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La presse Française explique souvent que le Tea Party a fait de l’entrisme dans le parti Républicain.

C’est une erreur grossière.

Je rappelle que l’entrisme est une tactique ou des militants d’un parti cachent leur vraie appartenance politique afin de pouvoir entrer dans un autre parti. Ces militants prennent le contrôle de l’autre parti et en orientent secrètement la politique pour favoriser leur cause initiale.

Jospin a été accusé d’avoir fait de l’entrisme au PS pour le compte d’un parti Trotskiste.

Là, c’est une politique parfaitement volontaire et réfléchie du parti Républicain afin de se rendre compatible avec l’extrême droite. Ce sont eux-mêmes qui ont changé de politiques et accueilli les militants.

Je ne sais pas comment cela s’appelle en Français. L’Ouverture ? Ce n’est pas la même tactique.

Pour comprendre cette tactique, il faut se rappeler de l’Amérique avant les Lois Raciales. Les états du Sud étaient racistes et souvent tenus par des gouverneurs démocrates. Le vote des noirs étaient limités dans ces états. Les noirs qui pouvaient voter votaient souvent républicains par souvenir de Lincoln et par opposition à cette politique raciste.

Durant les années 1960, les Lois Raciales poussées en majorité par les Démocrates sont venus bouleverser cette situation. Il est devenu difficile d’empêcher les noirs de voter. Les gouverneurs sudistes démocrates se sont opposés à ces lois et menaçaient même de quitter leur parti. L’image des démocrates chez les noirs s’est grandement améliorée.

La direction du parti Républicain a eu une idée : Il était possible de récupérer les états du Sud dans leur camp. Pour cela, il fallait changer la politique Républicaine en une politique anti-intégration. Les slogans restaient les mêmes mais leur application changeait du tout au tout.

Et les gouverneurs racistes Démocrates sont devenus Républicains. Le nom de cette tactique secrète est « Southern Strategy ». Elle a beaucoup aidé les Républicains dans toutes les élections depuis.

Une conséquence de cette tactique est que les discours sont maintenant compatibles avec les idées racistes. Par exemple, ils parlent beaucoup des droits des états. « States Right »… C’est l’argument judiciaire que les états du Sud ont sortis lors de la guerre de sécession pour justifier la conservation de l’esclavagisme. L'utilisation d'un tel argument ne passe pas inaperçu chez les militants d’extrême droite. Si un journaliste leur pose des questions, les Républicains nient tout rapport avec l’extrême droite.

Pour trouver quelque chose de comparable en France, il faudrait imaginer le PS proposer une loi décrétant que tous les bâtiments portant le nom de Staline soient rebaptisés de force en Trotsky. Si on leur demande pourquoi, ils répondent juste « Comment pouvez-vous supporter cet hommage à un boucher ?». Ou si un parti politique de  droite faisait un congrès à Vichy et que son service d’ordre ait des nouvelles chemises... Si on leur demande pourquoi, ils répondent juste « Il y a beaucoup d’hôtel », la même réponse que Pétain.

La direction du parti Républicain savait à l’avance qu’ils allaient perdre le vote noir. Ces électeurs reconnaissaient dans les nouveaux slogans Républicains les anciens messages racistes. Mais ils avaient calculé que l’opération resterait gagnante pour eux.

Aujourd’hui, Le président Obama a été élu et réélu  parce que les électeurs noirs sont de plus en plus nombreux. Suffisamment pour compenser l’avantage de l’extrême droite.

La direction du parti Républicain est parfaitement au courant qu’ils ont un handicap maintenant. Gagner une élection présidentielle va devenir de moins en moins facile. Actuellement, seul un gros scandale ou une grosse erreur peut empêcher la réélection d’un Démocrate.

En conséquence, la direction du parti Républicain essaye de tendre des mains vers les Latino, les femmes… Mais à chaque fois qu’ils essayent d’infléchir un tant soit peu  leur politique, ils se font taper les doigts par le Tea Party.

S’ils font un divorce avec le Tea Party, celui-ci leur fera payer très cher. Beaucoup de gouverneurs perdront leurs postes. Et même s’ils partent tranquillement, les scores électoraux des républicains vont baisser.

Leur seul espoir chez les Républicains est que le Tea Party finisse par se civiliser.

Vaste programme…

 

 

 

En gros, le parti républicain a ouvert la voie à une hégémonie politique durable des démocrates, un peu comme le parti libéral démocrate japonais et son règne de plusieurs décennies. Ou j’extrapole ?

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Et les gouverneurs racistes Démocrates sont devenus Républicains. Le nom de cette tactique secrète est « Southern Strategy ». Elle a beaucoup aidé les Républicains dans toutes les élections depuis.

