Titus K Posté(e) le 9 mai Share Posté(e) le 9 mai (modifié) Le Royaume-Uni veut une installation HALEU construite par Urenco d'ici 2031 https://www.world-nuclear-news.org/Articles/UK-aims-for-Urenco-built-HALEU-facility-by-2031 Le Royaume-Uni accorde 196 millions de livres sterling Urenco pour la construction d'une installation d'enrichissement de l'uranium capable de produire jusqu'à 10 tonnes d'uranium faiblement enrichi à haut dosage (HALEU) par an d'ici à 2031. Le ministère de la sécurité énergétique et de l'objectif "Net Zero" indique que la nouvelle installation sera construite sur le site d'Urenco à Capenhurst, dans le nord-ouest de l'Angleterre, qu'elle créera environ 400 emplois et qu'elle "mettra fin au règne de la Russie en tant qu'unique producteur commercial" de combustible HALEU en Europe. Le HALEU (uranium enrichi entre 5 % et 20 % d'uranium 235) sera utilisé dans le combustible nucléaire avancé nécessaire à la plupart des réacteurs de nouvelle génération actuellement en cours de développement. À l'heure actuelle, seules la Russie et la Chine disposent de l'infrastructure nécessaire pour produire de l'HALEU à grande échelle. Les premiers réacteurs avancés devraient être opérationnels au début des années 2030. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a déclaré que la construction de l'usine d'enrichissement de l'uranium était essentielle pour garantir la sécurité nucléaire et énergétique du pays. Boris Schucht, PDG d'Urenco, a déclaré : "La responsabilité de l'industrie nucléaire pour aider les gouvernements et les clients à atteindre les objectifs en matière de changement climatique et de sécurité énergétique est évidente. Nous nous félicitons de cet investissement gouvernemental, qui contribuera à accélérer le développement d'un marché commercial HALEU civil et, par voie de conséquence, le développement de la prochaine génération de centrales nucléaires. Ces centrales répondront à des normes de sécurité encore plus élevées et se prêteront à des processus d'autorisation et de construction plus rapides". Le financement de 195 millions de livres sterling fait partie du programme HALEU de 300 millions de livres sterling annoncé en janvier, le ministère de l'énergie ayant déclaré que le reste du financement serait alloué plus tard dans l'année à d'autres parties du programme, notamment pour soutenir la capacité de déconversion (conversion de l'uranium enrichi en une forme permettant d'en faire du combustible). Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association, a déclaré : "Cet investissement permettra au Royaume-Uni d'alimenter des réacteurs avancés dans le monde entier, en s'appuyant sur nos capacités existantes pour renforcer la sécurité énergétique de nos alliés." Zara Hodgson, directrice du Dalton Nuclear Institute, également basé dans le nord-ouest de l'Angleterre, a déclaré : "Il s'agit du plus gros investissement dans la capacité de production de combustible nucléaire du Royaume-Uni depuis des décennies, et il est particulièrement bienvenu car il accélérera la fourniture de la prochaine génération de combustibles qui sont vitaux pour cette nouvelle ère du nucléaire net zéro. La capacité d'enrichissement HALEU d'Urenco Capenhurst contribuera grandement à débloquer la possibilité de réaliser des projets nucléaires avancés, ouvrant ainsi la voie à la production durable d'électricité et de chaleur pour les industries à partir du nucléaire, au Royaume-Uni et à l'étranger. Nous attendons maintenant de voir comment nous pouvons soutenir cet important projet par le biais de la formation et de l'innovation. Les États-Unis développent également un approvisionnement national en HALEU. En novembre dernier, Centrus Energy a livré le premier HALEU produit dans son usine américaine de centrifugeuses de Piketon, dans l'Ohio, au ministère américain de l'Énergie (DOE). La construction de l'usine de démonstration en cascade de 16 centrifugeuses a débuté en 2019, dans le cadre d'un contrat avec le DOE. La livraison par Centrus de plus de 20 kilogrammes d'HALEU au DOE signifie que la première phase du contrat est maintenant terminée et que Centrus peut passer à la deuxième phase : une année complète de production d'HALEU dans l'usine de 900 kilogrammes par an. En septembre, Orano a révélé son intention d'augmenter la capacité d'enrichissement de son usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II (GB-II) en France, et a déclaré avoir entamé le processus réglementaire pour produire de l'HALEU dans cette usine. Urenco est détenue pour un tiers par le gouvernement britannique, pour un tiers par le gouvernement néerlandais et pour un tiers par deux entreprises allemandes de services publics, E.ON S.E. et RWE AG. Rappel de la capacité d'enrichissement par pays Modifié le 9 mai par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 9 mai Share Posté(e) le 9 mai (modifié) Le 06/05/2024 à 15:52, prof.566 a dit : Nuward, ils utilisent l'au comme caloporteur? Je pensais que la plupart des SMR utilisaient le sodium? Un extrait de l'audition du president de l'ASN sur le projet de fusion ASN/IRSN pour créer l'ASNR --> vers 1h25 qui répond à ta question : Nous sommes aujourd’hui en contact avec plus d’une quinzaine de start-up, qui portent des projets de nouveaux nucléaires,des SMR, des AMR, des petits réacteurs... Il y a qu’à travers cette diffusion de nouveaux réacteur, qui évidement si elle est acceptée, qu’il pourra y avoir une véritable décarbonation de l’industrie, pour pouvoir non pas produire de l’électricité, mais de la chaleur, qui est de la chaleur dans les usages industriel avec des tout petits acteurs, c’est quelques MW, par rapport à un EPR qui fait 1650 MW. Bien sur il y a plein de questions qui se posent, en matière de sécurité, sureté, j'ai dis de maniere intégrée il faut le faire. Il y a des des question d’acceptabilité, d’avoir des micro réacteurs qui sont plutôt diffus. Mais les modes d’instruction de ces projets n’ont plus rien à voir avec ceux que nous connaissons aujourd’hui : Nous avons quatre exploitants nucléaire aujourd’hui : EDF, Orano, le CEA et l’ANDRA. Nous avons du temps, nous avons des