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il y a 32 minutes, gustave a dit :

Je comprends que les Russes ont eu connaissance des données ayant permis d’orienter les ressources, pas que ce sont ces derniers qui ont fait cette orientation, ce à quoi je ne vois aucun intérêt car les compétences nécessaires existent aux USA

Rapide, de qualité, confidentiel et gratuit... et ça ne serait pas intéressant ?
Allons donc...

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Terrorisme.Un attentat déjoué à l’université de Lisbonne grâce au FBI

https://www.courrierinternational.com/article/terrorisme-un-attentat-dejoue-luniversite-de-lisbonne-grace-au-fbi
 

Quote

 

Sur une alerte des renseignements américains, la police judiciaire portugaise a arrêté hier un jeune homme de 18 ans. Cet étudiant en ingénierie informatique projetait une tuerie de masse sur son campus en ce jour d’examens.

Nos services

L’information, délivrée en début de soirée jeudi 10 février, est à la une de la presse portugaise ce 11 février. “Attentat déjoué”, annonce en gros titre Jornal i, qui précise dans sa manchette : “Le jeune homme était accro aux vidéos de massacre dans les écoles.” Repéré par le FBI pour ses “activités suspectes sur le darknet et les réseaux sociaux”, filé depuis une semaine par la police, le Portugais de 18 ans a été arrêté hier. Cet étudiant en ingénierie informatique est soupçonné d’avoir planifié une attaque contre ses camarades de la faculté des sciences de Lisbonne ce vendredi, jour d’examens.

........

 

 

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https://www.nytimes.com/2022/01/05/opinion/jan-6-global-democracy.html

Francis Fukuyama :

Le monde est donc très différent de ce qu'il était il y a environ 30 ans, lorsque l'ancienne Union soviétique s'est effondrée. À l'époque, j'ai sous-estimé deux facteurs clés : premièrement, la difficulté de créer non seulement une démocratie, mais aussi un État moderne, impartial et non corrompu ; et deuxièmement, la possibilité d'une décomposition politique dans les démocraties avancées.

Le modèle américain est en train de se dégrader depuis un certain temps. Depuis le milieu des années 1990, la politique du pays est devenue de plus en plus polarisée et sujette à un blocage permanent, ce qui l'a empêchée de remplir les fonctions gouvernementales de base comme l'adoption des budgets. Les institutions américaines présentaient des problèmes évidents - l'influence de l'argent en politique, les effets d'un système de vote de moins en moins aligné sur le choix démocratique - mais le pays semblait incapable de se réformer. Les périodes de crise précédentes, telles que la guerre de Sécession et la Grande Dépression, ont produit des dirigeants clairvoyants, capables de mettre en place des institutions ; ce n'est pas le cas des premières décennies du XXIe siècle, qui ont vu les responsables politiques américains présider à deux catastrophes - la guerre en Irak et la crise financière des subprimes - et ont ensuite assisté à l'émergence d'un démagogue à courte vue qui a encouragé un mouvement populiste en colère.

Ce qui a fait du 6 janvier une tache (et une tension) particulièrement alarmante pour la démocratie américaine, c'est le fait que le parti républicain, loin de répudier ceux qui ont initié et participé au soulèvement, a cherché à le normaliser et à purger de ses propres rangs ceux qui étaient prêts à dire la vérité sur l'élection de 2020, alors qu'il se projette vers 2024, lorsque M. Trump pourrait chercher à se faire restaurer.

https://www.nytimes.com/2022/01/05/opinion/jan-6-jimmy-carter.html

Jimmy Carter :

Selon le Survey Center on American Life, 36 % des Américains - soit près de 100 millions d'adultes de tous bords politiques - sont d'accord pour dire que "le mode de vie traditionnel américain disparaît si rapidement que nous devrons peut-être recourir à la force pour le sauver". Le Washington Post a récemment rapporté qu'environ 40 % des républicains pensent qu'une action violente contre le gouvernement est parfois justifiée.

Je crains maintenant que ce pour quoi nous nous sommes battus si durement au niveau mondial - le droit à des élections libres et équitables, sans être gênés par des hommes politiques forts qui ne cherchent rien d'autre qu'à accroître leur propre pouvoir - soit devenu dangereusement fragile chez nous.

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USA : Colorado, le retour de la lutte des classes - ARTE

Les salariés, confrontés à l’inflation, demandent avant tout des augmentations de salaire et une meilleure couverture santé, dans un contexte où le marché de l’emploi est tendu, le chômage au plus bas et les inégalités de plus en plus flagrantes.  

