énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?

[collectionneur]

Entendu, donc l'EPR malgré ou à cause ses dépassement de coût et de délais tient la route aux niveaux des recommandations de sécurité ?

[LBP]

Entendu, donc l'EPR malgré ou à cause ses dépassement de coût et de délais tient la route aux niveaux des recommandations de sécurité ?

oui

Donc si le coût de mise aux normes est trop élevé il y a risque d’arrêt de central 

Comme Fessenheim

[collectionneur]

Tiens, pas de réactions après la publication du rapport sur la cour des comptes ?

J'ai noté cela en aparté concernant les simples consommateurs de la fée électricité que nous sommes  >:( :

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120201trib000681580/mestrallet-juge-excessif-le-prix-du-nucleaire-en-france.html

La Cour des comptes compare quatre méthodes comptables pour évaluer le coût de production nucléaire d’EDF. Selon deux d’entre elles, ce coût ressort entre 32 et 33 euros,

« La Cour a confirmé que le niveau de 49 euros, souvent mis en avant par EDF, prenait en compte la rémunération du capital mais pas les amortissements. Ce qui revient à faire payer une deuxième fois au consommateur français le coût initial de construction du parc nucléaire », a souligné Gérard Mestrallet.

« D’ailleurs, si le coût d’EDF était vraiment de 49 ou 50 euros, alors qu’EDF vend à 35 euros aux particuliers, on se demande comment le groupe gagnerait autant d’argent ! », a conclu le PDG de GDF Suez,

[alexandreVBCI]

Un très mauvais gag pour Areva !  =(

(B2) Jukka Laaksonen, aujourd’hui à la retraite va travailler pour le groupe nucléaire russe Rosatom. Son nom ne vous dit sans doute rien. Ce n’est cependant un total anonyme. Laaksonen était jusqu’à il y a quelques semaines encore, en janvier, tout simplement le responsable de l’autorité nucléaire finlandaise (STUK). A ce titre, il avait accès à peu près tous les dossiers, notamment celui de la centrale EPR nouvelle génération en cours de construction par Areva à Olkiluoto.  Dire que cela « em…bête » un peu le groupe français serait minimaliste. Areva craint notamment de voir ainsi révéler quelques secrets industriels à un de ses potentiels concurrents, comme l’est le le groupe russe Rosatom. Ce qui est plus inquiétant est que cette pratique semble plutôt courante en Finlande où n’existe pas de règle très stricte pour le pantouflage des responsables administratifs ou politiques, ainsi que le rappelle notre confrère Kaleva. Chacun a en tête l’exemple de l’ancien président de la république, social démocrate, Paavo Lipponen, devenu conseil du projet russe de transport de gaz, Nord Stream.

http://www.bruxelles2.eu/marches-de-defense/un-expert-nucleaire-finlandais-passe-a-lest.html

[hadriel]

Schroder avait aussi pantouflé chez Gazprom après avoir quitté la politique. Les Russes doivznt avoir des arguments très convaincants.

[collectionneur]

J’espère que cela n'est qu'un simple incident :

ALERTE - France: alarme incendie dans une centrale nucléaire, arrêt automatique du réacteur

RENNES - Une alarme incendie s'est déclenchée jeudi suite à un dégagement de fumée à la centrale nucléaire de Penly, dans l'ouest de la France, et le réacteur s'est arrêté automatiquement, a annoncé jeudi l'opérateur, Electricité de France(EDF).

Le 5 avril 2012, à 12h20 (10H20 GMT), une alarme incendie s'est déclenchée suite à un dégagement de fumée dans un local situé dans le bâtiment réacteur de l'unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly. Les systèmes de sécurité se sont enclenchés normalement et le réacteur s'est arrêté automatiquement, indique EDF dans un communiqué publié sur le site de la centrale.

Il n'y a pas de blessés et les installations sont en sécurité, précise le texte.

Lien sur la centrale :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Penly

[MoX]

J'ai lu "dégagement de fumée d'un équipement" probablement en sous-niveau d'huile.

L'article précise aussi "aucune flamme".

http://lci.tf1.fr/science/environnement/une-alarme-incendie-s-est-declenchee-dans-la-centrale-nucleaire-7114906.html

Petit soucis dans les procédures de maintenance ?

[g4lly]

Interview d'Anne Lauvergeon qui regle des comptes notament sur la politique nucléariste ...