gens que nous connaissons qui ont une expertise... Demain c’est pas du tout ça. Nous avons des gens qui sont extrêmement agiles d’ailleurs, faut dire qu’il sont tres agiles. Ils développent des concepts qui n’existent pas, sur lesquels parfois parfois on a même pas d’expérience. Il y a 4 projets qui sont très développés, il y en a qu’1 seul qui est un réacteur à eau sous pression, 3 autres technologies que nous maîtrisons pas totalement ! Il va falloir investir devant de nouvelles compétences. Vous croyez qu’on va trouver des compétences sur ces 3 reacteurs nouveaux, meme d’autres, en en metant a l’IRSN et à l’ASN ? Parce qu’il va falloir que quelqu’un fasse l’expertise sur cette nouvelle technologie et quelqu’un qui évalue le résultat de l’expertise L’efficacité c’est d’avoir qu’une seule ressource qui est rare, qui sera difficile a recruter... … ... ... Modifié le 9 mai par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai La Chine et la France souhaitent renforcer leur coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire https://www.world-nuclear-news.org/Articles/China-and-France-aim-to-strengthen-nuclear-energy La société chinoise CGN et la société française EDF ont signé une lettre d'intention sur l'approfondissement et l'élargissement de la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire. Cette signature est intervenue alors que le président Emmanuel Macron accueillait la visite en France du président chinois Xi Jinping. Selon le rapport du ministère chinois des Affaires étrangères sur les entretiens, le président Xi a déclaré que les deux pays devraient renforcer leur coopération dans un certain nombre de domaines, notamment "l'énergie nucléaire, l'innovation et la finance", et le président Macron a répondu que la France était "prête à renforcer sa coopération avec la Chine" dans des domaines tels que "l'énergie nucléaire à des fins civiles". Au cours de la visite, un certain nombre d'accords de coopération commerciale ont été ébauchés, avec la lettre d'intention sur l'approfondissement de la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire signée par Yang Changli, président de China General Nuclear (CGN), et Luc Raymond, président-directeur général d'EDF. Selon CGN, la lettre d'intention signifie que "les deux parties élargiront et renforceront leur coopération dans des domaines tels que la construction de centrales nucléaires, la formation de talents, l'exploitation d'EPR et la formation de dirigeants dans le domaine de l'exploitation d'énergie nucléaire, afin de parvenir à un développement commun". CGN et EDF travaillent ensemble depuis de nombreuses années, depuis la construction de la centrale nucléaire de Daya Bay, qui a débuté dans les années 1980, et CGN a déclaré que l'approfondissement et l'élargissement des domaines de coopération "revêtent une grande importance pour le développement de l'énergie nucléaire civile dans les deux pays et pour le développement commercial des deux groupes". La Chine et la France sont deux des plus grands producteurs d'énergie nucléaire au monde, les deux ayant des plans à grande échelle pour augmenter leur capacité dans les années à venir. Selon les chiffres de l'Association mondiale du nucléaire, les deux pays disposent actuellement de 56 réacteurs exploitables. La Chine a une capacité de 54 GW et a 27 réacteurs supplémentaires en construction, ce qui fournirait une capacité de 28,9 GW de plus. La France a actuellement une capacité d'énergie nucléaire de 61 GW, avec un autre réacteur de 1,6 GW en construction. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Albatas Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai il y a 26 minutes, ksimodo a dit : On est un peu HS allemagne, celà aurait plus sa place sur le sujet dédié énergie. Le sujet à fait l'objet de pas mal de questions, et de longues minutes sur l'audition d'Agnès PR en assemblée ( ou Sénat je sais plus ). Ce devait probablement être Sénat, quand y'a vraiment des questions de qualité c'est là bas, pour la guignolerie faut regarder les questions en assemblée. Le contraste sur la qualité des participants est assez édifiante. J'en profite pour signaler que le lien que tu as mis est presque neutre en apparence, mais la neutralité n'existe pas. Le site et le lien défendent le beefsteak de leur client, donc du client indus, pas le particulier. En ce sens, le paragraphe introductif est sujet à caution: les prix annoncés anciennement "plus compétitifs" ne valaient que pour cette clientèle. Pendant l'ARENH, c'est le particulier et le petit artisan qui a tout pris dans la gueule ( chez EDF ou chez les alternatifs ), pendant que les moyens et les gros ont pour ainsi dire cessé de payer en contributif au réseau et à l'investissement prod, ils ont a peine payé les charges courantes. Certains petits et moyens se sont fait plumer pendant qq mois chez les alternatifs, mais c'est le jeux ma pov" lucette quand tu vas jouer en bourse, tant pis pour eux. Je ne suis pas salarié EDF, mais clairement cette situation n'était pas équilibrée. Pour les remboursement, par pallier, ce que j'ai compris c'est que le client final est remboursé, que ce soit par le fournisseur historique ou par l'alternatif, peu importe. Remboursement à venir, pour faire un // classique et historique, comme si tu as une facture avancée sans relevé conso sur une estimation, et qu'à la suivante ça se corrige sur le réel. Pour compléter, des avis perso et des points factuels: - depuis qq mois seulement ( c'est trés neuf ), le nuk' est bas carbone vu par l'UE, donc on a changé de prisme, et en ce sens NOUS bénéficions d'un progrès absolument immense qu'il faut souligner. Pour le dire de manière cinglante, sans le conflit Ru / Ukr, nous ne l'aurions sans doute pas obtenu. Et en ce sens, il faut aussi souligner l'implication collective de Agnès PR et sa team, de EDF, etc.....et de tout un tas de personnes ( moins chez les alternatifs, évidemment ). - ce qui se fait actuellement et qui a été fait dépend aussi et surtout et grandement de ...Bruxelles ( oui toujours le même méchant quand il en faut un ). La commission UE sur le sujet du CFD semble être au