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Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?


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Messages recommandés

Il y a 1 heure, g4lly a dit :

En même temps les proposition faites aux anciens pour rester en poste sont ridiculement basse... forcément que la perte de connaissance est dramatique.

Pas grave, il y a chine...(c'est ironique)

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

En même temps les proposition faites aux anciens pour rester en poste sont ridiculement basse... forcément que la perte de connaissance est dramatique.

Je ne connais pas ce genre de détails, mais vu qu'on parlait de démantèlement différé de plusieurs décennies la question ne se posait même pas.

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7 minutes ago, Delbareth said:

Je ne connais pas ce genre de détails, mais vu qu'on parlait de démantèlement différé de plusieurs décennies la question ne se posait même pas.

Moi j'ai vu passer des propositions pour Fessenheim et c'était ridicule.

Même pour des programmes de démantèlement dans 10 ans ... ça se prépare longtemps à l'avance et si tu as l'expertise de ceux qui l'ont construit tu peux largement avancer dans le travail préparatoire.

Le départ de ceux qui étaient là à la construction des centrales est une perte terrible pour l'exploitant ... et souvent le départ n'est pas préparé plus que ça, dans le sens ou il y a peu de transfert de compétences spécifiques aux connaissances non documentées - peu documentées -, pourtant nombreuse.

Les mecs sont dans l'opérationnel jusqu'au bout, et brutalement ils sont sortis des cadres ... de temps en temps ils reviennent des vacations - ça évite de tomber dans les limitation de cumul emploi retraite - formation mais pas beaucoup plus.

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15 minutes ago, Tyrex said:

Pas grave, il y a chine...(c'est ironique)

En général ils s'en foutent, il prennent leur retraite "active", voyagent, aident leurs enfants, s'occupent de leur petits enfants etc. Ils sont comme les autres le travail "à la française" ne les fait plus rêver depuis longtemps.

En fait leur compétences sont ultra spécifique et concerne telle ou telle centrale ... ou tel ou tel pallier.

Les centrales sont toute un peu des modèle unique même celles sensées être du même pallier, après 50 ans de vie elles ont développé une identité propre qu'il est difficile d'apprendre ailleurs.

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

Le départ de ceux qui étaient là à la construction des centrales est une perte terrible pour l'exploitant ... et souvent le départ n'est pas préparé plus que ça, dans le sens ou il y a peu de transfert de compétences spécifiques aux connaissances non documentées - peu documentées -, pourtant nombreuse.

Tellement vrai que je finance une étude de sociologie sur le transfert des compétence avec mon projet démantèlement !

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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Bien sur que non, puisqu'il ont directement profiter de la fin de l'hiver pour fermer les 3 dernières centrales. On verra bien l'hiver prochain ...

Et au passage, la tendance actuelle est d'essayer de désorganiser au maximum la filière uranium et retraitement en en excluant la Russie. Cela se fait bien entendu via les ONG totalement sans influence étrangère. Noter bien le jésuitisme de considerer de l'uranium comme russe car il a transité par la Russie.

https://reporterre.net/Nucleaire-la-France-toujours-dependante-de-l-uranium-russe

https://www.greenpeace.fr/rapport-la-russie-plaque-tournante-de-luranium/

On a échappé de justesse a ce que l'uranium et tout ce qui concerne le nucléaire fasse directement parti du 10eme paquet de sanction européennes, mais c'est probablement juste une partie remise :

https://www.sfen.org/rgn/guerre-en-ukraine-quelles-consequences-sur-lembargo-sur-luranium-russe/

Les allemands voudraient probablement profiter de l'occasion pour obliger pas mal de pays de l'est a fermer leurs anciennes centrales nucléaires utilisant de la technologie russe.

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Il y a eu de la résistance portant de Prix Nobel et quelques politiciens allemand contre cette arrêt de la filière nucléaire. Et une image parlante mis en ligne par le Secrétaire National du Parti Communiste Français (sic) que j'approuve :

https://www.sfen.org/rgn/coleres-apres-la-fermeture-des-reacteurs-nucleaires-en-allemagne/

@Fabien_Roussel

La fameuse « Allemagne sans nucléaire » dont on entend tant parler, en une image.

spacer.png

 

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https://www.contexte.com/article/energie/document-le-rapport-qui-recommandait-au-gouvernement-des-2018-de-lancer-la-construction-de-nouveaux-reacteurs-nucleaires_167215.html (17 avril 2023)

Commandé par le gouvernement en mars 2018 et remis quelques mois avant la démission du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, le rapport devait éclairer l’exécutif sur les moyens d’entretenir les compétences de la filière nucléaire.

