Stark_Contrast Posté(e) le 10 novembre Share Posté(e) le 10 novembre 2 hours ago, Patrick said: https://abcnews.go.com/US/fema-supervisor-fired-investigation-after-allegedly-advising-team/story?id=115700538 https://edition.cnn.com/2024/11/08/politics/fema-employee-trump-florida-hurricane/index.html https://www.cbsnews.com/news/fema-employee-fired-telling-workers-to-ignore-trump-supporters-homes-hurricane-relief/ https://www.npr.org/2024/11/09/g-s1-33601/fema-worker-hurricane-trump-signs-florida https://eu.usatoday.com/story/news/politics/2024/11/09/fema-says-employee-fired/76162199007/ Si l'on se demande pourquoi les Américains sont si sceptiques face à tant d'utopies rêvées, c'est pour des raisons de ce genre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 10 novembre Share Posté(e) le 10 novembre Il y a 23 heures, Ciders a dit : De toute façon, tout le monde sait que les nazis sont en Ukraine. Je le sais, je l'ai entendu sur Radio-Moscou. C'est bien évidemment faux, puisqu'ils sont maintenant à Washington! A moins que... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 10 novembre Share Posté(e) le 10 novembre à l’instant, gustave a dit : C'est bien évidemment faux, puisqu'ils sont maintenant à Washington! A moins que... Ils ont disparu aussi soudainement que la triche démocrate MASSIVE aux élections. Mais non, je ne danserai pas du fessier parce qu'il n'y a plus de néocons. Déjà, il en reste et surtout, les MAGA ne valent pas mieux en matière de politique étrangère. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 10 novembre Share Posté(e) le 10 novembre il y a 54 minutes, Ciders a dit : Ils ont disparu aussi soudainement que la triche démocrate MASSIVE aux élections. Mais non, je ne danserai pas du fessier parce qu'il n'y a plus de néocons. Déjà, il en reste et surtout, les MAGA ne valent pas mieux en matière de politique étrangère. Un peu si tout de même. En politique interne par contre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 novembre Share Posté(e) le 11 novembre Est ce que Porto Rico deviendra finalement le 51e état des États-Unis sous Trump ? 56 % de oui lors de ce dernier référendum : https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_de_2024_sur_le_statut_de_Porto_Rico Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 11 novembre Share Posté(e) le 11 novembre Il y a 1 heure, collectionneur a dit : Est ce que Porto Rico deviendra finalement le 51e état des États-Unis sous Trump ? 56 % de oui lors de ce dernier référendum : https://fr.wikipedia.org/wiki/Référendum_de_2024_sur_le_statut_de_Porto_Rico Et donner un siége de plus au sénat pour les démocrates? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 11 novembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 novembre il y a 19 minutes, nemo a dit : Et donner un siége de plus au sénat pour les démocrates? On ne donne pas un siège à une île de déchets flottants peuplée de gens dont on se demande encore si ce sont de Vrais Américains ou des Mexicains déguisés, voyons. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 11 novembre Share Posté(e) le 11 novembre Excusez-moi, c'est le moment où je dois invoquer @Alexis https://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-nomme-une-deputee-de-new-york-ambassadrice-a-l-onu-et-un-tenant-de-la-ligne-dure-a-l-immigration-20241111 https://www.lefigaro.fr/international/trump-veut-eviter-l-approbation-du-senat-pour-ses-nominations-20241111 C'était pas toi qui était optimiste sur le deuxième mandat de Trump, façon "non mais il va être plus ouvert et réaliste" ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 11 novembre Share Posté(e) le 11 novembre Il y a 7 heures, Ciders a dit : Excusez-moi, c'est le moment où je dois invoquer @Alexis https://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-nomme-une-deputee-de-new-york-ambassadrice-a-l-onu-et-un-tenant-de-la-ligne-dure-a-l-immigration-20241111 https://www.lefigaro.fr/international/trump-veut-eviter-l-approbation-du-senat-pour-ses-nominations-20241111 C'était pas toi qui était optimiste sur le deuxième mandat de Trump, façon "non mais il va être plus ouvert et réaliste" ? Honnêtement rien de neuf sous le soleil US non? Quoi de radicalement choquant dans ces choix? Pour l'accélération du processus il faut avouer que la paralysie pouvant résulter de celui-ci n'est pas sans poser problème... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 13 novembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 novembre Le 11/11/2024 à 10:39, Ciders a dit : Excusez-moi, c'est le moment où je dois invoquer @Alexis https://www.lefigaro.fr/flash-actu/trump-nomme-une-deputee-de-new-york-ambassadrice-a-l-onu-et-un-tenant-de-la-ligne-dure-a-l-immigration-20241111 https://www.lefigaro.fr/international/trump-veut-eviter-l-approbation-du-senat-pour-ses-nominations-20241111 C'était pas toi qui était optimiste sur le deuxième mandat de Trump, façon "non mais il va être plus ouvert et réaliste" ? "Nous avons bien reçu votre demande de commentaire sur la modération de Donald Trump... Votre appel est important pour nous... Nous mettons tout en oeuvre pour réduire votre attente..." Sérieusement, je ne suis pas sûr d'avoir écrit cela ? Je me rappelle plutôt avoir écrit dans le sens où Trump serait beaucoup moins limité que lors de son premier mandat par des choix de personnel antinomiques des politiques qu'il veut appliquer - l'erreur la plus spectaculaire étant de s'être appuyé un temps sur John Bolton l'ultra-néocon. Ceci parce qu'il semble avoir appris de ce genre d'erreurs, et parce que ses partisans ont produit un ensemble de projets politiques détaillés, dans lequel il pourra piocher ou dont il pourra s'inspirer (Si je l'ai écrit à un moment, c'était par erreur) Trump donne toutes indications de se préparer à démarrer très fort. Liste non limitative : - Suppression du ministère de l'Education, plus rien au niveau fédéral mais retour des pleins pouvoirs aux Etats, plus grande facilité à virer des profs considérés inefficaces, retour de la prière à l'école, poursuite judiciaires contre les universités qui se continueraient à se rendre coupable de discrimination raciale (sous le vocable "équité") - Possible déclaration de l'état d'urgence dès son inauguration sur le sujet de l'immigration, avec utilisation des moyens militaires pour expulser en masse du pays les immigrés illégaux, et complétion en parallèle du mur sur la frontière sud - Ministère à l'efficacité gouvernementale (DoGE) dirigé par Elon Musk ("the Great Elon Musk", suivant l'expression utilisée par Trump) et Vivek Ramaswamy avec pleins pouvoirs pour trancher tout ce qui leur semblera inefficace et gaspilleur dans les structures gouvernementales. Ramaswamy a immédiatement proposé que l'ensemble des Américains signalent au DoGE les exemples de gaspillages qu'ils connaissent, pendant que Musk précisait que tout ce que fera DoGE sera posté en ligne (probablement sur X) Ramaswamy a résumé le tout d'un mot "Afuera!" Et Musk a précisé que les Etats-Unis devraient se contenter de 99 agences fédérales parmi les 428 existantes - c'est à mon avis potentiellement le plus grand bouleversement promis par Trump - En politique étrangère, il surcharge son administration en faucons vis-à-vis de la Chine, comme Marco Rubio et Mike Waltz - qui auraient pu sembler plus modérés sur d'autres sujets voire ont un passé néoconservateur pour Rubio, mais semblent s'être convertis au trumpisme. Notamment, sur l'Ukraine, ils sont passés à la position nous en avons fait beaucoup, aux Européens de faire le reste - Lee Zeldin à l'agence de protection de l'environnement, bête noire des groupes environnementalistes, devise "Drill, baby, drill !", qui lorsqu'on lui parle de réchauffement climatique répond qu'il protégera la qualité de l'eau et de l'air (bref, ce n'est pas un sujet pour lui) ... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 13 novembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 novembre Le point de vue du prix nobel d'économie. Il reprend largement la thèse de @Stark_Contrast mais élargi les conséquences au niveau mondial. https://www.project-syndicate.org/commentary/trump-2024-victory-democrats-fault-no-longer-party-for-workers-by-daron-acemoglu-2024-11 Le choc de Trump est la faute des démocrates 12 novembre 2024 Daron Acemoglu Alors que les démocrates ont remporté des élections récentes avec le soutien de la Silicon Valley, des minorités, des syndicats et des professionnels des grandes villes, cette coalition n'a jamais été durable. Le parti est devenu culturellement déconnecté et dédaigneux, précisément des électeurs dont il a besoin pour gagner. BOSTON – Le résultat de l’élection présidentielle américaine a été plus une perte démocrate qu’un triomphe pour Donald Trump. Les démocrates n'ont pas perdu parce que le président américain Joe Biden Il est resté trop longtemps dans la course, et non pas parce que Kamala Harris n'est pas qualifié, mais parce qu'ils ont perdu des travailleurs et n'ont pas réussi à les reconquérir. La fin de la démocratie américaine était trop prévisible Jason Stanley observe que les philosophes depuis Platon ont compris comment les tyrans arrivent au pouvoir dans des élections libres. Le parti Arrêt être un foyer pour les travailleurs américains il y a longtemps, en raison de son soutien à la perturbation numérique, à la mondialisation, à l’afflux d’immigrants importants et à la « réveille ». Aujourd'hui, ceux qui sont le plus susceptibles de voter pour les démocrates sont les hautement qualifié, pas les travailleurs manuels. Aux États-Unis, comme ailleurs, la démocratie souffrira si le centre restant ne devient pas plus pro-ouvrier. Alors que les démocrates ont remporté certaines élections précédentes avec le soutien de la Silicon Valley, des minorités, des portions de la main-d'œuvre organisée et de la classe professionnelle dans les grandes villes, cela n'a jamais été durable. Une telle coalition s'aliène aux travailleurs et à la classe moyenne dans une grande partie du pays, en particulier dans les petites villes et le Sud. Le problème était déjà évident après 2016, ce qui en fait partie la raison pour laquelle Biden a adopté une stratégie industrielle en faveur des travailleurs