A ces mouvements de protestation s’ajoute le phénomène de « la grande démission ». Chaque mois, environ 4 millions de salariés quittent leur emploi. Certains, pour mener une autre vie dans un environnement apaisé, en famille : la pandémie et le confinement leur ont appris à s’affranchir du stress de la réussite à l’américaine. D’autres, pour quitter un emploi mal rémunéré ne leur offrant que peu reconnaissance au regard de leur investissement professionnel. A Denver, capitale du Colorado, les grévistes d’une chaîne de supermarchés ont obtenu gain de cause. Mais la question des inégalités, entre les plus riches – une minorité - et tous les autres, n’est pas réglée pour autant. Le fossé ne cesse de se creuser. C’est à Aspen, une station de ski très chic, que l’Amérique se dévoile dans tout ce qu’elle a de plus trivial. Les maisons s’y vendent des millions de dollars, alors que les jeunes saisonniers qui travaillent sur les remontées mécaniques ou dans les restaurants.

 

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https://www.nybooks.com/daily/2022/02/15/the-university-and-freedom-of-expression/

La controverse entourant l'avenir de l'avocat conservateur Ilya Shapiro au centre juridique de l'université de Georgetown menace de bouleverser la liberté académique. Quelques jours seulement après que la faculté de droit de Georgetown ait annoncé sa nomination, le mois dernier, à la tête de son Centre pour la Constitution, à tendance conservatrice, le présentant comme "un expert de l'histoire des nominations à la Cour suprême et l'un des premiers commentateurs publics du droit constitutionnel", elle l'a placé sous enquête et en congé administratif pour une paire de tweets qui contestaient l'engagement du président Biden à nommer une femme noire pour remplacer le juge Breyer à la Cour suprême. Le message de Shapiro était offensant, mais si la liberté académique doit avoir un sens, ces deux tweets ne peuvent pas constituer un délit de licenciement. Et sans liberté académique, les voix supprimées sont aussi susceptibles d'être celles des théoriciens de la théorie critique de la race que celles des opposants à la discrimination positive.

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  • 2 weeks later...

https://www.france.tv/documentaires/societe/3108585-missing-kelly.html

"Missing Kelly", documentaire d'Antoine Favre et Laura Froidefond, sélectionné au festival international du film de Louisville, 2021

disponible jusqu'au 02.05.22

https://television.telerama.fr/tele/documentaire/missing-kelly-1-194833014.php

La vie de Mike Hudgins est une succession de drames. « Jamais je n’aurais pensé survivre à mes enfants », déplore cet Américain du Kentucky. Veuf, le septuagénaire aura connu la mort de deux de ses fils : l’un fauché à l’âge de 28 ans dans un accident de voiture, l’autre retrouvé noyé à 39 ans. La police classera l’affaire. Mais pas Mike. Pour lui, il n’y a aucun doute : il s’agit d’un meurtre lié à une histoire de drogue. Ce père courage va mener l’enquête lui-même. Après avoir vendu sa maison, il propose une récompense de 25 000 dollars pour toute information concernant le cas de son fils. « Je ne l’abandonnerai pas. Je coincerai les salopards qui ont tué mon fils, même si c’est la dernière chose que je ferai dans ma vie », jure-t-il.
Ce documentaire poignant n’est pas seulement le récit d’un combat pour que justice soit rendue, mais également un portrait saisissant de l’Amérique profonde, celle des déclassés. Mike Hudgins est un enfant du rêve américain : le self-made-man a monté sa propre entreprise de scierie, travaillé sept jour sur sept, pour finalement ne partir en vacances que deux fois dans sa vie. « En soixante-quinze ans, je n’ai jamais bougé de cet endroit. Cela donne une idée du chemin que j’ai parcouru », plaisante-t-il. Un quotidien précaire qui l’a incité à voter pour Trump, qui, selon lui, prend en compte la situation de pauvreté des habitants : « Je ne dirais pas qu’il est fou, mais différent. »

https://www.telerama.fr/ecrans/missing-kelly-sur-france-2-la-quete-emouvante-d-un-pere-courage-dans-l-amerique-des-declasses-7009083.php

Cynthiana est une ville où les habitants ont voté à plus de 90 % pour Trump. Depuis l’Europe, on caricature cette population, car pour nous ce président était un extraterrestre. Il y a une tendance au mépris. Notre but n’était pas de faire un film politique, mais d’évoquer cette Amérique blanche rurale, qui a eu son heure de gloire après guerre et dont le déclassement a été progressif. Avant, il y avait une usine Post-it. C’était même la capitale du post-it. Aujourd’hui, tout a foutu le camp. Cynthiana est une ville où l’on s’ennuie, où l’on voit déambuler des gens un peu patibulaires, parfois sous opiacés. Ce n’est pas étonnant que ce soit dans ce type de bled que deux adolescents un peu fantasques ont créé The Walking Dead, une série sur des zombies, des morts-vivants.