Sur une soixantaine de pages, les deux auteurs, Yannick d’Escatha, ancien administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique et conseiller du PDG d’EDF de l’époque, Jean-Bernard Lévy, au moment de cette mission, et Laurent Collet-Billon, ancien délégué général à l’armement, pressent le gouvernement d’annoncer au plus vite la construction de nouveaux réacteurs. Ils examinent également les conséquences, présentées comme particulièrement néfastes, d’un « arrêt long » des nouvelles constructions.

Estampillé « confidentiel défense », le document a été partiellement déclassifié fin mars, dans le cadre de la commission d’enquête sur la souveraineté énergétique.

Le point clé du rapport, la recommandation d’annoncer « au plus tard en 2021 » la construction de trois paires d’EPR2, a fuité dans Les Échos en août 2018 avant d’être largement repris dans la presse (relire notre brève).

Dans une lettre datée du 2 juillet 2018, adressée à Bruno Le Maire et à Nicolas Hulot, avec l’Élysée et Matignon en copie, Yannick d’Escatha et Laurent Collet-Billon défendent cette option comme un minimum pour que les nouveaux réacteurs puissent bénéficier d’un effet de série, permettant de « maintenir la compétitivité » et de « réduire fortement les coûts », estimés entre 60 et 65 euros du MWh.

Les deux auteurs s’inquiètent particulièrement des conséquences d’une absence de décision sur la population d’ingénieurs, nécessaire au maintien des capacités industrielles. Tout au long du rapport, ils dressent le portrait d’une filière nucléaire moribonde, « à l’image globalement dégradée » et repoussante pour les meilleurs profils : difficulté de recrutement, nette baisse du nombre et de la qualité des candidatures chez EDF, baisse d’attractivité, départs vers d’autres secteurs industriels…

Beaucoup plus grave, selon les auteurs : dans le cas d’un « arrêt long » des projets de nouveaux réacteurs, « le risque d’échec d’une remobilisation serait très élevé et signerait la fin définitive du nucléaire français civil, et donc militaire ».

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Laurence Boone : « Il faut sortir de l'image du couple franco-allemand »

Dans une interview aux « Echos », la secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, Laurence Boone, décrypte le bras de fer qui oppose Paris et Berlin sur l'énergie. La France sera « extrêmement vigilante » pour que la place du nucléaire dans la réforme du marché de l'électricité soit « sanctuarisée ».

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Le gouvernement sonne la « mobilisation générale » pour l’emploi dans le nucléaire : soudeurs, chaudronniers, ingénieurs

Le Groupement des industriels de la filière publie vendredi son rapport sur ses besoins en main-d’œuvre après l’annonce d’une relance par Emmanuel Macron. Les recrutements pourraient atteindre 100 000 personnes de 2023 à 2033.

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il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Le gouvernement sonne la « mobilisation générale » pour l’emploi dans le nucléaire : soudeurs, chaudronniers, ingénieurs

Le Groupement des industriels de la filière publie vendredi son rapport sur ses besoins en main-d’œuvre après l’annonce d’une relance par Emmanuel Macron. Les recrutements pourraient atteindre 100 000 personnes de 2023 à 2033.

Ca commence à ressembler à un vrai plan de relance.

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19 minutes ago, collectionneur said:

@Picdelamirand-oilLes dits responsables vont ils endosser leurs responsabilités dans ce gâchis ? Faut pas rêver hélas...

Les responsables c'est avant tous les citoyens électeurs... C'est eux qui décident de ceux qui décident.

A partir du moment où eux d'exonérent de toute responsabilité pourquoi les élus ne ferait pas pareil...

Le principe de la démocratie n'est pas le jeu de la patate chaude normalement...