 

 

La southern strategy n'a rien eu de secret: le mouvement était amorcé depuis longtemps et rappelle qu'il n'y a pas de parti démocrate ou de parti républicain en général aux USA: il n'y a que des partis républicains et démocrates dans chaque Etat américain. Et chacun de ces partis est différent, les instances nationales ayant un pouvoir limité et ne reflétant que les rapports de force dominants au sein de chaque "univers" républicain ou démocrate. Quand la southern strategy a porté ses fruits via l'action de Nixon qui avait récupéré les décombres de la lamentable "expérience" de la candidature de Barry Goldwater (ancêtre "spirituel" du Tea Party), le divorce était de fait prononcé depuis longtemps dans les organisations et forces composant l'ancien cocktail qu'on appelait parti démocrate: l'écart entre les progressistes du nord et les libéraux d'un côté, et les racistes soi-disant jeffersoniens du sud de l'autre, était consommé. L'équilibre interne du parti démocrate était un équilibre quasi impossible à trouver depuis les années 30, le New Deal ayant planté un premier coin massif entre ces factions aussi différentes que peuvent l'être des partis politiques opposés, malgré le label commun, hérité d'une longue histoire politique. De fait très à droite, les "démocrates du sud" de ces caucus conservateurs/libertariens/ségrégationnistes (il y avait aussi des caucus progressistes qui sont restés démocrates dans le sud) n'avaient jamais pu se résoudre à aller vers l'aile conservatrice du parti républicain (de plus en plus big business, dur....) pour des motifs avant tout historiques et passionnels: les républicains, pour cet électorat du sud, c'étaient toujours les progressistes fédéralistes qui avaient mené et gagné la guerre de sécession, et plus encore imposé un après guerre (malgré les progressistes et Lincoln lui-même) terriblement dur pour l'élite du vieux sud. Toutes les histoires politiques montrent que le caractère passionnel l'emportait sur toute autre considération des années 1870 aux années 1930, transmis de génération en génération sans regard pour les divergences pratiques au sein des démocrates en matière politique, économique, sociale, sociétale....

 

Le New Deal a rendu le Parti démocrate instable; vint ensuite l'expansion du gouvernement avec la 2ème guerre mondiale, et plus encore, la reconversion économique de l'après guerre, sous Truman et Eisenhower, vastes plans de dirigisme économique (grands plans d'équipement et d'infrastructure, éducation, orientation économique, régulation, et plus encore, le GI Bill et le plan Marshall, qui à eux seuls ont évité crise commerciale et crise sociale) qui ont évité une crise aux USA et les ont consacré comme économie dominante. Quand arriva le mouvement des droits civiques, embrassé par les démocrates du nord et de l'ouest, le divorce fut absolu et put faire surmonter les antagonismes affectifs.

 

Rien de secret là dedans: ce fut un mouvement lent et très perceptible, correspondant à une division toujours croissante et observable (notamment lors du "do nothing congress" de 1946) qui multipliait les blocages, et à un renforcement sans cesse croissant de la partie progressiste des démocrates qui s'appuyaient de plus en plus sur la population ouvrière et les employés, et sur la classe moyenne éduquée, au nord et à l'ouest.

 

Aujourd’hui, Le président Obama a été élu et réélu parce que les électeurs noirs sont de plus en plus nombreux. Suffisamment pour compenser l’avantage de l’extrême droite.

 

 

Les noirs sont un électorat conséquent, mais les latinos le sont bien plus (et plus organisés, et pouvant apporter plus de financements de campagne) et sont, qui plus est, l'électorat qui monte, avec, dans une moindre mesure, les "asiatiques" en général (Chinois, Indiens, Philippins, Coréens et Japonais surtout), qui sont résolument démocrates. Mais qu'on ne s'y méprenne pas; le vote ethnique compte pour les démocrates, mais le vote par sexe compte encore plus depuis une vingtaine d'année où le "gender gap" n'a cessé de s'affirmer en leur faveur (on observe des moyennes de décalage tournant autour de 20% entre les 2 partis). De plus, il faut aujourd'hui constater une réalité encore différente: le "jerrymandering" (redécoupages successifs des cartes électorales dans certains Etats, surtout républicains) abusif a créé un grand nombre de circonscriptions peu concurrentielles, et donc des bastions républicains inexpugnables, ultra conservateurs, et ce nulle part autant que dans le vieux sud. Combiné à des politiques systématiques d'entraves au processus de vote pour certaines populations, ou d'exclusion des listes électorales par divers biais, on a, et là encore surtout dans le vieux sud, un énorme décalage entre la réalité des tendances des populations et celle des élections à la Chambre: le Sénat et la présidence, via leurs modes de scrutin, sont des élections plus concurrentielles, et reflètent à cet égard plus les évolutions du pays, et des Etats.