 

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Il y a 1 heure, rogue0 a dit :

déplacé du fil guerre Russie-Ukraine

A noter que cette guerre Russie Ukraine n'est finalement pas si mauvaise que ça pour les USA / l'administration Biden.
A part l'inflation galopante, déjà forte avec le covid et les pénuries de reprise économique, et qui est en train d'exploser avec les sanctions contre la Russie (surtout les prix de l'énergie / carburant)

<semi HS>

Les élections de mi-mandats sont toujours mauvaises pour le parti au pouvoir , mais s'annonçaient en fait catastrophiques, avec la vague Omicron, l'inflation galopante, les lois et réformes bloquées par manque de majorité (1-2 démocrates conservateurs qui bloquent tout), ou par manque de réalisme.
https://thehill.com/homenews/senate/586250-democrats-face-painful-reality-as-priorities-stumble

Cette guerre lui a permis de remonter le soutien public (car pas de soutien populaire pour des interventions directes risquées, mais oui pour des sanctions dures contre la Russie).

Puisque @Wallaby a posé la question, le GOP laisse les mains libres au président Biden, parce que le GOP se déchire en interne à propos de la Russie, et depuis 10 jours n'arrive pas à trouver une position unifiée concernant cette guerre.
Il y a au moins 4 factions au GOP, entre ceux qui ont approuvé Poutine (Trump, même s'il change de position tous les jours), ceux qui ont assisté à un meeting de "white nationalist" pro-Poutine (Greene, Gosar), et les faucons traditionalistes, , les neo cons qui poussent à escalader (voire à assassiner Poutine), etc.
Ils ne savent pas ce que les US doivent faire, mais sont sûrs qu'ils le feraient mieux que Biden

https://thehill.com/homenews/administration/596926-pence-no-room-in-gop-for-apologists-for-putin

https://thehill.com/homenews/senate/596402-gop-senators-push-back-hard-on-trumps-praise-of-putin

Comparativement, même dans ces circonstances, 0 unité nationale aux USA.
Là dessus, l'Europe a fait mieux (normal, la guerre se passe juste à côté de chez nous)

Maintenant, je laisse la place aux critiques habituels des démocrates , puisqu'ils ont aussi le droit de parler du bordel chez les républicains , au moins par honnêteté intellectuelle. :biggrin:
@wagdoox @Stark_Contrast

Alors stark est un democrate au cas ou tu aurais pas compris. Simplement pas un beni oui oui de biden. 
 

Trump n’a pas changer d’avis, il est contre l’invasion mais en profite un max pour faire passer biden pour un demeuré. Pour le gop, c’est assez simple les va t’en guerre republicains sont les vieux neocon de l’air bush et affilié. Les autres condamnent mais ne veulent pas s’en meler. Les primaires sont pas loin et des populistes sont portes par la base. Pence est un neocon rien de nouveau, c’etait d’ailleurs pour ca qu’il a ete vice president pour unifier le parti a l’epoque mais il etait critique de trump jusqu’a la nomination pour la candidature de vp. Toujours rien de nouveau  

biden recupere rien du tout, son niveau d’aprobation est tres faible (alors que les sondeurs continuent de favoriser les democrates). Si remonté, il y a ca sera tres court. Avec un petrol a 7 dollar de galon. 
 

bref tu essaies de faire croire a la nouveaute alors que les fractures sont exactements les memes que sur tous les autres sujets, trump est ecrasant avec 60% du gop, le 2 eme est dos santis avec 20% et reste un trump like. tu vends du vent, il y a pas de guerre mais des primiaires. 
autant parler de la gauche du parti democrate qui trouve qu’on en fait trop sur l’ukraine par rapport a d’autres conflits que c’est evidemment raciste parce que les ukrainiens sont blonds aux yeux bleux. Je le rappels par honnete intellectuelle ;)

je vais surtout rappeler pour redevenir serieux 3s que la politique etrangere a 0 impact en terme electoral mais que le prix de l’essence lui compte triple. 