en 2020. L'économie de Biden a réussi à faire des travaux pour la classe ouvrière en créant des emplois et en renforçant la base industrielle américaine. Les salaires au bas s'éleva rapidement, et les politiques ont commencé à évoluer un peu vers les points de vue des travailleurs américains sur l'immigration, le protectionnisme, le soutien aux syndicats et les investissements publics. Mais l’establishment du parti – en particulier les militants hautement qualifiés se concentrait sur les villes côtières prospères – n’a jamais intériorisé les préoccupations culturelles et économiques des travailleurs. Au lieu de cela, les démocrates semblaient souvent leur donner des conférences ou des gronder. Voici mon propre test pour comprendre la relation entre les Démocrates et les travailleurs américains : si un membre de l'élite démocrate est bloqué dans une ville inconnue, préférerait-il passer les quatre prochaines heures à parler à un travailleur américain du Midwest American avec un diplôme de fin d'études secondaires, ou à un professionnel ayant fait des études de troisième cycle du Mexique, de Chine ou d'Indonésie ? Chaque fois que je pose cette question à mes collègues et à mes amis, ils supposent tous que c'est la dernière. Avec son accent sur la classe moyenne et le patriotisme, Harris semblait initialement prête à s'attaquer à ce problème. S'il est crédible, un véritable effort pour reconquérir les travailleurs pourrait bien avoir gagné les élections. Mais à la fin, la campagne s'était concentrée sur les questions qui étaient les plus importantes pour la base. La plus grande tentative d'élargir la coalition est venue d'utiliser Liz Cheney (une ancienne femme républicaine du Congrès qui a été bannie de son parti) à Appel aux femmes des banlieues sur la question de l'avortement. La liberté de reproduction est peut-être une question cruciale, mais elle n'allait jamais gagner la classe ouvrière, certainement pas les hommes de la classe ouvrière. En ce qui concerne l'économie, les démocrates peuvent parler d'opportunités et d'emplois jusqu'à ce qu'ils deviennent bleus, mais à moins qu'ils ne prennent leurs distances par rapport à la technologie et à l'élite mondiale des entreprises, un tel message ne se traduira pas par un véritable programme pro-travailleurs – et les travailleurs le verront à travers. Même la Silicon Valley commençant à quitter les démocrates (ironiquement), il n'y a pas de meilleur moment pour changer de cap. Mais une redirection sera difficile maintenant que Trump et J.D. Le Parti républicain de Vance est devenu le principal foyer pour les travailleurs – en particulier ceux des villes manufacturières et des petites villes – et maintenant que les élites démocrate sont si culturellement déconnectées des travailleurs et d’une grande partie de la classe moyenne. La grande tragédie est que si le programme de Biden avait subtilement commencé à porter ses fruits pour les travailleurs (prouvant que la mondialisation et la montée des inégalités ne sont pas seulement des forces aveugles de la nature), les politiques de la prochaine administration soutiendront presque certainement les ploutocrates. Des droits de douane élevés sur les importations en provenance de Chine ne ramèneront pas les emplois qui ont quitté le pays, et ils n’aideront certainement pas à contrôler l’inflation. Alors que les politiques de l'ère pandémique de Biden (en plus des propres mesures de relance de Trump) ont alimenté l'inflation, la Réserve fédérale américaine a réussi à rétablir Stabilité des prix. Mais si Trump fait pression sur la Fed pour plus de réductions de taux (pour augmenter sa propre popularité), l'inflation pourrait revenir. En outre, le champion du secteur de la cryptographie par Trump permettra probablement davantage d’escroqueries et de bulles, tout en ne faisant rien pour les travailleurs ou les consommateurs américains. Ses réductions d'impôts promises aideront principalement les entreprises et le marché boursier, toute augmentation des investissements qui en résultera se traduisant par une augmentation en grande partie du secteur de la technologie et de l'automatisation. D'une manière plus générale, les quatre prochaines années de politique technologique pourraient s'avérer être un désastre pour les travailleurs. Bien que Biden ait publié un grand un décret sur l'IA, il ne s'agissait que d'une première étape. Si elle n'est pas correctement réglementée, l'IA ne se contentera pas de faire des ravages dans de nombreuses industries; elle conduira également à manipulation généralisée des consommateurs et des citoyens (contribuent simplement les médias sociaux) et leur véritable potentiel en tant qu'outil pouvant aider les travailleurs ne sera pas réalisée. En soutenant les grandes entreprises et les investisseurs en capital-risque dans la Silicon Valley, l'administration Trump alimentera la tendance à la ré-réglementation de la main-d'œuvre automatisation. La menace de Trump pour les États-Unis institutions Il représente également un grand risque pour les travailleurs. Ce n'est un secret pour personne qu'il affaiblira davantage les