De fait, les républicains ont toujours perdu le vote populaire (la majorité démographique des votants) Etat par Etat et nationalement depuis 1988, quelle qu'ait été la majorité élue.

 

 

En gros, le parti républicain a ouvert la voie à une hégémonie politique durable des démocrates, un peu comme le parti libéral démocrate japonais et son règne de plusieurs décennies. Ou j’extrapole ?

 

Non, ils peuvent s'adapter: les résultats de l'étude que j'ai indiquée plus haut montrent les tendances des 8 "groupes sociologiques" fondamentaux d'électeurs qui semblent être les "blocs" votant aujourd'hui, et 6 d'entre eux, "pesant" 51% de l'opinion américaine, n'ont pas de tendance "naturelle" si partisane que ça (sauf pour des minorités en leur sein qui, pour d'autres raisons -appartenance familiale à un parti, attachement à une cause particulière....- votent plus durablement pour un camp). Mais le fait est que les républicains se sont rendus prisonniers de cette extrême droite qui les a longtemps servi; elle a surtout servi Nixon, pour qui elle n'était qu'un crucial appoint électoral qu'il contrôlait, elle a servi Reagan, qui l'a essentiellement dupée, mais a permis leur restructuration et montée en puissance, et elle a commencé à forcer l'évolution réellement radicale des républicains dans les années 90, devenant incontrôlable et créant le phénomène souvent décrit aux USA de "la queue qui agite le chien".

 

De fait, et ça a été visible dans la crise qui vient de se terminer, les Républicains doivent retourner vers ce vaste centre dans une certaine mesure, qui a suffisamment d'électeurs potentiellement enclins à voter pour eux à divers titres (conservatisme fiscal, anti-immigration, maintien de la peine de mort, régulation réelle mais limitée sur le 2ème amendement....); ils ne le peuvent pas sans perdre l'essentiel de ces 28% d'électeurs ultra conservateurs (les religieux et les populistes, qui se retrouvent essentiellement dans les 2 caucus radicaux, "libertariens" et Tea Party). Leur impasse présente est qu'il leur faut admettre qu'il va peut-être falloir perdre (peut être largement) 1 ou 2 cycles électoraux pour ça (2014 et 2016), à moins qu'un important changement ait lieu au sein des bases de donateurs au parti républicain, notamment les donateurs du Tea party et des libertariens (ou des organisations qui les soutiennent, comme Heritage), dont un certain nombre ont visiblement piqué une gueulante la semaine dernière, coupant les vivres aux républicains, mais aussi à leurs enfants gâtés excités et radicaux (heritage et freedomworks, par exemple, ont soudain eu des petits soucis de gestion quand les papas Koch ont arrêté les virements).

De fait, dans un monde post-Citizens United, le changement, bien plus que des seules perspectives de vote, pourrait être forcé par les bailleurs de fonds. Face aux tendances démographiques lourdement en faveur des démocrates, le maintien d'un énorme avantage en argent récolté (surtout en soft money) a été l'un des seuls atouts "avouables" des républicains (avec le jerrymandering et les diverses méthodes d'exclusion et d'entrave au vote, qui ont eu un impact important sur nombre d'élections, mais sont inavouables et incertaines dans leur pérennité: on ne peut compenser ad vitam une base électorale décroissante par la triche).

Modifié par Tancrède
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Bonsoir,

 

Je suis tombé par hasard sur l'histoire d'une adolescente américaine qui, suite à un accident, est restée paralysée et nécessite des soins constants (lit médicalisé, assistance respiratoire, etc.) et je voulais savoir, aux Etats-Unis, qui se charge de payer les soins. En France ou en Belgique une partie non négligeable des frais restent à charge de la famille mais des dispositfs d'aides existent (infirmière à domicile par exemple). Mais aux Etats-Unis, est-ce que tout est à charge de la famille ? Si oui, la somme doit être monstrueuse. Je me demande ça aussi parce que la famille avait lancé pas mal d'activité pour collecter des fonds pour les soins de leur fille.

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Sur un autre sujet, l'action de google vient de passer au dessus des 1000$ après l'annonce de benefices records. Moi qui pensais que les revelations de snowden allaient avoir un impact très negatif sur le business de ces entreprises. S'il y avait une alternative serieuse a google, les gens en auraient profité pour aller chez le concurrent. Mais il faut croire qu'on n'a pas d'autre choix malgre tout ce que nous savons sur google et la NSA.

