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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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Il y a 4 heures, Desty-N a dit :

Dépassé par la flambée des cours de l’électricité, eux-mêmes dopés par l’explosion des cours du gaz du fait de la guerre en Ukraine notamment, l'exécutif bruxellois appelle à une modification structurelle du marché européen de l’énergie.

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Alors que les cours de l'électricité continuent de flamber en Europe, atteignant des niveaux inimaginables il y a encore quelques mois, la question revient sur la table : le marché interconnecté de l'énergie entre les Vingt-Sept aggrave-t-il la crise en cours ?

Pour le gouvernement français, qui n'a d'ailleurs jamais vraiment adhéré à ce système, c'est bien là que se trouve l'origine de l'embrasement, du moins dans l'Hexagone. Et pour cause, son fonctionnement créerait un couplage artificiel entre les cours du gaz, qui explosent partout dans le monde depuis plus d'un an, et ceux des électrons, y compris dans les pays où le courant provient moins des hydrocarbures que du nucléaire ou de l'hydraulique.

Face à ce constat, la Commission européenne elle-même, pourtant à l'origine de la libéralisation de ce marché, ne semble plus convaincue de son bien-fondé. « La flambée des prix [...] montre clairement les limites de [son] fonctionnement actuel », a fait valoir lundi sa présidente, Ursula Von Der Leyen. Même le chancelier allemand, Olaf Scholz (SPD), dont le pays dépend largement du gaz pour produire l'électricité, a plaidé ces derniers jours pour une modification substantielle du système, qui « ne peut pas être décrit comme fonctionnel s'il conduit à des prix aussi élevés ».

Résultat : une « intervention d'urgence » et une « réforme structurelle du marché de l'électricité » sont désormais inscrites à l'agenda, avec une réunion des ministres de l'Energie prévue à Prague le 9 septembre, a-t-on appris ce lundi. Mais une évolution du système permettrait-elle vraiment d'endiguer la crise ?


Ajustement au coût de la dernière centrale appelée

Avant tout, il faut comprendre la manière dont ce fameux marché européen fonctionne. Concrètement, son principe est celui de la vente au coût marginal, c'est-à-dire que les prix du mégawattheure (MWh) dépendent du coût nécessaire à la mise en route de la toute dernière centrale appelée pour répondre à la demande dans chaque Etat membre, notamment aux heures de pointe. Or, c'est généralement une centrale au gaz fossile ou au charbon, appelée en dernier recours en Allemagne, par exemple, et dont l'activation dépend largement du coût du combustible.

    « Imaginez que je dispose de trois centrales, dont les coûts de fonctionnement sont respectivement de 10, 20 et 50 euros le MWh. Si j'ai besoin d'appeler les trois à un instant T, le prix final sera donc aligné sur 50 euros. Autrement dit, les deux premières bénéficieront d'une rente-infra marginale, c'est-à-dire d'un « profit », important, et le prix du marché sera élevé », précise Jacques Percebois, directeur du Centre de Recherche en Economie et Droit de l'Energie (CREDEN).

Ainsi, l'ensemble des prix de l'électricité dans l'UE s'indexeront en fonction, peu importe leur origine. En théorie, tous les pays devraient donc peu ou prou subir la même hausse quel que soit leur mix national (nucléaire, hydraulique, gaz...), du fait de la flambée des prix des hydrocarbures, un paradoxe « aberrant », selon le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire.

Intervention publique pour réduire le coût marginal

Dans ces conditions, une piste d'amélioration du marché se dessine, dont la mise en œuvre pourrait atténuer les effets de la crise. En effet, il serait a priori possible de s'appuyer sur une moyenne des coûts marginaux afin de fixer le prix de l'électricité, plutôt que sur le coût marginal horaire de la dernière infrastructure mise en route. En reprenant l'exemple des trois centrales, le prix d'équilibre du marché ne serait donc pas de 50 euros, mais s'établirait autour de la moyenne des coûts marginaux des trois centrales appelées, soit un peu moins de 27 euros.

