herciv Posté(e) le 25 septembre 2022 Share Posté(e) le 25 septembre 2022 Les allemands toujours incapable de prendre en compte des logiques autres que la leur : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/l-hydrogene-vert-attise-les-tensions-franco-allemande-sur-le-nucleaire-933965.html Révélation L'hydrogène « vert » attise les tensions franco-allemandes sur le nucléaire Alors que seul l’hydrogène issu d’électricité renouvelable est pour l’instant considéré comme durable par Bruxelles, le gouvernement français milite pour que la précieuse molécule puisse provenir du nucléaire, étant donné la faible empreinte carbone de cette technologie. Mais sur le sujet, deux visions s’affrontent en Europe : tandis que l’Hexagone mise sur le courant abondant que lui fournit en temps normal son parc atomique afin de mettre au point un hydrogène local, d'autres Etats, comme l'Allemagne ou la Belgique, comptent l'importer massivement, parfois en provenance de pays lointains. Décryptage. (Crédits : DR) En Europe, la question du nucléaire n'en finit pas de cristalliser les tensions. D'aucuns pensaient que la décision prise il y a quelques mois d'inclure l'atome dans la taxonomie, cette classification européenne des activités labellisées « durables », avaient clos les débats pour un moment. C'était sans compter sur l'opposition persistante de plusieurs Etats membres. Car depuis quelques jours, l'Union européenne s'écharpe sur le rôle que tiendra cette technologie bas carbone dans la production d'hydrogène (H2), un vecteur énergétique considéré comme crucial pour décarboner l'industrie et la mobilité. Deux visions s'affrontent : tandis que la France demande que sa contribution nucléaire soit reconnue, Berlin veut la ranger aux côtés des hydrocarbures malgré son faible impact sur le climat. Et, par conséquent, refuse d'étiqueter comme « vert » l'hydrogène généré à partir d'électrons d'origine nucléaire. De fait, outre-Rhin, les pouvoirs publics ont décidé il y a plus de dix ans de sortir progressivement de l'atome, après la catastrophe de Fukushima. Ils promettent désormais d'atteindre 100% d'énergies renouvelables dans leur mix électrique d'ici à 2030, contre environ 40% aujourd'hui. Pour l'Hexagone, seul compte le contenu carbone de l'hydrogène Mais de son côté, la France souhaite profiter du mix déjà peu carboné que lui offrent ses réacteurs nucléaires pour mettre au point ses molécules d'H2 « vert ». Ainsi, dans un courrier envoyé il y a quelques jours à la Commissaire européenne sur l'Energie, Kadri Simson, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, appelle à mettre sur un pied d'égalité l'hydraulique, l'éolien, le photovoltaïque et la fission de l'uranium. « Les textes actuellement en cours de négociation [...] ne permettent pas de valoriser de la même manière l'hydrogène bas carbone et l'hydrogène renouvelable, alors qu'ils sont identiques au regard de l'indépendance énergétique de l'Europe. [...] Seul compte le contenu carbone de l'hydrogène produit, et non le vecteur de production », écrit-elle notamment. Avec ses 56 réacteurs nucléaires, l'Hexagone pourrait ainsi « produire de l'hydrogène beaucoup plus massivement », de manière à « construire la souveraineté » énergétique du pays, avait lui-même précisé Emmanuel Macron en fin d'année dernière. « Nous n'aurons jamais suffisamment d'énergies renouvelables [sur notre territoire] pour produire de l'hydrogène vert », avait-il insisté. La provenance de l'électricité détermine le caractère durable Pour le comprendre, il faut s'intéresser à la manière dont l'hydrogène est produit. Aujourd'hui, presque 96% de celui généré en Europe provient directement des combustibles fossiles, via le vaporeformage de la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz, ce qui émet 9 à 10 kg de CO2 par kg d'hydrogène. Afin de créer une version « durable », il faut donc s'y prendre autrement : casser une molécule d'eau (H2O) par un procédé appelé électrolyse, c'est-à-dire séparer l'atome O des deux atomes H grâce à un courant électrique. Ce qui déterminera si l'opération pourra être labellisée « propre » ou non sera donc l'origine de l'électron utilisé. S'il est issu de centrales à charbon ou au gaz, l'hydrogène sera « gris ». Mais s'il trouve sa provenance dans des installations éoliennes, solaires ou hydrauliques, celui-ci sera « vert ». Reste donc à trancher la question du courant résultant de la fission nucléaire, que le gouvernement français pousse pour intégrer dans la liste. L'éolien et le solaire ne suffiraient pas à alimenter les électrolyseurs Il faut dire que l'atome présente de nombreux avantages. Car le point-clé pour rendre la filière de l'hydrogène bas carbone rentable par rapport à son homologue « gris » (ou à celui produit à l'étranger), consiste à utiliser de l'électricité très abondante et stable, selon l'industrie. De fait, la production d'hydrogène s'avère moins chère lorsque l'alimentation électrique est continue (seuil minimal de 5.000 heures par an, et optimal jusqu'à 8000 h/an). Or, le facteur de charge du nucléaire, c'est-à-dire le temps pendant lequel l'installation fournit au réseau, s'élève à 75% en moyenne en France, contre environ 15% pour le solaire, 22% pour l'éolien terrestre et 38% pour l'éolien en mer. C'est pour cette raison que, même en Allemagne, les énergies renouvelables intermittentes ne suffiront pas à générer suffisamment d'hydrogène à tout moment, alors que l'objectif est d'arriver à dix millions de tonnes annuelles d'ici à 2030. Conscients de cette lacune, les eurodéputés ont d'ailleurs voté mi-septembre pour que l'H2 produit à partir d'électricité d'origine fossile puisse être considéré comme « renouvelable »...à condition qu'une éolienne ou un panneau solaire ait produit une quantité équivalente de courant quelque part en Europe lors des trois derniers mois. Un tour de passe-passe législatif permettant au « gris » de devenir « vert », en s'exonérant des réalités physiques. Lire aussi : Les eurodéputés autorisent le gaz et le charbon dans la production de l'hydrogène "vert" Importations massives VS production locale Surtout, plusieurs pays ayant décidé de sortir de l'atome, la Belgique et l'Allemagne en tête, compte s'appuyer largement sur les importations massives d'hydrogène à bas coût plutôt que de faire appel à du nucléaire. Fin 2021, les gouvernements belge et namibien ont notamment signé un protocole d'accord pour la coopération entre les deux pays dans le domaine de la production et l'importation vers l'Europe d'hydrogène « vert ». Pour ce qui est de l'Allemagne, l'objectif de production domestique d'H2 « renouvelable » s'élève pour l'heure à 14 TWh seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 ! Afin de recevoir de l'hydrogène par cargo, Berlin a ainsi déjà mis deux milliards d'euros de fonds publics sur la table pour nouer des partenariats avec le Maroc, la Namibie, la République démocratique du Congo ou encore l'Afrique du Sud. Il n'empêche que, pour Agnès Pannier-Runacher, une telle stratégie « présente des risques substantiels de fuites des technologies produites en Europe au détriment des projets européens, de concurrence vis-à-vis de ces projets, de détournement des efforts de décarbonation des mix électriques des pays exportateurs, ou d'importation d'hydrogène carboné, alors que le bénéfice économique n'est pas acquis et que plusieurs verrous technologiques demeurent », comme la « compression, la conversion ou la liquéfaction de l'hydrogène pour le transport, réduisant le rendement global de la chaîne », souligne-t-elle dans son courrier à Kadri Simson. Sans compter que plusieurs des Etats qui seraient exportateurs se trouvent en situation de stress hydrique, alors même que l'électrolyse demande grandes quantités d'eau. Lire aussi : Le stockage et le transport : les deux grands défis du déploiement de l'hydrogène Vote européen cet hiver Sur le sujet, les positions semblent irréconciliables. En témoigne le dossier MidCat, ce projet de pipeline demandé par Madrid et Berlin, qui sillonnerait les Pyrénées depuis l'Espagne vers la France afin de permettre à la péninsule ibérique d'envoyer du gaz à l'Allemagne. Alors que, selon le gouvernement allemand, une telle infrastructure devrait voir le jour pour servir à l'importation future d'hydrogène, l'argument ne convainc pas les pouvoirs publics français. « Tous les experts me disent qu'il est faux de dire qu'un gazoduc pourra transporter demain de l'hydrogène. [...] Ils m'expliquent qu'il est aberrant de transporter de l'hydrogène de l'Espagne à la France, et qu'il faudrait plutôt transporter de l'électricité bas carbone pour faire l'électrolyse directement sur les lieux de production », opposait Emmanuel Macron début septembre. Une position ferme qui déplaît fortement à l'Allemand Jorgo Chatzimarkakis, président du lobby européen de l'hydrogène Hydrogen Europe et membre du FDP (libéral-démocrate). Il y a quelques jours, celui-ci accusait la France de « ne pas rendre libre son pays pour le flux d'hydrogène » et, par conséquent, de ne pas être « crédible » pour le moment. Face à la crise énergétique qui secoue l'Europe, les lignes pourraient cependant bouger : dans un amendement voté le 13 juillet au Parlement européen, le conservateur allemand Markus Pieper demande une révision de la directive sur le gaz afin de définir si le nucléaire pourrait contribuer à la production d'hydrogène « vert » 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) le 25 septembre 2022 Share Posté(e) le 25 septembre 2022 Le 24/09/2022 à 09:52, capmat a dit : Energies renouvelables : application. https://www.journalmarinemarchande.eu/actualite/shipping/cma-cgm-des-unites-plus-grandes-et-plus-propres-pour-les-antilles-francaises la compagnie envoie simplement des navires aux normes "européennes". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 25 septembre 2022 Share Posté(e) le 25 septembre 2022 il y a 25 minutes, herciv a dit : Les allemands toujours incapable de prendre en compte des logiques autres que la leur : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/l-hydrogene-vert-attise-les-tensions-franco-allemande-sur-le-nucleaire-933965.html Masquer le contenu L'hydrogène « vert » attise les tensions franco-allemandes sur le nucléaire Alors que seul l’hydrogène issu d’électricité renouvelable est pour l’instant considéré comme durable par Bruxelles, le gouvernement français milite pour que la précieuse molécule puisse provenir du nucléaire, étant donné la faible empreinte carbone de cette technologie. Mais sur le sujet, deux visions s’affrontent en Europe : tandis que l’Hexagone mise sur le courant abondant que lui fournit en temps normal son parc atomique afin de mettre au point un hydrogène local, d'autres Etats, comme l'Allemagne ou la Belgique, comptent l'importer massivement, parfois en provenance de pays lointains. Décryptage. (Crédits : DR) En Europe, la question du nucléaire n'en finit pas de cristalliser les tensions. D'aucuns pensaient que la décision prise il y a quelques mois d'inclure l'atome dans la taxonomie, cette classification européenne des activités labellisées « durables », avaient clos les débats pour un moment. C'était sans compter sur l'opposition persistante de plusieurs Etats membres. Car depuis quelques jours, l'Union européenne s'écharpe sur le rôle que tiendra cette technologie bas carbone dans la production d'hydrogène (H2), un vecteur énergétique considéré comme crucial pour décarboner l'industrie et la mobilité. Deux visions s'affrontent : tandis que la France demande que sa contribution nucléaire soit reconnue, Berlin veut la ranger aux côtés des hydrocarbures malgré son faible impact sur le climat. Et, par conséquent, refuse d'étiqueter comme « vert » l'hydrogène généré à partir d'électrons d'origine nucléaire. De fait, outre-Rhin, les pouvoirs publics ont décidé il y a plus de dix ans de sortir progressivement de l'atome, après la catastrophe de Fukushima. Ils promettent désormais d'atteindre 100% d'énergies renouvelables dans leur mix électrique d'ici à 2030, contre environ 40% aujourd'hui. Pour l'Hexagone, seul compte le contenu carbone de l'hydrogène Mais de son côté, la France souhaite profiter du mix déjà peu carboné que lui offrent ses réacteurs nucléaires pour mettre au point ses molécules d'H2 « vert ». Ainsi, dans un courrier envoyé il y a quelques jours à la Commissaire européenne sur l'Energie, Kadri Simson, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, appelle à mettre sur un pied d'égalité l'hydraulique, l'éolien, le photovoltaïque et la fission de l'uranium. « Les textes actuellement en cours de négociation [...] ne permettent pas de valoriser de la même manière l'hydrogène bas carbone et l'hydrogène renouvelable, alors qu'ils sont identiques au regard de l'indépendance énergétique de l'Europe. [...] Seul compte le contenu carbone de l'hydrogène produit, et non le vecteur de production », écrit-elle notamment. Avec ses 56 réacteurs nucléaires, l'Hexagone pourrait ainsi « produire de l'hydrogène beaucoup