Tancrède Posté(e) le 11 mai 2020 Share Posté(e) le 11 mai 2020 1 hour ago, Claudio Lopez said: Beaucoup d'abus dans cette analyse et pourtant, je n'ai pas le 1/10 de connaissance en économie américaine. Mais lorsque Trump dit que beaucoup de ces suppressions d'emplois sont temporaires, il a en bonne partie raison car l'économie comme partout dans le monde va se remettre en marche. Certes, dans les domaines du tourisme et hôtellerie/restauration des sites touristiques, évènementiel, la cata va continuer malgré le déconfinement mais tôt ou tard, les gens vont reprendre leurs habitudes. Comme chez nous, hôtellerie, tourisme, événementiel, restauration, divertissement "extérieur" (parcs d'attractions, stations balnéaires ou de ski, camps de vacances et autres destinations touristiques)... Vont morfler très grave: les habitudes se reprennent, mais tout le monde en a pris un grand coup dans la tréso, et seuls les plus aisés auront non seulement encore le budget dispo pour de telles dépenses (du moins sur une base autre qu'exceptionnelle), mais encore la marge de manoeuvre pour ne pas hésiter devant ce genre de dépenses. Qui plus est, toutes ces industries auront perdu un maximum, avec 2 mois ou plus d'inactivité quasi totale, ou, selon les endroits, de sous-activité grave, donc un grand coup dans les réserves que beaucoup, dans ce genre d'industries, n'ont pas, ou bien trop peu. Les aides, comme ailleurs, seront insuffisantes, arrivent avec des délais (le temps de traitement d'un tel afflux a été partout assez rude pour tout ce qui n'est pas une grande multinationale; j'entends des histoires absolument horribles sur ce sujet en France), et s'ajoutent aux diverses législations qui peuvent compliquer la tâche des petits entrepreneurs et PME au point de leur faire lâcher l'affaire, quand ce n'est pas l'action de banques décidées à passer des clients jugés "fragiles" par pertes et profits plutôt que de leur accorder une chance de reprise. Il est ainsi prévu, à NY par exemple, que jusqu'à 60% des restaurants ne réouvrent tout simplement pas (clé sous la porte): le pourcentage est moins élevé dans les autres secteurs de services et petits commerces, mais j'ai vu généralement des estimations à au moins 40%. Si c'est à peu près la même chose rien que dans les autres grands Etats, c'est une catastrophe dont on mesure encore trop peu l'ampleur, sur l'emploi et le PIB d'une part, mais plus largement encore sur les classes populaires et petites classes moyennes. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 Il y a 4 heures, Tancrède a dit : Il est ainsi prévu, à NY par exemple, que jusqu'à 60% des restaurants ne réouvrent tout simplement pas (clé sous la porte): le pourcentage est moins élevé dans les autres secteurs de services et petits commerces, mais j'ai vu généralement des estimations à au moins 40%. Si c'est à peu près la même chose rien que dans les autres grands Etats, c'est une catastrophe dont on mesure encore trop peu l'ampleur, sur l'emploi et le PIB d'une part, mais plus largement encore sur les classes populaires et petites classes moyennes. De quoi gêner ou torpiller la réélection de trump? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 il y a 51 minutes, Patrick a dit : De quoi gêner ou torpiller la réélection de trump? à mon avis très largement et il en a conscience ce qui explique en grande partie son discours nous paraissant coupé des réalités 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 12 mai 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 mai 2020 (modifié) 8 hours ago, pascal said: à mon avis très largement et il en a conscience ce qui explique en grande partie son discours nous paraissant coupé des réalités Il ne faut pas se fier au discours politique/médiatique d'aucun côté: il n'a à ce stade aucun lien avec la réalité et sert entièrement à la guéguerre des perceptions, des messages tribaux, des egos et ambitions, des règlements de comptes.... Il se trouve que le déséquilibre grave des préférences et tropismes politiques dans la presse fait que les démocrates n'ont que très peu de comptes à rendre sur les conneries et mensonges qu'ils profèrent, sur leurs contradictions et affabulations, ou sur leurs méfaits et scandales, un état de fait qui dure depuis très longtemps, mais a atteint un niveau caricatural cette dernière décennie. Les républicains n'ont généralement pas ce luxe, sauf sur Fox et quelques réseaux régionaux: quand la chose atteint un tel degré, tu obtiens un Trump, qui casse en partie cette barrière permanente par l'outrage constant, l'attaque, l'outrance, la provocation.... Créant ainsi lui aussi sa bulle codifiée qui fait réagir (mal) la majorité des médias à son tempo, et expose plus fréquemment leur parti pris. Mais effectivement, ça veut dire qu'il s'astreint à dire n'importe quoi et à se vautrer dans le too much et les maniérismes qui les piquent