 

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Une intervention qui me semble intéressante après le You tube de l'audition de Brechet:

https://www.youtube.com/watch?v=L0ZX3moD_mQ

Bonjour. Je suis un ancien COGEMA/AREVA Marcoule. J'ai eu l'honneur de travailler de 2002 à 2013 en Comité de Groupe CEA sous la présidence de Bugat puis M Bigot, avec les directeurs DAM, DEN, Mme Lauvergeon et M Oursel et bien des responsables des BUs et de toutes les filiales. Nous savions dès 2012 qu' Astrid ne verrait pas le jour, notamment lorsque la Russie est entrée au financement de la pré-etude de faisabilité.

Le cabinet SCAFEC et d'autres, avaient clairement posé des données financières de 2008 à 2012, de tout le Groupe CEA, avec diverses annonces en séances plénières sur ces écueils probables, alertes que les directoires n'ont jamais niées, pas même marquées d'une opposition. Nous savions que pour la gouvernance la priorité énergétique en 2007 était de flinguer NOTRE nucléaire pour faire comme l'Allemagne. Nous l'avons dénoncé mais nos VOIX ONT ÉTÉ ÉTOUFFÉES, en particulier par les gouvernants, mais aussi le PS ... Phénix en démantèlement, Super Phénix arrêté et en rinçages, nous SUBISSONS depuis 2003 le PRIX POLITICIEN d'une rattachement des verts au parti socialiste, puis la corruption venue des États-Unis.

Les projets de réalisations à partir de 2011, Chine, Inde, Russie, Afrique du Sud par AREVA avaient du plomb dans l'aile. Restait la MINE, Cigar Lake, Uramin, les investissements foireux ERAMET, les accords bidons avec Dick Cheney et Donalds Rumsfeld, dont on sait aujourd'hui qu'ils ont enrichi des personnalités politiques et financières, payés des campagnes électorales et ruinés le Groupe. En fait la Présidence de l'époque, comme celles qui ont suivi jusqu'à nos jours ont replongées dans le suivisme imbécile des USA, dans l'Otan, alignés aux injonctions américaines et allemandes. Notre Nucléaire devait disparaître, EDF compris, notre industrie de pointe et nos filières de productions aussi, pour devenir un pion sous l'autorité US, via les assauts économiques d'outre Rhin.

Et pourtant, nous avions tout pour être autonomes en matière d'énergie, les réacteurs le savoir faire d'exploitation, celui du démantèlement, la R&D qui optimisant les REPs II, III, préparaient le génération IV. Nous savions aussi QU'ITER ne serait pas opérationnel avant des décennies, si tant est qu'il le soit jamais. Nous savions gérer tous les déchets TFA, FA, MA HA et THA, ( très faible, faible, moyenne haute et très haute activité). Nous avions élaboré une stratégie industrielle pour le recyclage et la réduction des volumes de déchets européens de procédés et de deconstructions.

Vous AVEZ RAISON M. Bréchet, ce sont nos GOUVERNANTS QUI ONT SABOTÉ NOTRE AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE. En ces temps de guerre ceci serait passible de jugement pour haute trahison. Le peuple DOIT réclamer des comptes et exiger un retour à nos valeurs pour assurer notre souveraineté.

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Je ne connaissais pas ce projet. Les sud-coréens et les danois veulent construirent des réacteurs nucléaires sur des barges comme la centrale flottante russe :

https://www.sfen.org/rgn/barge-nucleaire-le-danois-seaborg-sallie-avec-des-constructeurs-coreens-pour-developper-une-barge-nucleaire/

Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP), Samsung Heavy Industries (SHI) et Seaborg ont annoncé la création d’un consortium pour le développement d’une barge équipée de deux à huit réacteurs nucléaires à sels fondus.

Le consortium vise à développer une barge équipée de deux réacteurs nucléaires de 100 MWe. L’entreprise Seaborg, basée à Copenhague, apporte sa technologie de réacteur à sels fondus ; KHNP, qui opère 21 réacteurs nucléaires, son savoir-faire dans le nucléaire ; Samsung Heavy Industries concentre l’expertise en construction navale.

Seaborg maintient un calendrier ambitieux qui prévoit la fin du detailed design en 2026 et le lancement de la construction d’un prototype pour une livraison dès 2028. Ainsi, 2028 marquerait le début de la production commerciale pour un déploiement en série tout au long des années 2030.......