max acceptable sur ce qui est construit en Fr en ce moment, sur le prix plafond MAIS aussi le prix plancher ( on en parle moins ). Lien suivant qui explique trés bien le CFD: https://www.enoptea.fr/articles/comment-les-contrats-pour-difference-cfd-garantissent-des-prix-stables-pour-les-producteurs-denergie/#:~:text=1.,soit le prix du marché. Je reprends ici pour pas prolonger le HS sur le sujet Allemagne. Un truc qui résume le projet : https://www.edf.fr/sites/groupe/files/epresspack/6300/CP_Consultation-publique-post-Arenh-24.11.2023.pdf l'audition au sénat : Révélation L'idée fondamentale pour EDF, c'est faire des contrats longs termes avec ses clients (4-5 ans) ou les fournisseurs alternatifs, ce qui me semble tout à fait logique. Visiblement les CFD, avec le principe d'une compensation pour EDF en cas de prix bas n'est pas retenue. Il ne semble pas y avoir d'histoire de prix planché. Par contre, à la place de l'arenh (et donc à la place des volumes garantis à 42euros/MWh), serait mis le mécanisme ou edf reverse à l'état qui reverse au client une partie de ce qui dépasse du seuil (50% au dessus de 70euros, puis 90% au dessus de 110euros environ.) (Peut-être que sur la partie production nucléaire) (On apprend aussi que dans les contrats pour 2025/2026 les prix négociés pas EDF avec ses clients sont de l'ordre de 70€/MWh) Quelqu'un mieux renseigné confirme le principe ? Un truc m'échappe ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 10 mai Share Posté(e) le 10 mai Sauf erreur de ma part, ce qui est possible aussi. Le reversement par l'état relève de la CRIM, et ne serait plus un objet en soi aprés la fin de l'ARENH, mais dans une mécanique assez similaire. Donc fournisseur avec client sans passer par l'état bientôt. Le prix plancher, c'est du rêve humide. En ponctuel jour / heure pourquoi pas, c'est pas ça qui fera le prix pour le consommateur, encore moins à 10 ans 20 ans etc... Les 2 faits absolument majeurs restent le reversement dans une moindre mesure, et surtout le prix de revente de EDF aux concurrents virtuels. La marge brute ultra facile pour les alternatifs se trouve considérablement amoindrie ( c'est pas le moment d'acheter leurs actions en louchant sur les dividendes ). Et pour faire trés trés trés simple, le coeff multiplicateur de marge trés brute va prendre une grosse déculottée chez les alternatifs sur les marchés particuliers. La partie gestion et commercialisation ( et frais de Co ) si elle reste fixe ne génèrera clairement pas le même résultat. Les organismes saprophytes qui profitent, c'est bientôt la fin de la rigolade. Enfin, non, si EDF vit, c'était du parasitisme simple. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 11 mai Share Posté(e) le 11 mai On 5/9/2024 at 4:15 PM, Titus K said: Un extrait de l'audition du president de l'ASN sur le projet de fusion ASN/IRSN pour créer l'ASNR --> vers 1h25 qui répond à ta question : Nous sommes aujourd’hui en contact avec plus d’une quinzaine de start-up, qui portent des projets de nouveaux nucléaires,des SMR, des AMR, des petits réacteurs... Il y a qu’à travers cette diffusion de nouveaux réacteur, qui évidement si elle est acceptée, qu’il pourra y avoir une véritable décarbonation de l’industrie, pour pouvoir non pas produire de l’électricité, mais de la chaleur, qui est de la chaleur dans les usages industriel avec des tout petits acteurs, c’est quelques MW, par rapport à un EPR qui fait 1650 MW. Bien sur il y a plein de questions qui se posent, en matière de sécurité, sureté, j'ai dis de maniere intégrée il faut le faire. Il y a des des question d’acceptabilité, d’avoir des micro réacteurs qui sont plutôt diffus. Mais les modes d’instruction de ces projets n’ont plus rien à voir avec ceux que nous connaissons aujourd’hui : Nous avons quatre exploitants nucléaire aujourd’hui : EDF, Orano, le CEA et l’ANDRA. Nous avons du temps, nous avons des gens que nous connaissons qui ont une expertise... Demain c’est pas du tout ça. Nous avons des gens qui sont extrêmement agiles d’ailleurs, faut dire qu’il sont tres agiles. Ils développent des concepts qui n’existent pas, sur lesquels parfois parfois on a même pas d’expérience. Il y a 4 projets qui sont très développés, il y en a qu’1 seul qui est un réacteur à eau sous pression, 3 autres technologies que nous maîtrisons pas totalement ! Il va falloir investir devant de nouvelles compétences. Vous croyez qu’on va trouver des compétences sur ces 3 reacteurs nouveaux, meme d’autres, en en metant a l’IRSN et à l’ASN ? Parce qu’il va falloir que quelqu’un fasse l’expertise sur cette nouvelle technologie et quelqu’un qui évalue le résultat de l’expertise L’efficacité c’est d’avoir qu’une seule ressource qui est rare, qui sera difficile a recruter... … ... ... Après, quand je vois le CV du mec, je suis un peu dubitatif sur son aptitude à juger de nouvelles technologies. Mais il a certainement des conseillers compétents. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai Le 11/05/2024 à 00:34, ksimodo a dit : Les organismes saprophytes qui profitent joli Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai (modifié) Le 11/05/2024 à 08:57, prof.566 a dit : Après, quand je vois le CV du mec, je suis un peu dubitatif sur son aptitude à juger de nouvelles technologies. Mais il a certainement des conseillers compétents. On va faire profiter tout le monde : Citation CARRIÈRE Le parcours professionnel de Bernard DOROSZCZUK a été entièrement consacré au contrôle des activités et des installations à risque, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, avec plusieurs responsabilités en relation directe avec la sûreté nucléaire et la radioprotection. Bernard DOROSZCZUK a débuté sa carrière en 1982 dans le secteur public, en service déconcentré de l’État, puis en administration centrale, dans la sécurité des équipements sous pression et des matériels de transport de matières dangereuses. Entre 1989 et 1997, il a occupé différents postes de direction au Bureau Véritas, afin d’accompagner le développement des activités de contrôle et de certification en relation avec la mise en place des réglementations européennes et les