au vif (en suivant ce qui sont apparemment ses penchants naturels), là où, pour illustrer avec un de ses ex-concurrents, un Jeb Bush n'aurait, tels qu'étaient déjà les médias en 2016, jamais pu percer la barrière médiatique et avoir une chance d'être traité avec un minimum de fair play. Bref, les médias sont devenus monstrueux, donc l'écosystème qu'est la politique leur a opposé un monstre. Mais le point est que à peu près 100% de ce qui domine les médias, de ce qui trende, de ce qui se dispute le haut de l'affiche pour essayer de monopoliser les perceptions, c'est un jeu de manipulation, de déformation extrême, de cadrage, contextualisation et habillage mal intentionné des faits, soit la dimension théâtrale de la politique qui a pris un contrôle total de ce qui est censé être la sphère de l'information et du débat. Trump joue le jeu ainsi, parce qu'il sait que quand il parle normalement, ça ne va jamais dans un article de journal ni ne passe à la télé. Tout comme, s'il faut en croire les "audiences" des articles de presse écrite (plus mesurables aujourd'hui), les articles de type "brèves" (= les courts trucs télégraphiques parlant d'un fait qui est arrivé, sans emphase, contexte ou traitement particulier, type dépêche d'agence de presse), ne sont presque pas lus: le titre putaclicage domine le traffic. C'est ainsi qu'il faut voir les annonces, attaques et autres trucs tonitruants qui bouffent le temps de cerveau et les émotions: du putaclicage par Trump et ses adversaires (politiques et presse). Rien à voir avec la réalité. C'est par exemple comme ça qu'Andrew Cuomo est devenu en quelques semaines la superstar chouchou des médias, alors que sa gouvernance de l'Etat de NY pendant la pandémie n'a pas franchement été bonne (quelques grosses conneries), et n'a certainement pas différé de celle d'autres Etats. Mais le traitement a été entièrement tourné vers le laudateur.... Peut-être parce que la candidature Biden commence à inquiéter le camp démocrate, entre ses casseroles qui commencent à faire tache (notamment des.... Indélicatesses du type Metoo) et le fait que, visiblement, il sucre les fraises et a du mal à faire des phrases. Donc du coup, qui a bénéficié d'un culte de la personnalité façon régime totalitaire, et d'une totale absence de comptes à rendre ou de contradiction dans les médias? Andrew Cuomo et Gavin Newsome (gouverneur de Californie). Parce que pépé commence à alarmer, et qu'il semble bien que personne ne croit a ses chances côté démocrate. L'arène médiatique/politique, c'est la Cour de Versailles (et tout y est "l'affaire du collier"): aucun personnage n'est ce qu'il semble, à peu près tout le monde (journalistes/présentateurs encore plus) est devenu un personnage de télé-réalité, tout lien avec le monde réel a été coupé, les derniers l'ayant été avec l'élection du Donald et la réaction qu'elle a entraîné. Et la tactique médiatique de Trump (ce qu'on voit, qui n'a pas grand chose à voir avec ce qui se fait), c'est celle dite du "mud monster", qui est la seule offrant des chances de succès aux républicains: contraindre le camp opposé à se rouler dans la boue avec lui. On sait qu'il est un "mud monster", mais le camp d'en face, qui se présente comme propre et paré de toutes les vertus avec la complicité de 90% des médias, se retrouve lui aussi dans la boue, le tout agissant comme révélateur que les démocrates et la presse sont tout aussi boueux que leurs adversaires, à ceci près qu'ils le nient. On va voir si l'affaire qui vient de se déclencher autour des révélations sur le Russiagate et la persécution de Michael Flynn ("Obamagate" a battu tous les records de trending hier sur Twitter) va déboucher sur quelque chose (si un démocrate est élu en novembre, c'est sûr que tout sera enterré), mais c'est une des possibilités du moment dans ce vaudeville permanent. Je me souviens encore quand j'ai commencé à vraiment lire sur le sujet après avoir appris les fondamentaux pendant mes études: l'après 11 septembre a été mon cas pratique d'étude, et évidemment surtout la montée vers la guerre en Irak, ou quand il est devenu manifeste que le storytelling avait pris le pas sur l'information (j'ai quelques bons bouquins dessus pour ceux que ça intéresse), ce qui a remis en perspective le commentaire d'un ancien vieux routier du reportage de guerre qui avait pris sa retraite dans les années 90 quand (sans doute pas pour la première fois), un producteur du 20h lui avait demandé de "mettre" une explosion présente sur sa vidéo de l'autre côté de l'écran la prochaine fois. Du plus petit détail au filtre général qui sert à tamiser le flot d'infos, tout est fait en fonction d'un axe narratif. Et le système n'a fait que pousser plus avant dans ces principes depuis. On a juste là une fusion de plus en plus complète des systèmes politique, journalistique et du divertissement. Modifié le 12 mai 2020 par Tancrède 