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il y a 14 minutes, Pasha a dit :

Factuellement, et si on met notre égo de côté, les 2 puissances manquantes n'ont plus trop leurs places aux sièges, si les cartes devaient être rejouées aujourd'hui. Pour une sûre. La seconde, reste à voir en 2030.

Non, mais la France l'avait encore moins en 1945. Pays submergé en 1940, occupé et ruiné, libéré essentiellement grâce à l'aide de ses alliés, dont certes les forces armées avaient pris une part brillante aux combats depuis 1942, mais une part très nettement minoritaire...

France et Grande-Bretagne contemporaines sont toutes deux dans une bien meilleure situation de puissance que ne l'était la France en 1945

 

il y a 14 minutes, Ciders a dit :

Factuellement, la Russie... pas beaucoup plus.

La Russie n'est en aucun cas une superpuissance en effet, le pouvoir russe qui fait mine de croire le contraire est aussi ridicule que ne le seraient Macron ou Starmer s'ils le revendiquaient pour leurs pays respectifs

Cela dit, même si la différence n'est pas une question mathématiquement claire ni tranchée, il existe bien une notion de "grande" puissance, qui sont dans les faits les pays qui peuvent mener une "grande" guerre

En gros ceux qu'il vaut mieux avoir autour de la table pour discuter des sujets sérieux que de les voir en dehors - potentiellement à foutre le boxon

La Russie est incontestablement de ce groupe. France et Royaume-Uni ont potentiellement les moyens de rappeler que eux aussi - en montrant dans les faits qu'ils ont la capacité de fiche le binz dans les plans de Moscou pour s'emparer de l'Ukraine en faisant s'écrouler sa défense

 

C'est tout juste, soyons honnêtes. Mais la Russie semble bien avoir une vulnérabilité spécifique dans le domaine aérien - les derniers Sukhoï sont bons, mais semble-t-il pas du niveau des derniers Rafale, ni des derniers Typhoon. Quelques dizaines de pilotes et quelques centaines de mécanos français et anglais pourraient potentiellement suffire à fiche ce binz, et à rouvrir le champ des possibles pour Kiev

A condition d'être joints à des livraisons massives de blindés, missiles et autres matériels venus des pays européens. Mais la France s'est privée de 25% de ses canons Caesar en 2022, sûre de les retrouver bientôt car elle multipliait dans le même temps ses capacités de production - il y a eu deux ans de battement environ. Paris pourrait faire de même avec ses VBCI, Scalp, SAMP etc. Berlin avec ses Leopard 2, Puma etc. ainsi que les autres pays

Il y aurait de quoi donner un véritable ballon d'oxygène aux Ukrainiens, sans mettre les pays européens concernés en danger puisque ce n'est pas dans les 2-3 ans qui viennent que Moscou serait en position de lancer une guerre de plus - surtout si son armée reste en Ukraine, sans plus guère avancer face à une Ukraine qui aurait relancé le recrutement maintenant qu'elle aurait davantage d'armes pour équiper ses forces

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à l’instant, Pasha a dit :

Oui mais c'est bien le problème. Trump veut s'opposer sur le domaine économique face à la Chine. Sauf que militairement, la Chine sort plus de navires de surface que les USA, je n'ai plus les chiffres, mais c'est un multiple... non négligeable. Les flotte aériennes et maritimes sur papier sont énormes au regard des autres pays, mais de part la RH et les coûts de production, ces flottes vont devoir être revues à la baisse.

(Iran/Hamas, Israël est là pour ça). Je sais qu'on parle de la même personne, mais je ne le prends pas pour un idiot complet non plus. Une erreur peut être, mais bon vu quel poste il a obtenu, je ne le prendrai pas pour un idioit ou plus bête qu'un parmi nous. Le Panama et le Groenland ou encore le Canada, répondent à une certaine logique assumée et visible de tous par exemple.

Ce qui renvoie au problème initial : réduire les budgets revient à réduire les capacités américaines. Plutôt que de sabrer dans les budgets (ce que ni les Chinois ni les Russes ne feront), il conviendrait de réévaluer les dépenses sur place. Il y a des choses à faire.