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Mais aux Etats-Unis, est-ce que tout est à charge de la famille ? Si oui, la somme doit être monstrueuse. Je me demande ça aussi parce que la famille avait lancé pas mal d'activité pour collecter des fonds pour les soins de leur fille.

 

Ca dépend de sa couverture d'assurance mais oui bien souvent la majorité des frais lourds ne vont pas etre couverts et donc à la charge directe des personnes

Aux USA vaut mieux pas etre atteint d'un cancer, non seulement ca ruine la santé mais aussi le compte en banque

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Ca dépend de sa couverture d'assurance mais oui bien souvent la majorité des frais lourds ne vont pas etre couverts et donc à la charge directe des personnes

Aux USA vaut mieux pas etre atteint d'un cancer, non seulement ca ruine la santé mais aussi le compte en banque

Par contre, ceux qui ont des moyens peuvent se payer les soins parmis les meilleurs du monde, a la pointe des progres de la medecine. Les canadiens fortunés preferent souvent se faire soigner aux USA. Le systeme de santé canadien est parfois qualifié de systeme "socialiste" car riche ou pauvre, tout le monde fait la meme queue. Et dans la plupart des services d'urgence on peut faire la queue pendant 12 voire 24 heures avant d'etre vu par le medecin. On comprend que quand on a les moyens, on cherche autre chose. 

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Par contre, ceux qui ont des moyens peuvent se payer les soins parmis les meilleurs du monde, a la pointe des progres de la medecine. Les canadiens fortunés preferent souvent se faire soigner aux USA. Le systeme de santé canadien est parfois qualifié de systeme "socialiste" car riche ou pauvre, tout le monde fait la meme queue. Et dans la plupart des services d'urgence on peut faire la queue pendant 12 voire 24 heures avant d'etre vu par le medecin. On comprend que quand on a les moyens, on cherche autre chose. 

 

Les canadiens vont surtout se faire soigner a Cuba au niveau des opérations non couverte ou risqué. Nous, nous n'avons pas un embargo sur cette île. Pour ce qui est des soins US, (en dehors de certain bien nanti) c'est surtout pour des soins qui ne se pratique pas au canada mais qui sont payer par les assurances.

 

Il y a aussi les soins en inde... Mais depuis l'histoire des super-bactérie, c'est plutôt mort. 

Modifié par Michael Guay
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Et en attendant, faute de trésorerie, ils font quoi ? ils bouffent de la neige ? ils empruntent à des taux usuriers ?

Et toutes les boîtes qui en France ne sont pas payées dans les devais imposées pourtant par la loi, ils mangent de la neige aussi ? Car ces boîtes font faillites et ce depuis des années sans shutdown.

Ces agriculteurs ont des assurances. C'est un épiphénomène.

Pour rappel historique, en 1976, le versement des aides aux agriculteurs français des suites d'une terrible sécheresse a correspondu à l'équipement massif en télé couleurs. Aussi, j'inviterais à la prudence.

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C'est comme les fonctionnaires qui vont toucher leur paie en retard: en attendant, leurs emprunts courent, leur loyer court, ils doivent manger tous les jours, payer les factures.... Toucher leur paie après ces échéances, pour ceux qui n'ont que peu de réserves, voire aucune, ça n'empêche pas de voir tout s'effondrer entre temps, et leur paie leur fait une belle jambe quand elle arrive. De fait, ils auront au mieux des coûts supplémentaires qui ne sont pas dans les moyens de beaucoup d'entre eux: retrouver un logement/déménager, payer des pénalités, voir leur crédit dégradé (auprès de la banque, de l'assurance.... Aucunement de leur faute, mais c'est égal), payer des crédits consommation souscrits par nécessité pendant la coupure.... C'est d'autant plus vrai que beaucoup de fonctionnaires (surtout dans la vague mis en inactivité) sont pas parmi les personnes les mieux payées des USA.

Cessons de confondre causes et conséquences.

Qui demande l'adoption d'un dispositif qui va aggraver les comptes d'un état déjà en déficit chronique. Quand on a pas d'argent, on évite d'augmenter les dépenses.

Les fonctionnaires n'ont qu'à se retourner contre leur employeur. Les États-unis possèdent des mécanismes constitutionnels pour interdire la faillite. Ils ont au moins cette chance. Nous, non.

Après, quand je parle des agriculteurs, je ne parle pas des fonctionnaires.

Édit:

Je ne sais pas si c'est du Baumarchais mais :

"Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences dont ils chérissent les causes."

Bossuet écrivait que :

"Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets."

