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il y a 45 minutes, jackjack a dit :

Quand la poussière sera retombée et que les Rafales voleront l'année prochaine en Australie. 

Quand le sol se dérobe sous vos pieds, ce n'est pas de la poussière en suspension.

Pour moi, l'Indo-Pacifique part des côtes Est Africaines jusqu'aux côtes Ouest Américaines.

Dans cet espace, l'Australie est l'île continent en position centrale.

J'étais très satisfait et fier du lien que nous développions avec les Australiens.

Avant d'envoyer des Rafale en Australie, je pense que nous devons renforcer nos autres alliances "régionales" en Indo-Pacifique en nous dissociant de l'image "Franco-Australienne" si nous voulons être crédibles.

Une crise de confiance ce n'est pas de la poussière.

Pour ma part, je reste très intéressé et curieux de l'univers australien et cet intérêt ne varie pas.

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il y a 35 minutes, jackjack a dit :

En fait, la réaction de la France l'aide dans la politique locale. On sait que c'est un bouffon

Be careful "l'aide" can be read, and in fact in standard French grammar should be read "helps her", or "France helps herself in her local politics". If you mean "helps him", you should write "aide Morrisson" in full. Then "On sait que c'est un bouffon" reads "one knows she (France) is a clown" although this is not what you meant.

il y a 35 minutes, jackjack a dit :

C'est vraiment un changement de jeu dans les secrets qui sont partagés

Ce seront en partie des technologies sous clé américaine, qui ne permettront à l'Australie que de les employer au service de la politique américaine. C'est une perte d'indépendance. C'est l'imposition sans représentation (taxation without representation) contre laquelle se sont battus les pères fondateurs de l'Amérique.

Les 6 États de l'Australie devraient demander à devenir les États 51, 52, ... 56 de l'Amérique. Au moins vous auriez 6 sénateurs et une quarantaine de représentants au Capitole à Washington.

Le prix à payer sera à la fois déterminé par les Américains (envoi de troupes au Vietnam, en Irak, etc...) et par les Chinois qui prendront des mesures de rétorsion encore plus sévères.

Modifié par Wallaby
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Why Europe Urgently Needs A Common Defense Strategy
By Khaled Abou Zahr*

Pourquoi l'Europe a besoin de toute urgence d'une stratégie de défense commune 
Par Khaled Abou Zahr*

Les titres des médias français qui décrivaient l'annulation par l'Australie de son achat de sous-marins de fabrication française incluaient "Trafalgar australien", "Le contrat du siècle torpillé" et "La grande claque américano-australienne". La société française Naval Group était censée vendre à l'Australie des sous-marins d'une valeur de plus de 50 milliards d'euros (58 milliards de dollars), mais ce contrat a été soudainement annulé la semaine dernière et remplacé par des sous-marins de fabrication américaine. Les sous-marins américains seront à propulsion nucléaire, remplaçant ainsi les navires traditionnels à propulsion diesel de la France, alors que cette caractéristique était à la demande initiale de l'Australie.

Ce remplacement rapide a pris les Français par surprise. Il a également créé un profond effet d'entraînement, non seulement dans le paysage de la sécurité et de la défense en Asie et en Europe, mais aussi à un niveau plus profond au sein de l'alliance transatlantique. Elle soulève une fois de plus de nombreuses questions sur le pacte transatlantique, qui a été la clé de voûte de l'ordre mondial au cours des dernières décennies. Ce type d'action entre alliés est-il justifiable ? Est-il porteur d'un sens plus profond sur un clivage historique entre pays anglo-saxons et non anglo-saxons ?

Je ne suis pas un expert militaire, je m'abstiendrai donc de donner un avis sur la question de savoir si les spécifications françaises n'étaient pas au bon niveau ou si les États-Unis ont présenté une meilleure offre pour la stratégie de défense de l'Australie. Canberra a le droit et même le devoir de faire ce qui est le mieux pour le pays. Pourtant, je me demande toujours comment elle a pu se retirer si facilement d'un contrat de défense de 50 milliards d'euros sur dix ans. Il semble qu'il soit plus facile d'annuler un contrat de défense de plusieurs milliards d'euros que d'annuler un forfait haut débit et télévision d'un câblo-opérateur ou une carte SIM d'un opérateur mobile dans le monde d'aujourd'hui.