Modifié par wagdoox
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Il y a 12 heures, Stark_Contrast a dit :

Je ne suis pas un progressiste et je pense qu'ils sont un poison pour notre parti. Malheureusement, ils sont aux commandes. 

En quoi sont-ils aux commandes au niveau fédéral ? Il ne suffit pas de le répéter...

Quelles lois, quelles décisions de l'exécutif ont été prises ces deux dernières années qui relèveraient de politiques spécifiquement "woke" ou "écolo-extrémiste", pour le dire simplement ?
 

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Il y a 1 heure, Boule75 a dit :

Quelles lois, quelles décisions de l'exécutif ont été prises ces deux dernières années qui relèveraient de politiques spécifiquement "woke" ou "écolo-extrémiste", pour le dire simplement ?

-

Le 03/01/2022 à 20:14, Wallaby a dit :

https://en.wikipedia.org/wiki/Students_for_Fair_Admissions_v._President_and_Fellows_of_Harvard_College

Students for Fair Admissions, Inc. contre President and Fellows of Harvard College est un procès concernant la discrimination à l'encontre des Américains d'origine asiatique et le programme d'action positive dans le processus d'admission des étudiants de l'université de Harvard. L'organisation Students for Fair Admissions et d'autres plaignants ont intenté un procès contre le Harvard College en 2014 devant le tribunal de district des États-Unis pour le district du Massachusetts, affirmant que le collège exerce une discrimination à l'encontre des candidats asiatiques-américains dans son processus d'admission au premier cycle.

Le 1er octobre 2019, le juge Allison D. Burroughs a rejeté les revendications des plaignants, statuant que les pratiques d'admission de Harvard répondent aux exigences constitutionnelles et ne sont pas indûment discriminatoires à l'égard des Américains d'origine asiatique. SFFA a déposé un appel devant la cour d'appel du premier circuit, la cour confirmant la décision du juge Burroughs en faveur de Harvard. Fin février 2021, la SFFA a demandé à la Cour suprême des États-Unis d'entendre l'appel. Le 17 mai 2021, Harvard a déposé son mémoire d'opposition visant à faire rejeter la demande de la SFFA par la Cour suprême. Le 8 décembre 2021, l'administration de Biden a exhorté la Cour suprême à rejeter l'affaire et Harvard a publié une déclaration dans laquelle elle se félicitait de ce soutien.

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7 hours ago, Boule75 said:

How are they in charge at the federal level? It is not enough to repeat it...

What laws, what executive decisions have been made in the past two years that fall under specifically “woke” or “ecological-extremist” policies, to put it simply?
 

Les progressistes ont son oreille. Je sais que cela n'apparaîtra dans aucune loi, mais vous pouvez le voir dans le programme de Biden qui a été poursuivi puis largement rejeté. et vous pouvez le voir dans la "révolution réveillée" des 2 ou 3 dernières années. 

Des choses comme "Build back better", qui ont été considérées comme trop extrêmes, même pour les autres démocrates, et qui ont donc été rejetées, en sont un bon exemple ? C'est là le problème. Il a gaspillé ce qui pourrait être l'ensemble de sa présidence (en supposant que les républicains fassent des gains à ce mi-mandat et le bloquent d'ici à 2024) à faire des choses que même les autres démocrates ne peuvent pas approuver. Le fait de se débarrasser des budgets de la police est en train d'être abandonné :

https://www.cnbc.com/2021/01/27/biden-suspends-oil-and-gas-drilling-in-series-of.html

https://www.nbcnews.com/politics/white-house/biden-reverse-trump-s-transgender-military-ban-n1255522

Les États-Unis sont passés du statut d'exportateur net d'énergie à celui d'importateur d'énergie. C'est pourquoi l'administration fait des ouvertures à l'Arabie Saoudite, à l'Iran et au Venezuela pour obtenir du pétrole maintenant. Politiquement, c'est extrêmement ténu, au-delà même de la moralité. Par exemple, la Floride, grâce à sa population cubaine, est sévèrement anti-socialiste, anti-communiste. Ils ne sont donc pas fans du Venezuela et même les démocrates de Floride s'en plaignent. 

L'autre problème, c'est que le fait de pointer du doigt le niveau fédéral et de dire "si cela ne se produit pas au niveau fédéral, cela ne se produit pas" ne reflète pas vraiment la réalité sur le terrain. Les États sont en effet séparés, mais c'est l'exécutif qui donne le ton. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous assistons à une "révolte des parents" dans tout le pays auprès des commissions scolaires locales qui rejettent le "woke".