Modifié par Serge
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Oui et non, dans la mesure où toutes les tentatives précédentes de faire comprendre que le niveau d'endettement était devenu trop important n'ont pas abouti, certains peuvent penser que seul un choc de ce type pourrait faire bouger les choses.

En effet, il faut un moment siffler la fin de la recrée et ce moment est systématiquement violent car il est l'équivalent d'un sevrage pour un alcoolique.

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Et toutes les boîtes qui en France ne sont pas payées dans les devais imposées pourtant par la loi, ils mangent de la neige aussi ? Car ces boîtes font faillites et ce depuis des années sans shutdown.

Ces agriculteurs ont des assurances. C'est un épiphénomène.

Pour rappel historique, en 1976, le versement des aides aux agriculteurs français des suites d'une terrible sécheresse a correspondu à l'équipement massif en télé couleurs. Aussi, j'inviterais à la prudence.

C'est quand même du troll l'histoire des aides aux agriculteurs, difficile de les rendre responsable de la hausse des équipements TV vu leur faible proportion en France...
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Si ce scénario se réalise, les Républicains perdraient les prochaines élections, mais en se repliant sur un noyau "pur" (à leurs propres yeux).

Ce parti républicain version "TP" serait hors du pouvoir... jusqu'au moment où les Démocrates au pouvoir se rendraient trop impopulaires. Ce qui arrivera forcément, avec l'usure du temps, ou pire en cas d'embardée (hyper-)inflationniste du dollar le risque que j'exposais il y a quelques pages.

Donc à un point indéterminé de l'avenir, une Amérique teapartifiée, cherchant le salut à ses affres économiques dans l'application de la doctrine "impôts minimaux, aucune sécurité sociale". Le potentiel pour de nouvelles expériences économiques extrêmes après celles du XXème siècle ?

Ça reste spéculatif, cependant...

Je serais très prudent à ce sujet.

En effet, les causes de la crise sont clairement identifiées. Le désastre de l'état providence est maintenant explicite. Aussi, la pertinence de l'aile libertairenne des républicains est-elle aux avant-postes pour mettre fin à la marche vers la faillite du pays. Le problème est que, même si les démocrates se dévoient encore un peu plus en continuant la ligne Obama sur le long terme, il n'est pas sûre que les républicains reprennent les reines du pouvoir.

Comme on l'a vu aux dernières élections, nous avons à faire à une logique clienteliste nouvelle. Il y en a toujours eu. Il a toujours de distribué des avantages aux uns et aux autres mais toujours au sein d'une population majoritairement WASP qui partage le gros des valeurs des Pères fondateurs. Avec la dernière élection, on a vu l'importance du vote latino pour Obama. Vote qui fait trembler les républicains car démographiquement il devient central. Or, cette population ne se place pas dans l'héritage des PF. Elle y est étrangère et donc porte des aspirations très différentes du pacte fondateur de l'état américain. Les démocrates sont très en phase avec cette ressource électorale grâce à leur militantisme socialiste. Les républicains non. Cette donne risque d'être au long terme une mutation radicale de la pensée politique américaine.

Modifié par Serge
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En effet, les causes de la crise sont clairement identifiées. Le désastre de l'état providence est maintenant explicite. Aussi, la pertinence de l'aile libertairenne des républicains est-elle aux avant-postes pour mettre fin à la marche vers la faillite du pays.

 

 

Tu es conscient que le budget comprend aussi le service de la dette ? Ne pas le voter revient à faire défaut et donc... a faire faillite. Ils ne mettent pas fin à la marche vers la faillite du pays, ils la précipitent.

 

 

Comme on l'a vu aux dernières élections, nous avons à faire à une logique clienteliste nouvelle. Il y en a toujours eu. Il a toujours de distribué des avantages aux uns et aux autres mais toujours au sein d'une population majoritairement WASP qui partage le gros des valeurs des Pères fondateurs. Avec la dernière élection, on a vu l'importance du vote latino pour Obama. Vote qui fait trembler les républicains car démographiquement il devient central. Or, cette population ne se place pas dans l'héritage des PF. Elle y est étrangère et donc porte des aspirations très différentes du pacte fondateur de l'état américain. Les démocrates sont très en phase avec cette ressource électorale grâce à leur militantisme socialiste. Les républicains non. Cette donne risque d'être au long terme une mutation radicale de la pensée politique américaine.

 

 

On parle de quels pères fondateurs ? George Washington ? John Jay ? Jefferson ? Alexander Hamilton ? Plus récemment Theodore Roosevelt ? Les pères fondateurs des USA prévoyaient dans leurs Federalist Papers (il me semble que c'est ceux-là) que la Constitution et les règles fondamentales régissant l'Amérique devraient être réexaminées tous les vingt ans, car la Nation ne pouvait rester prisonnière d'un texte...