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Le 26/04/2023 à 12:07, Picdelamirand-oil a dit :

Une intervention qui me semble intéressante après le You tube de l'audition de Brechet:

https://www.youtube.com/watch?v=L0ZX3moD_mQ

Bonjour. Je suis un ancien COGEMA/AREVA Marcoule. J'ai eu l'honneur de travailler de 2002 à 2013 en Comité de Groupe CEA sous la présidence de Bugat puis M Bigot, avec les directeurs DAM, DEN, Mme Lauvergeon et M Oursel et bien des responsables des BUs et de toutes les filiales. Nous savions dès 2012 qu' Astrid ne verrait pas le jour, notamment lorsque la Russie est entrée au financement de la pré-etude de faisabilité.

Le cabinet SCAFEC et d'autres, avaient clairement posé des données financières de 2008 à 2012, de tout le Groupe CEA, avec diverses annonces en séances plénières sur ces écueils probables, alertes que les directoires n'ont jamais niées, pas même marquées d'une opposition. Nous savions que pour la gouvernance la priorité énergétique en 2007 était de flinguer NOTRE nucléaire pour faire comme l'Allemagne. Nous l'avons dénoncé mais nos VOIX ONT ÉTÉ ÉTOUFFÉES, en particulier par les gouvernants, mais aussi le PS ... Phénix en démantèlement, Super Phénix arrêté et en rinçages, nous SUBISSONS depuis 2003 le PRIX POLITICIEN d'une rattachement des verts au parti socialiste, puis la corruption venue des États-Unis.

Les projets de réalisations à partir de 2011, Chine, Inde, Russie, Afrique du Sud par AREVA avaient du plomb dans l'aile. Restait la MINE, Cigar Lake, Uramin, les investissements foireux ERAMET, les accords bidons avec Dick Cheney et Donalds Rumsfeld, dont on sait aujourd'hui qu'ils ont enrichi des personnalités politiques et financières, payés des campagnes électorales et ruinés le Groupe. En fait la Présidence de l'époque, comme celles qui ont suivi jusqu'à nos jours ont replongées dans le suivisme imbécile des USA, dans l'Otan, alignés aux injonctions américaines et allemandes. Notre Nucléaire devait disparaître, EDF compris, notre industrie de pointe et nos filières de productions aussi, pour devenir un pion sous l'autorité US, via les assauts économiques d'outre Rhin.

Et pourtant, nous avions tout pour être autonomes en matière d'énergie, les réacteurs le savoir faire d'exploitation, celui du démantèlement, la R&D qui optimisant les REPs II, III, préparaient le génération IV. Nous savions aussi QU'ITER ne serait pas opérationnel avant des décennies, si tant est qu'il le soit jamais. Nous savions gérer tous les déchets TFA, FA, MA HA et THA, ( très faible, faible, moyenne haute et très haute activité). Nous avions élaboré une stratégie industrielle pour le recyclage et la réduction des volumes de déchets européens de procédés et de deconstructions.

Vous AVEZ RAISON M. Bréchet, ce sont nos GOUVERNANTS QUI ONT SABOTÉ NOTRE AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE. En ces temps de guerre ceci serait passible de jugement pour haute trahison. Le peuple DOIT réclamer des comptes et exiger un retour à nos valeurs pour assurer notre souveraineté.

Ca mélange tout et n'importe quoi, la corruption d'on ne sait qui avec de l'entrisme débridé, de la lâcheté, etc... Le Monsieur prétend que tout était parfaitement rose dans la filière nucléaire FR (huumm...), que tout va bien, qu'on était les plus forts mais "tous pourris !"
C'est gros, rempli de CAPITALES, d'insinuations, de "nous sachions", de facilité, d'auto-complaisance, d'oublis. On ne voit pas ce que l'OTAN vient faire dans la soupe. Cheney et Rumsfled, qu'est-ce qui nous vaut l'irruption de ces cornichons-là ?