Plus sérieusement, le point clé de cette histoire est la perte en termes économiques pour Naval Group, qui allait construire ces sous-marins. Cette perte fragilise à son tour l'ensemble du complexe militaro-industriel français, qui est essentiel à la souveraineté et à l'indépendance du pays. Au-delà des budgets et des subventions militaires nationaux, les exportations d'armes sont essentielles pour assurer la viabilité des systèmes d'armes et le fonctionnement des chaînes de production nationales. La France est le troisième plus grand exportateur d'armes au monde, après les États-Unis et la Russie. Cette industrie fait partie intégrante de la projection de sa puissance mondiale.

Dans ce sens, on se souvient comment, il y a plus de dix ans, la France a poussé l'avion de combat Rafale de Dassault à l'international. Le Rafale est un atout stratégique pour sa stratégie de défense aérospatiale et il en va de même pour les sous-marins de Naval Group. Par conséquent, cette annulation porte atteinte à la France à un niveau plus profond qu'un contrat ordinaire. Elle porte atteinte à l'ensemble de son secteur militaire et à sa chaîne d'approvisionnement industrielle. De plus, d'un point de vue français, cette action émane de son principal allié et soutien, les États-Unis. Elle est donc interprétée à Paris comme un moyen d'affaiblir la France et l'Europe sur le plan militaire.

Au début de l'année, il y avait eu, selon divers rapports de presse, des inquiétudes françaises croissantes concernant la solidité de l'accord sur les sous-marins, surtout depuis le changement de gouvernement en Australie en 2018. La France pensait avoir répondu aux messages d'inquiétude de Canberra sur l'exécution du contrat et ne pensait pas qu'une autre option était en préparation. Cela n'a pas été le cas. De nombreuses questions subsistent quant à savoir si la France savait mais a choisi de ne pas agir pour des raisons politiques, tant internationales que nationales. Et si ce n'était pas le cas, comment ses agences d'espionnage ont-elles pu manquer ce développement ?

La question simple est la suivante : les États-Unis auraient-ils dû refuser les discussions avec l'Australie, qui semblait mécontente des sous-marins français ? En d'autres termes, les États-Unis auraient-ils dû refuser de conclure un accord avec l'Australie en raison de son alliance avec la France ? En bref, il s'agissait d'une opportunité servie sur un plateau d'or et qui était trop belle pour être refusée. Ainsi, comme le dit l'adage, les affaires sont les affaires et les armes sont encore de très grandes affaires. Si nous parlions de startups, nous dirions que la France aurait dû se concentrer sur ses niveaux de désabonnement. De plus, au-delà des appels à la sortie de la France de l'OTAN et autres théâtres inutiles, la France et les États-Unis trouveront finalement un moyen de mettre cette crise derrière eux.

Il s'agit néanmoins d'un coup - et cela fait encore plus mal venant d'un allié. Mais parfois, ces gifles sont nécessaires pour réveiller et secouer les choses. Et il est grand temps que la France et l'Europe en général secouent les choses. L'Europe doit aller de l'avant, créer une stratégie de défense commune et devenir plus forte. La réalité est que la France ne peut plus faire face seule aux défis et aux dangers d'un nombre croissant de dossiers et de risques géopolitiques dans le monde. La sécurité et la défense de l'Europe sont à peine capables de le faire, comme l'a révélé la crise des réfugiés.

Pour y parvenir, tous les pays doivent être impliqués et engagés. Et c'est là que réside la véritable difficulté, car elle exige le transfert d'une partie de la souveraineté de chaque nation dans un pot central européen. Cela signifie déplacer le processus décisionnel de ce qui a défini et protégé les États-nations pendant des siècles vers un processus européen. Cela signifie également que les pays doivent accepter la réduction de leur base industrielle nationale au profit du développement d'une base régionale. Il s'agit également d'allouer des budgets à cet effort et de donner au vieux continent les moyens d'innover et d'être compétitif au niveau mondial en évitant la duplication des ressources entre les pays.

Georges Clemenceau, qui a été premier ministre de la France pendant la Première Guerre mondiale, a déclaré que "la guerre est trop importante pour être laissée aux généraux". Il voulait ainsi faire comprendre qu'il est toujours nécessaire, même en temps de guerre, de maintenir un pouvoir politique sur les décisions. Aujourd'hui, la construction d'une stratégie de défense commune de l'UE doit être précédée par la construction d'un processus de décision politique commun et unique. Elle doit commencer par une politique étrangère exclusive et une politique de sécurité européenne. L'UE ne peut espérer construire cette architecture de défense et militaire si chaque pays a une vision différente face aux nombreux fronts de l'insécurité mondiale.