L'ex-patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, dénonce dans un entretien publié par l'hebdomadaire L'Express les méthodes du PDG d'EDF, Henri Proglio, et révèle certaines de ses conversations avec Nicolas Sarkozy, qui lui avait proposé un ministère en 2007. "Henri Proglio est arrivé en se proclamant capitaine [de l'équipe de France nucléaire], en refusant systématiquement de passer le ballon et en taclant ses coéquipiers", déplore Mme Lauvergeon. "A peine nommé, il a critiqué publiquement la filière, qu'il connaissait fort peu, prônant le démantèlement d'Areva", ajoute l'ex-patronne du groupe nucléaire français.

Anne Lauvergeon publie un livre intitulé La femme qui résiste, dans lequel elle revient sur son parcours à la tête du groupe et sur son éviction, en 2011. Elle critique par ailleurs les relations du président de la République avec M. Proglio. "Saura-t-on un jour pourquoi le patron d'EDF a eu ainsi table ouverte à l'Elysée durant tout ce quinquennat ? Regardez encore, la semaine dernière, les résultats de l'appel d'offres de l'Etat pour 10 milliards d'euros dans l'éolien offshore", s'interroge l'ancienne sherpa de François Mitterrand.

Lire l'entretien avec Anne Lauvergeon : "J'ai dérangé des intérêts et des réseaux"

Evoquant ses propres relations avec Nicolas Sarkozy, elle confie avoir décliné en 2007 une offre du président, alors nouvellement élu, de la nommer au ministère de son choix. "Il ne composait pas un gouvernement, il recrutait pour un casting !" explique-t-elle. "Je crois au volontarisme du temps long, pas au volontarisme de l'instant, prétexte à une agitation médiatique." Selon Anne Lauvergeon, Nicolas Sarkozy, aujourd'hui candidat à un second quinquennat, lui avait confié au début de 2007 "qu'il ne ferait qu'un mandat, puis qu'il irait gagner de l'argent chez Bouygues".

Mme Lauvergeon n'épargne pas non plus Alexandre de Juniac, l'actuel PDG d'Air France et ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy. Elle rapporte que Nicolas Sarkozy lui a proposé, lors d'un entretien, la direction d'Air France. "J'ai refusé, en m'étonnant, puisque Alexandre de Juniac, un de ses grands amis, était candidat pour le poste. Il m'a dit : 'Alexandre est un ami, mais il n'a pas le niveau, il ne sera jamais président d'Air France. Il faut être sérieux'", raconte-t-elle.

PROPOSITION D'UN RÉACTEUR NUCLÉAIRE À LA LIBYE

Anne Lauvergeon reproche au président d'avoir "laissé s'organiser un système de clan, de bandes et de prébendes" dans la filière nucléaire française. "Ce système a fait la promotion d'un nucléaire bas de gamme à l'international et proposé de transférer nos droits de propriété intellectuelle mondiaux aux Chinois et de vendre du nucléaire à des pays où ce n'est pas raisonnable", ajoute celle qui avait gagné le surnom d'"Atomic Anne". Elle cite en particulier le cas de la Libye, à laquelle Nicolas Sarkozy avait proposé en juillet 2007 de vendre un réacteur nucléaire, notamment pour désaliniser de l'eau de mer, après la libération d'infirmières bulgares détenues par les autorités libyennes.

Lire notre enquête : "Comment Areva a enquêté sur Anne Lauvergeon"

Anne Lauvergeon dit qu'elle s'est opposée "vigoureusement" à la vente d'équipements nucléaires à la Libye. "Nous jouions à fronts renversés", explique-t-elle. "L'Etat, censé être plus responsable, soutenait cette folie. Imaginez, si on l'avait fait, de quoi nous aurions l'air maintenant !" "Pourtant, quelle insistance ! A l'été 2010, j'ai encore eu, à l'Elysée, une séance à ce sujet avec Claude Guéant et Henri Proglio", ajoute-t-elle, en citant les noms du secrétaire général de l'Elysée de l'époque et du PDG d'EDF, avec qui ses relations sont notoirement mauvaises.

La longue interview au complet http://www.lexpress.fr/actualite/economie/sarkozy-proglio-nucleaire-anne-lauvergeon-dit-tout_1102901.html

[g4lly]

La "concurrence" et l'électricité ne font pas forcément bon ménage.