Et pourtant, je ne doute pas qu'il y ait eu des pressions, de l'entrisme, des compromissions, de la corruption, des décisions politiques malavisées. Je ne doute pas non plus qu'il y ait eu des syndicats débiles, des décisions stupides prises à des échelons haut comme bas, des jeux imbéciles avec des politiques honnêtes mais braqués par des comportements foireux, des guéguerres internes, des gens assis dans le fromage et se foutant des malfaçons, bref : tout un tas de comportements ne relevant pas des décisions politiques et qui doivent être analysés froidement en plus du reste.

Trop facile : Asselineau, sors de ce corps !

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Le 26/04/2023 à 12:07, Picdelamirand-oil a dit :

En fait la Présidence de l'époque, comme celles qui ont suivi jusqu'à nos jours ont replongées dans le suivisme imbécile des USA, dans l'Otan, alignés aux injonctions américaines et allemandes. Notre Nucléaire devait disparaître, EDF compris, notre industrie de pointe et nos filières de productions aussi, pour devenir un pion sous l'autorité US, via les assauts économiques d'outre Rhin.

Est-ce aussi la faute de l'OTAN si les deux seuls nouveaux réacteurs construits aux Etats-Unis coûtent 30 milliards de dollars et arrivent avec sept ans de retard ?

https://www.neimagazine.com/news/newsmore-delays-vogtle-34-10615012

Papa Joe devrait envoyer les Marines à Shape pour nettoyer le bordel. 

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3 hours ago, Boule75 said:

Cheney et Rumsfled, qu'est-ce qui nous vaut l'irruption de ces cornichons-là ?

Ils géraient les intérêts export de Westinghouse... Dont Framatome était le principal concurrent.

Visiblement des arrangements visaient à laisser certains marchés un peu trop sulfureux à Framatome mais avec des contreparties... Probablement avec l'argument de ne pas laisser de place a d'autre moins regardant.

Rumsfeld faisait aussi des truc pas catholique quand il fut au board d'ABB... Un gros industriel du nucléaire - qui a participé à la construction des réacteurs de Corée du nord par exemple -. Il me semble que la société a été lourdement condamné aux USA pour corruption.

Et Cheney est probablement le plus gros lobbyiste énergie des USA. Et ce depuis toujours ou presque. Même avant son "energy task force".

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  • 2 weeks later...

La France et d'autres pays européens utilisent les méthodes allemandes de négociation ;

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/climat-a-bruxelles-paris-fait-barrage-a-un-texte-cle-du-pacte-vert-pour-mieux-defendre-le-nucleaire-962912.html

Climat : à Bruxelles, Paris fait barrage à un texte clé du Pacte vert pour mieux défendre le nucléaire

Mercredi, les ambassadeurs européens devaient valider le projet de directive révisée sur les énergies renouvelables. Le texte avait déjà fait l'objet d'un accord provisoire le 30 mars dernier après de longs mois de négociations. Mais la France n'est plus satisfaite de la version finale. Au cœur de ce bras de fer : le rôle du nucléaire dans la production d'hydrogène propre, indispensable pour la décarbonation de l'industrie.


Révélation

(Crédits : DR)

Les Vingt-Sept vont-ils réussir à s'accorder sur la révision de la directive relative aux énergies renouvelables (RED 3), pilier du Pacte vert européen, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE à l'horizon 2030 ? Rien n'est moins sûr... Mercredi 17 mai, le texte devait enfin être validé par les ambassadeurs européens lors d'une réunion technique, étape indispensable avant son adoption par le conseil, puis par le parlement. Cette validation devait être une simple formalité puisqu'à ce stade du processus législatif européen, le texte ne fait habituellement plus l'objet de modifications. C'était sans compter un énième rebondissement.

Lire aussiLe nucléaire fracture l'UE sur des textes clés pour le climat

A la dernière minute, la Suède, qui assure la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, a décidé de retirer ces discussions de l'ordre du jour, craignant que Paris ne fasse échouer les négociations. La France a, en effet, jugé nécessaire un travail supplémentaire sur ce texte, qui vise à rehausser significativement l'objectif de déploiement des énergies renouvelables pour le porter à 42,5 % de la consommation totale d'énergie en 2030, contre environ 22% actuellement.

Bras de fer sur le rôle du nucléaire dans l'hydrogène

Ironie du sort, le point de blocage ne concerne pas directement les énergies renouvelables, mais le rôle du nucléaire dans la production d'hydrogène propre, un levier crucial pour décarboner les processus industriels ne pouvant être électrifiés.