Ce n'est qu'en devenant plus forte et plus unie que l'UE pourra s'imposer et relever les nouveaux défis du monde, tout en rééquilibrant son rôle au sein de l'alliance transatlantique. La route est longue, et elle commence par la politique.

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Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

Hum... Charles Michel est le Président du Conseil, c'est à dire des chefs des états de l'UE, et la vanne à Morrison était quand même assez cinglante. On peut aussi citer le Ministre des affaires européennes allemand, qui a été clair, et le Ministre des affaires étrangères aussi je crois.
Le moins qu'on puisse constater, quand même, c'est que c'est inédit et bienvenu pour nous sur ces sujets-là.

CM reste un responsable de l’ue et non un chef d’etat ou gouv, pareil pour ceux qui suit. Je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre ca comme une victoire ou une victoire sans lendemain mais bien attendre de voir si ca se confirme ou si c’etait juste un service minimum. D’autant plus que l’ue a aussi ete laisse dans le noir donc soutient a la france ou defense propre des institutions qu’ils representent ?

 

Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

Il me semble que c'est en train de bouger tout de même. La gestion des industriels par Thierry Breton en support à la production de vaccins dans l'UE relève du colbertisme. Il y a de l'argent européen mis sur la table pour les industries de défense, pour le numérique ou le quantique, etc... Des dispositions anti-dumping ou prévenant certains pillages d'entreprises européennes ont été prise, et je suis certain d'oublier pas mal de choses.
Tout n'est pas rose, c'est sûr, mais on a connu pire.

Et on est reparti dans le HS sur ce fil !

C’est pas des politiques industrielles au sens propres. Et d’ailleurs c’est toujours interdit par les traites comme meme en sous marin, ca restera de petite envergure. 
on a connu mieux aussi. 
cnewt pas forcement un hs, l’autralie est le contre exemple en matiere industrielle ;)

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2 hours ago, jackjack said:

Les gros titres ne parlent que de la colère de la France. Il a une couverture politique. Le parti d'opposition n'a pas de temps d'antenne.

Stratégie de noyer le sujet sous un traitement unilatéral ? Un peu à la façon dont seules les unes (Frontpages) de certains journaux britanniques nous parvenaient en France pour le Brexit ?

On retrouve beaucoup de points traités depuis quelques années déjà sur la scène USA et ses bulles d'informations auto-entretenues et auto-alimentés je trouve.
@jackjackEst-ce un problème aussi dans le reste du monde Anglo-Saxon du coup, ou bien une tendance qui est juste en train de se développer ?

Je sais que c'est déjà le cas en France aussi, avec l'utilisation de plus en plus importante des réseaux sociaux pour s'informer, même nous sur ce forum nous en sommes partie prenante, en imaginant que les problèmes et informations liées à la Défense sont connus par le reste en dehors de notre microcosme ;) )

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Sous-marins australiens : Le Drian attend désormais des actes des Etats-Unis

Restaurer la confiance avec les Etats-Unis « prendra du temps » et nécessitera des engagements de la part de l'allié outre-Atlantique, selon le chef de la diplomatie française, qui s'est entretenu jeudi avec son homologue Antony Blinken. La fiabilité américaine est en cause, juge Florence Parly, la ministre des Armées, ce vendredi dans une interview au « Monde ».

Passer des paroles aux actes sera le seul moyen pour les Américains de renouer un dialogue serein avec la France. C'est ce qu'a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, jeudi, à l'issue de son entretien avec son homologue, Antony Blinken . Les deux hommes se sont parlé au lendemain d'un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Joe Biden . Le ministre « a rappelé qu'une première étape avait été franchie lors de l'appel des deux présidents mais a constaté que la sortie de crise entre nos deux pays prendrait du temps et requerrait des actes », souligne un communiqué du ministère.

La rencontre, qui a eu lieu dans les locaux de la mission diplomatique française auprès de l'ONU à New York, a duré environ une heure, à l'abri des micros et des caméras. Jean-Yves Le Drian et Antony Blinken ont évoqué « les modalités et les principaux sujets du processus de consultations approfondies entre les deux pays visant à restaurer la confiance », mise à mal par la crise des sous-marins australiens , note le ministère.