    « La rente obtenue par la première et la deuxième diminuerait fortement, donc collectivement, le consommateur paierait moins. Et il faudrait imaginer une forme de compensation pour la troisième centrale », fait valoir Jacques Percebois.

Une telle réforme exigerait néanmoins de sortir en partie de la logique de libéralisation prônée par Bruxelles depuis les années 1990, et de désigner un régulateur, qui fixerait le prix. Mais cette idée est rejeté par l'Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER), qui contribue à garantir le bon fonctionnement du marché européen du gaz et de l'électricité ; « Plus l'approche est interventionniste, plus le potentiel de distorsion du marché est élevé », défendait-elle fin avril dans un rapport très attendu. Cela pourrait en effet « freiner les investissements du secteur privé » dans les technologies innovantes à faible émission de carbone, nécessaires à la transition énergétique, faisait-elle alors valoir.

Le manque de marges entraîne un découplage

D'autant que l'envolée des cours n'est pas intégralement imputable au marché. Selon l'ACER, c'est même l'inverse : ce système d'interconnexion permet d'engranger des bénéfices de 34 milliards d'euros par an en moyenne, selon l'organisation, puisqu'elle évite régulièrement à plusieurs pays de faire face à des pannes.

Surtout, force est de constater que malgré ce système de marché unique, les cours varient sensiblement d'un Etat membre à l'autre : alors que la France ou l'Autriche enregistrent ce lundi des prix à 800 ou 900 euros du MWh, ceux de l'Allemagne, de la Belgique ou des Pays-Bas flirtent plutôt autour des 600 euros. Et pour cause, le marché n'est pas « parfait » : si la crise s'avère plus grave dans certains pays, le prix national s'éloigne du coût marginal défini à l'échelle européenne, à cause de congestions aux frontières.

    « Quand on établit les prévisions pour le lendemain, on définit les échanges optimaux entre les pays, compte tenu des capacités d'interconnexion entre les réseaux. Si les échanges restent en-dessous des 12 GW, les prix s'équilibrent : on retrouve le même des deux côtés de la frontière. Mais si on les dépasse car on demande beaucoup d'électricité au voisin à cause d'un manque de production, un découplage des marchés s'opère », explique un connaisseur du secteur.

Dans l'Hexagone par exemple, la production nucléaire pour 2022 s'avère historiquement basse à cause d'un défaut de corrosion identifié dans le parc d'EDF, ce qui entraîne une explosion inédite des cours à l'intérieur des frontières. « La France devrait être exportatrice nette d'électricité, or c'est l'inverse : elle en importe massivement, à tel point que les interconnexions sont saturées », note Jacques Percebois. C'est donc pour cette raison, et non à cause de l'architecture du marché, que le pays fait face à des prix sensiblement plus élevés qu'ailleurs en Europe, y compris en Allemagne, qui dépend bien plus du gaz pour produire son courant.

    « Imaginons qu'on dispose d'assez de tranches nucléaires en France pour satisfaire l'ensemble de la demande des citoyens. Même si les marchés de l'électricité restaient interconnectés, le prix de l'électricité dans l'Hexagone serait alors beaucoup plus bas », souligne un ancien haut dirigeant d'EDF.

Investir dans des moyens de production

A cet égard, ce n'est donc pas le marché interconnecté qui est responsable de l'envolée observée, mais tout simplement un manque d'infrastructures physiques. De fait, le mix réel a forcément un impact sur le prix de l'électricité, quelle que soit la structure du marché.

Autrement dit, si les pays de l'Union européenne ne devaient pas faire appel en permanence à des centrales à gaz ou au charbon pour produire leur électricité, le problème du couplage des prix entre les hydrocarbures et l'électricité ne se poserait pas. Or, même en plein été (période lors de laquelle la consommation est faible), ces centrales fossiles tournent à plein régime. Pour sortir de ce cercle vicieux et faire baisser mécaniquement les prix, il n'y a donc pas de secret : il est nécessaire d'investir dans de nouveaux moyens de production, même s'ils mettront plusieurs années à sortir de terre, ou réduire sensiblement la demande d'énergie.