France : le marché de l'électricité dans le collimateur de Hollande

PARIS - Le marché de l'électricité s'est invité jeudi dans la campagne présidentielle, le favori des sondages François Hollande voulant changer des règles censées développer la concurrence mais qui, selon son camp, ne font qu'attiser la spéculation au détriment des consommateurs.

A quelques jours d'une élection décisive pour l'avenir de la France, il est urgent de suspendre la mise en application de la loi Nome, adoptée en 2010 et qui a réformé en profondeur le fonctionnement du marché de l'énergie, a déclaré dans un communiqué François Brottes, conseiller du candidat socialiste à la présidentielle, pour les questions énergétiques .

Après des hausses insupportables des tarifs du gaz et de l'électricité et l'échec de l'automatisation des tarifs sociaux de l'énergie, le gouvernement persiste à vouloir passer en force pour imposer la spéculation sur le marché de l'électricité au détriment des consommateurs, y compris contre l'avis de l'Autorité de la concurrence elle-même, a-t-il accusé.

Une allusion à un avis de l'Autorité publié en début de semaine qui constitue, selon lui, un véritable réquisitoire contre la politique d'ouverture du marché français de l'électricité et son incarnation législative, la loi Nome.

Le gendarme de la concurrence avait été appelé par le gouvernement à se prononcer sur un projet de décret devant permettre la mise en place d'un des volets de cette loi, le marché de capacité, un dispositif d'encouragement à la production d'électricité en période de pointe.

Or, l'Autorité a étrillé ce projet, en estimant que sa nécessité n'était pas du tout démontrée, qu'il pourrait pénaliser les fournisseurs alternatifs et alourdir les factures des consommateurs de 200 à 500 millions d'euros par an.

Au passage, elle a dressé un piètre de bilan du dispositif phare de la loi Nome, l'Arenh, qui oblige EDF à revendre une partie de son électricité nucléaire à ses concurrents à un prix encadré.

Malgré cela, certains fournisseurs alternatifs sont actuellement en train de réduire leur activité et envisagent un retrait total du marché français, ce qui traduit un constat d'échec de l'ouverture du marché français de l'électricité, a constaté l'Autorité.

Plus mesuré, le régulateur du secteur, la Commission de régulation de l'énergie (CRE), a estimé jeudi que le marché de capacité pouvait se justifier, mais a prévenu également qu'il risquait de faire monter les factures d'électricité.

La CGT s'est aussitôt félicitée des annonces de l'équipe Hollande, jugeant ce geste important. Nous sommes très satisfaits par cette déclaration. On s'est battus contre cette loi, a indiqué à l'AFP Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la fédération CGT-Mines énergies

L'avis du gendarme de la concurrence a par ailleurs apporté du grain à moudre aux fournisseurs alternatifs qui reprochaient déjà au gouvernement de faire le jeu d'EDF en fixant des règles insuffisamment attractives pour qu'ils puissent se développer.

L'association AFIEG, qui rassemble le groupe suisse Alpiq, l'italien Enel, l'allemand EON et le suédois Vattenfall), a ainsi estimé que l'Autorité met en exergue l'absence de conditions concurrentielles dans le secteur électrique.

Derrière ces multiples attaques contre la loi Nome, reste à voir l'ampleur des changements que pourrait apporter un changement de majorité.

On ne sait pas exactement jusqu'où ces déclarations pourraient mener, et quelles parties de la loi Nome seraient réaménagées, a confié à l'AFP un bon connaisseur du secteur, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

Tout en estimant que de toute façon, quel que soit le résultat des élections, il ne faisait déjà aucun doute qu'elle serait modifiée, vu le vent de critiques qu'elle suscite.

EDF

ALPIQ HOLDING

ENEL

E.ON

(©AFP / 19 avril 2012 20h25)

[g4lly]

http://www.europe1.fr/France/Deux-centrales-nucleaires-visitees-en-quelques-heures-1064663/

Un homme a pénétré dans la centrale de Civaux. Plus tôt, c'est la centrale de Bugey qui avait été visitée.

Hervé Couasnon n'en est pas à son premier coup d'éclat. Ce "poète-escaladeur", trublion originaire de Périgueux et habitué des actions médiatiques, a réussi mercredi à pénétrer dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Civaux, dans la Vienne. C'est la deuxième intrusion dans une centrale nucléaire en quelques heures : un peu plus tôt dans la journée, un militant de Greenpeace a survolé celle de Bugey, dans l'Ain et a atterri en parachute sur le site.