L'autre souci des Américains, c'est qu'à trop vouloir être partout là où les Chinois se concentrent dans le Pacifique oriental, ils diluent des moyens déjà très tendus. Et ils ne peuvent pas compter sur des alliés pour prendre le relais, surtout ceux sur qui ils tapent pour se donner une contenance.

il y a 2 minutes, Pasha a dit :

Pour l'instant si, elle s'y est invitée par la force. A voir dans le long termes. Mais il y'a encore 3 ans, l'Allemagne remettait en question notre place. Et je pense que l'Inde ou le Brésil pourrait souhaiter y prendre un siège aussi. A l'avenir il serait peut être pertinent d'envisager une "réforme" de l'ONU, qui repose sur un état des lieux du sicèle dernier. Mais c'est un tout autre sujet.

Le cas allemand était une aimable plaisanterie, au vu de ses capacités. La Russie tient encore par son héritage nucléaire et tenait aussi par son influence régionale et ses moyens conventionnels. Elle est en train de les perdre.

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il y a une heure, Alexis a dit :

==>Si vraiment ce "monde à trois puissances" se met en place, comment Paris et Londres pourraient-ils à leur tour forcer la porte du premier cercle, comme De Gaulle a su la forcer en 1945 ?

Est-ce que ce pourrait être de la manière dont nous discutions avec @Patrick sur le fil Ukraine géopolitique, en intervenant de manière aérienne en Ukraine, enlevant à Moscou au Rafale et à l'Eurofighter le levier des bombes guidées pour forcer les défenses ukrainiennes, donnant une chance à Kiev - si les autres Européens envoient davantage d'armes - de stabiliser la situation, d'échapper à la domination russe complète... et devenant ainsi incontournables pour parler de la paix mondiale, comme De Gaulle a su rendre la France incontournable en 1945 :huh: ?

Se contenter d'envoyer des avions ne me semble pas suffisant, au sol les Ukrainiens sont quand même dans l'incapacité à mettre en œuvre une véritable offensive dans la profondeur après 3 années difficiles, si on veut marquer les esprits, prendre une place dans cet échiquier et contrer les plans de Poutine, il faudra se résoudre à des sacrifices bien plus importants en mobilisant la société civile française pour la guerre totale et envoyer une part importante de nos forces armée en Ukraine pour repousser les forces russes à la frontière avec ce qu'il reste des forces ukrainiennes avant que Trump nous impose son calendrier.

Maintenant, vu comment Macron joue la valse-hésitation concernant des conseillers français sur les arrières des ukrainiens depuis plus d'un an, je le vois mal lancer le pays dans une guerre avec la Russie juste pour se garantir une place dans les négociations et que son autorité n'a jamais été autant contestée. Je ne parle même pas des éventuelles réactions épidermiques de Trump et des sanctions qui pourraient nous tomber dessus (Un Suez bis) ni même de l'impact économique et sociétal d'une telle décision. Quant aux anglais, les US leur ont coupé les ailes depuis bien trop longtemps pour s'engager dans un tel coup de poker sachant qu'ils ne sont pas mieux que nous.

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il y a 7 minutes, Alexis a dit :

France et Grande-Bretagne contemporaines sont toutes deux dans une bien meilleure situation de puissance que ne l'était la France en 1945

J'admets avoir un gros doute sur la capacité réelle des Britanniques à influencer les affaires dans le monde. En 1945, elle avait sa place. Aujourd'hui, hormis son passé glorieux et sa langue.. elle ne possède plus grand chose. Les coupes budgétaires dans la Navy ne sont pas finies.

La France, oui. A voir dans quelques années. Pas pour rien que j'ai dis dans 2030 :biggrin:

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il y a 32 minutes, Patrick a dit :

Et très franchement, la France même seule, peut déjà mettre un zbeul considérable dans les capacités aériennes russes, et par là même permettre aux Ukrainiens de reprendre l'avantage au sol. Alors avec des partenaires Européens en plus...

La France seule, je ne sais pas. Je serais tenté de répondre que oui, mais ce serait encore plus limite

J'évaluerais la force nécessaire à 2 escadrons soit 40 avions, en tenant compte du rythme d'utilisation maximum tenable sur longue période dont quelqu'un (est-ce @Picdelamirand-oil ?) avait écrit qu'il était de 1 000 heures par an, ainsi que de l'étendue à couvrir, que je limiterais au Donbass puisque c'est le principal front

Si je ne me trompe pas trop, alors la capacité de déploiement aérien à distance de la France est définie à 45 avions. Et 2 batteries SAMP. Ca a l'air de tenir. De justesse. Mais est-ce que je sous-estime la force nécessaire... est-ce que je surestime la disponiblité des appareils... :unsure:

 

il y a 27 minutes, MIC_A a dit :

Probablement mais la distance avec le front actuel ne nous mets pas à l'abri de frappes sur notre territoire faudrait pas l'occulter et être sacrément couillu au niveau politique, ce que, pour le moment, je ne perçoit pas !