normes démocratiques, introduise l'incertitude dans l'élaboration des politiques, approfondira la polarisation et sapera la confiance dans des institutions telles que les tribunaux et le ministère de la Justice (qu'il tentera d' militariser). Ce comportement ne conduira pas immédiatement à l'effondrement économique, et il pourrait même encourager certains investissements de ses entreprises favorisées (y compris l'industrie des combustibles fossiles) à court terme. Mais à moyen terme (par exemple, environ dix ans), la faiblesse des institutions et la perte de confiance du public dans les tribunaux seront victimes d'investissements et d'efficacité. Ces faiblesses institutionnelles sont toujours économiquement coûteuses, et elles pourraient s'avérer vraiment désastreuses dans une économie qui dépend de l'innovation et des technologies complexes et avancées, qui nécessitent un soutien contractuel plus important, la confiance entre les parties et la confiance dans l'état de droit. Sans une réglementation dirigée par des experts, une grande partie de l'économie – des soins de santé et de l'éducation aux entreprises en ligne et aux services aux consommateurs – sera inondée dans l'huile de serpent, plutôt que dans des produits de haute qualité. Si l'économie ne peut plus favoriser l'innovation et la croissance de la productivité, les salaires stagneront. Pourtant, même face à de tels résultats négatifs, de nombreux travailleurs ne reviendront pas aux démocrates à moins que le parti ne prenne vraiment parti leurs intérêts. Cela signifie non seulement adopter des politiques qui soutiennent les revenus des travailleurs, mais aussi parler leur langue, aussi étrangères soit-elle pour les élites côtières qui ont échoué au parti. 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 novembre Share Posté(e) le 13 novembre (modifié) https://www.lepoint.fr/monde/qui-est-pete-hegseth-presentateur-sur-fox-news-nomme-ministre-de-la-defense-par-trump-13-11-2024-2575173_24.php Pete Hegseth, un présentateur de la chaîne de télévision Fox News, a été choisi par Donald Trump pour devenir ministre de la Défense. https://www.politico.com/news/2024/11/12/defense-world-reacts-to-trump-pick-pete-hegseth-00189221 Modifié le 13 novembre par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 13 novembre Share Posté(e) le 13 novembre il y a 6 minutes, Wallaby a dit : https://www.lepoint.fr/monde/qui-est-pete-hegseth-presentateur-sur-fox-news-nomme-ministre-de-la-defense-par-trump-13-11-2024-2575173_24.php Pete Hegseth, un présentateur de la chaîne de télévision Fox News, a été choisi par Donald Trump pour devenir ministre de la Défense. https://www.politico.com/news/2024/11/12/defense-world-reacts-to-trump-pick-pete-hegseth-00189221 c'est un pro-trump, vétéran (plusieurs rotations en Irak/Afghanistan), diplomé de Princton, avec un MBA de Harvartd et aussi Major dans la garde nationale. Son mandat principal devrait être de combattre le mouvement woke dans l'armée et améliorer le statut des vétérans. Il a un podcast et semble être au contact de beaucoup de militaires d'actifs et autres. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 novembre Share Posté(e) le 13 novembre https://www.thefp.com/p/no-to-drugs-marijuana-mushrooms (13 novembre 2024) En Floride, les électeurs n'ont pas approuvé un amendement constitutionnel qui aurait légalisé la marijuana à usage récréatif, défiant à la fois les attentes et l'appui du président élu Donald Trump. Les électeurs du Dakota du Sud et du Dakota du Nord ont également rejeté les initiatives en faveur de la légalisation de la marijuana, par des marges décisives, respectivement pour la deuxième et la troisième fois pour chacun de ces États. Le Massachusetts, un État bleu vif, avait la possibilité de devenir le troisième État, après l'Oregon et le Colorado, à légaliser les drogues psychédéliques. Les sondages laissaient entendre que la question 4 était trop serrée pour être tranchée, mais les habitants du Massachusetts l'ont finalement rejetée par une marge de 14 points. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gustave Posté(e) le 13 novembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 novembre Il y a 5 heures, Wallaby a dit : https://www.lepoint.fr/monde/qui-est-pete-hegseth-presentateur-sur-fox-news-nomme-ministre-de-la-defense-par-trump-13-11-2024-2575173_24.php Pete Hegseth, un présentateur de la chaîne de télévision Fox News, a été choisi par Donald Trump pour devenir ministre de la Défense. https://www.politico.com/news/2024/11/12/defense-world-reacts-to-trump-pick-pete-hegseth-00189221 Comme cela a été dit plus haut, son emploi actuel de présentateur TV est loin d'être le plus déterminant et n'a probablement pas été le facteur premier dans sa nomination à ce poste. On peut donc s'interroger sur l'insistance qui est mise sur ce point dans le titre du monde, assez illustratif d'un biais journalistique persistant. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 13 novembre Share Posté(e) le 13 novembre 48 minutes ago, gustave said: Comme cela a été dit plus haut, son emploi actuel de présentateur TV est loin d'être le plus déterminant et n'a probablement pas été le facteur premier dans sa nomination à ce poste. On peut donc s'interroger sur l'insistance qui est mise sur ce point dans le titre du monde, assez illustratif d'un biais journalistique persistant. Effectivement, il n'a pas fait que ça. Extrait du second article : Quote Hegseth’s selection drew immediate backlash from veterans group leaders who opposed him when he was floated for Veterans Affairs secretary during Trump’s first term. He is a former executive director for Vets for Freedom and former CEO of Concerned Veterans for America — a group advocating for outsourcing of health care for veterans that was funded by the Koch brothers. Donc, un proche des frères Koch (gros soutien Républicain / MAGA) avec une expérience politique dans la précédente administration dans un rôle équivalent à un secrétaire d'état en France. Belle gueule et bon CV militaire. Soutien explicite Israël, un futur copain à Bibi ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 13 novembre Share Posté(e) le 13 novembre il y a 4 minutes, Rivelo a dit : avec une expérience politique dans la précédente administration Je ne crois pas. "Floated" veut dire "pressenti", mais finalement sans être nommé. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre Pour ceux qui recherchent l'autopsie préliminaire, voici quelques liens Des points bonus sont accordés au premier lien, qui présente un échantillonnage d'analyses provenant de plusieurs sources et dont l'une utilise même des paroles de Taylor Swift, de sorte qu'il y en a vraiment pour tous les goûts. Il y a aussi la fameuse citation de Chuck Schumer, sénateur démocrate de New York, qui explique comment les démocrates vont abandonner la classe moyenne pour obtenir plus de voix dans les banlieues. Il ne s'agit pas d'une stratégie accidentelle. Il convient de noter que les personnes qui ont contribué à porter Trump au pouvoir une fois de plus, loin d'être des nazis, constituaient autrefois le noyau dur des électeurs du parti démocrate. https://www.yahoo.com/news/7-experts-explain-why-trump-180834995.html Thomas Frank a écrit l'un des articles les plus brutalement succincts sur la défaite d'Hillary en 2016. https://www.theguardian.com/commentisfree/2016/nov/09/donald-trump-white-house-hillary-clinton-liberals?_hsenc=p2ANqtz--tEP_mdmIJzsdMlIlJVtw5ymEIXpEtblynuWVfbyVQxgbH4x- 2024: https://www.sltrib.com/opinion/commentary/2024/11/12/opinion-elites-had-it-coming/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre 11 hours ago, herciv said: The point of view of the Nobel Prize winner in economics. It largely takes up the thesis of@Stark_Contrast but expanded the consequences to the global level. https://www.project-syndicate.org/commentary/trump-2024-victory-democrats-fault-no-longer-party-for-workers-by-daron-acemoglu-2024-11 Trump's shock is the Democrats' fault November 12, 2024 Daron Acemoglu While Democrats have won recent elections with the support of Silicon Valley, minorities, unions and big-city professionals, that coalition has never been sustainable. The party has become culturally disconnected and dismissive of the very voters it needs to win. BOSTON — The outcome of the U.S. presidential election was more of a Democratic loss than a triumph for Donald Trump. Democrats didn’t lose because U.S. President Joe Biden stayed in the race too long, and not because Kamala Harris isn’t qualified, but because they lost workers and failed to win them back. The End of American Democracy Was All Too Predictable Jason Stanley observes that philosophers since Plato have understood how tyrants come to power in free elections. The party stopped being a home for American workers long ago, because of its support for digital disruption, globalization, large immigrant influxes, and “wokeness.” Today, those most likely to vote for Democrats are the highly educated, not the blue-collar workers. In the United States, as elsewhere, democracy will suffer if the remaining center does not become more pro-worker. While Democrats have won some previous elections with the support of Silicon Valley, minorities, portions of organized labor, and the professional class in big cities, this has never been sustainable. Such a coalition alienates workers and the middle class in much of the country, especially in small towns and the South. The problem was already evident after 2016, which is part of the reason Biden embraced a pro-worker industrial strategy in 2020. Biden’s economy did a good job of getting the working class working by creating jobs and strengthening America’s industrial base. Wages at the bottom rose quickly, and policies began to shift a bit toward American workers’ views on immigration, protectionism, union support, and public investment. But the party establishment—especially the highly educated activists focused on prosperous coastal cities—never internalized working people’s cultural and economic concerns. Instead, Democrats often seemed to lecture or scold them. Here’s my own test of the relationship between Democrats and American workers: If a member of