Dans la foulée de cet entretien, Antony Blinken a promis un changement, tout en admettant que le chemin sera long. « Nous reconnaissons que cela prendra du temps et beaucoup de travail. […] Cela se traduira non seulement par des déclarations, mais aussi des actes », a-t-il assuré. « Je suis convaincu que nos intérêts communs sont si forts et nos valeurs si profondes que nous parviendrons à avancer et à mener à bien nos efforts », a-t-il ajouté.

Un comportement « très brutal »

Depuis une semaine, la France se montre très critique à l'égard de l'allié américain . Jean-Yves Le Drian a plusieurs fois dénoncé des méthodes d'un autre âge entre alliés, au sein de l'Otan comme en Indo-Pacifique, et réclamé plus de respect pour les intérêts européens.

Une position relayée ce vendredi par la ministre des Armées, Florence Parly, dans un entretien au journal « Le Monde » . « Le comportement des Etats-Unis a été très brutal, surtout de la part d'un allié, qui plus est nous considérant comme 'leur plus vieil allié'», déplore-t-elle, ajoutant que cette attitude à l'égard de la France et de l'Europe n'est « pas une surprise ». « Nous sommes peut-être moins surpris que certains partenaires européens pour qui le réveil est plus brutal, mais la fiabilité américaine n'est plus aussi grande que par le passé », lance-t-elle.

Déterminer ensemble où se trouvent les intérêts » des Européens

La crise diplomatique entre les deux pays est la plus grave depuis le « non » français à la guerre d'Irak en 2003. Soucieux de rétablir « un retour la normale », Joe Biden a esquissé un mea culpa lors de son entretien avec son homologue français, assurant que la défense européenne avait toute sa place dans la « sécurité transatlantique » et un rôle à jouer dans la région indo-pacifique pour contrer les ambitions chinoises.

Signe d'un apaisement, Emmanuel Macron et Joe Biden ont prévu de se retrouver fin octobre en Europe, où le président américain est attendu au sommet du G20 à Rome les 30 et 31. La réunion inaugurale du nouveau Conseil du commerce et des technologies entre les Etats-Unis et l'Union européenne aura également bien lieu comme prévu la semaine prochaine, a indiqué jeudi l'exécutif à Bruxelles. Entre-temps, Jean-Yves Le Drian a convenu de maintenir « un contact étroit » avec Antony Blinken.

Mais le chef de la diplomatie française le rappelle : tout ceci n'est qu'une « première étape ». Pour Florence Parly, cette crise doit avant tout permettre aux Européens de « déterminer ensemble où se trouvent leurs intérêts. Ils ont compris désormais qu'ils devaient être capables de les défendre partout où ils se trouvent, en se projetant, aussi, bien au-delà des limites de l'Union européenne. […] L'Europe a une opportunité unique de s'affirmer en tant que puissance sur le plan stratégique », rappelle-t-elle au « Monde ».

Hayat Gazzane

Florence Parly : « La fiabilité américaine n’est plus aussi grande que par le passé »

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Il y a 4 heures, Patrick a dit :

Et c'est reparti...
Quel festival. :laugh:

il y a quelques mois, je disais que les australiens avaient enfin arrêter de tout mettre sur le dos des français et commençaient à remettre en cause l'analyse des besoins. 
Maintenant que la classe attack est morte, l'opposition va faire le chemin inverse, d'abord on défense la France et dès que le programme sera vraiment connu, ils attaqueront les USA puis le programme en lui même.
C'est en réalité un probleme de politique intérieur, on est souvent moqueur envers les indiens mais australiens sont pas beaucoup mieux, dès que l'importation d'armement est en cause, les décisions sont beaucoup plus de politiques internes. 
En tout, les cas si l'Australie se croyait intelligente avec cette affaire, elle va découvrir un cauchemar dont on a pas fini de rigoler. 