Je n'imagine en aucun cas la France tirer la première des missiles de croisière sur le sol de Russie. Moscou aurait les moyens de répondre de la même manière, ils ont des bombardiers stratégiques et des missiles de croisière à longue portée, et le territoire français n'est pas suffisamment couvert par la défense aérienne qui est trop faible

Si c'est Moscou qui prenait l'initiative en revanche, eh bien des Scalp pourraient aller assez loin en Russie, surtout après un vol Rafale en TBA. Jeu dangereux pour tout le monde, donc la Russie n'irait probablement pas dans cette direction

Le risque zéro n'existe pas en effet. Certains points vulnérables de la BITD française pourraient être mis à risque (usines Dassault, usine Nexter à Bourges...)

 

il y a 7 minutes, Ciders a dit :

L'autre souci des Américains, c'est qu'à trop vouloir être partout là où les Chinois se concentrent dans le Pacifique oriental, ils diluent des moyens déjà très tendus. Et ils ne peuvent pas compter sur des alliés pour prendre le relais, surtout ceux sur qui ils tapent pour se donner une contenance

C'est la grosse zone aveugle de la politique Trump. A forcer visiblement les alliés à suivre vos vues, vous gagnez de la mousse et du clinquant pour faire plaisir en interne, mais vous perdez en efficacité et surtout en bienveillance des puissances plus petites. Qui sont plus petites certes... mais nombreuses

Washington devrait avoir l'avantage en Asie parmi toutes les puissances dont la capitale n'est pas Pékin, en tant que superpuissance plus ancienne et donc "the devil you know", plus sûre que l'incertitude que représente la nouvelle avec ses ambitions

Il n'est pas du tout sûr que ce soit le cas, et Trump risque d'empirer la situation

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31 minutes ago, MIC_A said:

Comme en 1939, nous ne sommes pas vraiment prêt pour faire une guerre seul mais la question à se poser serait : Le seront nous un jour et ne risquent-on pas de perdre plus par la suite si l'Ukraine tombe et  d'autres suivent en fonctions des petits arrangements entres amis ?
Si maintenant c'est l'UE qui fait bloc et chacun est prêt pour des sacrifices, ça peut se concevoir et réagir aussi économiquement sans que certains tirent la couverture à eux, laissant les autre se démerder et en tirer quand même les marrons du feu. 

 

Je comprends bien cette position, toutefois il y a de la grosse nuance à avoir.
Nonobstant le fait que la Russie en l'état n'est en rien comparable au volume d'armement, à la mobilité, à la discipline des allemands de 39 et n'est ni même autant aguerrie, ce qui me frappe c'est le discours de nombreux européens.
En effet ils projettent, probablement en forme d'excuse, leur propre impréparation nationale sur l'ensemble de l'Europe. Du pain béni pour la propagande russe.
J'ai la forte conviction que chez les nordiques et ici même nous n'en sommes pas là.
On peut tout-à-fait se plaindre de l'aveuglement qui a mené les armées à l'incapacité d'agir au-delà d'une certaine ampleur mais, pour ce qui me concerne, jamais il ne me viendra à l'idée de nous assimiler à l'incurie générale de plusieurs armées européennes.
Et donc je renvoie la question au niveau national de chacun des pays plutôt qu'à une structure européenne qui n'a aucune compétence et aucun droit en la matière. A eux de savoir s'ils jouent le gambit maintenant face à une russie décharnée ou s'ils préfèrent se bercer d'illusions sur un éventuel revirement de la position américaine. Le pendant des élections démocratiques de court terme c'est de potentiellement élire des pouvoirs myopes tentés de simplement reporter la difficulté. Je crois que nous en avons l'illustration.

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il y a 22 minutes, Alexis a dit :

La France seule, je ne sais pas. Je serais tenté de répondre que oui, mais ce serait encore plus limite

J'évaluerais la force nécessaire à 2 escadrons soit 40 avions, en tenant compte du rythme d'utilisation maximum tenable sur longue période dont quelqu'un (est-ce @Picdelamirand-oil ?) avait écrit qu'il était de 1 000 heures par an, ainsi que de l'étendue à couvrir, que je limiterais au Donbass puisque c'est le principal front

Si je ne me trompe pas trop, alors la capacité de déploiement aérien à distance de la France est définie à 45 avions. Et 2 batteries SAMP. Ca a l'air de tenir. De justesse. Mais est-ce que je sous-estime la force nécessaire... est-ce que je surestime la disponiblité des appareils... :unsure:

Pour tenir 1000 h par an il faut une sacrée équipe de maintenance: J'avais calculé qu'on pouvait envoyer 20 Rafale et la moitié de nos équipes de maintenance pour générer 20000 h par an et qu'avec le reste des avions et des équipes plus l'assistance de l'industriel on pouvait remplir les autres missions de l'ADLAE.