L'autre chose est que, comme vous le savez, vous ne pouvez pas vraiment vous référer à une "loi" quand il s'agit d'un changement culturel. Il n'y a pas de loi sur l'utilisation du langage "woke", mais le parti l'a adopté. Il y a des choses, comme je l'ai dit plus tôt, qui étaient autrefois des "idées marginales" et pas seulement des "idées marginales" mais des "idées marginales" qui n'étaient même pas de la "frange démocrate" qui ont été adoptées. Prendre l'argent de la police, abolir la police, etc. C'était autrefois un désir libertaire ou anarchiste. Comment cela s'est-il retrouvé dans mon parti ? Ils demandent la tête de Joe Machin pour avoir fait ce qui, il y a 10 ans, aurait été considéré comme parfaitement normal, et qui est normal pour une grande majorité du pays. 

Je sais que je n'ai pas arrêté de parler de Bill Clinton, mais c'est ce que la plupart des gens veulent. Je suis désolé. C'est une démocratie.

Même la Californie n'a pas réussi à faire passer les "soins de santé gratuits" en Californie. Ce sont des positions extrêmes, et nous pouvons dire qu'elles sont extrêmes parce que même les démocrates des États démocrates ne les suivent pas. 

Biden a dépensé beaucoup de capital politique pour essayer de faire aboutir les souhaits et les désirs des progressistes au lieu de ceux des gens ordinaires, même des démocrates ordinaires, et c'est l'une des raisons pour lesquelles les indépendants qui ont voté pour lui il n'y a même pas un an l'ont déjà abandonné . On ne peut plus revenir en arrière maintenant.

Ce n'est pas seulement moi qui le dit, c'est aussi moi qui le dit :

"Ecoutez, je suis un démocrate libéral. Je l'ai toujours été. Mais certaines de ces personnes qui râlent contre Manchin ne peuvent pas voir la réalité politique en face. Six pour cent des adultes dans ce pays s'identifient comme "progressistes". Seulement 11 ou 12 % des démocrates s'identifient comme progressistes. Alors trouvons le juste milieu et disons que quelque chose comme 7 ou 8 pour cent du pays est d'accord avec la gauche progressiste. Ce n'est plus un foutu débat. Quelqu'un comme Manchin est plus proche du courant dominant que beaucoup de ces personnes ne le pensent, et prétendre qu'il ne l'est pas n'aidera pas la cause."

https://www.vox.com/policy-and-politics/22893113/james-carville-joe-manchin-biden-democratic-party
 

L'ancien président Barack Obama : "Cette idée de pureté et que vous n'êtes jamais compromis et que vous êtes politiquement réveillé, et tous ces trucs - vous devriez dépasser cela rapidement. Le monde est désordonné. Il y a des ambiguïtés. Les gens qui font de très bonnes choses ont des défauts."

"Écoutez, toute cette gauche identitaire bruyante représente 15% du parti démocrate", a-t-il dit. "Les deux tiers du parti [républicain] sont ces cinglés - sont d'accord avec ces insurrectionnels cinglés. Pourtant, nous payons un prix politique terrible pour un élément un peu plus que marginal de notre parti, alors qu'ils ne payent pas le prix pour une partie de leur parti qui est complètement folle et qui n'est même pas sur cette planète. Donc nous devons juste être plus efficaces et plus déterminés dans nos communications."

"L'écrasante majorité des démocrates, les électeurs les plus importants de notre parti sont les Noirs et les femmes de banlieue, ils ne sont pas dans ce domaine, d'accord ?". Carville a dit. "Nous laissons une aile bruyante de notre parti définir le reste d'entre nous. Et mon avis est que nous ne pouvons pas faire ça. Je pense que ces gens sont plutôt sympas. Je pense qu'ils sont très naïfs et qu'ils s'intéressent à la langue et à l'identité, et c'est très bien ainsi. Ils ne prennent pas d'assaut le Capitole, mais ils ne gagnent pas les élections. Et je pense que les gens devraient voir ça pour ce que c'est."

"Les gens sont bien plus intéressés par leur vie et la façon de l'améliorer que par les pronoms de quelqu'un d'autre," 

https://www.realclearpolitics.com/video/2021/07/14/james_carville_noisy_and_naive_democrats_care_more_about_pronouns_than_winning_elections.html# !