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/bruxelles-appelle-a-modifier-d-urgence-le-marche-europeen-de-l-electricite-928786.html

La morale que j'en tire, c'est qu'il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Le nucléaire, c'est bien, mais s'il occupe une place disproportionnée, un soucis sur les réacteurs a des répercussions démesurées. Le même genre de problème se pose avec le gaz ou les énergies renouvelables.
Ramener à 50 % la part du nucléaire dans l'électricité ne me semble donc pas absurde. Et de préférence en s'appuyant sur deux types de réacteurs (EPR et SMR?) Ainsi on aurait assez de diversité pour éviter qu'une panne sur un modèle ne s'avère trop gênant, mais un nombre néanmoins suffisamment restreint pour pouvoir profiter des économies d'échelle.

Vous avez raison, ramener la part du nucléaire dans l'électricité n'est pas absurde, c'est même un sabotage parfaitement organisé pour provoquer l'effondrement de notre filière. d'après vous ou se situe le seuil de rentabilité de notre filière combustible ? Filière dont l'indépendance insupporte beaucoup de monde !

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En réalité, les besoins énergétiques augmentent régulièrement avec la croissance même si on améliore la productivité énergétique. Et comme la tendance est à l'électrification, descendre à 50% de nucléaire, ne veut pas obligatoirement dire fermer des centrales mais peut être même en ouvrir de nouvelles.

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Il y a 23 heures, Rivelo a dit :

Faut pas pousser mémé dans les orties : c'est la prolifération d'arrêt de réacteurs à cause de problèmes de corrosion

Oh mon Dieu regarde!
Un de tes 5 feux arrières de brouillard est cassé alors qu'on est en plein été!
Ça veut sûrement dire qu'il faut absolument envoyer ta voiture au contrôle technique pour un check-up complet.
Imagine si tu t'étais trouvé dans le brouillard en plein mois d'août avec seulement quatre feux arrières de brouillard sur les 5 installés à l'arrière!
Tu peux me remercier de t'avoir évité un accident!

La "corrosion" c'est de ce niveau-là.

On parle d'un système de sécurité supposé ne servir "sous contrainte" qu'en cas d'accident majeur, et encore, il possède des redondances.

Les réacteurs pourraient redémarrer demain sans aucun impact sur la sécurité. D'ailleurs l'ASN a validé le plan d'EDF pour ce faire, et il y a fort à parier qu'on aura tout plein d'électricité cet hiver.

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

La "corrosion" c'est de ce niveau-là.

On parle d'un système de sécurité supposé ne servir "sous contrainte" qu'en cas d'accident majeur, et encore, il possède des redondances.

Les réacteurs pourraient redémarrer demain sans aucun impact sur la sécurité. D'ailleurs l'ASN a validé le plan d'EDF pour ce faire, et il y a fort à parier qu'on aura tout plein d'électricité cet hiver.

Je ne connaît pas les détails du problème, et tu as sans doute raison sur le fait que les centrales pourraient fonctionner en l'état. Cela dit, c'est essentiel pour l'image du nucléaire d'agir ainsi. Il faut laisser l'ASN faire son boulot, même si elle semble exagérément pointilleuse. Imagine les article dans la presse/internet anti-nucléaire si un problème (que 99.999% des gens ne sont pas en mesure d'évaluer de toute façon) n'est pas traité "dans les règles" ?

Pour relancer la filière nucléaire dans de bonnes conditions, faut quand même éviter de donner des arguments (même fallacieux) aux détracteurs. Sur ce coup l'état monte que montre que la sécurité nucléaire prime sur les considérations économiques, ce qui peut rassurer les hésitants.

A noter que si cet hiver puis durant quelque année la population subit des coupures de courant/problème d'approvisionnement/éléc super chère, alors les mentalités sur le risque nucléaire va subir une certaine mise-à-jour.