Interpellé en début d'après-midi, Hervé Couasnon a "déjoué la surveillance des vigiles d'entrée", profitant du passage d'un camion de livraison, selon la gendarmerie. Hervé Couasnon affirme avoir pénétré dans le périmètre de sécurité de la centrale, "caché dans un taillis". D'après les gendarmes, il est entré dans la zone dite "surveillée", "la plus éloignée des bâtiments de la centrale".

Un appel aux candidats

Le but de ce "poète-escaladeur", qui s'était lancé dans la course à la présidentielle avant d'abandonner en février : demander aux "candidats qui débattront ce soir qu'ils tiennent leurs promesses […] car les Français en ont marre de la société dans laquelle ils vivent".

Pour le rechercher, 25 membres du Peloton spécial de protection de gendarmerie (PSPG) et neuf patrouilles du groupement départemental de gendarmerie de la Vienne, ainsi que deux équipes cynophiles, ont été mobilisés.

Hervé Couasnon a réussi à faire parler de lui à maintes reprises, notamment en avril 2011, quand il a escaladé la façade de la mairie de Limoges pour lancer sa candidature à la présidentielle. En 1989, il avait escaladé la façade de la prison de Nice quand l'ancienne animatrice de télévision Danièle Gilbert y était incarcérée. Et en 2002, c'est à l'Assemblée nationale qu'il s'était illustré, arrivant jusqu'aux pieds du Premier ministre d'alors, Jean-Pierre Raffarin, pour lui remettre une coupe.

[alexandreVBCI]

Avec la victoire de François Hollande, la France se prépare à entamer un tournant énergétique. Même si le nucléaire devrait rester prééminent durant le quinquennat qui s'ouvre, le président élu a promis, dans son programme, d'engager «la réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025». L'objectif est conforme à l'accord négocié entre le PS et EELV, mais il ne devrait commencer à se concrétiser que vers la fin de la décennie. En effet, François Hollande a martelé qu'il ne fermerait durant son quinquennat qu'une seule centrale nucléaire, celle de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire français, et qu'il achèverait la construction de l'EPR de Flamanville (Manche). Ce réacteur de troisième génération est censé entrer en service en 2016.

Si la part du nucléaire sera donc peu ou prou maintenue dans les cinq ans qui viennent, la nouvelle majorité devra préciser la trajectoire pour la suite, sachant que l'accord PS/EELV prévoyait la fermeture de 24 réacteurs sur les 58 existants d'ici à 2025. Cette transition devrait faire la part belle au développement des énergies renouvelables et aux économies d'énergies. «Sur la route du déploiement de ce programme énergétique, les modalités pratiques seront déterminantes» et «le réalisme sera, plus que jamais, de mise sur des choix qui engagent la France pour les vingt prochaines années», a souligné lundi l'Union française de l'électricité, qui représente les entreprises du secteur.

Toutefois, la fermeture de Fessenheim et la réduction du poids du nucléaire ne sont pas en tête des préoccupations du nouveau président en matière d'énergie. Une mesure plus visible a été promise pendant ses cent premiers jours à l'Elysée: le blocage des prix des carburants pendant trois mois. Bien que les prix à la pompe, après avoir enchaîné les sommets, se soient un peu assagis depuis quelques semaines, cette mesure est présentée comme un élément clef d'une politique visant à redonner du pouvoir d'achat aux Français.

Durant la campagne, François Hollande avait expliqué que pendant ce gel, la fiscalité des carburants serait révisée, «à commencer par une réintroduction de la TIPP flottante», dans le but de «restituer aux consommateurs ce que l'État perçoit en recettes supplémentaires» en cas de flambée du brut. La TIPP flottante est une taxe qui varie à l'inverse des cours des produits pétroliers, permettant d'amortir les variations des prix à la pompe.

Autre chantier annoncé en matière d'énergie, la mise en place d'une facturation progressive de l'électricité et du gaz, sur une base «volontaire». La consommation considérée comme «essentielle» serait moins chère, mais l'énergie supplémentaire deviendrait plus coûteuse afin d'encourager les comportements vertueux. Cela implique des garde-fous pour éviter de pénaliser les ménages précaires qui, paradoxalement, consomment souvent le plus d'énergie car ils occupent des logements vétustes et énergivores.