C'est ce que j'essaie de dire à tout le monde. Les Républicains sont "divisés" mais ils ne sont pas divisés comme nous. Vous pouvez avoir une frange lunatique, mais lorsque cette frange lunatique prend le volant, vous avez un problème. Surtout si l'on compare la frange lunatique des démocrates (qui représente une proportion beaucoup plus faible de notre parti) à celle des républicains (qui est beaucoup plus importante et plus traditionnelle). 

C'est une différence clé et critique. Dites quelque chose d'anti-Trump, vous risquez de mettre en colère 2 républicains sur 3.

Dites quelque chose d'éveillé et de progressiste, vous finissez par aliéner 90 % de votre propre parti. 90 %. Donc même au sein du parti démocrate, nous ne jouons pas avec la démocratie. La frange doit être la frange, car c'est ce qu'elle est. Le PROBLÈME, c'est que sans ces 10 %, nous perdons. Et cela ne concerne que les partis.

Pensons-nous que les électeurs indépendants ou les électeurs " swing " aiment et approuvent ce contre quoi 90 % des démocrates actuels sont opposés ? Il y a une raison pour laquelle Youngkin a gagné en Virginie. 

Nous avons donc introduit une souche progressiste, woke, qui détruit et aliène notre propre parti, motive les républicains et retourne les indépendants contre nous. Pourquoi ? Je l'ai déjà dit et je le répète, si je voulais introduire un moyen de détruire le parti démocrate, ce serait le wokeness progressiste, et il nous tue. Il est impopulaire même parmi les démocrates, donc nous ne pouvons même pas le faire fonctionner dans le parti, mais pourquoi s'arrêter ? 

Je déteste devoir expliquer cela, mais dans une démocratie, vous avez besoin de votes. Dans les années 1990, nous avons dit "c'est l'économie, idiot" et devinez quoi ? cela n'a pas changé. 

Donc je souligne à nouveau, avec Carville, Manchin, Synema, les démocrates du Texas et de Floride qui essaient de dire à la maison blanche ce qui s'est passé. Heureusement, un peu de bon sens a commencé à prévaloir. Nous sommes en train de reconstituer les budgets de la police (il faudra des décennies pour réparer les dégâts, si jamais ils sont réparés) parce que nous avons réalisé à quel point il était stupide de tenter une telle politique. 

L'indicateur, la façon dont nous savons que Biden a basculé trop à gauche, ce sont les critiques - dans son propre parti. Ce n'est pas la propagande des républicains et de Fox News. Cet argument va à la poubelle dès que quelqu'un ayant le mot "démocrate" dans son titre reconnaît que les choses sont allées trop loin. C'est comme ça qu'on le sait. Nous ne pouvons pas simplement dire "oh, ce sont les républicains pour vous !" pas quand ce sont les démocrates. Et la réponse progressiste à cela est alors "alors Joe Manchin peut aller au diable, parce que je préfère ne rien avoir que d'avoir quelque chose !" et c'est la destruction de mon parti. C'est comme ça que nous finirons par contrôler environ 5 états. parce que personne d'autre ne sera jamais assez progressiste, ou assez éveillé, ou assez vert. Ça va juste se transformer en une spirale de pureté.

Manchin pourrait bien prendre congé et déclarer qu'il est indépendant, et notre majorité au Sénat disparaîtrait, même si elle était très mince. 

 

J'ai encore parlé trop longtemps. Mais je vais dire ceci et je vais le dire très simplement.

Je ne vais pas parler de la moralité des soins de santé gratuits. Je ne donnerai pas d'opinion à ce sujet. Ce que je dis, c'est que pour le meilleur ou pour le pire, la majorité ici (et cela compte dans une démocratie) ne veut pas de soins de santé gratuits. C'est peut-être arriéré, immoral, stupide ou frustrant, mais la volonté du peuple n'est tout simplement pas là pour mettre en œuvre une grande partie du très vaste programme progressiste.

Nous sommes donc confrontés à un dilemme. La majorité des gens dans une démocratie ne veulent pas de cette chose, mais une petite minorité bruyante en veut, et dit que tout et tous ceux qui ne veulent pas de cette chose doivent être ignorés ou écartés jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent, peu importe les conséquences. ce serait bien de leur dire de se taire, parce que les adultes sont là, mais la peur de perdre des élections serrées est trop grande. 