plus massivement », de manière à « construire la souveraineté » énergétique du pays, avait lui-même précisé Emmanuel Macron en fin d'année dernière. « Nous n'aurons jamais suffisamment d'énergies renouvelables [sur notre territoire] pour produire de l'hydrogène vert », avait-il insisté. La provenance de l'électricité détermine le caractère durable Pour le comprendre, il faut s'intéresser à la manière dont l'hydrogène est produit. Aujourd'hui, presque 96% de celui généré en Europe provient directement des combustibles fossiles, via le vaporeformage de la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz, ce qui émet 9 à 10 kg de CO2 par kg d'hydrogène. Afin de créer une version « durable », il faut donc s'y prendre autrement : casser une molécule d'eau (H2O) par un procédé appelé électrolyse, c'est-à-dire séparer l'atome O des deux atomes H grâce à un courant électrique. Ce qui déterminera si l'opération pourra être labellisée « propre » ou non sera donc l'origine de l'électron utilisé. S'il est issu de centrales à charbon ou au gaz, l'hydrogène sera « gris ». Mais s'il trouve sa provenance dans des installations éoliennes, solaires ou hydrauliques, celui-ci sera « vert ». Reste donc à trancher la question du courant résultant de la fission nucléaire, que le gouvernement français pousse pour intégrer dans la liste. L'éolien et le solaire ne suffiraient pas à alimenter les électrolyseurs Il faut dire que l'atome présente de nombreux avantages. Car le point-clé pour rendre la filière de l'hydrogène bas carbone rentable par rapport à son homologue « gris » (ou à celui produit à l'étranger), consiste à utiliser de l'électricité très abondante et stable, selon l'industrie. De fait, la production d'hydrogène s'avère moins chère lorsque l'alimentation électrique est continue (seuil minimal de 5.000 heures par an, et optimal jusqu'à 8000 h/an). Or, le facteur de charge du nucléaire, c'est-à-dire le temps pendant lequel l'installation fournit au réseau, s'élève à 75% en moyenne en France, contre environ 15% pour le solaire, 22% pour l'éolien terrestre et 38% pour l'éolien en mer. C'est pour cette raison que, même en Allemagne, les énergies renouvelables intermittentes ne suffiront pas à générer suffisamment d'hydrogène à tout moment, alors que l'objectif est d'arriver à dix millions de tonnes annuelles d'ici à 2030. Conscients de cette lacune, les eurodéputés ont d'ailleurs voté mi-septembre pour que l'H2 produit à partir d'électricité d'origine fossile puisse être considéré comme « renouvelable »...à condition qu'une éolienne ou un panneau solaire ait produit une quantité équivalente de courant quelque part en Europe lors des trois derniers mois. Un tour de passe-passe législatif permettant au « gris » de devenir « vert », en s'exonérant des réalités physiques. Lire aussi : Les eurodéputés autorisent le gaz et le charbon dans la production de l'hydrogène "vert" Importations massives VS production locale Surtout, plusieurs pays ayant décidé de sortir de l'atome, la Belgique et l'Allemagne en tête, compte s'appuyer largement sur les importations massives d'hydrogène à bas coût plutôt que de faire appel à du nucléaire. Fin 2021, les gouvernements belge et namibien ont notamment signé un protocole d'accord pour la coopération entre les deux pays dans le domaine de la production et l'importation vers l'Europe d'hydrogène « vert ». Pour ce qui est de l'Allemagne, l'objectif de production domestique d'H2 « renouvelable » s'élève pour l'heure à 14 TWh seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 ! Afin de recevoir de l'hydrogène par cargo, Berlin a ainsi déjà mis deux milliards d'euros de fonds publics sur la table pour nouer des partenariats avec le Maroc, la Namibie, la République démocratique du Congo ou encore l'Afrique du Sud. Il n'empêche que, pour Agnès Pannier-Runacher, une telle stratégie « présente des risques substantiels de fuites des technologies produites en Europe au détriment des projets européens, de concurrence vis-à-vis de ces projets, de détournement des efforts de décarbonation des mix électriques des pays exportateurs, ou d'importation d'hydrogène carboné, alors que le bénéfice économique n'est pas acquis et que plusieurs verrous technologiques demeurent », comme la « compression, la conversion ou la liquéfaction de l'hydrogène pour le transport, réduisant