Enfin, au-delà de ces mesures, une question subsidiaire agite le secteur: quel sort le nouveau président réservera-t-il à Henri Proglio, nommé fin 2009 PDG d'EDF par Nicolas Sarkozy? Alors que certains considèrent ses jours comme comptés à la tête de l'électricien national, la faute à sa rivalité avec l'ex-patronne d'Areva Anne Lauvergeon et à sa défense véhémente du nucléaire, d'autres soulignent ses liens à gauche, cultivés du temps de sa longue carrière au sein de l'ex-Générale des Eaux.

http://www.20minutes.fr/article/930055/francois-hollande-fera-t-il-prendre-france-virage-energetique

[Perry]

Je viens de lire plusieurs news qui relaient la rumeur de... Cécile Duflot pressentie pour être Ministre de l'Environnement.  :O

Dès demain je vais aller constituer un stock de bougies et de bûches...

[zx]

On a un bon laboratoire en la matière, le Japon ayant mis à l'arrêt toutes ses centrales, ils importent massivement du pétrole et du charbon pour produire l'electricité, les factures explosent.

Je pense que si ils continuent comme ca, cela va faire très mal. ils sont déjà très endettés.

[Chris.]

Ils ont quand même réussi, du jour au lendemain ou presque, à réduire leur consommation électrique de 15-20% (les centrales thermiques ne peuvent pas remplacer complètement les centrales nucléaires), même si les sacrifices qu'ils font sont très importants.

Cela montre que si on veut faire des économies d'énergie (pas forcément aussi drastique), on peut faire des économies, il faut juste avoir la volonté...

[zx]

Rien ne dit qu'ils ont réussis,  c'est dans les mois à venir qu'on le saura, d'après des infos récentes, ca commence à pas aller bien.

[Beleg]

Culturellement, au Japon, c'est normal de ne pas chauffer en hiver à l'intérieur. Donc on trouvait essentiellement des clims réversibles.

Du coup c'est pas dur de réduire de 15-20% la conso électrique en coupant les clims. Mais ça repose sur un inconscient collectif millénaire inapplicable ailleurs.

[Rochambeau]

C'est surtout que tout le monde n'a pas les moyens d'avoir un chauffage centrale, généralement les japonais utilisent des petite tables chauffante (kotatsu) électrique ou thermique. Et puis, les japonais ont la particularité de ne pas avoir peur des coupures d'eau, gaz ou électrique et vont même demander volontairement à l'électricien de couper le courant chez eux dans le cas d'un problème.

Je viens de lire plusieurs news qui relaient la rumeur de... Cécile Duflot pressentie pour être Ministre de l'Environnement. 

Dès demain je vais aller constituer un stock de bougies et de bûches...

C'était à prévoir, vu que les Vert ont soutenu Hollande au second tour.

[glitter]

Ils ont quand même réussi, du jour au lendemain ou presque, à réduire leur consommation électrique de 15-20% (les centrales thermiques ne peuvent pas remplacer complètement les centrales nucléaires), même si les sacrifices qu'ils font sont très importants.

Cela montre que si on veut faire des économies d'énergie (pas forcément aussi drastique), on peut faire des économies, il faut juste avoir la volonté...

Si je me souviens bien, certaines usines se mettent a tourner la nuit.

Je vois mal en France les ouvriers PSa commencer a bosser a 1h du mat.

[aviapics]

Dès demain je vais aller constituer un stock de bougies et de bûches...

bof, ya deja eu des ecolos au gouvernement, et le centrales sont toujours la.

Entre les discours electoraux et le retour a la realite...

C'est par contre peut etre une bonne nouvelle pour l'incitation a la recherche dans les nouvelles technos.

[christophe 38]

On a un bon laboratoire en la matière, le Japon ayant mis à l'arrêt toutes ses centrales, ils importent massivement du pétrole et du charbon pour produire l'electricité, les factures explosent.

Je pense que si ils continuent comme ca, cela va faire très mal. ils sont déjà très endettés.

bonjour

je me rappelle du 19 février 2012.

Il a fait froid et nous avons du acheter des MW à l'étranger (malgré nos centrales nukes) ; 1900 euros le MW.

Donc, admettons, on coupe tout  :

en panneaux solaires, il faut couvrir l'équivalent de l'Europe pour l’énergie consommée en France

en éoliennes, il faut couvrir la France..

je passe sur le thermique car c'est l'achat de pétrole ou de gaz (et vu les cours qui ne sont pas à la baisse..)

je passe sur le charbon, ça pollue

d'ailleurs, en parlant de pollution, on ne parle pas (assez) du bilan carbone des éoliennes ou des panneaux solaires (fait avec des terres rares qui viennent de l'autre bout du monde)

Donc, le 19 février 2012, après deux semaines de temps bouché, sans vent (pas de soleil, pas de vent), malgré nos centrales (certes, quelques tranches étaient en entretien), nos avons du acheter de l’énergie à l’étranger.