Autre chose que j'ai trouvé dans la presse australienne, ils se disent maintenant plus intéresser par la sécurité que la souveraineté, tout ca pour quoi se protéger contre une dictature et défendre la démographie.
Mais la démocratie sans souveraineté, c'est juste un vote sans conséquence, un concours de popularité sans lendemain, une décision prise par le peuple mais invalidé par l'étranger (USA ou Chine) dans la foulé. 
Ca me rappel qqch mais je ne sais plus quoi... ;)
Bref, il me semble qu'il y a un gros travail d'explication avec le reste de l'occident et avec les USA sur la légitimité de notre différentiation entre allié et aligné.
Je suis assez certain que la population américaine comprendra parfaitement cette distinction, notamment les populistes de droite comme de gauche, Biden lui est dans l'impérialisme égoïste. 

il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Dans la foulée de cet entretien, Antony Blinken a promis un changement, tout en admettant que le chemin sera long. « Nous reconnaissons que cela prendra du temps et beaucoup de travail. […] Cela se traduira non seulement par des déclarations, mais aussi des actes », a-t-il assuré. « Je suis convaincu que nos intérêts communs sont si forts et nos valeurs si profondes que nous parviendrons à avancer et à mener à bien nos efforts », a-t-il ajouté.

En gros, on fait le dos rond, la France se calmera... 

 

 

il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit :

Mais le chef de la diplomatie française le rappelle : tout ceci n'est qu'une « première étape ». Pour Florence Parly, cette crise doit avant tout permettre aux Européens de « déterminer ensemble où se trouvent leurs intérêts. Ils ont compris désormais qu'ils devaient être capables de les défendre partout où ils se trouvent, en se projetant, aussi, bien au-delà des limites de l'Union européenne. […] L'Europe a une opportunité unique de s'affirmer en tant que puissance sur le plan stratégique », rappelle-t-elle au « Monde ».

Les américains parlent d'europe (visant en cela les français) mais savent très bien que le reste des européens ne suivra et pourront une nouvelle fois dire c'est pas nous mais l'Australie pardon les européens ...

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Il y a 1 heure, wagdoox a dit :

Mais la démocratie sans souveraineté, c'est juste un vote sans conséquence, un concours de popularité sans lendemain, une décision prise par le peuple mais invalidé par l'étranger (USA ou Chine) dans la foulé. 

Se soumettre au "marché" ou à un pays tiers, quelle différence pour le peuple, ses choix, sa représentation ?

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Le 21/09/2021 à 12:34, Patrick a dit :

FREMM dont la coque est un design franco-italien avec lequel désormais seuls les italiens font du pognon

Visiblement le service marketing de Naval Group a gravement merdé sur le devenir des FREMM....    pas besoin d'accuser les italiens d'avoir, eux, fait la bonne a analyse.

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4 minutes ago, Bon Plan said:

Visiblement le service marketing de Naval Group a gravement merdé sur le devenir des FREMM....    pas besoin d'accuser les italiens d'avoir, eux, fait la bonne a analyse.

Le probleme export c'est au moins autant le probleme de NG et de la MN ... ce sont les spec' DGA/MN à la mords moi le nœud qui rendent l'export compliqué ... ça plus les promesses de modularité magique ... qui se révèlent au final aussi coûteuse qu'un nouveau design.

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Il y a 9 heures, Boule75 a dit :

Oh ça n'est pas fini je crains...

‘Australia lied to us’: Anger and sorrow in Cherbourg, port at eye of the storm

Et puis ils vont avoir droit aux reportages sur les faillites de boîtes australiennes, de boîtes françaises qui étaient venues en Australie, etc...

Oui ça, ça va être intéressant à suivre.

Un bon soft power français consisterait à inviter les médias australiens pour montrer de visu au peuple australien qu'on traite bien leurs compatriotes en France.

 

Il y a 8 heures, Boule75 a dit :

Et encore, mais au RU cette fois :

France has said Australian military officials sent them a letter confirming they were “extremely satisfied” with French submarines just hours before they announced the €56bn (£48bn) contract would be cancelled in favour of a US, UK and Australia defence pact.

Reprise de la conférence de presse de NG :

Australia has signed up to an empty promise by agreeing to a US nuclear powered submarine deal for which there is no clear delivery date or technology transfer agreement, the furious head of the French defence contractor Naval Group has warned.

Pierre Eric Pommellet also said his firm will be seeking compensation for Australia’s cancellation of a €56bn (£48bn) contract for 12 new Attack-class submarines, which he described as a purely political decision which came without warning.

 

Cette histoire survivra-t-elle à plusieurs news cycles consécutifs ?

Que ce soit le cas ou pas, c'est un super marronnier pour la presse, ils ont trouvé un sujet qui durera des années!

 

Il y a 8 heures, jackjack a dit :

Ce ne sera pas terminé avant les élections. Rudd était un diplomate, avant d'entrer au parlement. Je ne sais pas si les citations sont exactes ? Cela ne lui ressemble pas mais le thème de ce qu'il a dit serait juste. Il critique la façon dont Morrison a géré la situation. Il y a des raisons valables pour cela, je n'ai vu personne être fier de la façon dont Morrison a géré la situation. 