 

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Une bombe nucléaire c'est un système de sécurité supposé ne servir que sous contrainte qu'en cas de d’accident majeur, et encore elle possède des redondances puisqu'on en a 300

On pourrait peut être stopper leur entretien

Modifié par clem200
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Il y a 3 heures, Patrick a dit :

 

On parle d'un système de sécurité supposé ne servir "sous contrainte" qu'en cas d'accident majeur, et encore, il possède des redondances.

Oui les systèmes de secours ne sont sensés ne servir qu'en cas d'accident, en effet. C'est pas une raison pour les enlever.

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il y a 50 minutes, g4lly a dit :

Multiplier les problèmes c'est une stratégie pour renchérir les coûts du nucléaire... Et donc le faire disparaître. C'est la stratégie des anti nucléaire depuis toujours ou presque.

Je sais bien, et je le déplore. Ce que je veux dire dire c'est qu'on ne peut pas déroger aux règles de sécurité que l'on a accepté quand un problème se pose. Il faudrait plutôt revoir les règles et retirer celle qui sont absurdes ou excessives indépendamment du problème en cours (ce que je souhaite), et ensuite respecter ces nouvelles règles. Sinon ça ne ressemble plus à rien niveau sécurité.

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Il y a 2 heures, Albatas a dit :

Je ne connaît pas les détails du problème, et tu as sans doute raison sur le fait que les centrales pourraient fonctionner en l'état. Cela dit, c'est essentiel pour l'image du nucléaire d'agir ainsi. Il faut laisser l'ASN faire son boulot, même si elle semble exagérément pointilleuse.

La même ASN qui expliquait que Fessenheim était la centrale qui avait le plus de chances d'être prolongée? Mais que les pouvoirs publics ont quand même voulu fermer parce qu'elle était "trop vieille", hors de tout cadre scientifique?

Apparemment l'avis de l'ASN pèse bien peu face à certains préjugés. Et cette même ASN est pourtant déjà extrêmement tatillonne. Ailleurs, d'autres ne se posent pas toutes ces questions.

Il y a 2 heures, Albatas a dit :

Pour relancer la filière nucléaire dans de bonnes conditions, faut quand même éviter de donner des arguments (même fallacieux) aux détracteurs. Sur ce coup l'état monte que montre que la sécurité nucléaire prime sur les considérations économiques, ce qui peut rassurer les hésitants.

Le drame étant que le nucléaire subit les foudres des pseudo-afficionados de la sécurité quand bien d'autres domaines industriels tout aussi dangereux sont traités avec une superbe indifférence proprement effrayante.

Soyons clairs: à aucun moment le phénomène rapporté ne menace la sécurité nucléaire des réacteurs, des installations, et des populations. Ceux qui prétendent le contraire jouent à se faire peur à peu de frais. Est-ce que ça veut dire qu'il ne faut rien faire? Non. Est-ce qu'il aurait malgré tout été possible de lisser les interventions dans le temps plutôt que de décider d'arrêts intempestifs en cascade? Oui.

Il y a 2 heures, Albatas a dit :

A noter que si cet hiver puis durant quelque année la population subit des coupures de courant/problème d'approvisionnement/éléc super chère, alors les mentalités sur le risque nucléaire va subir une certaine mise-à-jour.

C'est ce que j'espère.

il y a une heure, hadriel a dit :

Oui les systèmes de secours ne sont sensés ne servir qu'en cas d'accident, en effet. C'est pas une raison pour les enlever.

Il n'est pas question de les enlever, il est question de faire remarquer que ces systèmes n'auraient pas été victimes de défaillance même en cas d'accident majeur, et ce malgré la corrosion qu'ils subissent.

On a donc choisi d'arrêter plein de réacteurs au même moment sous des prétextes au moins en partie fallacieux en période de crise.