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 (modifié) Que ce soit fondé ou nom – et j’ai tendance à penser que ça l’est- le mec est en mode totale panique avec pas l’ombre d’une idée pour sauver son cul vu qu’une sortie crise ne se fera qu’après son mandat actuel. Il y a 3 heures, Tancrède a dit : ... Je me souviens encore quand j'ai commencé à vraiment lire sur le sujet après avoir appris les fondamentaux pendant mes études: l'après 11 septembre a été mon cas pratique d'étude, et évidemment surtout la montée vers la guerre en Irak, ou quand il est devenu manifeste que le storytelling avait pris le pas sur l'information (j'ai quelques bons bouquins dessus pour ceux que ça intéresse), ... ça m’intéresse. Modifié le 12 mai 2020 par Shorr kan 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 (modifié) il y a une heure, Shorr kan a dit : Que ce soit fondé ou nom – et j’ai tendance à penser que ça l’est- le mec est en mode totale panique avec pas l’ombre d’une idée pour sauver son cul vu qu’une sortie crise ne se fera qu’après son mandat actuel. C’est un peu le paradoxe d’arriver à ce dire qu’un Trump pourrait agir ainsi presque délibérément, par pur calcul, parce que le système médiatique est tel que c'est sa seule voie de recours. Pourtant le personnage est connu et il n’a pas attendu les démocrates et la campagne présidentielle pour mettre en avant toutes ses « qualités » : son émission « the apprentice » était bien suffisante pour ça, sans aucun filtre déformant quelconque, sauf ceux que Trump tenaient lui-même à voir apparaître. Il en a même fait son tremplin pour entrer en politique. Le personnage est ainsi, il n’a pas besoin de se forcer ni de surjouer, et il y est habile tant effectivement il arrive à entrainer tous les autres à sa suite dans sa fange. Il n’y a que sur le volet économique où, si je ne peux approuver ni ses méthodes ni ses visées, il a néanmoins une vraie constance et un vrai culot, qui finiront peut-être par payer par certains aspects (à un coût faramineux par ailleurs, et pas uniquement financier, à mon avis. Mais seul l’avenir le dira.). Et là, la pandémie joue en sa faveur en prime en ce qu’elle pourrait valider la pertinence de son acharnement aux relocalisations des usines, même s‘il ne sera peut-être pas celui qui en retirera les marrons du feu. Par contre, je rejoins tout à fait Tancrède quand il considère que c’est le système lui-même qui a permis à un Trump d’émerger et se retrouver dans sa position actuelle. Le personnage tombe à point nommé, mais c’est bien parce qu’il y a un moment que les USA baignent dans la télé-réalité et la post-vérité que son discours est devenu largement audible et entendable. Modifié le 12 mai 2020 par TarpTent Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 5 minutes ago, TarpTent said: C’est un peu le paradoxe d’arriver à ce dire qu’un Trump pourrait agir ainsi presque délibérément, par pur calcul, parce que le système médiatique est tel que c'est sa seule voie de recours. Pourtant le personnage est connu et il n’a pas attendu les démocrates et la campagne présidentielle pour mettre en avant toutes ses « qualités » : son émission « the apprentice » était bien suffisante pour ça, sans aucun filtre déformant quelconque, sauf ceux que Trump tenaient lui-même à voir apparaître. Il en a même fait son tremplin pour entrer en politique. Le personnage est ainsi, il n’a pas besoin de se forcer ni de surjouer, et il y est habile tant effectivement il arrive à entrainer tous les autres à sa suite dans sa fange. C'est là où je préfère ne pas me prononcer, parce que je crois qu'on n'en sait rien et qu'on n'a réellement aucun moyen de savoir: sans en faire une personne "normale" et équilibrée, on peut pointer que, comme la télé réalité dont il vient, le personnage médiatique de Trump n'a sans doute que des liens très distendus avec la réalité du bonhomme (c'est plus une caricature de ce qu'il doit être, avec certains très particulièrement accentués pour viser un résultat jugé comme le plus efficace). Le terme de télé réalité est lui-même un mensonge: il n'y a rien de "réel" ou spontané dedans: c'est pas à proprement parlé scripté, mais c'est scénarisé, c'est orchestré, et tout y est fait pour produire l'effet désiré, juste sur un registre différent de la fiction. Il a juste perçu qu'il ne pouvait pas se permettre d'aller dans la fange habituelle du marigot politico-médiatique, et s'est efforcé de créer sa propre fosse à purin pour y faire venir les autres. L'un des résultats est de mieux montrer à beaucoup plus d'électeurs que ce qu'il y avait avant était tout aussi boueux, mais de façon mieux déguisée. Avec Trump, tout le monde se met à nu, lui agissant comme miroir.... Et ô Dieu qu'ils n'aiment pas voir leur reflet. Maintenant, savoir si ce grand bain de boue révélateur permettra d'assainir un tant soit peu la scène, et qui ou quoi pourrait opérer un début de transition, c'est une toute autre histoire. Et c'est là que j'ai peur du rôle des grandes plates-formes internet qui, au lieu d'être le ressort du changement, referment le jeu au profit des grands acteurs médiatiques existants depuis 2016. A voir si des alternatives à Youtube/Facebook/Instagram/Twitter/Reddit vont pouvoir émerger et contester l'oligopole. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 Un autre professeur d'université arrêté pour motif de situation "délicate" avec la Chine: https://www.dailymail.co.uk/news/article-8309777/University-Arkansas-professor-arrested-fraud-not-revealing-ties-Chinese-government.html (J'aurais préféré citer un autre journal, mais le Wapo a un paywalll) On peut subodorer que, le climat étant ce qu'il est, il va y avoir un plus sérieux coup de loupe sur l'implication visible et moins visible de la RPC dans les campus américains (les instituts Confucius), le lobbying qu'ils y font et l'instrumentalisation qui peut en résulter dans certains cas et sur certains sujets (d'ici à ce que certains ressortent le vieux terme de "subversion"....). Reste à savoir dans quelle mesure, et si des excès sont possibles, du moins à ce stade. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Falconer Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 Finalement notre déficit ça va en fait . Plus sérieusement il va falloir regarder les conséquence sur l'inflation de tout cet argent inséré dans la réalité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 12 mai 2020 Share Posté(e) le 12 mai 2020 Il y a 2 heures, Tancrède a dit : Un autre professeur d'université arrêté pour motif de situation "délicate" avec la Chine: https://www.dailymail.co.uk/news/article-8309777/University-Arkansas-professor-arrested-fraud-not-revealing-ties-Chinese-government.html (J'aurais préféré citer un autre journal, mais le Wapo a un paywalll) On peut subodorer que, le climat étant ce qu'il est, il va y avoir un plus sérieux coup de loupe sur l'implication visible et moins visible de la RPC dans les campus américains (les instituts Confucius), le lobbying qu'ils y font et l'instrumentalisation qui peut en résulter dans certains cas et sur certains sujets (d'ici à ce que certains ressortent le vieux terme de "subversion"....). Reste à savoir dans quelle mesure, et si des excès sont possibles, du moins à ce stade. Le titre officiel du motif de l'arrestation "fraude télégraphique" , avec son petit air archaïque, semble montrer la fragile et bancale construction du droit pénal fédéral aux Etats-Unis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 13 mai 2020 Share Posté(e) le 13 mai 2020 (modifié) Un petit reportage sur Détroit. Assez triste comme destin. Et certaines images sont effrayantes, on dirait une ville post-apocalyptique. Modifié le 13 mai 2020 par Kiriyama Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 14 mai 2020 Share Posté(e) le 14 mai 2020 Le chômage de masse s'installe aux Etats-Unis Citation En moins de deux mois, plus de 36 millions d'Américains ont fait une demande d'allocation-chômage. Ces chiffres ne sont que partiels et une grande partie des destructions d'emploi devraient être permanentes. Plusieurs entreprises ont déjà annoncé des licenciements massifs et des fermetures d'usine définitives. [.....] Selon une étude du Becker Friedman Institute de l'université de Chicago, 42 % des emplois détruits ces dernières semaines ne reviendront jamais. Ce seraient ainsi plus de 15 millions d'emplois, au moins, qui partiraient en fumée. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. collectionneur Posté(e) le 16 mai 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 mai 2020 (modifié) Un inspecteur général viré, il n'y a vraiment pas de sécurité de l'emploi aux États-Unis : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/16/donald-trump-licencie-un-inspecteur-du-departement-d-etat-qui-enquetait-sur-pompeo_6039851_3210.html Le département d’Etat a confirmé le licenciement, dans la nuit de vendredi 15 à samedi 16 mai, de l’inspecteur général Steve Linick qui, selon le président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Eliot Engel, avait lancé une enquête sur Mike Pompeo le plus haut diplomate de Washington. Il dirigé ce service : https://en.m.wikipedia.org/wiki/Office_of_the_Inspector_General_of_the_Department_of_State Modifié le 16 mai 2020 par collectionneur 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Castor Posté(e) le 16 mai 2020 Share Posté(e) le 16 mai 2020 Passage des thunderbirds en Californie pour saluer/soutenir les "front line workers". Petit moment de flottement lorsqu'un battement de l'aile du leader entraîne un dégagement de l’extérieur droit ( a 15:00 dans la video) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 16 mai 2020 Share Posté(e) le 16 mai 2020 