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il y a 14 minutes, Ciders a dit :

Ce qui renvoie au problème initial : réduire les budgets revient à réduire les capacités américaines. Plutôt que de sabrer dans les budgets (ce que ni les Chinois ni les Russes ne feront), il conviendrait de réévaluer les dépenses sur place. Il y a des choses à faire.

L'autre souci des Américains, c'est qu'à trop vouloir être partout là où les Chinois se concentrent dans le Pacifique oriental, ils diluent des moyens déjà très tendus. Et ils ne peuvent pas compter sur des alliés pour prendre le relais, surtout ceux sur qui ils tapent pour se donner une contenance.

Je suis d'accord (c'est rare !). Le souci pour les US c'est que s'ils avaient une UE souveraine et solidaire entre eux, ça pourrait aller à l'encontre des US. Car nos intérêts ne sont pas du tout identiques. Donc une indépendance totale n'est pas souhaitable pour eux, mais rester attentiste devient lourd pour eux aussi; car comme tu le dis, ils doivent courir après plusieurs lièvres. La ligne peut être mince. (Si en plus on a les frenchies en embuscade pour faire avancer leur vision stratégique, horreur).

 

il y a 25 minutes, Ciders a dit :

Le cas allemand était une aimable plaisanterie, au vu de ses capacités. La Russie tient encore par son héritage nucléaire et tenait aussi par son influence régionale et ses moyens conventionnels. Elle est en train de les perdre.

Tout n'est pas figé dans le temps cependant. Une Allemagne qui se redécouvre une puissance militaire par nécéssité, pourra demain encore plus appuyer sa demande. Quoiqu'on en dise, nous ne sommes pas cousins germains avec eux. Regarde le Japon qui réarme par nécessité aujourd'hui aussi, qui n'est pas de tout plaisir non plus pour la Corée.

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il y a 12 minutes, Arland a dit :

Se contenter d'envoyer des avions ne me semble pas suffisant, au sol les Ukrainiens sont quand même dans l'incapacité à mettre en œuvre une véritable offensive dans la profondeur après 3 années difficiles, si on veut marquer les esprits, prendre une place dans cet échiquier et contrer les plans de Poutine, il faudra se résoudre à des sacrifices bien plus importants en mobilisant la société civile française pour la guerre totale et envoyer une part importante de nos forces armée en Ukraine pour repousser les forces russes à la frontière avec ce qu'il reste des forces ukrainiennes avant que Trump nous impose son calendrier.

Je n'y crois pas - et je ne suis pas du tout sûr que ce serait justifié pour la France. Nous sommes un pays d'Europe occidentale, pas d'Europe centrale

Les pilotes américains qui combattaient le Japon pour la Chine à la fin des années 1930, les pilotes soviétiques qui combattaient les Etats-Unis pour le Vietnam à la fin des années 1960, ont certainement eu des pertes. Des pilotes français et britanniques combattant pour l'Ukraine en auraient

Mais risquer quelques dizaines de vies, au pire quelques centaines en cas de frappe russe très réussie sur les bases aériennes déployées en Ukraine et les mécaniciens avion qui y travaillent, ce n'est pas du tout la même chose que d'envoyer plusieurs dizaines de milliers de Français combattre en Ukraine. Je pense que ce serait un engagement excessif par rapport à l'intérêt pour notre pays

De plus, même s'il y a des raisons de penser que les soldats français sont bien entraînés et le matériel performant, il n'est pas (encore) adapté à la guerre des drones, ni par le matériel ni par l'entraînement. Et ça ne représente pas beaucoup de monde à l'échelle des armées qui s'affrontent là-bas

L'offensive semble irréaliste pour les FAU, elles sont soumises à une pression croissante en l'absence de matériel suffisant et avec donc des difficultés à recruter (va-t-on envoyer des hommes au combat avec un matériel totalement inadapté ?), mais stabiliser le front de manière permanente serait peut-être pensable grâce au répit que procurerait l'arrêt du bombardement à la bombe guidée - qui peut supprimer n'importe quelle fortification. Et ça, Paris et Londres semblent être en mesure de l'obtenir, avec un coût important mais limité