La directive révisée fixe ainsi des objectifs en matière d'hydrogène « renouvelable ». Or, la France militait depuis de longs mois pour obtenir une égalité de traitement entre l'hydrogène renouvelable, c'est-à-dire produit à partir d'électricité issue de fermes solaires ou éoliennes, et l'hydrogène dit « bas carbone », produit à partir du nucléaire.

A l'issue d'âpres négociations, les représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission étaient parvenus, le 30 mai dernier au petit matin, à un accord provisoire sur ce texte. De nombreux observateurs s'étaient alors réjoui « d'un petit miracle », tant les crispations étaient fortes entre les partisans de l'atome civil, emmenés par Paris qui a formé une alliance de 14 pays, et ses détracteurs, Berlin en tête.

Lire aussiUE : la France arrache la reconnaissance du rôle du nucléaire pour le climat

Lors de cette réunion informelle, la France avait alors obtenu au forceps la reconnaissance du nucléaire à travers l'article 22B. Lequel permet aux Etats membres disposant d'une part importante d'hydrogène bas carbone de limiter la part exigée d'hydrogène renouvelable.

La France pas satisfaite du texte final

Le texte final n'était toutefois pas définitivement arrêté et les paramètres de ce fameux article 22B devaient encore passer au crible des experts juridiques des différents Etats membres. Visiblement, la version finale ne satisfait pas Paris.

« La France souhaite préciser les modifications apportées par la Belgique et les Pays-Bas sur la mise en œuvre des objectifs hydrogène », rapporte une source française proche du dossier. « Elle souhaite également plus largement obtenir des garanties sur les moyens mis en œuvre au niveau européen pour atteindre les cibles de la directive RED3 », poursuit cette même source.

Selon certains diplomates, la France demanderait que sa production industrielle d'ammoniac soit partiellement exemptée de l'obligation d'atteindre les objectifs en matière d'hydrogène vert, rapporte le site Politico.

Nos objectifs énergétiques et climatiques doivent « prendre en compte les réalités industrielles des sites engagés dans des investissements lourds de décarbonation. La transition doit être une opportunité pour la réindustrialisation de l'Europe. Elle ne doit pas conduire à la délocalisation vers des sites dans des pays plus émetteurs et moins exigeants d'un point de vue environnemental », indique, pour sa part, une source parisienne.

Les diplomates s'agacent de Paris et Berlin

En coulisse, on estime surtout que la France utilise ce délai supplémentaire pour tenter de gagner davantage de soutien sur la question nucléaire.« La décision de la présidence de reporter [la directive sur les énergies renouvelables] semble être liée aux réserves de certains Etats "nucléaristes" menés par la France, qui auraient cherché à obtenir une plus grande reconnaissance de l'énergie d'origine nucléaire dans la RED », a précisé un diplomate au média spécialisé Euractiv.

Quoi qu'il en soit, ce blocage provoque la colère de nombreux diplomates, dont certains dénoncent une « prise en otage » du texte, quand d'autres accusent Paris de « jouer les durs » pour obtenir des concessions.

Mais si la demande française provoque tant d'agacements, c'est qu'elle rappelle le très récent épisode allemand. En mars dernier, Berlin, lui aussi, était revenu après coup sur l'accord trouvé à Bruxelles concernant la fin de la vente des véhicules thermiques en 2035. « Ils sont censés être les leaders sur ces questions », déplore un diplomate auprès du Financial Times. « Les tentatives des deux pays de renégocier les politiques pourraient avoir un effet négatif sur les objectifs globaux en matière d'émissions », en alerte un autre.

Un autre texte paralysé

Par ailleurs, ce contretemps paralyse l'adoption d'un autre texte législatif étroitement lié à la directive RED 3 : ReFuelEU concernant le déploiement des carburants de synthèse dans l'aviation, les fameux SAF (pour Sustainable Aviation Fuels).

« L'impasse actuelle entre la France et l'Allemagne, cette fois autour du rôle du nucléaire dans la directive sur les énergies renouvelables, est en train de torpiller la législation sur le mandat SAF de l'UE », dénonce ainsi Laurent Donceel, DG par intérim du lobby aérien Airlines for Europe.