Que se passera t il dans les années futures si on réduit le nombre de centrales ??

Autre lecture, autre vue :

le mois dernier, les premières voitures électriques arrivaient à la Reunion, ce qui nous a valu un petit article dans le journal d'information de la Reunion :

Le programme Vert devait et doit toujours s’atteler à la problématique d’une recharge des véhicules électriques (8 heures en moyenne pour rouler deux heures) via des énergies renouvelables.

Et pour cause, dans un système électrique insulaire, dont la production provient à plus de 60 % d’énergies fossiles (charbon et fioul), le bilan CO2 des véhicules électriques ne serait pas bon. EDF, partie prenante du projet Vert, a planché sur la question. Jean-Louis Barbet livre : "Il faut compter une émission de gaz à effet de serre, si l’électricité provient d’une centrale charbon, d’environ 162 g de CO2 par kilomètre. C’est largement au-dessus des performances d’un véhicule thermique classique neuf". D’où l’idée de créer des infrastructures de charge alimentées par des panneaux photovoltaïques. Une idée qui a pris du plomb dans l’aile avec le coup d’arrêt du photovoltaïque. Raffik Cassam-Chenaï pense pourtant que ce cercle vertueux pourrait se faire à terme. Il cite par exemple l’utilisation du courant créer par les ombrières solaires des supermarchés. "Pour l’instant, cette énergie est revendue à EDF. On peut imaginer s’en servir pour alimenter des véhicules électriques".

Un plein doux mais subventionné

[bPas si écolo donc. En revanche, le prix de vente du kW/h d’électricité - le même partout en France - rend la recharge du véhicule hypercompétitive à l’heure. EDF estime qu’il faut compter 2 euros pour 100 km contre 7,50 euros pour une voiture thermique. Mais ce prix canon est largement subventionné à La Réunion par la contribution au service public de l’électricité (CSPE) payée par tous les abonnés. "C’est un choix politique, mais la CSPE n’a pour l’instant pas vocation à subventionner les voitures". D’ailleurs, est-il normal que l’usager d’une voiture thermique paye le plein des automobilistes roulant à l’électricité ? Enfin, la question demeure quant à la capacité de la Réunion à répondre à une hausse substantielle de la demande électrique. EDF estime qu’un véhicule électrique consommerait en un an (17 000 km) "autant qu’un foyer réunionnais". "Si tous les ménages réunionnais étaient équipés en 2030, cela reviendrait à doubler les moyens de production actuels. Ce qui veut dire trouver 700 MW de puissance en plus sans tenir compte du développement démographique". La difficulté est double puisqu’il faut en plus que cette production soit renouvelabl].

L’équation est corsée mais Raffik Cassam-Chenaï mise beaucoup sur la recherche et développement pour la résoudre

http://www.clicanoo.re/321480-des-voitures-vraiment-propres-a-la-reunion.html

En résumé, si nous avions 20 millions de voitures electriques en France (au lieu de nos moteurs à explosion), ça ferait combien de tranches supplémentaires ???

[Drakene]

Il me semble que si l'on changeait toutes les voitures thermiques par des électriques il faut "simplement doubler notre parc de centrales actuelles  :P

Donc vas falloir vite trouver du pétrole, du gaz, ou se mettre à la 4G dans le nucléaire sinon on ne passera jamais à la voiture électrique...

[g4lly]

Il me semble que si l'on changeait toutes les voitures thermiques par des électriques il faut "simplement doubler notre parc de centrales actuelles  :P

Donc vas falloir vite trouver du pétrole, du gaz, ou se mettre à la 4G dans le nucléaire sinon on ne passera jamais à la voiture électrique...

Pour le véhicule a moteur on peut assez facilement produire des engin qui consomme moins de 2L d'essence au 100km ce n'est pas vraiment un problème, les marges d'évolution de ce coté sont énormes si on reconsidère l'automobile comme un bête moyen de transport et plus comme un engin statutaire. En gros ce qui voudront se déplacer a quatre roue et pas cher le pourront dans un avenir proche.