https://reporterre.net/Planet-of-the-Humans-la-diatribe-de-Michael-Moore-contre-les-energies-vertes (5 mai 2020) Centrales à biomasse, panneaux solaires, voitures électriques... Dans « Planet of humans », dont il est producteur, le cinéaste engagé Michael Moore déboulonne le mythe des énergies vertes. Mais il est critiqué par de nombreux écologistes. Disponible gratuitement en ligne, le documentaire montre que « la seule énergie propre, c’est de consommer moins d’énergie ». Après plusieurs films sur la fin du rêve américain, Michael Moore déboulonne cette fois le rêve du développement durable. En l’honneur du Jour de la Terre, le 22 avril dernier, il a mis en ligne un nouveau film Planet of the humans — il en est le producteur exécutif et Jeff Gibbs, le réalisateur [1]. Michael Moore y accuse le capitalisme vert et désigne les « traîtres » qui nous guident sur de fausses pistes : des stars de l’écologie étasunienne comme Van Jones, conseiller environnemental de Barack Obama, Bill McKibben, fondateur de 350.org, Elon Musk, constructeur automobile de voitures électriques, Robert F. Kennedy Jr, avocat en droit de l’environnement, Michael Brune, directeur du Sierra Club, influente organisation environnementale, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et activiste du climat qui finance la campagne contre le charbon du Sierra Club, et l’ancien vice-président Al Gore, qui a convaincu l’homme d’affaires Richard Branson d’investir trois milliards de dollars dans l’énergie « verte ». À la question : « Al Gore est-il un prophète ? » Branson répond par un jeu de mots entre « prophet » et « profit », semblables en anglais. Et c’est cette confusion que le film démontre. Dans ce documentaire, qui cumule déjà six millions de vue sur YouTube, Jeff Gibbs enquête sur les centrales à biomasse qui ont envahi les États-Unis. Avec les biocarburants, la biomasse est de loin la principale énergie « verte » produite dans le monde, mais elle détruit les forêts anciennes et occupe les sols agricoles. Interviewés dans des manifestations, les militants écolos ne le savent pas et les leaders environnementaux s’empêtrent au micro de Jeff Gibbs, lui répondant confusément sur l’intérêt de brûler ou pas des arbres et des plantes. Seule Vandana Shiva, militante écoféministe indienne, s’exprime clairement : « C’est la vieille économie fondée sur le pétrole qui, pour se perpétuer, se reconvertit avec une autre matière première, et grâce à des subventions. Nos esprits ont été manipulés pour qu’on se laisse gouverner par des illusions. » Et le réalisateur, Jeff Gibbs, de commenter : On nous fait avaler la fable des renouvelables qui vont nous sauver du changement climatique parce que cela rapporte aux industriels et au système financier. On ne parle ni de surpopulation, ni de consommation, ni du suicide que constitue la croissance infinie, parce que cela nuirait au business. » L’énergie verte ne nous sauvera pas, explique le film. « Au contraire, argumente le coproducteur Ozzie Zehner, elle repose sur les procédés industriels les plus toxiques qui soient. » L’enquête montre que les panneaux solaires, les éoliennes géantes, les voitures électriques se révèlent très décevants en matière d’efficacité, de rentabilité, de durabilité, et surtout, du fait des désastres qu’engendrent leur processus de fabrication : destruction de milieux naturels, forte consommation d’énergies extractives, utilisation de matières premières rares et polluantes à extraire. Et, au terme de leur fonctionnement, panneaux, éoliennes et batteries sont difficilement recyclables et difficiles à traiter une fois mis au rebut. Reste à espérer que le film qui, sans en parler directement, dément le Green New Deal du Parti démocrate, ne se révèle pas un atout pour Trump en novembre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 16 mai 2020 Share Posté(e) le 16 mai 2020 (modifié) Il y a 9 heures, Castor a dit : Passage des thunderbirds en Californie pour saluer/soutenir les "front line workers". Petit moment de flottement lorsqu'un battement de l'aile du leader entraîne un dégagement de l’extérieur droit ( a 15:00 dans la video) C’est impressionnant : on dirait que tous suivent sur un virage à gauche, subitement renversé à droite, ce que suit plus ou moins bien le bloc intérieur, par contre les deux ailiers extérieurs se font un peu peur, surtout celui de droite qui fait un gros break. Mais, sang froid, il ne met que quelques secondes à reprendre sa position. Qu’est ce qui peut causer ce genre de confusion ? « A gauche,TOP ! Euuuh, finalement à droite les mecs... » Tu dis battement d’aile mais j’ai vraiment l’impression que toute la patrouille déclenche bien à gauche avant d’etre surprise par le renversement. edit: à revoir, il semble qu’ils doivent bien virer à gauche, sans doute pour survoler la plage, mais que le virage est trop anticipé, donc c’est plutôt la remise des ailes à plat pour prolonger la trajectoire