Modifié par Chronos
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Ça, ce sont de fausses excusent. Se concentrer sur le service de la dette est une dissimulation du reste des mesures de hausses des dépenses. La construction budgétaire est une action globale. Elle ne traite pas que d'un poste mais de tous. Motiver l'adoption d'un projet sur un unique point, c'est faire passer tous les autres. Donc ici l'Obamacare. Or, ce projet augmente des dépenses qui ne sont en rien budgétées.

Mettre en avant le risque budgétaire est dès lors une manœuvre de com pour faire passer des dispositions dangereuses au long terme.

Et le réexamen se fait en effet dans un cadre libéral.

Un pays doit-il être prisonnier d'un lobby?

Modifié par Serge
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Ça, ce sont de fausses excusent. Se concentrer sur le service de la dette est une dissimulation du reste des mesures de hausses des dépenses. La construction budgétaire est une action globale. Elle ne traite pas que d'un poste mais de tous. Motiver l'adoption d'un projet sur un unique point, c'est faire passer tous les autres. Donc ici l'Obamacare. Or, ce projet augmente des dépenses qui ne sont en rien budgétées.

Mettre en avant le risque budgétaire est dès lors une manœuvre de com pour faire passer des dispositions dangereuses au long terme.

Et le réexamen se fait en effet dans un cadre libéral.

Un pays doit-il être prisonnier d'un lobby?

 

Quel lobby ? Celui qui finance les Tea Baggers ou un autre ?

 

Toujours est-il que juridiquement, un budget non voté signifie aucun droit de dépense, y compris la dette et donc la faillite de l'Etat américain et probablement des entités fédérées, les unes après les autres + les dérèglements dans les Etats à peu près solvables pour cause de cessation de paiement et d'activité de leurs clients.

Modifié par Chronos
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Motiver l'adoption d'un projet sur un unique point, c'est faire passer tous les autres. Donc ici l'Obamacare. Or, ce projet augmente des dépenses qui ne sont en rien budgétées.

 

C'est totalement budgété, et ça l'est depuis 3 ans. Et ce n'est pas un PROJET, c'est une LOI, votée et ratifiée depuis déjà un certain temps. La seule particularité est qu'elle entrait en application ce mois ci. Tu reprends l'exacte propagande Tea Partyesque. Faut lire à d'autres sources.

 

En effet, les causes de la crise sont clairement identifiées. Le désastre de l'état providence est maintenant explicite. Aussi, la pertinence de l'aile libertairenne des républicains est-elle aux avant-postes pour mettre fin à la marche vers la faillite du pays. Le problème est que, même si les démocrates se dévoient encore un peu plus en continuant la ligne Obama sur le long terme, il n'est pas sûre que les républicains reprennent les reines du pouvoir.

Comme on l'a vu aux dernières élections, nous avons à faire à une logique clienteliste nouvelle. Il y en a toujours eu. Il a toujours de distribué des avantages aux uns et aux autres mais toujours au sein d'une population majoritairement WASP qui partage le gros des valeurs des Pères fondateurs. Avec la dernière élection, on a vu l'importance du vote latino pour Obama. Vote qui fait trembler les républicains car démographiquement il devient central. Or, cette population ne se place pas dans l'héritage des PF. Elle y est étrangère et donc porte des aspirations très différentes du pacte fondateur de l'état américain. Les démocrates sont très en phase avec cette ressource électorale grâce à leur militantisme socialiste. Les républicains non. Cette donne risque d'être au long terme une mutation radicale de la pensée politique américaine.         

 

"Le désastre de l'Eta providence est maintenant explicite": faut vraiment revenir sur terre et essayer de réfléchir autrement qu'idéologiquement, et surtout autrement qu'en principes abstraits et en absolus catégoriques. La réalité est un tantinet différente. Et faut surtout arrêter de prétendre connaître les USA et une espèce de "pensée immanente" qui caractériserait des ensembles humains, ou des "valeurs" présupposées caractérisant leurs actions et choix. Les USA sont nés de divisions profondes, sans grande pensée unifiante de politiques communes; entre un Jefferson et un Madison anti-Etat fédéral et anti-dette publique, et des fédéralistes (Un peu Washington, beaucoup Adams et énormément Hamilton) interventionnistes et centralisateurs (et heureusement pour l'économie américaine, ce sont eux qui ont donné le ton, les "programmes" des précédents ayant peu d'application crédible dans le monde réel -tout au moins si développer une nation pareille et la garder unie était un objectif), on voit peu de "valeurs" communes passé le stade de quelques grands principes abstraits sur le droit de pas être d'accord (et la nécessité non formulée par écrit de gouverner quand même parce que la réalité continue au-delà de l'argutie théorique) et le consensus sur le fait que le roi Georges était un connard.