the Democratic elite is stranded in an unfamiliar city, would he or she rather spend the next four hours talking to a high-school-educated Midwestern American worker or a graduate-educated professional from Mexico, China, or Indonesia? Whenever I ask this question of my colleagues and friends, they all assume it’s the latter. With her focus on the middle class and patriotism, Harris initially seemed poised to tackle this issue. If credible, a genuine effort to win back working people might well have won the election. But in the end, the campaign focused on the issues that mattered most to the rank and file. The biggest attempt to broaden the coalition came from using Liz Cheney (a former Republican congresswoman who was banned from her party) to appeal to suburban women on the issue of abortion. Reproductive freedom may be a critical issue, but it was never going to win over the working class, certainly not working-class men. On the economy, Democrats can talk about opportunity and jobs until they turn blue, but unless they distance themselves from tech and the global corporate elite, such messaging won’t translate into a genuine pro-worker agenda — and workers will see right through it. With even Silicon Valley starting to leave the Democrats (ironically), there’s no better time to change course. But a redirection will be difficult now that Trump and J.D. Vance’s Republican Party has become the primary home for working people—especially those in manufacturing towns and small cities—and now that Democratic elites are so culturally disconnected from working people and much of the middle class. The great tragedy is that while Biden’s agenda has subtly begun to bear fruit for working people (proving that globalization and rising inequality are not just blind forces of nature), the policies of the next administration will almost certainly prop up the plutocrats. High tariffs on imports from China won’t bring back the jobs that have left the country, and they certainly won’t help control inflation. While Biden’s pandemic-era policies (in addition to Trump’s own stimulus) have stoked inflation, the Federal Reserve has managed to restore price stability. But if Trump pressures the Fed for more rate cuts (to boost his own popularity), inflation could return. Furthermore, Trump’s championing of the crypto sector will likely enable more scams and bubbles while doing nothing for American workers or consumers. His promised tax cuts will mostly help corporations and the stock market, with any resulting increase in investment largely going to the tech sector and automation. More broadly, the next four years of tech policy could prove to be a disaster for workers. While Biden issued a major executive order on AI , that was just the first step. If not properly regulated, AI will not only wreak havoc on many industries; it will also lead to widespread manipulation of consumers and citizens (just social media contributes) and its true potential as a tool that can help workers will go unrealized. By supporting big business and venture capitalists in Silicon Valley, the Trump administration will fuel the trend toward re-regulation of the automation workforce. Trump’s threat to American institutions also poses a great risk to workers. It is no secret that he will further weaken democratic norms, introduce uncertainty into policymaking, deepen polarization, and undermine trust in institutions like the courts and the Justice Department (which he will attempt to militarize). This behavior will not immediately lead to economic collapse, and it may even encourage some investment by his favored companies (including the fossil fuel industry) in the short term. But in the medium term (say, a decade or so), weak institutions and the public’s loss of trust in the courts will be victims of investment and efficiency. These institutional weaknesses are always economically costly, and they could prove truly disastrous in an economy that depends on innovation and complex, advanced technologies that require greater contractual support, trust between parties, and confidence in the rule of law. Without expert-led regulation, much of the economy—from health care and education to online businesses and consumer services—will be awash in snake oil, rather than high-quality products. If the economy can no longer foster innovation and productivity growth, wages will stagnate. Yet even in the face of such negative outcomes, many workers will not return to the Democrats unless the party truly takes their interests into account. This means not only adopting policies that support workers' incomes, but also speaking their language, however foreign it may be to the coastal elites who failed the party. Je suis d'accord avec les grandes lignes de l'article, mais une grande partie du reste est presque illusoire. dans l'ensemble, assez bon :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre 8 hours ago, Wallaby said: https://www.lepoint.fr/monde/qui-est-pete-hegseth-presentateur-sur-fox-news-nomme-ministre-de-la-defense-par-trump-13-11-2024-2575173_24. php Pete Hegseth, a Fox News