normes de systèmes de management, en France et à l’étranger. En 1997, il a rejoint l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), pour prendre en charge la coordination interne du second réexamen de sûreté des réacteurs de 900 MW d’EDF. Après un passage en administration centrale pour la gestion des Directions régionales de l’industrie de la recherche et de l’environnement (DRIRE), il a été nommé Directeur de la DRIRE Centre en 2003, puis de la DRIRE Ile-de-France en 2008. Dans ces deux postes, il a également exercé les fonctions de Délégué territorial de l’ASN pour le contrôle de la sûreté nucléaire des centrales de la région Centre (Dampierre, Chinon, Saint-Laurent et Belleville-sur- Loire), puis pour le contrôle de la sûreté nucléaire des centres du CEA de Saclay et de Fontenay aux Roses. Il a également à ce titre supervisé le contrôle de la radioprotection des secteurs médicaux et industriels, ainsi que des sites et sols pollués aux matières radioactives en Ile-de-France. En 2010, il a été chargé de mettre en place la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DRIEE) en Ile-de-France. Il a dirigé cette nouvelle direction jusqu’en 2013 en assurant les fonctions de Délégué de Bassin Seine-Normandie, en plus de celle de Délégué territorial de l’ASN. En 2013, il a rejoint le Comité français d’accréditation (COFRAC) en tant que directeur général. Bernard DOROSZCZUK a été nommé par décret, le 13 novembre 2018, Président de l’Autorité de sûreté nucléaire pour une durée de six ans. FORMATION Ingénieur de l’Ecole des mines de Douai (1980) Diplômé de l’Ecole supérieure de soudage (ESSA – 1982) Ingénieur général au corps des mines. Modifié le 12 mai par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai Quand un organisme est dans le contrôle et la norme, il incarne la connaissance ( en théorie ) dans un domaine connu et en parfaite maitrise. Normal que sur des projets et de l'innovation le dit organisme sente le danger venir: danger dans la difficulté à normer, conflit à l'évaluation, etc... D'un autre coté chaque concepteur ira vers ce qui lui semble "bien et suffisant" mais.....ça n'en fait pas une vérité universelle. D'une manière ou d'une autre, comme on est dans un pays fortement normé ( ce qui a aussi ses avantages ), je doute que l'inno a phase déploiement arrive au plus vite chez nous. Ca se fera ailleurs, en pays moins contraints et concepteurs plus....."libres". C'est pas dramatique ( sauf ventes export ce qui est déjà handicapant ) mais le plus important sera que les achats sur le territoire se fasse sur du national, pas une bouze étrangère. Il a souligné ses doutes, je trouve que c'est bien, et c'est clairvoyant. Ca souligne aussi le profil ( science ). Un sup de co' ou un politique aurait "on pourra certifier, je suis confiant à 100 %". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai (modifié) http://large.stanford.edu/courses/2021/ph241/lui1/ Feasibility of Decarbonization via Nuclear Energy In the United States, almost 40% of primary energy consumption is used to produce electricity, and the net electricity generation worldwide is projected to grow at a rate of 1% per year in developed nations and almost 2% in developing countries. Deep decarbonization of the electrical energy sector, which involves a reduction of greenhouse gas (GHG) emissions by at least one order of magnitude, is required to mitigate the effects of global warming. This has been quantified and widely accepted as limiting the global average warming to 2°C by 2050. While there are several methods to reduce carbon emissions, to reach this target, the U.S. would need to reduce its carbon emissions from electricity generation by more than 97%, from 500 g CO2/kWh to 15 g CO2/kWh. To give some perspective on the feasibility of a 97% reduction in electricity carbon emissions, let us take the electrical energy generation in the U.S. in 2019, which was approximately 4 trillion kWh. Of this electricity generation, 63%, or 2.52 trillion kWh, was from fossil fuels and other gases. This means that 2.44 trillion kWh (97% of the carbon-emitting sources) of electricity would need to be generated from an alternative, carbon-free source.Assuming this energy comes entirely from nuclear power generation, and assuming each nuclear reactor is 1 GW in size, this amounts to : Given that there were 94 operable nuclear power plants in the U.S. in 2020, we currently need about 3 times more reactors than we have. Note that in the calculation of this metric, we have zeroed in on the electrical energy needs for the U.S. alone. When we broaden our scope to global energy demands, in order for nuclear energy to contribute significantly to the energy landscape, nuclear fission plants need to produce 10 TW of power over a sustained period. Given our assumption of 1 GW per reactor, this is equivalent to 10,000 reactors, which is two orders of magnitude higher than the 443 nuclear power reactors currently in operation across the world. Furthermore, since radioactive metals used in nuclear fission reactions, such as uranium, are not infinite resources, at this usage rate, the level of uranium in the earth would be depleted within 10 years. It is thus clear that nuclear energy alone cannot substitute fossil fuel and carbon emitting energy resources, although it may certainly play an important role within the deep decarbonization portfolio. Modifié le 12 mai par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai Visite de l'EPR finlandais par une equipe néerlandaise, les sous-titrages en anglais fonctionnent bien 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 12 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 mai Il y a 5 heures, Titus K a dit : Furthermore, since radioactive metals used in nuclear fission reactions, such as uranium, are not infinite resources, at this usage rate, the level of uranium in the earth would be depleted within 10 years. It is thus clear that nuclear energy alone cannot substitute fossil fuel and carbon emitting energy resources, although it may certainly play an important role within the deep decarbonization portfolio. Evidemment que le minerais nucléaire déjà découvert, aux conditions économiques du moment ne suffirait pas. Mais si tu passe à des réacteurs à neutrons rapides tu peux utiliser l'uranium 238 au lieu de te limiter au 235 et comme le taux de U 235 est de 0,7% dans le minerais cela multiplie par 143 la ressource qui devient donc 1430 ans. Et il y a un autre effet: on peut utiliser du minerais à plus faible teneur car l'U 238 sera en quantité suffisante pour être rentable même à des taux 100 fois plus faible que ceux que l'on considère quand la filière utilise l'U 235, et cela multiplie la ressource par plus de 1000. Donc on est autours du million d'années! en fait ce sera consommé plus rapidement car on ne restera pas à la consommation actuelle, il est évident que la consommation croitra. Mais cela devrait suffire pour qu'on arrive à mettre au point la fusion nucléaire. 