La France, elle, assure vouloir conclure le texte très rapidement, « sous présidence suédoise », c'est-à-dire avant le 30 juin prochain, avec « ces ajustements ». « Nous sommes actuellement en discussion avec la Présidence, nos partenaires et avec la Commission pour prendre en compte ces éléments qui doivent bénéficier à toute l'industrie européenne », assure une source à Paris, tout en précisant que d'autres Etats membres ont demandé un travail supplémentaire.

Juliette Raynal

 

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Il y a 18 heures, herciv a dit :

La France et d'autres pays européens utilisent les méthodes allemandes de négociation ;

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/climat-a-bruxelles-paris-fait-barrage-a-un-texte-cle-du-pacte-vert-pour-mieux-defendre-le-nucleaire-962912.html

Climat : à Bruxelles, Paris fait barrage à un texte clé du Pacte vert pour mieux défendre le nucléaire

Mercredi, les ambassadeurs européens devaient valider le projet de directive révisée sur les énergies renouvelables. Le texte avait déjà fait l'objet d'un accord provisoire le 30 mars dernier après de longs mois de négociations. Mais la France n'est plus satisfaite de la version finale. Au cœur de ce bras de fer : le rôle du nucléaire dans la production d'hydrogène propre, indispensable pour la décarbonation de l'industrie.

 

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(Crédits : DR)

Les Vingt-Sept vont-ils réussir à s'accorder sur la révision de la directive relative aux énergies renouvelables (RED 3), pilier du Pacte vert européen, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE à l'horizon 2030 ? Rien n'est moins sûr... Mercredi 17 mai, le texte devait enfin être validé par les ambassadeurs européens lors d'une réunion technique, étape indispensable avant son adoption par le conseil, puis par le parlement. Cette validation devait être une simple formalité puisqu'à ce stade du processus législatif européen, le texte ne fait habituellement plus l'objet de modifications. C'était sans compter un énième rebondissement.

Lire aussiLe nucléaire fracture l'UE sur des textes clés pour le climat

A la dernière minute, la Suède, qui assure la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, a décidé de retirer ces discussions de l'ordre du jour, craignant que Paris ne fasse échouer les négociations. La France a, en effet, jugé nécessaire un travail supplémentaire sur ce texte, qui vise à rehausser significativement l'objectif de déploiement des énergies renouvelables pour le porter à 42,5 % de la consommation totale d'énergie en 2030, contre environ 22% actuellement.

Bras de fer sur le rôle du nucléaire dans l'hydrogène

Ironie du sort, le point de blocage ne concerne pas directement les énergies renouvelables, mais le rôle du nucléaire dans la production d'hydrogène propre, un levier crucial pour décarboner les processus industriels ne pouvant être électrifiés.

La directive révisée fixe ainsi des objectifs en matière d'hydrogène « renouvelable ». Or, la France militait depuis de longs mois pour obtenir une égalité de traitement entre l'hydrogène renouvelable, c'est-à-dire produit à partir d'électricité issue de fermes solaires ou éoliennes, et l'hydrogène dit « bas carbone », produit à partir du nucléaire.

A l'issue d'âpres négociations, les représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission étaient parvenus, le 30 mai dernier au petit matin, à un accord provisoire sur ce texte. De nombreux observateurs s'étaient alors réjoui « d'un petit miracle », tant les crispations étaient fortes entre les partisans de l'atome civil, emmenés par Paris qui a formé une alliance de 14 pays, et ses détracteurs, Berlin en tête.

Lire aussiUE : la France arrache la reconnaissance du rôle du nucléaire pour le climat

Lors de cette réunion informelle, la France avait alors obtenu au forceps la reconnaissance du nucléaire à travers l'article 22B. Lequel permet aux Etats membres disposant d'une part importante d'hydrogène bas carbone de limiter la part exigée d'hydrogène renouvelable.

La France pas satisfaite du texte final

Le texte final n'était toutefois pas définitivement arrêté et les paramètres de ce fameux article 22B devaient encore passer au crible des experts juridiques des différents Etats membres. Visiblement, la version finale ne satisfait pas Paris.