Je suis d'accord avec ce passage de l'article ci-dessus : Je pense qu'il est respectueux et certains diraient gracieux que "Publiquement, le gouvernement australien a fait tout son possible pour dire que la décision d'abandonner le contrat n'avait rien à voir avec les Français ou les performances de Naval Group." 

Quand la poussière sera retombée et que les Rafales voleront l'année prochaine en Australie. Nous pourrons avoir une évaluation honnête sur le forum. Il y a une riche histoire d'histoires et de témoignages parlementaires. Comme je l'ai dit plus tôt, il y a assez de blâme pour tout le monde. Dire le contraire est une erreur.

Et c'est ça qui fera toute la différence.

 

Il y a 7 heures, Skw a dit :

J'ai du mal à saisir la méthode adoptée par Morrison. Pensait-il réellement que sa manière de faire serait sans conséquences diplomatiques ? Si c'est le cas, c'est vraiment faire preuve de peu de compréhension du monde. Il y avait moyen bien plus efficace pour exposer à la partie française le revirement, en expliquant que la situation géostratégique avait changé, que le gouvernement australien s'assurerait que les indemnités soient bien payées, qu'une stratégie de communication serait établie conjointement pour que l'image de Naval Group ne s'en trouve pas trop froissée, etc. J'imagine qu'une telle sortie aurait été acceptable pour la partie française sans plus de bruits d'assiettes cassées.

Il est possible que l'objectif ait été de prendre les chinois au dépourvu avant toute chose.

...

Mais comme déjà dit, attention à un éventuel retournement de situation.

À mon avis il faut continuer le programme Shortfin Barracuda.

Soit en relançant l'idée dont il est issu, à savoir le SMX Ocean
Soit en continuant avec LM pour intégrer un système de combat US et marketter la solution à l'export

Parcequ'il y a sinon un risque que LM se rabiboche avec Dieu sait qui (TKMS? Kockums? Navantia?) pour produire un design équivalent, en ayant bénéficié du ToT français en termes d'intégration spécifique à un SSK de son système de combat.

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Le probleme export c'est au moins autant le probleme de NG et de la MN ... ce sont les spec' DGA/MN à la mords moi le nœud qui rendent l'export compliqué ... ça plus les promesses de modularité magique ... qui se révèlent au final aussi coûteuse qu'un nouveau design.

Se rappeler qu'il devait y avoir 2 types de FREMM (AVT et ASM) pour un total de 17 exemplaires.  

Au final seul l'ASM (puis la DA pas prévue au départ) et 8 unités.    Merci Messieurs Longuet et Sarko.

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2 minutes ago, Patrick said:

Mais comme déjà dit, attention à un éventuel retournement de situation.

À mon avis il faut continuer le programme Shortfin Barracuda.

Soit en relançant l'idée dont il est issu, à savoir le SMX Ocean
Soit en continuant avec LM pour intégrer un système de combat US et marketter la solution à l'export

Parcequ'il y a sinon un risque que LM se rabiboche avec Dieu sait qui (TKMS? Kockums? Navantia?) pour produire un design équivalent, en ayant bénéficié du ToT français en termes d'intégration spécifique à un SSK de son système de combat.

Maintenant qu'on a un blanc sein pour exporter du Suffren ... pourquoi se priver!

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il y a une heure, wagdoox a dit :

Avant meme l'affaire australienne, les indiens avaient fait le meme constat, les SSK ne suffisent plus puisqu'on a des SNA en face. 
Depuis que l'affaire a éclaté, les bruits de couloirs parlent d'un abandon des P 75i & 75A, pour un P76.

En revanche, je pense sincèrement que nous devrions continuer de développer la classe attaQUE, pour nos besoins ainsi que l'export. 
Elle sera une proposition bien plus solide qu'un éventuel SNA, le temps de prod, le transfère de tech ... ca prendra trop de temps pour beaucoup de joueur.
On pourra meme dire prenez des scorpène 5000, faites les chez vous, vous en avez pour 10 à 15 ans, dans le même temps vous nous achetez des réacteurs civiles et dans 20  à 25 ans une fois les scorpene 5000 terminés pour pourra continuer continuer sur les barracuda ou leur évolution. 
Et de toute façon, on pourra pas exporter des SNA, nos capacités industriels propre ne nous le permettent pas sauf à les augmenter. Mais c'est pareil pour les américains et britanniques. Voici pourquoi j'affirme que jamais l'australe en verra la couleur de ses sous-marins. 