1 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 13 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 mai 1er des 8 générateurs de vapeur (13m de haut et 500 tonnes) fabriqués par Framatome au Creusot livré à Hinkley Point C 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 mai Share Posté(e) le 13 mai (modifié) EDF annonce la signature de prêts bancaires verts dédiés au financement du parc nucléaire existant pour un montant d’environ 5,8 milliards d’euros https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/journalistes/tous-les-communiques-de-presse/edf-annonce-la-signature-de-prets-bancaires-verts-dedies-au-financement-du-parc-nucleaire-existant-pour-un-montant-denviron-58-milliards-deuros#:~:text=Le 13 mai 2024%2C EDF,milliards d'euros (). Le 13 mai 2024, EDF (BBB stable S&P / Baa1 stable Moody’s / BBB+ stable Fitch) annonce la signature de prêts bancaires verts pour un montant total d’environ 5,8 milliards d’euros ([1]). Ils ont une maturité comprise entre 3 et 5 ans. Ces financements ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB ([2]), ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo. Les fonds prêtés seront dédiés au refinancement des investissements dans les réacteurs nucléaires existants en France dans le cadre de l’extension de leur durée de vie, tels que définis dans le Green Financing Framework d’EDF ([3]). Ces investissements sont alignés avec la taxonomie européenne. Premier producteur d’électricité sans émission directe de CO2 au monde ([4]), EDF s’appuie sur son parc nucléaire à côté de ses capacités hydrauliques et renouvelables pour permettre la décarbonation de ses clients, et ainsi contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici à 2050. Avec 34gCO2/kWh d’intensité carbone à fin mars 2024, le Groupe établit un nouveau record, et conforte sa trajectoire ambitieuse de réduction d’émissions de CO2, rehaussée en novembre 2023, en ligne avec un scénario de réchauffement de + 1,5 °C ([5]). Par ailleurs, EDF a signé un prêt bancaire de 300 millions d’euros de maturité 5 ans pour financer ses besoins généraux. ([1]) Dont une partie en dollars et une partie en yens ([2]) Dont la prolongation du prêt vert signé en octobre 2022 ([3]) Le Framework est disponible sur le site internet d’EDF dans la section Finance durable ([4]) Source ENERDATA 2022 - benchmark annuel des producteurs d’électricité ([5]) Cf. évaluations de la trajectoire faite par Moody’s, MSCI et TPI Modifié le 13 mai par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 mai Share Posté(e) le 13 mai (modifié) Quelques pages du dossier d'EDF a l'époque des discussions sur Penly 3/4 que je retrouve sauvegardées sur mon drive ... les chiffres sont de 2022 je crois, donc certains ont pas mal changé mais bon autant repartager ! Je sais pas si le dossier est encore dispo qq part ... Modifié le 13 mai par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 15 mai Share Posté(e) le 15 mai Slovaquie / Le gouvernement est prêt à approuver la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, selon le Premier ministre https://www.nucnet.org/news/government-set-to-approve-new-nuclear-power-plant-says-pm-5-3-2024 Le ministre aurait déclaré que la Russie serait exclue de l'appel d'offres La Slovaquie dispose de trois réacteurs nucléaires à Mochovce (photo) et deux à Bohunice. Courtoisie de SkodaJS. Le gouvernement slovaque est sur le point d'approuver le développement d'une unité de production d'énergie nucléaire supplémentaire de 1 200 MW, selon le premier ministre Robert Fico. S'exprimant lors d'une récente conférence de presse, M. Fico a révélé que le gouvernement pourrait prendre une décision sur la préparation du projet lors d'une réunion prévue le 15 mai. "Nous avons conclu un accord selon lequel la Slovaquie - l'État - a intérêt à construire, sous la propriété de l'État, une unité nucléaire massive d'une puissance allant jusqu'à 1 200 MW", a-t-il déclaré. Il n'a pas précisé où cette nouvelle unité serait construite. Le ministre de l'économie, Denisa Sakova, a été cité dans la presse locale comme ayant déclaré que, bien que la Slovaquie ait adopté une position plus pro-russe sous l'administration de M. Fico, le fournisseur de la nouvelle unité nucléaire serait choisi par le biais d'une procédure d'appel d'offres, excluant explicitement la participation de l'entreprise nucléaire publique russe Rosatom. La Slovaquie possède cinq réacteurs nucléaires commerciaux - trois à Mochovce, dans le sud-ouest du pays, et deux à Bohunice, dans l'ouest - tous de type VVER-440, réacteur à eau pressurisée conçu par la Russie. La dernière unité du pays, Mochovce-3, a été mise en service à la fin de l'année 2023. Une unité identique, Mochovce-4, est toujours en construction. Le parc a produit environ 59 % de l'électricité du pays. Mochovce-3 augmentera la part du nucléaire dans la production d'électricité du pays. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 15 mai Share Posté(e) le 15 mai Zut, on ne sera plus les champions du monde en pourcentage de nucléaire ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 16 mai Share Posté(e) le 16 mai Il y a 16 heures, clem200 a dit : Zut, on ne sera plus les champions du monde en pourcentage de nucléaire ^^ Ça permettra aux Teutons et allies de circonstances de se focaliser ailleurs que vers nous et démontre que le nucléaire a encore un l'avenir vu le renchérissement des autres sources d'énergies et dépendances plus marquées. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 mai Share Posté(e) le 20 mai (modifié) Gravelines qui passera de 5400MW avec 6x900MW à 3340MW avec la paire d'EPR prévue. Mais il y a peut être qu'il y a de la place pour une seconde paire dans le futur. Modifié le 20 mai par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 20 mai Share Posté(e) le 20 mai Pays-Bas : Le nouveau gouvernement s'engage à élargir le rôle du nouveau nucléaire https://www.energyintel.com/0000018f-82ee-dc18-a38f-a6ff0d4f0000 Le nouveau gouvernement néerlandais de droite soutiendra les plans de construction de quatre nouveaux grands réacteurs aux Pays-Bas et fera plus que tripler le montant des fonds publics affectés au programme néerlandais de construction de nouveaux réacteurs nucléaires, qui passera de 4,5 à 14 milliards d'euros (de 4,9 à 15,2 milliards de dollars). Cependant, même si le nouveau nucléaire reste l'un des principaux piliers de la politique énergétique néerlandaise qui a survécu au changement du gouvernement précédent, qui a largement continué à assurer l'intérim depuis les élections de novembre, le nouveau gouvernement envisage de dépenser la majeure partie des nouveaux fonds pour le nucléaire dans les années 2030, date à laquelle l'orientation de la politique pourrait avoir à nouveau changé. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 21 mai Share Posté(e) le 21 mai (modifié) Le 27/04/2024 à 20:35, Titus K a dit : autre chose importante que j'ai oublié, l'objectif du prix par Mwh @PatrickVoici un document de 2020 beaucoup plus détaillé sur l'aspect technique du réacteur, j'espère que c'est pas trop dépassé ... https://aris.iaea.org/PDF/UK-SMR_2020.pdf Pour les caractéristiques generales, c'est un réacteur à eau pressurisée à trois boucles, avec un pressuriseur, trois générateurs de vapeur et trois pompes de refroidissement dans la boucle primaire. Les dimensions de la cuve du réacteur --> diamètre de 4.5m / hauteur de 11m / Masse 220 tonnes C'est pas beaucoup plus petit que des réacteurs classiques style l'AP1000 de Westinghouse (qui fait 1170 MWe, contre 470 MWe pour le RR) Sinon Contrairement aux SMR plus petits comme celui de NuScale ou GE Hitachi , la circulation naturelle est insuffisante et nécessite les grosses pompes externes, les générateurs de vapeur et le pressuriseur d'un REP traditionnel. On se retrouve en fait avec une centrale classique, un peu plus petite, mais beaucoup moins puissante ... Il reste l'argument de la construction en module. Et la techno utilisée n'a pas grand chose de révolutionnaire donc on prend pas trop de risque. Je préfère franchement la solution Nuward meme si elle a aussi des défauts Une installation pour démontrer la production de modules SMR de Rolls-Royce https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Facility-to-demonstrate-Rolls-Royce-SMR-module-pro Rolls-Royce SMR a annoncé le projet d'une installation à Sheffield, dans le Yorkshire du Sud, au Royaume-Uni, pour fabriquer et tester des prototypes de modules pour ses petits réacteurs modulaires. ... "Notre investissement dans la mise en place de cette installation et la construction de modules prototypes constitue une nouvelle étape importante pour notre entreprise", a déclaré Victoria Scott, ingénieure en chef de la fabrication chez Rolls-Royce SMR. "Nos usines produiront des centaines de modules préfabriqués et pré-testés, prêts à être assemblés sur site. Cette installation nous permettra d'affiner notre production, nos essais et notre approche numérique de la fabrication, ce qui contribuera à réduire les risques de notre programme et à accroître la certitude de nos livraisons." ... Le SMR de Rolls-Royce est une conception de 470 MWe basée sur un petit réacteur à eau pressurisée. Il fournira une production de base constante pendant au moins 60 ans. 90 % du SMR - environ 16 mètres sur 4 - seront construits en usine, ce qui limitera l'activité sur site à l'assemblage de modules préfabriqués et testés au préalable, réduisant ainsi considérablement les risques liés au projet et permettant de raccourcir considérablement les délais de construction. Rolls-Royce SMR a reçu du gouvernement britannique un financement de 210 millions de livres sterling dans le cadre de la phase 2 du projet Low-Cost Nuclear Challenge, administré par UK Research and Innovation, qui a été complété par 280 millions de livres sterling de capitaux privés. ... Il s'agit de l'un des six projets de SMR sélectionnés en octobre par Great British Nuclear sur une liste restreinte dans le cadre du concours de sélection des SMR au Royaume-Uni. L'objectif est de prendre une décision finale d'investissement en 2029. Modifié le 22 mai par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 mai Share Posté(e) le 22 mai (modifié) Les British qui passent a la vitesse supérieure sur le déploiement du nucléaire, avec un nouveau site pour une 3eme centrale et potentiellement un 4eme site est étudié Encore un marché a saisir pour EDF qui peut profiter de l'argument effet de serie, en concurrence avec l'AP1400 coréen et l'AP1000 américain ... Royaume-Uni / Le gouvernement annonce des projets de centrales nucléaires à grande échelle à Wylfa, dans le nord du Pays de Galles https://www.nucnet.org/news/government-announces-plans-for-large-scale-nuclear-at-wylfa-in-north-wales-5-3-2024 Les ministres discutent de la construction de la centrale, qui rejoindra Hinkley Point C et Sizewell C en tant que futurs fournisseurs majeurs d'énergie propre. Wylfa abrite deux centrales Magnox refroidies au gaz qui ont été définitivement arrêtées en 2012 et 2015. Avec l'aimable autorisation de Google Earth. Le gouvernement britannique a désigné Wylfa, dans le nord du Pays de Galles, comme site d'une centrale nucléaire de grande envergure, dans le cadre de ses projets ambitieux visant la plus grande expansion de l'énergie nucléaire depuis 70 ans. Wylfa, sur l'île d'Anglesey (Ynys Môn en gallois), a