 

Là aussi, limiter la lecture de la NRH est meilleur pour une analyse pertinente de la réalité. Ce sont aussi des WASP qui ont inventé et développé l'Etat providence, et bien en a pris à l'Amérique: sans cet Etat providence, leur économie serait à des années lumières en arrière, et ils n'ont pas "renoncé" à leurs supposées "valeurs" pour autant. Ce discours sur l'Etat dit abusivement providence est de fait une chose récente dans ses axes et surtout son caractère démesuré, et correspond étrangement à cette soudaine nouvelle "lecture" des "valeurs fondamentales" et immémoriales de l'Amérique, dont tout d'un coup les abrutis et propagandistes du Tea Party (et faut vraiment les écouter souvent pour comprendre que ces appellations n'ont rien d'exagéré) se fendent. C'est à peu près le même phénomène que l'islamisme radical: encore un supposé "retour aux sources", interprété comme une sainte croisade (valant donc toutes les tricheries, tous les abus, voire la violence à un point ou un autre), les "sources" étant ce que eux disent (et personne d'autres: ils ont la vérité, les autres pas..... Air bien connu).

 

Quand à ta vision de la "division" entre WASP et autres, elle a un tantinet vécu, si tant est qu'elle ait jamais existé en tant que réalité politique, sociologique, culturelle.... Ce sont de faux ensembles ne correspondant à aucune réalité d'hier, d'avant hier ou d'aujourd'hui (par exemple les électeurs soi disants "libertariens" et teapartiers, essentiellement les blancs du sud, sont les plus gros consommateurs d'allocations et d'aides fédérales). En revanche ça sort tout droit des délires poliment appelés "ethno-différentialistes" (avec leurs débilités de déterminisme racial/"culturel") qui ont ce point commun étrange avec l'école autrichienne d'économie: aucun fondement dans une réalité chiffrée et/ou empiriquement constatable (et même un fort rejet de ce mode d'analyse) et juste une complaisance dans de grandes abstractions tournant sur elles-mêmes, pour justifier un moralisme élitiste à deux balles.... Avec l'inadaptation à la réalité que l'on n'a pu que continuer à constater sur de trèèèès longues durées.

Modifié par Tancrède
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Bossuet écrivait que :

"Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets."

Dieu n'existe pas.

 

Disons donc plutôt que Bossuet (qui prête ses propres pensées à un Dieu imaginaire) se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets.

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Avec l'étrange mais absolue certitude d'être celui qui connaît les vraies causes et les vrais effets.... Rien d'étonnant chez un prêcheur assénant des sermons sans avoir à être contredit. C'est pas parce que la formule est bonne (et la plume de Bossuet esthétiquement superbe) que les pensées sont vraies.

La remarque ne s'adresse pas nécessairement à m'sieur Bossuet: les tea partiers et libertariens dont il semble être ici question se posent là, comme prêcheurs d'absolus et d'abstractions, loins de toute réalité.

 

Anecdote amusante: issu de la partie religieuse de cette droite radicale, on a depuis cette semaine un prêcheur baptiste notoire qui a intenté un procès assez médiatisé.... Contre l'homosexualité. Apparemment, son "argument" repose en bonne partie sur le fait que les relations sexuelles entre homos ayant un taux de probabilité un peu plus élevé de déboucher sur une transmission du sida, il est persuadé que c'est valable pour faire condamner l'homosexualité pour meurtre ou tentative de meurtre, ou un équivalent local de mise en danger d'autrui pour qui s'adonne à ces pratiques. Evidemment, ce n'est qu'une statistiques centrée sur une population en général, et peut-être pas le meilleur angle pour analyser la chose: les pratiques hétéros un peu "sauvages" ou l'échangisme, par exemple, n'ont pas une proba moindre dans ce domaine, alors que le sexe homo entre partenaires "calmes" (union plan plan, cadre "normal" de sorties....) est à peu près aussi peu dangereux que son pendant hétéro. Mais évidemment, le dit prêcheur et les abrutis de ce genre s'attaquent aussi à tout ce qui ne correspond pas à leur vision des interactions sexuelles (et on connaît leur menu).