jusqu’à l’aplomb de la plage qui surprend les ailiers, avant que quelques secondes après le même virage à gauche ne soit à nouveau déclenché. Problème de repère visuel sans doute. Modifié le 16 mai 2020 par Hirondelle Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cool Hand Posté(e) le 16 mai 2020 Share Posté(e) le 16 mai 2020 il y a une heure, Hirondelle a dit : C’est impressionnant : on dirait que tous suivent sur un virage à gauche, subitement renversé à droite, ce que suit plus ou moins bien le bloc intérieur, par contre les deux ailiers extérieurs se font un peu peur, surtout celui de droite qui fait un gros break. Mais, sang froid, il ne met que quelques secondes à reprendre sa position. Qu’est ce qui peut causer ce genre de confusion ? « A gauche,TOP ! Euuuh, finalement à droite les mecs... » Tu dis battement d’aile mais j’ai vraiment l’impression que toute la patrouille déclenche bien à gauche avant d’etre surprise par le renversement. edit: à revoir, il semble qu’ils doivent bien virer à gauche, sans doute pour survoler la plage, mais que le virage est trop anticipé, donc c’est plutôt la remise des ailes à plat pour prolonger la trajectoire jusqu’à l’aplomb de la plage qui surprend les ailiers, avant que quelques secondes après le même virage à gauche ne soit à nouveau déclenché. Problème de repère visuel sans doute. Ça parait bien être une erreur de musique du Leader : en faisant un arrêt sur image à 15:05 on remarque bien qu'il est seul à redresser en roulis. Gros sang froid de l'intérieur droit (l'équivalent d'Athos 3 chez la PAF) qui ne dégage pas (je suppose qu'il aurait dégagé vers le haut). L'extérieur droit dégage et fait bien. Impressionant !! Je vais la soumettre à une connaissance, ex Athos 1 de la PAF. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 mai 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 mai 2020 The US dollar: the final act Le dollar américain : l'acte final L'impensable devient de plus en plus probable. La fin de la domination du dollar américain et le début d'une nouvelle forme de système monétaire mondial seront bientôt à nos portes. Cela devait arriver à un moment donné. L'histoire des monnaies de réserve est longue et remonte à l'Antiquité. Mais comme le montre l'histoire moderne, la durée de vie moyenne des actifs de réserve est d'environ 100 ans. (C'est le cas du Livre français et du Florin néerlandais.) La fin est toujours causée par des dépenses excessives pour les guerres, la surconsommation, l'endettement excessif et le crédit facile. Cela vous dit quelque chose ? On m'a posé cette question dans une interview l'été dernier et j'ai répondu que, bien qu'elle soit inévitable, la baisse du dollar américain était encore à venir dans de nombreuses années. Bien sûr, c'était avant la pandémie COVID-19 et la réponse budgétaire et monétaire américaine à la crise qu'elle a engendrée. Je doute que nous sortions de cette calamité et de son impact économique prolongé avec le système actuel intact. Pourquoi ? Je vais essayer de le dire simplement et de me concentrer uniquement sur l'importante dynamique d'ensemble. Du jour au lendemain, le nouveau coronavirus a paralysé l'économie mondiale et les États-Unis connaissent des niveaux de chômage jamais vus depuis les années 1930. La différence entre cette époque et aujourd'hui réside dans l'ampleur de la réaction du gouvernement américain à la pandémie. La différence entre cette époque et aujourd'hui réside dans l'ampleur de la réaction du gouvernement américain face à la pandémie. Elle ne ressemble à rien de ce que nous avons vu de notre vivant. En effet, son approche a consisté à faire tout ce qu'il fallait pour que le système n'implose pas. Traduction : Il n'y a pas de limite aux dépenses déficitaires et à l'impression d'argent. C'est une réaction compréhensible et prévisible. Le problème est que nous sommes entrés dans cette crise sans les outils nécessaires pour sauver l'économie sans détruire la monnaie américaine en même temps. J'ai commencé à écrire sur cette éventualité en 2001, lorsque les premiers signes du type de comportement monétaire et fiscal qui conduirait à un aléa moral toujours plus grand sont devenus évidents. J'ai alors déclaré que la hausse des déficits, associée à des réductions d'impôts et à des taux d'intérêt artificiellement bas, préparait le terrain pour un accident financier. Nous l'avons compris à profusion avec la crise financière de 2008. Malgré ses ravages, nous avons été épargnés par une dépression similaire à celle qui a suivi le krach de 1929, car la Fed a imprimé beaucoup d'argent frais pour créer un plancher afin de soutenir l'économie. Mais il y a finalement un prix à payer pour toute cette impression d'argent et d'autres, comme le célèbre gestionnaire de fonds spéculatifs Ray Dalio, ont exprimé les mêmes inquiétudes. Pour apaiser ce malaise, la Fed a assuré au public