Nos SNA sont plus de deux fois moins cher que la classe ATTACK.....

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à l’instant, wagdoox a dit :

En revanche, je pense sincèrement que nous devrions continuer de développer la classe attaQUE, pour nos besoins ainsi que l'export. 

La classe Attack c'est un système de combat US dans une coque française. Si on devait développer le truc, la logique serait de repasser à un système de combat Français. Une version classique des Barracouda. Sans doute beaucoup moins cher que d'intégrer des systèmes us pour un résultat tout aussi bon.

Modifié par Albatas
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Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit :

Nos SNA sont plus de deux fois moins cher que la classe ATTACK.....

Parce que produit en australie qui n’a rien pour le faire 

 

il y a une heure, Albatas a dit :

La classe Attack c'est un système de combat US dans une coque française. Si on devait développer le truc, la logique serait de repasser à un système de combat Français. Une version classique des Barracouda. Sans doute beaucoup moins cher que d'intégrer des systèmes us pour un résultat tout aussi bon.

on parle de la meme chose evidemment d’ou attaQUE et non attaCK. Captain obvious au rapport ;)

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Il faut revoir le niveau de nos alliances. l'Inde (1,3 mds d'habitants), Egypte (100 millions), Brésil (250 millions), Indonésie (250 millions) et autres, c'est la qu'il faut mettre le paquet et que se trouve une partie des futurs grande puissances. La classe Attack avec ces 4000 t, 34 armes, un système d'arme numérique, ultra connecté et haute capacité de calcul, 90 jours d'autonomie, une propulsion silencieuse avec système AIP FC2G, 400m en plongée max et j'en passe... C'est la réponse à leurs futurs besoins...

 

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4 hours ago, Picdelamirand-oil said:

Nos SNA sont plus de deux fois moins cher que la classe ATTACK.....

Peut-être cela a-t-il été un facteur dans la décision ?

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Cette vidéo d'un fanboy de Sub, faite avant l'annulation et jusqu'à décembre 2020. Je ne me porte pas garant du contenu. Cela vaut la peine d'y jeter un coup d'œil, comme la chronologie. Il y a une traduction. Depuis le début ou à partir de 30 minutes

 

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Il y a 4 heures, wagdoox a dit :

Et de toute façon, on pourra pas exporter des SNA, nos capacités industriels propre ne nous le permettent pas sauf à les augmenter. Mais c'est pareil pour les américains et britanniques. Voici pourquoi j'affirme que jamais l'australe en verra la couleur de ses sous-marins. 

Il me semble qu'il faudrait sérieusement envisager de construire un 2ème chantier de SNA / SNLE en plus de celui de Cherbourg.

L'investissement serait important. Mais il permettrait à la fois :

- De développer la flotte de nos SNA, dont j'avais expliqué ici pourquoi ils me semblent un moyen naval et de politique étrangère au rapport influence / prix tout à fait intéressant

- Le cas échéant, de construire des SNA pour des alliés et partenaires sans nécessité pour eux de reconstituer chez eux l'ensemble de la filière - y compris nucléaire. Donc, plus de souplesse, plus de rapidité, plus de possibilité à la fois commerciale et surtout d'influence et d'alliance stratégique

 

Il y a 1 heure, Ronfly a dit :

Il faut revoir le niveau de nos alliances. l'Inde (1,3 mds d'habitants), Egypte (100 millions), Brésil (250 millions), Indonésie (250 millions) et autres, c'est la qu'il faut mettre le paquet et que se trouve une partie des futurs grande puissances. La classe Attack avec ces 4000 t, 34 armes, un système d'arme numérique, ultra connecté et haute capacité de calcul, 90 jours d'autonomie, une propulsion silencieuse avec système AIP FC2G, 400m en plongée max et j'en passe... C'est la réponse à leurs futurs besoins...

Absolument, pour une partie d'entre eux c'est-à-dire ceux qui ne seront pas intéressés par la propulsion nucléaire ou que nous ne serons pas prêts à leur vendre.

On peut penser encore à quelques pays importants - à commencer par l'Iran (80 millions)

 

Nan, je ne trolle personne. Pourquoi :huh:

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