été désigné comme le site privilégié pour la troisième grande centrale nucléaire du Royaume-Uni en une génération, après Hinkley Point C d'EDF, en cours de construction dans le Somerset, et le projet nucléaire Sizewell C prévu dans le Suffolk. Le gouvernement a déclaré qu'il était déjà en discussion avec les principales entreprises énergétiques intéressées par la construction d'une centrale nucléaire à Wylfa. Au début de l'année, le gouvernement a présenté des plans visant à quadrupler la production d'énergie nucléaire pour atteindre 24 GW d'ici à 2050, contre environ 5,8 GW aujourd'hui. Le développeur nucléaire sud-coréen, détenu par l'État, aurait entamé des discussions avec des représentants du gouvernement concernant la construction d'une centrale utilisant sa technologie de réacteur APR1400 à Wylfa. Le développeur nucléaire américain Westinghouse et le groupe de construction Bechtel ont également proposé de construire l'installation, en utilisant la technologie de réacteur AP1000 de Westinghouse. L'entreprise publique française EDF a déclaré qu'il appartenait au gouvernement de déterminer quel type de réacteur nucléaire serait utilisé à Wylfa, mais que deux unités EPR supplémentaires seraient "le choix le plus sûr" en "s'appuyant sur les compétences et l'expérience développées à Hinkley Point et à Sizewell". Le gouvernement a déclaré dans un communiqué qu'il entamait des pourparlers avec des entreprises énergétiques internationales afin d'envisager la construction de la nouvelle centrale, qui pourrait fournir suffisamment d'électricité pour six millions de foyers pendant 60 ans. "Ce projet rapproche le Royaume-Uni de son objectif, à savoir qu'un quart de l'électricité provienne de l'énergie nucléaire locale d'ici 2050, afin de renforcer l'indépendance énergétique du pays", précise le communiqué. Claire Coutinho, secrétaire d'État chargée de la sécurité énergétique et de l'objectif "zéro énergie", a déclaré que le gouvernement allait "de l'avant avec la plus grande expansion de l'énergie nucléaire depuis 70 ans". Une énergie propre et fiable pour des millions de personnes M. Coutinho a déclaré : "Anglesey est fière de son passé nucléaire : "Anglesey est fière de son histoire nucléaire et il n'est que juste qu'une fois de plus, elle puisse jouer un rôle central dans le renforcement de la sécurité énergétique du Royaume-Uni. Wylfa permettrait non seulement d'alimenter des millions de foyers en électricité propre et fiable, mais aussi de créer des milliers d'emplois bien rémunérés et d'attirer des investissements dans tout le nord du pays de Galles. En 2020, Hitachi, propriétaire du site jusqu'à son rachat par Great British Nuclear (GBN), s'est retiré du projet de construction d'une centrale nucléaire sur le site. L'entreprise japonaise a invoqué le manque de financement de la part du gouvernement britannique. GBN est l'organisme gouvernemental chargé de mener à bien les nouveaux projets d'énergie nucléaire au Royaume-Uni, y compris un parc de petits réacteurs modulaires. Le GBN a récemment retenu Wylfa et Oldbury-on-Severn, dans le Gloucestershire, comme deux sites possibles pour de nouveaux projets nucléaires. C'est la première fois depuis les années 1960 que le gouvernement acquiert des terrains pour de nouveaux projets nucléaires. La décision concernant le développeur nucléaire et le type de technologie à utiliser à Wylfa sera prise par GBN. Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association, basée au Royaume-Uni, a déclaré : "Un projet de grande envergure à Wylfa constituerait l'investissement le plus important de l'histoire du Pays de Galles : "Un projet à grande échelle à Wylfa serait l'investissement le plus important de l'histoire du Pays de Galles et constituerait un grand pas en avant vers la sécurité énergétique et l'absence totale de pollution pour l'ensemble du pays. Sue Ferns, secrétaire générale adjointe du syndicat Prospect, l'un des plus importants du Royaume-Uni, a déclaré : Les nouvelles centrales nucléaires d'une puissance de plusieurs gigawatts sont essentielles pour atteindre l'objectif "zéro énergie" et pour assurer notre sécurité énergétique. Mais elles permettent également de maintenir des emplois bien rémunérés et hautement qualifiés, ce qui signifie que ce projet donnerait un coup de fouet à l'économie galloise". "Nous devons maintenant nous concentrer comme un laser sur la livraison du nouveau nucléaire pour nous assurer que les compétences et l'expérience ne sont pas perdues et que les coûts sont réduits au fur et à mesure que nous avançons", a déclaré M. Ferns. Wylfa abrite deux centrales Magnox refroidies au gaz, qui ont été définitivement arrêtées en 2012 et 2015, et est considéré comme un site adapté aux grands réacteurs ou aux petits réacteurs modulaires. Modifié le 22 mai par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 mai Share Posté(e) le 26 mai (modifié) Pour le projet en Slovénie : Proposition d'EDF --> 1 EPR 1650 MW // 2 EPR 1200 MW Proposition coréenne -->APR1400 Proposition US --> AP1000 Objectif slovène pour le cout de construction pour un EPR 15,4 milliards € En France que les dernières estimation d'EDF pour les 6 EPR2 sont à 67,4 Milliards €, soit 11,2 Milliards € par EPR Le coût des options JEK2 est estimé entre 9,4 et 15,4 milliards d'euros https://world-nuclear-news.org/Articles/Estimated-cost-for-JEK2-options-range-from-EUR9-4 GEN energija a présenté sa dernière mise à jour sur le développement des plans pour la nouvelle capacité nucléaire JEK2 en Slovénie, en avançant des coûts probables et en disant que du point de vue du réseau électrique, 1300 MW serait la taille optimale. GEN energija a déclaré que sa "meilleure évaluation interne" - qui n'est pas basée sur des offres contraignantes de fournisseurs potentiels - était un coût de construction du jour au lendemain de 9 300 euros par kW de puissance installée : "Cela signifie 9,3 milliards d'euros (10,1 milliards de dollars) pour une centrale électrique de 1 000 MW et 15,4 milliards d'euros pour une centrale électrique de 1 650 MW. Pour tous les calculs et les hypothèses utilisées, nous avons l'intention d'obtenir