anchor, has been chosen by Donald Trump to become Secretary of Defense. https://www.politico.com/news/2024/11/12/defense-world-reacts-to-trump-pick-pete-hegseth-00189221 L'idée qu'il soit le secrétaire à la défense le moins qualifié de l'histoire américaine m'a bien fait rire. Il faut que quelqu'un étudie leur histoire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre 2 nouvelles propositions de nominations chez Trump 2 : - Tulsi Gabbard serait directrice du renseignement national (DNI) Elle supervisera les agences de renseignement, dont la CIA, ex democrate, adepte des theories du complot, pro russe, pro assad - Matt Gaetz serait à la tete du Departement of Justice : un membre controversé de la Chambre des représentants (il a démissionné hier, juste avant la sortie d'un rapport à priori accablant sur lui : comportement sexuel voir consommation de drogue) c'est un gros soutien Trump, populiste et provocateur, sa nomination serait un mauvais signal sur l'indépendance de la justice A voir si comme Hegseth ses nominations seront confirmées. En tout cas ce sont des fidèles parmi les fidèles, et à priori sur la meme ligne MAGA que Trump voir plus dure... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre De mieux en mieux. Et ça parle déjà de toucher la Constitution pour permettre un troisième mandat Trump. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre (modifié) il y a une heure, vincenzo a dit : - Tulsi Gabbard serait directrice du renseignement national (DNI) Elle supervisera les agences de renseignement, dont la CIA, ex democrate, adepte des theories du complot, pro russe, pro assad Nouvelle confirmation que Trump se prépare à y aller très fort... Tulsi Gabbard est de la même génération que JD Vance, et leur point commun est d'être des anciens de la guerre contre l'Irak. Tous deux ont tiré de cette expérience non seulement la détermination d'éradiquer tout ce qui ressemble moindrement à du néoconservatisme, disons à l'esprit "missionnaire armé de la démocratie", mais le désir ou au moins la disposition à aller loin dans l'autre sens... voire très loin Julia Davis, créatrice du Russian Media Monitor qui sous-titre en anglais des extraits des médias russes, republie une vidéo du talk-show de Solovyev le 30 mars 2022 où les invités commentent une déclaration de Tulsi Gabbard accusant Joe Biden de chercher à renverser Vladimir Poutine. Première réaction "Mais c'est une sorte d'agent de Poutine, ou quoi ?" "Oui" Naturellement Gabbard n'est pas littéralement une agente de la Russie. Mais ses positions sont telles qu'à Moscou on ne pourrait espérer mieux, c'est si beau qu'on n'en croit guère ses yeux... Modifié le 14 novembre par Alexis 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/nov/13/donald-trump-administration-foreign-policy Le petit problème, c'est que Rubio n'est pas un adepte de la diplomatie, c'est un adepte de la guerre. Ardent faucon, Rubio a défendu l'invasion de l'Irak lors de sa première candidature au Sénat en 2010. Depuis, il a soutenu des changements de régime partout, de Cuba au Venezuela en passant par l'Iran et la Syrie. En 2019, il a voté contre le retrait des forces américaines de Syrie et d'Afghanistan. Au cours de l'année écoulée, il a été l'un des plus fervents partisans au Congrès de l'assaut de Benjamin Netanyahou sur Gaza, rejetant les nombreuses victimes civiles palestiniennes comme étant uniquement la faute du Hamas, et déclarant qu 'Israël ne peut pas coexister « avec ces sauvages ... Ils doivent être éradiqués. » Aux côtés de Rubio, qui dirige l'équipe de transition de Trump au département d'État, se trouve Brian Hook, un faucon iranien de longue date et cofondateur de l'Initiative John Hay, un groupe républicain anti-isolationniste. Il a été l'architecte de la campagne de « pression maximale » contre l'Iran pendant le premier mandat de Trump. Trump veut qu'Elise Stefanik soit la nouvelle ambassadrice des États-Unis aux Nations unies. La députée de New York est peut-être mieux connue pour être une flagorneuse de Trump par excellence, mais elle est aussi un faucon républicain de longue date dont le premier emploi à la sortie de l'université a été de travailler à la Maison Blanche de Bush. Elle a ensuite été employée par deux des groupes de réflexion les plus bellicistes de Washington DC, la Foundation for the Defense of Democracies (FDD) et la Foreign Policy Initiative (FPI). La FDD est obsédée (obsédée !) par un changement de régime en Iran, tandis que la FPI, cofondée par les néoconservateurs Bill Kristol et Robert Kagan et qui a fermé ses portes en 2017, a bruyamment poussé à l'extension de la guerre en Afghanistan. Mme Stefanik est également un partisan aveugle de la guerre d'Israël contre Gaza, soutient la fourniture ininterrompue d'armes américaines au gouvernement Netanyahou et a critiqué Joe Biden pour sa trop grande sévérité à l'égard de l'État juif. En mai, elle a prononcé un discours à la Knesset dans lequel elle a appelé à une « victoire totale » contre le Hamas. Donald Trump a nommé Mike Waltz, membre du Congrès de Floride, au poste de conseiller à la sécurité