La stabilisation de plus long terme nécessiterait de toute façon l'augmentation drastique des livraisons européennes de matériel militaire. Mais elle est pensable elle aussi, avec une mobilisation industrielle semblable à celle que la France a réalisée pour le seul canon Caesar (passage de la production de 2 / mois à 8 / mois, et 12 est en vue), mais qui couvrirait l'ensemble des principaux matériels produits en Europe, et avec le don à l'Ukraine de 25% du matériel existant en Europe (blindés, missiles etc.) sachant qu'il serait remplacé en 2-3 ans comme la France a remplacé les Caesar qu'elle avait donné à Kiev

Ca coûterait bonbon. Mais la défaite et subjugation de l'Ukraine forcerait à un équilibrage européen de la puissance de l'empire russe pour le dissuader d'aller plus avant, qui coûterait le sac de bonbons tout entier...

 

il y a 12 minutes, Arland a dit :

Je ne parle même pas des éventuelles réactions épidermiques de Trump et des sanctions qui pourraient nous tomber dessus (Un Suez bis) ni même de l'impact économique et sociétal d'une telle décision

Suez, c'était Washington qui attaquait la livre sterling pour la faire chuter et ruiner la Grande-Bretagne (coucou Londres !) tandis que Moscou émettait des hypothèses sur ce qui resterait de Paris après une grosse bombe H tandis que Washington regardait ostensiblement ailleurs (coucou Paris !)

La pression militaire, y a des SNLE Triomphant et SNLE Vanguard pour traiter. C'est justement eux qui font que Paris comme Londres, quoique affaiblies, ne sont pas exactement des puissances lambda

La pression économique... soyons réalistes, y en aura de toute façon :happy: Suffit d'écouter M'sieur Donald. C'est cependant la zone commerciale UE entière qui sera visée, et la réponse se fera à ce niveau. Je ne dis pas que ça empêche tout, mais ça limitera quand même les impacts

L'impact sociétal, une telle décision nécessiterait d'être expliquée clairement et concrètement, et de préférence concisément. Soyons honnêtes, il faudrait que le président de la République fasse un effort sur lui-même... mais ce n'est quand même pas encore perdu

Et s'il s'agirait bien de risquer la vie de militaires français, le nombre de ceux qui mettraient leur vie en jeu au combat serait nettement inférieur à ce qu'étaient les opérations Serval et Barkhane. Ce qui devrait aider l'acceptation. Avec le rappel que Moscou ne fera jamais rien de nucléaire contre la France, parce que Poutine n'est pas fou, et que des frappes au missile de croisière contre la France, quoique pas impossibles, donneraient lieu à réplique par la France qui serait douloureuse, donc sont peu probables 

 

il y a 12 minutes, Arland a dit :

Quant aux anglais, les US leur ont coupé les ailes depuis bien trop longtemps pour s'engager dans un tel coup de poker sachant qu'ils ne sont pas mieux que nous.

Je ne sais pas. Les Britanniques avaient su dire "No" à Washington en 2013 quand il a été question de faire la guerre en Syrie, alors que Paris était le doigt sur le bouton - et sur la couture de pantalon. Il faut se garder de les caricaturer à mon avis

Le plus simple serait de leur poser la question

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il y a 12 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Pour tenir 1000 h par an il faut une sacrée équipe de maintenance: J'avais calculé qu'on pouvait envoyer 20 Rafale et la moitié de nos équipes de maintenance pour générer 20000 h par an et qu'avec le reste des avions et des équipes plus l'assistance de l'industriel on pouvait remplir les autres missions de l'ADLAE.

Merci. Ce calcul semblerait confirmer que la France ne pourrait déployer à distance que 20 Rafale en mode "super-actif", ou peut-être 40 Rafale en mode plus "ordinaire", mais toujours pour générer environ 20 000 h par an. Sauf à augmenter de 50% les équipes de maintenance, mais vu les formations nécessaires j'imagine que ça prendrait pas mal de temps

En calcul très simpliste, ça ne représenterait donc "que" 2 appareils en mission en permanence. La distance Koupiansk - Kurakhove est d'un peu moins de 200 km, 2 appareils semblent juste pour la patrouiller et y "punir" les lancements de bombe guidée au Mica ou au Meteor. Sauf bien sûr en se basant sur des appareils en alerte si les délais d'intervention le permettaient... des spécialistes pourraient étudier la question

En première approximation, il semblerait que même pour l'objectif limité - mais potentiellement crucial - visant à enlever ce levier à Moscou, la participation à la fois de Paris et de Londres soit nécessaire

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Il y a 12 heures, MIC_A a dit :

Probablement mais la distance avec le front actuel ne nous mets pas à l'abri de frappes sur notre territoire faudrait pas l'occulter et être sacrément couillu au niveau politique, ce que, pour le moment, je ne perçoit pas !

