferait une chose pareille se verrait immédiatement taxer d'antisémitisme ! 6 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 24 décembre 2019 Share Posté(e) le 24 décembre 2019 il y a une heure, Alexis a dit : C'est moi, ou Sanders est pratiquement le seul à proposer une politique étrangère claire, cohérente, et s'éloignant résolument de l'impérialisme américain ? Warren a le deuxième prix, mais en nettement moins clair et moins ferme Biden est probablement le pire en termes de "On continue comme on aurait du continuer si Hillary Clinton avait été élue en 2016, US Empire Forever!". Buttigieg n'est pas bien loin, même s'il paraît peut-être un peu moins atteint. Sanders dans ses réponses parait un peu naïf, ou idéaliste, ou utopiste. Il est effectivement cohérent et très éloigné de la notion d’impérialisme, c’est certain, mais par ailleurs il semble dans ses déclarations un peu angélique (sa réponse face à la question nord-coréenne est assez peu réaliste au demeurant, là où sa lecture de la situation chinoise ou saoudienne est plutôt pragmatique). Après, il y a sans aucun doute une différence entre ce qu’il déclare et ce qu’il pense vraiment (je ne le crois pas naïf, personnellement). Sur la base de ses déclarations, il a toutes les chances de ne jamais être élu (par des électeurs américains. En Europe par contre...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 24 décembre 2019 Share Posté(e) le 24 décembre 2019 Le commerce n'est jamais parvenue à un changement de régime, elle a au contraire renforcer celle ci Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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