nationale. M. Waltz, ancien béret vert, est peut-être le principal faucon chinois du Congrès. Comme Stefanik, Waltz est également un ancien de l'administration Bush et un enthousiaste de la « guerre contre le terrorisme ». En 2017 encore, il appelait à une « guerre multigénérationnelle » contre le terrorisme et suggérait que les États-Unis devaient se préparer à « beaucoup plus de combats » en Afghanistan. Il a été le conseiller en matière de lutte contre le terrorisme du vice-président le plus belliciste de l'histoire des États-Unis, le prince des ténèbres en personne : Richard B. Cheney. Vous avez compris ? Trump a passé les dernières semaines de sa campagne présidentielle à attaquer Dick et Liz Cheney, suggérant que cette dernière devrait être contrainte d'affronter « neuf canons » sur le champ de bataille, puis, quelques jours seulement après avoir remporté l'élection, il a nommé l'ancien conseiller antiterroriste de l'aîné des Cheney à son propre poste de conseiller à la sécurité nationale. Trump envoie l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee en Israël en tant qu'ambassadeur. M. Huckabee est un chrétien évangélique si extrémiste qu'il estime que la Cisjordanie et l'occupation n'existent pas. Il a comparé l'accord nucléaire iranien de Barack Obama à l'Holocauste nazi et a été un si fier partisan de la guerre en Irak qu'il a même critiqué George W. Bush pour avoir fixé un calendrier de retrait ! Le choix de M. Trump pour le poste de secrétaire à la défense est celui de l'animateur de Fox News Peter Hegseth, un vétéran des guerres d'Irak et d'Afghanistan. Surnommé le « chuchoteur de guerre de Trump », Hegseth a appelé les États-Unis à ignorer les règles « truquées » de la guerre afin d'attaquer les sites religieux et culturels iraniens en 2020, et a également contribué à persuader Trump de gracier trois soldats accusés ou reconnus coupables de crimes de guerre en 2019. Comment peut-on être plus faucon qu'un partisan d'un criminel de guerre au sens propre ? C'est la règle du jeu de Trump : se présenter comme une colombe, gouverner comme un faucon. C'est ce qu'il a fait en 2016 et cette année encore. Attaquer des néocons ; se faire élire ; embaucher des néocons. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 14 novembre Share Posté(e) le 14 novembre il y a une heure, Alexis a dit : Naturellement Gabbard n'est pas littéralement une agente de la Russie. Mais ses positions sont telles qu'à Moscou on ne pourrait espérer mieux, c'est si beau qu'on n'en croit guère ses yeux... Il y a la question des calculs et des motivations : - si le but est de transformer les USA en Poutinianisthan : les russes seront certes surpris, probablement agréablement ; - si le but est de préparer une potentielle confrontation avec la Chine, alors le prix de la neutralité russe sera très élevé, Trump est encore loin de pouvoir l'assumer. A ce titre, il y aurait bien évidemment don sur un plateau des états baltes à la Russie, c'est bien le minimum. Qu'est ce qui fait différence dans ces facteurs : l'autoritarisme nombriliste du président en politique interne, des calculs à double bande à l'égard de la Chine, une attente messianiste à l'égard d'Israêl, le besoin de se détacher de la vieille Europe? Je n'arrive pas à porter un jugement, si ce n'est qu'il y a bien trop de schémas incompatibles : - sur le rapprochement avec la Russie : même en se rapprochant de Poutine ll demeurerait, des incompatibilités. Poutine considèrerait - j'ai oublié où j'ai lu la chose - le conflit en Palestine comme la matrice de choses bien plus grandes. Sur ce point, la divergence avec les Etats-Unis ne peut que s'imposer : Poutine peut consentir des efforts importants pour soutenir un allié, genre Assad, mais c'est uniquement parce que cela résulte de ses propres calculs. Selon Poutine, un véritable empire ne se laisse pas dicter sa posture par quelque allié de seconde catégorie comme les Etats-Unis avec Israël ; - sur le détachement partiel à l'égard de la vieille Europe : j'ai déjà indiqué que je peux comprendre l'exigence à l'égard de l'Europe "défendez vous par vous-même", qui est une variante de "aide-toi, le ciel t'aidera" de La Fontaine. Néanmoins, les Etats-Unis ne peuvent négliger et l'Europe et l'Amérique latine, c'est une impossibilité. Tout éloignement de l'Europe implique un rapprochement de l'Amérique latine, à défaut l'Amérique s'affaiblit ; donc renvoyer l'excès de latinos chez eux, soit, mais comment accompagner ce mouvement de retour? - le basculement vers l'Indo-Pacifique : le problème est déjà ce que l'on met derrière ce terme utilisé avec bien trop de facilité. Ce basculement repose sur des facteurs militaires et économiques, sur un plan culturel ou spirituel, les choses évoluent bien plus lentement. Ce basculement est au final une réponse à la Chine, mais ne pourra satisfaire l'Inde. Dans l'attentisme indien, il y a bien des choses latentes. Même en matant la Chine, les Etats-Unis seraient loin d'avoir opérer un basculement vers l'Indo-Pacifique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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