Mais en quoi risquerions nous des frappes en France si nous nous contentons de combattre la Russie sur le sol UKRAINIEN?

Si les russes nous attaquent sur le sol Français c'est donc une attaque unilatérale.

Auquel cas s'applique l'article 42 alinéa 7...

Et là si l'UE nous dit que ça va pas être possible de nous aider, alors elle se décrédibilise entièrement et la PESCO est morte. Puis le reste avec du même coup.

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il y a 21 minutes, Patrick a dit :

Mais en quoi risquerions nous des frappes en France si nous nous contentons de combattre la russie sur le sol UKRAINIEN?

Si les russes nous attaquent sur le sol Français c'est donc une attaque unilatérale.

Auquel cas s'applique l'article 42 alinéa 7...

Et là si l'UE nous dit que ça va pas être possible de nous aider, alors elle se décrédibilise entièrement et la PESCO est morte. Puis le reste avec du même coup.

L'avenir (sombre) nous le dira !
Je n'imagine pas un Président en délicatesse de majorité dans son propre pays qui prendrait cette décision sans en référer au parlement mais ça serait couillu pour certains et irresponsable pour d'autres mais sait on jamais !

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à l’instant, MIC_A a dit :

L'avenir (sombre) nous le dira !
Je n'imagine pas un Président en délicatesse de majorité dans son propre pays qui prendrait cette décision sans en référer au parlement mais ça serait couillu pour certains et irresponsable pour d'autres mais sait on jamais !

Au point où il en est...

Excellente raison pour déclencher un article 16 en plus. Qui aurait le bon goût de faire cesser le suspense autour de la composition du gouvernement... :laugh:

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Il y a 5 heures, Patrick a dit :

Mais en quoi risquerions nous des frappes en France si nous nous contentons de combattre la Russie sur le sol UKRAINIEN?

Si les russes nous attaquent sur le sol Français c'est donc une attaque unilatérale.

Auquel cas s'applique l'article 42 alinéa 7...

Et là si l'UE nous dit que ça va pas être possible de nous aider, alors elle se décrédibilise entièrement et la PESCO est morte. Puis le reste avec du même coup.

On a le droit de décréter l'article 42 alors que c'est nous l'agresseur ?

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il y a une heure, Pasha a dit :

On a le droit de décréter l'article 42 alors que c'est nous l'agresseur ?

En quoi on serait agresseurs si, comme je l'ai écrit, on se contente d'intervenir sur le sol Ukrainien, mais pas sur le sol russe?

Vouloir faire passer un éventuel allié de l'Ukraine lui venant en aide sur son sol pour un agresseur relève de l'inversion accusatoire pure et simple, et, comment dire? ce genre de méthodes ne prennent plus.

Les Anglo-Américains de 1944 débarquant en Normandie n'étaient pas non plus "des agresseurs de l'Allemagne".

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@Pasha @Patrick 

Ce scénario de défense aérienne de l'Ukraine a un gros souci. Les bombardiers russes larguent leurs missiles principalement depuis leur propre territoire.

La chasse franco-britannique serait elle limité à tirer sur les munitions pénétrant dans l'espace aérien ukrainien ? Cela me semble peu raisonnable et vraisemblable.

On a eu selon les rumeurs un tir d'un Su-30 de l'aéronavale russe contre un Su-27 a 130 km en début de ce mois ! Rien que pour leur autodéfense, il faudra repousser l'aviation russe bien après la frontière. Un jet abattu au-dessus de Koursk qui s'écrase en ville, cela peut entraîner une escalade.

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Il y a 5 heures, collectionneur a dit :

@Pasha @Patrick

Ce scénario de défense aérienne de l'Ukraine a un gros souci. Les bombardiers russes larguent leurs missiles principalement depuis leur propre territoire.

La chasse franco-britannique serait elle limité à tirer sur les munitions pénétrant dans l'espace aérien ukrainien ? Cela me semble peu raisonnable et vraisemblable.

Ce sera aux règles d'engagement de le déterminer.