Au même moment, on a le candidat républicain, tea partier avoué (y'a pas de carte de membre, ça se voit aux financements qu'on prend, aux organismes auxquels on est affilié, aux événements où on participe), à l'élection de gouverneur en Virginie, Ken "the kooch" Cucinelli (jusqu'au trognon dans le scandale de corruption qui touche l'actuel gouverneur républicain), qui fait campagne entre autres choses sur le rétablissement du délit de sodomie, qui a été très récemment enlevé des lois de l'Etat. Dans la même foulée, il est aussi pour le rétablissement de l'interdiction de la fellation, elle aussi récemment dégagée des textes (fascinant ce que les partisans du peu d'Etat veulent un Etat qui voit tout pour sanctionner ces choses) et pour des lois condamnant les actes homosexuels. Et évidemment, l'interdiction complète de l'avortement (y compris en cas de viol et d'inceste, un bémol qui fait trop "modéré" pour ces gens là) et de la contraception, ça va sans dire. Résultat, dans l'Etat jusqu'ici ultra rouge qu'est la Virginie, il est plus de 20% derrière le candidat démocrate dans le vote féminin (et derrière en général aussi).
Ce même Cucinelli, contrairement à l'usage, est par ailleurs resté en place comme attorney general de Virginie, profitant de sa position pour dégager des pans entiers d'électorat (et se faisant pour l'instant retoquer systématiquement par des tribunaux et organismes de recensement locaux, mais parfois pas assez vite).

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fascinant ce que les partisans du peu d'Etat veulent un Etat qui voit tout pour sanctionner ces choses

 

C'est ce qui me fascine le plus avec ces libéraux-conservateurs, lorsque l'état intervient lorsque le voisin risque de crever d'un diabete faute de moyen pour se soigner, c'est une menace pour la liberté et on doit s'en remettre à la charité, mais l'état aurait le droit de se mêler de qui couche avec qui et dans quelle position.

Bon, je suis peut etre carricatural, mais ce n'est souvent pas si eloigné que ça de la réalité.

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J'ai déjà entendu parler de Cucinelli sur internet, c'est un vrai malade qui veut privé de droit de vote tous ceux qui ne pense pas comme lui, il a proposé un projet de loi (refusé) condamnant à la prison pour meurtre les médecins effectuant des avortements. Il veut aussi fermer les centres de planning familiaux de la Virginie à la demande de la Virginia Christian Alliance, une bande de fanatiques religieux de la pire espèce dont les valeurs affichées en tête de leur site Web sont : “Creationism, Sanctity of Life, Sexual Purity, Obedience To God, Our Nation Under God, God-Ordained Family, Godly Relationships.” .... tout un programme qui rendrait les Talibans presque sympathiques !

 

Histoire de rire : le Ku Klux Klan avait prévu d'organiser le samedi 5 octobre dernier son immense manifestation annuelle au Parc national militaire de Gettysburg  à Philadelphie, ce que le responsable du parc ne pouvait empêcher au nom de la liberté d'expression.... mais ils ont dû tout annuler suite à la fermeture du parc pour cause de Shutdown !  :D   

Modifié par alexandreVBCI
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C'est ce qui me fascine le plus avec ces libéraux-conservateurs, lorsque l'état intervient lorsque le voisin risque de crever d'un diabete faute de moyen pour se soigner, c'est une menace pour la liberté et on doit s'en remettre à la charité, mais l'état aurait le droit de se mêler de qui couche avec qui et dans quelle position. Bon, je suis peut etre carricatural, mais ce n'est souvent pas si eloigné que ça de la réalité.

 

En fait, ça n'est pas forcément si antinomique que cela. Dans la société américaine, le concept de communauté (community) joue un rôle très important : l’immixtion dans la vie privée se conçoit plus au niveau communautaire qu'au niveau étatique. Ainsi, ta copropriété, ton église ou ta municipalité (dans une moindre mesure, car celle-ci est contrainte par le Bill of Rights)  peuvent t'imposer des trucs complètement barges et intrusifs. Par contre, ils sont beaucoup, notamment chez les membres du tea-party, à refuser que l'Etat puissent bénéficier de telles prérogatives. Bon, ça n'empêche pas les histoires NSA et autres... mais ce sont justement ces histoires qui poussent certains à considérer, notamment dans cette frange de la société US, que l'Etat fédéral devrait disparaître ou être ramené à sa plus simple expression. Et les théories du complot - mené par l'Etat américain contre ses propres citoyens - connaissent justement un certain succès auprès de cette frange de la population.

 

Bon, là où tu as raison, c'est que certains sont contre l'idée d'Etat, mais en revanche pour interdire certaines choses au niveau national, comme le mariage gay par exemple. S'ils estiment que c'est l'échelon communautaire qui doit primer, ils devraient alors concéder à d'autres communautés la possibilité de vivre avec leurs propres règles.

Modifié par Skw
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