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Il y a 7 heures, Albatas a dit :

On peut pas comprendre, les génies qui ont pris cette décision sont tellement éblouissant que ça nous empêche de voir leur grande sagesse. :bloblaugh:

Sinon ça s'appelle juste un choix électoral

Très simple 

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il y a 1 minute, clem200 a dit :

Sinon ça s'appelle juste un choix électoral

Très simple 

Réduire le nombre de centrale ok, ça peut être un choix électoral (avec si possible un plan de substitution sinon c'est complètement démagogique), mais quelle centrale précisément il faut fermer, là c'est un choix technique c'est ridicule de l'inclure dans le côté politique du truc.

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il y a 51 minutes, Albatas a dit :

Réduire le nombre de centrale ok, ça peut être un choix électoral (avec si possible un plan de substitution sinon c'est complètement démagogique), mais quelle centrale précisément il faut fermer, là c'est un choix technique c'est ridicule de l'inclure dans le côté politique du truc.

Tout est politique

C'est tout simplement la plus vieille centrale française et ayant dépassé sa durée de vie prévue à la construction

Tu brosses un peu les écolo dans le sens du poil en fermant un réacteur, ça fait mieux passer la construction de 15 autres 

Modifié par clem200
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Toute la question étant "a quelle vitesse on va réussir à construire les nouvelles centrales?" Parce que pour le moment l'EPR c'est pas glorieux.

Autre question: a quelle vitesse la population va accepter de réduire sa conso et de changer ses habitudes?

Avec un peu de bol le fait de devoir choisir entre faire des travaux d'isolation et avoir des coupures 2h par jour va faire bouger les lignes plus rapidement que l'ensemble des scientifiques de la planète qui alertent depuis 40 ans sur le risque d'extinction massive et de déstabilisation de l'écosystème.

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Il y a 2 heures, clem200 a dit :

Sinon ça s'appelle juste un choix électoral

Très simple 

Un PDG qui aurait fait ce type de choix, s'il était encore en poste aujourd'hui, serait remercié.  Prendre de telle décision sur un coup de menton, ca fait mal.  C'est limite de la haute trahison.

Modifié par BP2
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il y a 18 minutes, BP2 a dit :

Un PDG qui aurait fait ce type de choix, s'il était encore en poste aujourd'hui, serait remercié.  Prendre de telle décision sur un coup de menton, ca fait mal.  C'est limite de la haute trahison.

Un PDG n'aurait pas construit une centrale nucléaire à 10 bornes de 2 frontières

La France n'est pas une entreprise 

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Il y a 1 heure, clem200 a dit :

Tout est politique

C'est tout simplement la plus vieille centrale française et ayant dépassé sa durée de vie prévue à la construction

Tu brosses un peu les écolo dans le sens du poil en fermant un réacteur, ça fait mieux passer la construction de 15 autres 

Hollande a calqué le plan de promesses en 110 points de Mitterrand en 1981 mais en passant à 60 points.

Le pendant de la fermeture du chantier de Plogoff faite par Mitterand en campagne pour avoir les voix écologiste (en plus de la promesse originale d'un référendum sur le nucléaire avec un moratoire en attendant , via la proposition 38, ce qui n'a pas été fait) est la promesse de la fermeture de Fessenheim par Hollande en meeting (proposition 41).

"La France respectera ses engagements internationaux pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, je fermerai la centrale de Fessenheim et je poursuivrai l’achèvement du chantier de Flamanville (EPR)." 

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il y a une heure, Deres a dit :

réduction des émissions de gaz à effet de serre. Dans ce contexte, je fermerai la centrale de Fessenheim

Encore une illustration de la méconnaissance crasse de notre bien sympathique mais oh combien inutile Capitaine de pédalo.

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il y a 1 minute, BP2 a dit :

Encore une illustration de la méconnaissance crasse de notre bien sympathique mais oh combien inutile Capitaine de pédalo.

Enfin bon, c'est HS et politique mais c'est surtout le reflet du manque de culture et d'éducation de la population qui préfère s'avachir dans des préjugés et des idées reçues. La démagogie fait le reste.

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