Je rappelle que les frappes sur le territoire russe avec des armes occidentales étaient interdites au départ aux Ukrainiens. Puis, on a considéré que pour des actions de riposte c'était ok jusqu'à une certaine profondeur. Puis que c'était ok pour soutenir les forces Ukrainiennes dans le saillant de Koursk. Etc etc.

Au passage, il faudra voir si l'administration trump ne retire pas les autorisations d'emploi de certaines de ces armes aux Ukrainiens... Scénario redouté

Il y a 5 heures, collectionneur a dit :

On a eu selon les rumeurs un tir d'un Su-30 de l'aéronavale russe contre un Su-27 a 130 km en début de ce mois !

Oh non... Si seulement l'Europe disposait d'un missile air-air d'une portée équivalente à très supérieure à cette distance. Oui, si seulement... :rolleyes:

Il y a 5 heures, collectionneur a dit :

Rien que pour leur autodéfense, il faudra repousser l'aviation russe bien après la frontière. Un jet abattu au-dessus de Koursk qui s'écrase en ville, cela peut entraîner une escalade.

Plusieurs avions russes sont tombés tous seuls sur Belgorod, j'attends encore de voir l'escalade russo-russe... Ah pardon ils avaient déjà blâmé l'Ukraine pour ça...

Le gros de la puissance de feu russe de précision destinée à casser les lignes Ukrainiennes aujourd'hui ce ne sont pas des missiles de croisière tirés à des centaines de km, ce sont des grosses bombes planantes bricolées avec kit UMPK et guidées Glonass, avec des portées de 50 à 70km.

Rendre ne serait-ce que difficile la mise en oeuvre de ces armes serait déjà une victoire en soi.

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Il y a 9 heures, Patrick a dit :

En quoi on serait agresseurs si, comme je l'ai écrit, on se contente d'intervenir sur le sol Ukrainien, mais pas sur le sol russe?

Vouloir faire passer un éventuel allié de l'Ukraine lui venant en aide sur son sol pour un agresseur relève de l'inversion accusatoire pure et simple, et, comment dire? ce genre de méthodes ne prennent plus.

Les Anglo-Américains de 1944 débarquant en Normandie n'étaient pas non plus "des agresseurs de l'Allemagne".

Car on bombarde les troupes russes ?! On considère bien la Corée du Nord comme co-belligèrent non ? Donc si l'Ukraine avait une frontière commune avec elle, nous sommes d'accord qu'elle la frapperai ? Pourquoi ça ne serait pas applicable dans les 2 sens ? 

Anglo-Américains en 44 ils sont en guerre officielle face à l'Allemagne justement. Et les frappes sur le territoire ennemi (si possibilité technique) sont réalisées. Dans les 2 sens. Je ne comprends pas le parallèle ici. Les USA sont en guerre officielle face au Reich à partir du 11 Décembre. Angleterre le 3 Septembre 1939. Encore tu m'aurais parlé de la situation ambiguë en 40-41 dans l'Atlantique entre les escortes US et les U-Boots, ok. Si je veux reprendre ton parallèle, c'est comme si la France avait envoyé un corps expéditionnaire pour aider les Finlandais en 40. Bah désolé mais pour moi ça reste un acte de guerre. Peu importe comment on le tourne.

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Trump officials fired nuclear staff not realizing they oversee the country’s weapons stockpile, sources say

https://edition.cnn.com/2025/02/14/climate/nuclear-nnsa-firings-trump/index.html


Les responsables de l'administration Trump ont licencié plus de 300 employés jeudi soir à la National Nuclear Security Administration - l'agence chargée de gérer le stock nucléaire du pays - dans le cadre de licenciements plus larges au sein du département de l'énergie, selon quatre personnes ayant connaissance de l'affaire.

Des sources ont déclaré à CNN que les fonctionnaires ne semblaient pas savoir que cette agence supervisait les armes nucléaires américaines.

Un porte-parole du département de l'énergie a contesté le nombre de personnes concernées, déclarant à CNN que « moins de 50 personnes » avaient été « licenciées » de la NNSA et que les employés licenciés « occupaient principalement des fonctions administratives et de bureau ».

L'agence a commencé à annuler les licenciements vendredi matin.

Parmi les employés licenciés figuraient des membres du personnel de la NNSA qui travaillent sur le terrain dans les installations où sont fabriquées les armes nucléaires. Ce personnel supervise les sous-traitants qui construisent les armes nucléaires et inspecte ces armes.