un examen international par une institution reconnue avant la tenue du référendum. Dans un rapport de la réunion d'information, GEN Energija a déclaré que son étude du système électrique du pays a envisagé des options de 1000 MWe à 2400 MWe - "les principales conclusions sont que du point de vue de la sécurité et de la stabilité" du réseau électrique du pays "la taille optimale de JEK2 est jusqu'à 1300 MW de puissance électrique nette ... et que de nouvelles sources de services d'équilibrage du système sont nécessaires, en particulier des ressources pour assurer la réserve manuelle pour le rétablissement de la fréquence". GEN Energija affirme que le projet est d'une "importance stratégique exceptionnelle", permettant la décarbonisation et la sécurité énergétique pendant 80 ans ou plus. GEN Energija estime également que 5640 nouveaux emplois seront créés dans les dix ans à venir et que la part des fournisseurs nationaux dans le projet sera de plus de 37 %. La Slovénie prévoit de construire la nouvelle centrale nucléaire, d'une capacité maximale de 2 400 MW, à côté de sa centrale nucléaire actuelle, Krško, un réacteur à eau pressurisée de 696 MWe qui produit environ un tiers de l'électricité du pays et qui est détenu en copropriété par la Croatie voisine. Le Premier ministre Robert Golob s'est engagé à organiser un référendum sur le projet avant qu'il n'aille de l'avant, et a laissé entendre qu'il pourrait avoir lieu plus tard, en 2024. Le calendrier actuel du projet prévoit que la décision finale d'investissement sera prise en 2028 et que la construction commencera en 2032. En octobre, Dejan Paravan, PDG de GEN Energy, a déclaré que trois fournisseurs de technologie étaient envisagés pour le projet - Westinghouse, EDF et Korea Hydro & Nuclear Power - qui présentaient tous des atouts et que "la décision ne serait pas facile à prendre". Le projet a reçu un nouvel élan jeudi, lorsque l'Assemblée nationale slovène a adopté une résolution sur l'utilisation pacifique à long terme de l'énergie nucléaire, y compris le projet JEK2 et la proposition de référendum. Modifié le 26 mai par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 26 mai Share Posté(e) le 26 mai (modifié) Le 15/05/2024 à 14:04, Titus K a dit : Slovaquie / Le gouvernement est prêt à approuver la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, selon le Premier ministre https://www.nucnet.org/news/government-set-to-approve-new-nuclear-power-plant-says-pm-5-3-2024 Le ministre aurait déclaré que la Russie serait exclue de l'appel d'offres La Slovaquie dispose de trois réacteurs nucléaires à Mochovce (photo) et deux à Bohunice. Courtoisie de SkodaJS. Le gouvernement slovaque est sur le point d'approuver le développement d'une unité de production d'énergie nucléaire supplémentaire de 1 200 MW, selon le premier ministre Robert Fico. S'exprimant lors d'une récente conférence de presse, M. Fico a révélé que le gouvernement pourrait prendre une décision sur la préparation du projet lors d'une réunion prévue le 15 mai. "Nous avons conclu un accord selon lequel la Slovaquie - l'État - a intérêt à construire, sous la propriété de l'État, une unité nucléaire massive d'une puissance allant jusqu'à 1 200 MW", a-t-il déclaré. Il n'a pas précisé où cette nouvelle unité serait construite. Le ministre de l'économie, Denisa Sakova, a été cité dans la presse locale comme ayant déclaré que, bien que la Slovaquie ait adopté une position plus pro-russe sous l'administration de M. Fico, le fournisseur de la nouvelle unité nucléaire serait choisi par le biais d'une procédure d'appel d'offres, excluant explicitement la participation de l'entreprise nucléaire publique russe Rosatom. La Slovaquie possède cinq réacteurs nucléaires commerciaux - trois à Mochovce, dans le sud-ouest du pays, et deux à Bohunice, dans l'ouest - tous de type VVER-440, réacteur à eau pressurisée conçu par la Russie. La dernière unité du pays, Mochovce-3, a été mise en service à la fin de l'année 2023. Une unité identique, Mochovce-4, est toujours en construction. Le parc a produit environ 59 % de l'électricité du pays. Mochovce-3 augmentera la part du nucléaire dans la production d'électricité du pays. S'ils ils sont déjà à 59%, ils vont vraiment être très haut avec le réacteur en construction + celui en projet. Quel est leur objectif ? Devenir exportateur ? Remplacer leur réacteurs soviétiques ? Ou bien ils prévoient une augmentation importante de la demande électrique ? Modifié le 26 mai par Hypsen 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 mai Share Posté(e) le 26 mai il y a 10 minutes, Hypsen a dit : S'ils ils sont déjà à 59%, ils vont vraiment être très haut avec le réacteur en construction + celui en projet. Quel est leur objectif ? Devenir exportateur ? Remplacer leur réacteurs soviétiques ? Ou bien ils prévoient une augmentation importante de la demande électrique ? Je pense qu'un des objectif est en effet l'export vu qu'ils sont voisins de l'Allemagne... en hiver ca peut générer un petit chèque sympa. La consommation électrique en Slovaquie a augmenté d'1% par an entre 2010 et 2020 pour une démographie presque stable ... Mais Ils sont pour l'instant encore importateurs nets d'électricité. En 2021 c'était 30 TWh de production, et il y a encore 22% de la production électrique qui est fossile, donc à remplacer dans le futur : Nucléaire --> 15.7 TWh (52%) (ca va monter à 59% avec le 4ème VVER440) Hydro --> 4.6 TWh (15%) Gaz --> 4.4 TWh (15%) Charbon --> 2.2 TWh (7%); Biocarburants et renouvelables --> 3.1 TWh (11%); La centrale de Bohunice avec 2 VVER440 commence a veiller doucement donc il est temps de prévoir son remplacement (1200MW pour remplacer ~900MW) : --> les réacteurs sont rentrés en service en 1984 et 1985 pour un durée d'exploitation à l'origine de 40 ans je crois ... La centrale de Mochove avec 3 (+ 1 construction) VVER440 est moins vielle en revanche --> Les 2 premiers réacteurs sont de 1998 et 1999, donc 15 and plus jeune que Bohunice. --> Les 2 derniers réacteurs sont vraiment tout neufs. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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