D'ailleurs la consommation de carburant pour vehicule est en baisse depuis des année - 1992 plateau puis baisse -, non seulement parce que les ménage font attention a leur dépense transport en réduisant leur usage du véhicule - baisse du nombre de kilometre parcouru, et conduite plus osbre -, mais aussi parce que les voitures consomme nettement moins.

Ici le cout du chauffage selon l'énergie utilisé ... et oui le cout de l'énergie est en baisse depuis des lustres étonnant :)

Pour le chauffage la solution est simple ... on sait produire du logement zero énergie. Donc a priori les besoin de chauffage résidentiel devrait chuter encore, d'autant plus que l'énergie se renchérirait.

[g4lly]

je me rappelle du 19 février 2012.

Il a fait froid et nous avons du acheter des MW à l'étranger (malgré nos centrales nukes) ; 1900 euros le MW.

Que les con qui se chauffe au convecteurs électriques se dénoncent ...

Les bretons qui ont toujours tout fait pour pas avoir de centrale nucléaire chez eux, et que sous prétexte que le climat est doux ont fait l'économie de l'isolation et installé des convecteurs de merde ... qu'il se caille les couilles ca leur apprendra a pas venir parasiter le réseau 10j par ans. Accessoirement la production nucléaire ne sait pas gérer la consommation pointe ... donc c'est un faux probleme nucléaire et un vrai probleme de logement.

Donc, admettons, on coupe tout  :

en panneaux solaires, il faut couvrir l'équivalent de l'Europe pour l’énergie consommée en France

Pour rébondre a quel besoin électrique? la question est la. On a créé de toute piece un besoin électrique pour alimenter en consommateur "base" notre industrie nucléaire ... et pas l'inverse ;)

en éoliennes, il faut couvrir la France.

je passe sur le thermique car c'est l'achat de pétrole ou de gaz (et vu les cours qui ne sont pas à la baisse..)

je passe sur le charbon, ça pollue

Actuellement et quelques soit le parc nucléaire dont on disposerait l'hydro et le thermique fossile est indispensable pour répondre a la consommation pointe et une partie de la quasi base. Le nucléaire ne sait pas le faire. L'hydro - haute chute et fil de l'eau - et le thermique fossile ont donc encore de beau jour devant eux ;)

d'ailleurs, en parlant de pollution, on ne parle pas (assez) du bilan carbone des éoliennes ou des panneaux solaires (fait avec des terres rares qui viennent de l'autre bout du monde)

Sujet déjà abordé en long large et travers sur le fil d'a coté énergie renouvelable etc.

Les éolienne et photovoltaique produits en France ont un excellent bilan carbone ... pour la simple raison qu'il sont produit avec de l'énergie nucléaire ;)

Donc, le 19 février 2012, après deux semaines de temps bouché, sans vent (pas de soleil, pas de vent), malgré nos centrales (certes, quelques tranches étaient en entretien), nos avons du acheter de l’énergie à l’étranger.

comme d'habitude ... on achete tout le temps de l'énergie a l'étranger. La consommation est saisonniere et fortement induite par la météo - a cause des abrutis qui se chauffe a l'électrique - donc parfois on importe parfois on exporte.

Avoir une surcapacité nucléaire ferait augmenter le prix de l'électricité nucléaire ... c'est abllot mais c'est comme ca, l'électricité nucléaire pour le moment on ne la stocke pas et donc si on surproduit soit on la vend a vil prix ... soit on la consomme en faisant chauffer les ligne HT.

Que se passera t il dans les années futures si on réduit le nombre de centrales ?

On serait tous morts ... d'ailleurs les allemands sont tous morts, les japonais aussi etc.

Autre lecture, autre vue :

le mois dernier, les premières voitures électriques arrivaient à la Reunion, ce qui nous a valu un petit article dans le journal d'information de la Reunion :http://www.clicanoo.re/321480-des-voitures-vraiment-propres-a-la-reunion.html

En résumé, si nous avions 20 millions de voitures electriques en France (au lieu de nos moteurs à explosion), ça ferait combien de tranches supplémentaires?

Ca dépend de la consommation desdits vehciules ... de l'évolution des kilometre parcouru etc.

On peut ajouter a cela l'avantage qu'un grand parc plugin permettrait un stockage important d'énergie réseau dans les batterie permettant d'écreter les pointes etc.