que cette politique n'était que temporaire et que dès que l'économie se stabiliserait, elle normaliserait les taux d'intérêt et retirerait tout l'argent supplémentaire du système. Mais ils ne l'ont jamais fait. L'année dernière, j'ai écrit deux articles (Dancing on the Edge of the Precipice et Gold, The Unfortunate Final Refuge) pour avertir mes lecteurs que nous étions en danger à court terme d'un autre accident financier, en disant : "Alors, qu'est-ce qui pourrait déclencher la prochaine crise ? Et pourquoi n'aurions-nous pas les outils dont nous disposions en 2008 pour éviter un effondrement total ? La prochaine crise peut surgir de nulle part. Elle peut être déclenchée par la faillite d'une institution financière, par une crise politique surgie de nulle part ou par un événement géopolitique grave. Tout ce qui supprime le manteau de confiance sur lequel repose l'ensemble du système financier". Je n'aurais jamais imaginé qu'une pandémie serait l'événement déclencheur, mais la cause n'a jamais été le sujet. C'était forcément quelque chose. La réponse du gouvernement américain en 2008 nous a préparé à la prochaine crise. Plus précisément, l'assouplissement quantitatif et les autres mesures politiques se sont poursuivies au-delà du point où la stabilité a été atteinte. L'effet a été de créer une surchauffe des marchés et de rendre inefficaces les outils traditionnels pour influencer la politique monétaire. Nous étions destinés à être en difficulté une fois la prochaine crise arrivée. Signalons la pandémie de Covid-19. La réponse politique à Covid-19 et à ses effets sur les marchés financiers et l'économie réelle a été semblable à celle du méchant qui jette son arme sur le protagoniste lorsqu'il n'a plus de balles. Elle a commencé avec plus de 2 000 milliards de dollars de nouveaux fonds imprimés qui seront certainement augmentés et un plan de relance budgétaire de 2 000 milliards de dollars supplémentaires qui devrait passer à 4 500 milliards de dollars. Les démocrates et les républicains sont unis sur ce point et je ne nous vois pas revenir à des déficits inférieurs à 1 000 milliards de dollars. Il est beaucoup trop facile de dépenser sans discernement pour faire face à un déficit massif. Il n'y a pas de débat sur la provenance de cet argent. En fait, l'argent nécessaire pour toutes ces mesures de relance n'existe pas. Le gouvernement doit l'emprunter et il n'y a pas assez de prêteurs réels sur le marché pour acheter tous ces bons du Trésor. Pendant des décennies, les États-Unis ont pu financer leurs déficits parce que le reste du monde était heureux d'investir dans les bons du Trésor américain afin de vendre aux Américains leurs exportations - un financement par les vendeurs, si vous voulez. Avec des bons du Trésor qui ne rapportent effectivement rien et l'impression de monnaie à outrance, je ne pense pas que les acheteurs étrangers continueront à financer la prodigalité américaine. Comme je l'ai dit il y a dix ans, le jour viendrait où la Fed serait l'acheteur de la dette publique américaine en dernier ressort et, en fin de compte, le seul acheteur. Toute cette dette et l'impression monétaire simultanée sont indissociables, car la dette est monétisée, quoi qu'il en soit. Ces décisions sont prises sans tenir compte des conséquences futures. L'objectif est le même : éviter la noyade à tout prix, même si cela implique de faire couler le canot de sauvetage avec tout le monde dedans. À en juger par le rallye des actions depuis que la Fed est intervenue, au moins elles sauveront la bourse, ce qui devrait rendre heureux le 1%. (Pour l'instant.) Je ne pense pas que nous ayons encore vu le début des défauts de paiement et des insolvabilités des entreprises américaines. L'idée que nous allons avoir une reprise en forme de V est une fantaisie. Je prédis que le bilan de la Fed sera de 10 000 milliards de dollars d'ici la fin de l'année. Je le répète. La Fed ne sera jamais, jamais en mesure de normaliser les taux d'intérêt et ne dénouera jamais son bilan gonflé. C'est une certitude mathématique. Alors que je pensais que nous aurions peut-être franchi l'horizon des événements, en ce qui concerne la politique monétaire après 2008, nous sommes maintenant carrément au centre d'un trou noir. Les décideurs politiques ont commis l'erreur fatale il y a longtemps, en choisissant une série de victoires à la Pyrrhus et en perdant inévitablement la guerre. Je ne vois pas comment nous pouvons sortir de la crise post-Covid-19 et c'est un dommage irréparable à la réputation du dollar américain sans un nouveau système monétaire mondial. L'impensable est désormais inévitable. Les États-Unis commettent les mêmes erreurs que l'Argentine, le Venezuela et d'innombrables pays et empires au cours de l'histoire. La création d'un nouveau système ne sera pas facile ; il est probable qu'il sera très désordonné. Ce à quoi cela ressemblera