Cependant, si nous leur cédons trop, nous risquons de nous aliéner de grands groupes d'autres électeurs (ce qui est en train de se produire) 

Les progressistes sont des enfants, et leur stratégie politique consiste à ne pas avoir de stratégie politique. Leurs arguments de vente dans la "bataille des idées" est de vous dire de vous taire, et d'appeler cela un "argument convaincant" si vous n'êtes pas d'accord avec eux sur des choses comme l'environnementalisme, ils vous diront que le monde va finir si vous ne faites pas ce qu'ils disent, parce qu'ils ont lu cela sur twitter.

Encore une fois, ce sont des enfants. 

 

 

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Il y a 3 heures, Stark_Contrast a dit :

Je sais que cela n'apparaîtra dans aucune loi

@Stark_Contrast et @Wallaby : vous conviendrez donc que l'affirmation que Biden fait des courbettes à la frange la plus à gauche du parti Démocrate repose sur l'absence d'éléments factuels :chirolp_iei:

Munchin est parfaitement dans son droit si, se démarquant du reste du parti, même s'il l'empêche de fait de légiférer : une majorité de zéro, c'est forcément fragile !

Ce qu m'interpelle c'est la parfaite discipline générale de vote des élus républicains dans la même assemblée, sauf quand le pork barrel se déverse sur leurs états : contre, tous contre !*

 

* blague française difficilement traduisible, désolé.

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13 minutes ago, Boule75 said:

@Stark_Contrastand@Wallaby: So you will agree that the claim that Biden is bowing to the leftmost fringe of the Democratic Party is based on the absence of factual elements:chirolp_iei:

 

https://thehill.com/opinion/campaign/596727-bidens-sotu-affirms-what-we-already-know-his-progressive-agenda-is-over
 


"Les progressistes sont à la place du conducteur ici", déclare Joseph Geevarghese, le directeur exécutif de Our Revolution, le groupe de défense qui est issu de la campagne présidentielle du sénateur Sanders en 2016. "Allons-nous obtenir tout ce que nous voulons ? Non. C'est la réalité de la politique. Mais si vous regardez où nous sommes par rapport à l'ère Obama, c'est une transformation."

Désormais, les progressistes mènent l'agenda politique, et ont un président démocrate qu'ils peuvent revendiquer comme un allié. "Il n'était pas mon candidat à l'élection", a déclaré Jayapal, qui a soutenu Sanders dans la primaire de 2020, à propos de Biden. "Mais ce qu'il a exposé dans ce plan Build Back Better est extrêmement progressiste, et ce qu'il a soutenu au fur et à mesure que nous avons traversé est extrêmement progressiste." Malgré cela, Jayapal ne prend aucun risque. En tant que présidente du Congressional Progressive Caucus, elle a amené le groupe à adopter une position plus conflictuelle vis-à-vis de la direction du parti. Les progressistes de la Chambre des représentants ont menacé de rejeter le projet de loi bipartisan sur l'infrastructure approuvé par le Sénat si le projet de loi démocrate plus large n'était pas adopté en premier.

L'action la plus importante des progressistes, cependant, pourrait s'avérer être non pas leur positionnement tactique actuel mais leur succès à gagner - et à conserver - le soutien de Biden à leur programme. Lorsque le président a remis à Jayapal une copie de son discours la semaine dernière, il lui a démontré qu'il se battrait pour leur programme alors qu'il est sur la corde raide, que leur vision reste la sienne. Jayapal lui a demandé de le signer, ce qu'il a fait. Un discours dédicacé n'est pas la signature présidentielle que les progressistes souhaitent en fin de compte, mais pour le moment, c'est le mieux qu'ils puissent obtenir.

https://www.theatlantic.com/politics/archive/2021/09/progressives-have-already-won/620195/

https://www.nytimes.com/2022/01/21/us/politics/biden-agenda-fdr-lbj.html

https://www.thestar.com/news/world/2021/10/20/joe-bidens-progressive-agenda-is-being-gutted-by-a-member-of-his-own-team.html

https://www.politico.com/news/2020/10/08/progressive-agenda-2021-joe-biden-427673

https://www.nytimes.com/2021/10/01/us/politics/progressive-democrats-infrastructure.html

https://www.nytimes.com/2021/10/02/us/politics/biden-progressives-moderates-agenda.html

https://rollcall.com/2021/11/24/thank-you-progressives-for-saving-the-biden-agenda/

Je ne peux pas dire si vous plaisantez, mais la raison pour laquelle ils disent des mots comme "le programme progressiste de Biden" est que Biden poursuivait un programme progressiste jusqu'à ce qu'il échoue, ce qui est mon point de vue. Il s'éloigne maintenant de ce programme progressiste impopulaire qu'il n'a pas réussi à faire passer, comme je l'ai dit. 