Le calcul n'est pas simple, mais de toute façon il est fort peu probable qu'il y ait une tel mutation du parc automobile ne serait ce qu'a cause du cout d'acquisition. Coté automobile et hors cas particulier des petites iles ou le kilomètre quotidien parcouru et limité par la géographie, ou autre cas de parc a usage spécifique - véhicule municipaux, usage domestique etc. - le tout électrique ne va pas supplanter le thermique de si tôt.

[Drakene]

Pour le véhicule a moteur on peut assez facilement produire des engin qui consomme moins de 2L d'essence au 100km ce n'est pas vraiment un problème, les marges d'évolution de ce coté sont énormes si on reconsidère l'automobile comme un bête moyen de transport et plus comme un engin statutaire. En gros ce qui voudront se déplacer a quatre roue et pas cher le pourront dans un avenir proche.

D'ailleurs la consommation de carburant pour vehicule est en baisse depuis des année - 1992 plateau puis baisse -, non seulement parce que les ménage font attention a leur dépense transport en réduisant leur usage du véhicule - baisse du nombre de kilometre parcouru, et conduite plus osbre -, mais aussi parce que les voitures consomme nettement moins.

Ici le cout du chauffage selon l'énergie utilisé ... et oui le cout de l'énergie est en baisse depuis des lustres étonnant :)

Pour le chauffage la solution est simple ... on sait produire du logement zero énergie. Donc a priori les besoin de chauffage résidentiel devrait chuter encore, d'autant plus que l'énergie se renchérirait.

J'veux bien que l'on consomme moins de pétrole, seulement même avec la baise constaté sur ces graphiques, dans le même temps la facture énergétique des ménages à quand même explosé. Puis avec l'entrée de l'Inde et de la Chine dans l'air de l'automobile et la baisse de production du pétrole, de toute façon même à 2l au 100 on paiera aussi cher voir plus.

Donc ça ne règle pas le probléme de la consommation d’énergie, surtout si on compte passer à la voiture électrique, y vas falloir trouver une solution rapidement.

[christophe 38]

Bonjour à tous

@Gally ; (j’étais absent ce jour, je reprends le clavier ce soir) ;

Il n'y a pas que le problème des bretons mal isolés ; la mauvaise isolation des logements n'est pas le seul apanage de cette région, malheureusement.

Le nuke ne sait pas gérer la consommation de pointe, c'est plutôt le rôle de l'hydraulique, voire du thermique.(donc, pour eux, du ponctuel).

Tu poses la question "pour répondre à quel besoin électrique ?"

Mais, si demain, on coupe les centrales, ce sera pour répondre aux besoins actuels, pas ceux, futurs, à échelle 50 ou 100 ans. Aujourd'hui, 70 à 80% de notre consommation électrique provient de centrales nuke. On arrete ? chiche ???

Accessoirement, avec cette énergie, nous avons une indépendance énergétique. Pourquoi vouloir se renfiler dans les énergies fossiles ? faire comme les allemands ? revenir au charbon ? la pollution ?

Nous pouvons vendre (à ceux qui ont stoppé leurs centrales) de l’énergie produite avec nos centrales (ils ne veulent pas de centrales chez eux mais ne se gênent pas pour acheter notre électricité..

l'eolien ? tiens revenons y : imaginons que des particuliers décident de "planter" une eolienne dans le champ d'à coté.

Je passe volontairement sur la construction de la chose en alu.

Je viens simplement sur l'installation.

La durée de vie d'une eolienne est en gros de 20 ans.

Il faudra donc creer un socle dans le terrain pour planter cette machine (ça coute bonbon !) (à déduire des bénéfices)

à l'issue des 20 ans de fonctionnement de la chose et si une autre ne remplace pas la précédente, il faut détruire ce socle (ça coute bonbon !!!!) et recycler l'éolienne (et là, on bouffe le benef')

Pour les voitures electriques, certes, il y a au moins 2 sortes de véhicules à considerer : celle comme Zoé, un truc en tandem, pas isolé mais leger (donc peut couteux en energie) et la voiture electrique dérivée d'un VL.

Les batteries d'aujourd'hui ont une durée de vie de 5 ans durant lesquelles elles perdent de la puissance (donc de l'autonomie, surtout en hiver, à cause du froid ou des péripheriques en marche). Les batteries sont polluantes et difficiles à recycler.

L'autonomie officielle est tres souvent optimiste.

bref, nous n'avons pas le Q sorti des ronces  ;)