est une supposition. Peut-être une unité commerciale constituée d'un panier de devises et/ou de produits de base. Et bien sûr, la seule monnaie qui a survécu à travers les millénaires, l'or. 7 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cool Hand Posté(e) le 16 mai 2020 Share Posté(e) le 16 mai 2020 (modifié) La vidéo partagée par Castor en version courte + ralenti : On observe que l'intérieur droit réagit en réduisant les gaz, se rapprochant du charognard (ça n'est pas passez loin entre ces deux là, même s'il peut y a voir un effet de perspective). Modifié le 16 mai 2020 par Cool Hand Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rufus Shinra Posté(e) le 19 mai 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 19 mai 2020 Le FBI a découvert une menace majeure d'AQ : les barbus comptent se reposer devant leur TV et regarder les US se ramasser comme des cons sans aide extérieure ! https://www.theonion.com/fbi-uncovers-al-qaeda-plot-to-just-sit-back-and-enjoy-c-1819576375 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 20 mai 2020 Share Posté(e) le 20 mai 2020 Je n'apprécie plus tellement les reportages ARTE, mais celui-ci est intéressant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 21 mai 2020 Share Posté(e) le 21 mai 2020 Je suppose qu'on a abondamment commenté le coup de l'eau de javel de Trump....je propose qu'aux élections chaque républicain en boive un verre devant le bureau de vote.... D'autre part je n'ai jamais vu une élection aussi désespérante : le choix entre la Javel et Gaston Lagaffe...pôvres rifains Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tancrède Posté(e) le 21 mai 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 mai 2020 1 hour ago, kalligator said: Je suppose qu'on a abondamment commenté le coup de l'eau de javel de Trump....je propose qu'aux élections chaque républicain en boive un verre devant le bureau de vote.... D'autre part je n'ai jamais vu une élection aussi désespérante : le choix entre la Javel et Gaston Lagaffe...pôvres rifains C'est vache comme comparaison: - Gaston Lagaffe n'a jamais été sénile, et possiblement atteint d'Alzheimer - Gaston Lagaffe n'a pas donné dans le harcèlement sexuel: demande à Moizelle Jeanne - Gaston Lagaffe n'a pas trempé dans divers scandales de corruption/manipulation internationale.... A moins que tout ce qui se passe avec Demaesmaker soit en fait une série d'actions ciblées et parfaitement calculées pour le compte de quelqu'un d'autre.... 1 5 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 21 mai 2020 Share Posté(e) le 21 mai 2020 (modifié) Pour une fois, je vais faire dans le catastrophisme, mais : - les USA qui quittent tous les traités visant à limiter le développement et la prolifération de certaines armes - créent leur « Space force » et donc officialisent la militarisation de l’espace - tournent le dos à toutes les organisations internationales, pas seulement sur les engagements écologiques, mais aussi remettent en question l’OMS et l’ONU, en plus de l’OTAN - veulent s’affranchir de traités « civils » comme Open Skies - tentent à toutes forces de ré-internaliser toute leur industrie, de la plus courante à la plus sensible (informatique, industries lourdes comme l’automobile, production des pièces de F-35 pour les annonces les plus récentes) - privilégient les accords bilatéraux après avoir remis en question les accords internationaux - et s’extrémisent politiquement ... tout ça pour moi sent fortement le conflit armé dans 10 ans. Et je ne parle pas de quelque chose qui arriverait soudainement, comme par mégarde, du fait d’un POTUS à côté de ses pompes, mais d’une tendance de fond, lourde et délibérée. Henri K. nous avait parlé de ce même état d’esprit chez les chinois, le fait qu’ils étaient déjà dans cet optique d’un affrontement direct, et que le développement de pans complets de leurs ressources militaires et de leurs industries était réalisé à cette fin. Ça me donne vraiment l’impression de 2 armées en train de se mettre en ordre de bataille, avec la certitude que la confrontation aura lieu, tout simplement. Modifié le 21 mai 2020 par TarpTent 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cool Hand Posté(e) le 21 mai 2020 Share Posté(e) le 21 mai 2020 il y a 2 minutes, TarpTent a dit : - veulent s’affranchir de traités « civils » comme Open Skies Manifestement, ils vont effectivement se retirer de ce traité...aussi : https://www.nytimes.com/2020/05/21/us/politics/trump-open-skies-treaty-arms-control.html il y a 4 minutes, TarpTent a dit : Ça me donne vraiment l’impression de 2 armées en train de se mettre en ordre de bataille, avec la certitude que la confrontation aura lieu, tout simplement. Assurément le retour à une nouvelle guerre froide (bi-polarisation du monde). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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