« La France souhaite préciser les modifications apportées par la Belgique et les Pays-Bas sur la mise en œuvre des objectifs hydrogène », rapporte une source française proche du dossier. « Elle souhaite également plus largement obtenir des garanties sur les moyens mis en œuvre au niveau européen pour atteindre les cibles de la directive RED3 », poursuit cette même source.

Selon certains diplomates, la France demanderait que sa production industrielle d'ammoniac soit partiellement exemptée de l'obligation d'atteindre les objectifs en matière d'hydrogène vert, rapporte le site Politico.

Nos objectifs énergétiques et climatiques doivent « prendre en compte les réalités industrielles des sites engagés dans des investissements lourds de décarbonation. La transition doit être une opportunité pour la réindustrialisation de l'Europe. Elle ne doit pas conduire à la délocalisation vers des sites dans des pays plus émetteurs et moins exigeants d'un point de vue environnemental », indique, pour sa part, une source parisienne.

Les diplomates s'agacent de Paris et Berlin

En coulisse, on estime surtout que la France utilise ce délai supplémentaire pour tenter de gagner davantage de soutien sur la question nucléaire.« La décision de la présidence de reporter [la directive sur les énergies renouvelables] semble être liée aux réserves de certains Etats "nucléaristes" menés par la France, qui auraient cherché à obtenir une plus grande reconnaissance de l'énergie d'origine nucléaire dans la RED », a précisé un diplomate au média spécialisé Euractiv.

Quoi qu'il en soit, ce blocage provoque la colère de nombreux diplomates, dont certains dénoncent une « prise en otage » du texte, quand d'autres accusent Paris de « jouer les durs » pour obtenir des concessions.

Mais si la demande française provoque tant d'agacements, c'est qu'elle rappelle le très récent épisode allemand. En mars dernier, Berlin, lui aussi, était revenu après coup sur l'accord trouvé à Bruxelles concernant la fin de la vente des véhicules thermiques en 2035. « Ils sont censés être les leaders sur ces questions », déplore un diplomate auprès du Financial Times. « Les tentatives des deux pays de renégocier les politiques pourraient avoir un effet négatif sur les objectifs globaux en matière d'émissions », en alerte un autre.

Un autre texte paralysé

Par ailleurs, ce contretemps paralyse l'adoption d'un autre texte législatif étroitement lié à la directive RED 3 : ReFuelEU concernant le déploiement des carburants de synthèse dans l'aviation, les fameux SAF (pour Sustainable Aviation Fuels).

« L'impasse actuelle entre la France et l'Allemagne, cette fois autour du rôle du nucléaire dans la directive sur les énergies renouvelables, est en train de torpiller la législation sur le mandat SAF de l'UE », dénonce ainsi Laurent Donceel, DG par intérim du lobby aérien Airlines for Europe.

La France, elle, assure vouloir conclure le texte très rapidement, « sous présidence suédoise », c'est-à-dire avant le 30 juin prochain, avec « ces ajustements ». « Nous sommes actuellement en discussion avec la Présidence, nos partenaires et avec la Commission pour prendre en compte ces éléments qui doivent bénéficier à toute l'industrie européenne », assure une source à Paris, tout en précisant que d'autres Etats membres ont demandé un travail supplémentaire.

Juliette Raynal

 

J'avais trouvé ces précisions intéressantes chez Euractiv :

"La France a défendu tout au long des négociations la neutralité technologique du texte, afin que le nucléaire et les énergies renouvelables ne soient pas mis en concurrence", a déclaré une source française proche du dossier.

Le compromis politique sur l'article 22b " est une victoire pour la prise en compte de l'énergie nucléaire au niveau européen " car il " permet aux Etats membres de l'UE ayant une part significative d'hydrogène à faible teneur en carbone de limiter la part requise d'hydrogène renouvelable ", a déclaré la source française à EURACTIV.

" C'est pourquoi la France souhaite clarifier les modifications apportées par la Belgique et les Pays-Bas à la mise en œuvre des objectifs en matière d'hydrogène ", a poursuivi la source française.

Et cette "neutralité" découle d'un autre texte négocié antérieurement apparemment (mais je ne sais plus où je l'ai lu, ni quel texte).

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