Il s'agit également d'employés du siège de la NNSA qui rédigent des exigences et des lignes directrices à l'intention des sous-traitants qui fabriquent des armes nucléaires. Une source a déclaré à CNN que ces personnes ont été licenciées parce que « personne n'a pris le temps de comprendre ce que nous faisons et l'importance de notre travail pour la sécurité nationale ».

Les membres du Congrès ont fait part de leurs préoccupations au sujet des licenciements de la NNSA au ministère de l'énergie, a déclaré à CNN un membre du personnel du Congrès. Une personne au fait du dossier a déclaré à CNN que des sénateurs avaient rendu visite au secrétaire d'État à l'énergie, Chris Wright, pour lui faire part de leurs inquiétudes concernant les suppressions de postes à la NNSA.

« Le Congrès panique parce qu'il semble que le ministère de l'énergie n'ait pas vraiment réalisé que la NNSA supervise le stock nucléaire », a déclaré l'une des sources. « La dissuasion nucléaire est l'épine dorsale de la sécurité et de la stabilité des États-Unis, un point c'est tout. Le fait qu'il y ait des failles, même minimes, dans le maintien de cette dissuasion devrait être extrêmement effrayant pour les gens ».

La NNSA emploie au total 1 800 personnes dans l'ensemble du pays. Les seuls stagiaires exemptés des licenciements de jeudi soir sont ceux qui travaillent à l'Office of Secure Transportation, le bureau chargé de conduire ou de transporter en toute sécurité les armes nucléaires à travers le pays, a déclaré à CNN une personne bien informée.

« La NNSA bénéficie d'un fort soutien au Congrès dans le cadre de la modernisation nucléaire au sens large », a déclaré une source à CNN. « Il est clair que la NNSA est une agence essentielle. Certains législateurs ont exprimé des inquiétudes.

L'agence a fait volte-face vendredi matin ; au cours d'une réunion, l'administratrice intérimaire de la NNSA, Teresa Robbins, a déclaré que l'agence avait reçu l'ordre d'annuler le licenciement des employés en période d'essai. Les travailleurs en période d'essai sont généralement employés depuis moins d'un an, voire deux ans dans certains cas, et bénéficient de moins de protections en matière d'emploi et de droits de recours.

Vendredi, M. Robbins a ajouté que si les employés stagiaires de la NNSA n'avaient pas encore été licenciés, leur emploi était désormais assuré et que tous les employés de la NNSA dont l'accès au réseau de l'agence et aux systèmes informatiques internes avait été coupé seraient rétablis, a indiqué une source à CNN.

Selon cette source, M. Robbins a ajouté : « Il est fort probable que la plupart ou la totalité des employés en période d'essai qui ont été licenciés puissent revenir ».

Une autre source a précisé que la situation était extrêmement fluide et que « nous ne savons pas » combien de personnes reviendront.

Un porte-parole de la NNSA a renvoyé les questions de CNN au département de l'énergie.

« Le département de l'énergie poursuivra sa mission essentielle de protection de notre sécurité nationale et de notre dissuasion nucléaire dans le cadre du développement, de la modernisation et de la gestion de l'entreprise américaine d'armement atomique, y compris l'utilisation pacifique de la technologie nucléaire et la non-prolifération », a déclaré le porte-parole du département de l'énergie à CNN.

Les responsables politiques du département de l'énergie ont demandé aux administrateurs non politiques des ressources humaines d'invoquer les mauvais résultats des dossiers personnels pour justifier le licenciement des employés, a déclaré la source. Frustrés par la pression exercée par les responsables politiques, deux de ces employés des ressources humaines ont présenté leur démission vendredi.

Un porte-parole du ministère de l'Environnement a refusé de commenter la raison de ces licenciements, à savoir des performances médiocres. CNN a contacté les deux employés qui ont démissionné.

En plus de superviser les armes nucléaires américaines, la NNSA aide également à sécuriser les matières nucléaires dans tout le pays. Des sources ont déclaré à CNN qu'il s'agissait d'une mission essentielle, rappelant l'attaque par un drone russe d'un réacteur de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, jeudi dernier.

« La NNSA maintient des capteurs en Ukraine pour aider à suivre les risques nucléaires, qu'ils soient intentionnels ou non », a déclaré une source, ajoutant que les licenciements sont “effrayants”.

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il y a 8 minutes, Titus K a dit :

Des sources ont déclaré à CNN que les fonctionnaires ne semblaient pas savoir que cette agence supervisait les armes nucléaires américaines.

Bon çà fait un peu amateur ... On casse après on regarde si c'est grave ...

Franchement les méthodes Musk à l'échelle d'un pays pas sûr que çà fonctionne.

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