Il y a des milliers d'articles qui parlent de "l'agenda progressiste de Joe Biden", cela ne s'invente pas. Je vis aux États-Unis et tout le monde n'a parlé que du "programme progressiste de Joe Biden" au cours des 18 derniers mois. J'ai supposé que vous étiez au courant, sinon j'aurais d'abord posté les liens faciles à trouver. 

Je n'ai pas réalisé que vous demandiez si l'eau est mouillée, et que nous devions établir que Biden avançait un programme progressiste, parce que c'était évident et qu'ils ont même utilisé les mots "programme progressiste".

J'espère que vous plaisantez, ou alors vous essayez de nous dire que "programme progressiste" signifie en fait autre chose. 

C'est l'une des raisons pour lesquelles je pense que Joe Biden poursuivait un programme progressiste, car tout le monde, des républicains aux démocrates, des progressistes aux centristes, aux médias, l'appelait "le programme progressiste de Joe Biden". 

 

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  • 2 weeks later...
Le 10/03/2022 à 21:54, Stark_Contrast a dit :

Il y a des milliers d'articles qui parlent de "l'agenda progressiste de Joe Biden", cela ne s'invente pas. Je vis aux États-Unis et tout le monde n'a parlé que du "programme progressiste de Joe Biden" au cours des 18 derniers mois. J'ai supposé que vous étiez au courant, sinon j'aurais d'abord posté les liens faciles à trouver. 

Je n'ai pas réalisé que vous demandiez si l'eau est mouillée, et que nous devions établir que Biden avançait un programme progressiste, parce que c'était évident et qu'ils ont même utilisé les mots "programme progressiste".

J'espère que vous plaisantez, ou alors vous essayez de nous dire que "programme progressiste" signifie en fait autre chose. 

C'est l'une des raisons pour lesquelles je pense que Joe Biden poursuivait un programme progressiste, car tout le monde, des républicains aux démocrates, des progressistes aux centristes, aux médias, l'appelait "le programme progressiste de Joe Biden". 

Ah... les talking points, repris en cœur ! Ça m'émeut.

Le microcosme médiatique démocrate pense qu'un agenda progressiste, c'est de toutes façons super !
Le microcosme médiatique républicain pense qu'un agenda progressiste est un super-repoussoir qui va galvaniser leur base !

Tous les autres et moi avec se posent la seule bonne question : que veulent-ils faire, que font-ils, que va-t-il donc sortir de cet agenda progressiste dont toute la Beltway cause ?Et la réponse est, a priori, nada, nothing, rien. C'est Manchin qui dirige et il a décidé qu'il ne se passerait rien, voilà, au revoir et merci.

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J'ai un peu peur pour l'avenir de Biden en tant que président des Etats-Unis :

- la panique des démocrates devant les mauvais sondages commence à se faire sentir sachant que les élections de mi-mandat sont dans presque 6 mois

- la presse américaine, même si elle les relativise encore, ne cache plus les gaffes du président et le travail de réparation intense de ses équipes derrière

- le scandale Hunter Biden a été ressorti du placard étanche où il avait été mis avant les élections par les mêmes journaux qui l'y avait enfermé solidement

- Hillary Clinton se fait aussi neutraliser car on reparle officiellement de ses casseroles via son complot anti-Trump

Il y a donc une petite musique de fond qui semble être en train de se mettre en place lentement dans la scène politique américaine.

Je me demande si Biden ne risque pas de quitter le pouvoir avant Poutine ...

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Il y a 7 heures, Deres a dit :

J'ai un peu peur pour l'avenir de Biden en tant que président des Etats-Unis :

- la panique des démocrates devant les mauvais sondages commence à se faire sentir sachant que les élections de mi-mandat sont dans presque 6 mois

- la presse américaine, même si elle les relativise encore, ne cache plus les gaffes du président et le travail de réparation intense de ses équipes derrière

- le scandale Hunter Biden a été ressorti du placard étanche où il avait été mis avant les élections par les mêmes journaux qui l'y avait enfermé solidement

- Hillary Clinton se fait aussi neutraliser car on reparle officiellement de ses casseroles via son complot anti-Trump

Il y a donc une petite musique de fond qui semble être en train de se mettre en place lentement dans la scène politique américaine.

C'est bien de sortir la liste des affirmations de l'extrême droite américaine. 

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