le rendement global de la chaîne », souligne-t-elle dans son courrier à Kadri Simson. Sans compter que plusieurs des Etats qui seraient exportateurs se trouvent en situation de stress hydrique, alors même que l'électrolyse demande grandes quantités d'eau. Lire aussi : Le stockage et le transport : les deux grands défis du déploiement de l'hydrogène Vote européen cet hiver Sur le sujet, les positions semblent irréconciliables. En témoigne le dossier MidCat, ce projet de pipeline demandé par Madrid et Berlin, qui sillonnerait les Pyrénées depuis l'Espagne vers la France afin de permettre à la péninsule ibérique d'envoyer du gaz à l'Allemagne. Alors que, selon le gouvernement allemand, une telle infrastructure devrait voir le jour pour servir à l'importation future d'hydrogène, l'argument ne convainc pas les pouvoirs publics français. « Tous les experts me disent qu'il est faux de dire qu'un gazoduc pourra transporter demain de l'hydrogène. [...] Ils m'expliquent qu'il est aberrant de transporter de l'hydrogène de l'Espagne à la France, et qu'il faudrait plutôt transporter de l'électricité bas carbone pour faire l'électrolyse directement sur les lieux de production », opposait Emmanuel Macron début septembre. Une position ferme qui déplaît fortement à l'Allemand Jorgo Chatzimarkakis, président du lobby européen de l'hydrogène Hydrogen Europe et membre du FDP (libéral-démocrate). Il y a quelques jours, celui-ci accusait la France de « ne pas rendre libre son pays pour le flux d'hydrogène » et, par conséquent, de ne pas être « crédible » pour le moment. Face à la crise énergétique qui secoue l'Europe, les lignes pourraient cependant bouger : dans un amendement voté le 13 juillet au Parlement européen, le conservateur allemand Markus Pieper demande une révision de la directive sur le gaz afin de définir si le nucléaire pourrait contribuer à la production d'hydrogène « vert » C’est la mere de toutes les batailles et comme les allemands ne supporteront d’etre dependant de la seule france, ils feront tout contre. En revanche l’interet europeen (puisque ca lira encore plus la france et l’allemagne) sera aller vers ce schema pourrait bien pousser macron a se depasser. Ca risque d’etre interessant. les verts allemands me font vraiment peur et ceux a de nb niveaux (macron me parait benefique a cote, c’est dire). 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 25 septembre 2022 Share Posté(e) le 25 septembre 2022 Il y a 3 heures, nikesfeld13 a dit : la compagnie envoie simplement des navires aux normes "européennes". Le biogaz....il faut le produire....et mettre en place ses structures de distribution....c'est le fond du sujet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 25 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 septembre 2022 28 minutes ago, capmat said: Le biogaz....il faut le produire....et mettre en place ses structures de distribution....c'est le fond du sujet. D'autant que le biogaz, sa matière première et ses sous-produits, ne sont absolument pas exempt de problèmes ... "Parfois" ça déstocke très largement du CO² - on prélève arbitrairement de la biomasse stockant le CO² dans le milieu naturel pour le déstocker par combustion?! et plus le gaz est rentable plus c'est intéressant de liquider la flore pour la méthaniser - ... ça rentre en concurrence avec des usages d'engrais agricole - compost - et parfois même alimentaire - quand le méthaniseur à faim il faut le remplir avec tout ce qu'on a sous le coude y compris des produits comestible -. https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes Quote Pour « sauver la planète », l’industrie tue les campagnes Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse… Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan). Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout. Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise. J’ai passé le week-end chez moi, face aux collines, dans mon village de 70 habitants, la maison dans laquelle mes enfants ont grandi, qu’on a restaurée ensemble. J’avais beaucoup à faire, je n’ai rien fait ou presque, je n’ai pas eu besoin de regarder la météo pour savoir d’où venait le vent. Mon corps n’avait qu’une tension, fuir ce lieu inondé par un poison vibratoire. Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure. Les promenades sur le plateau rendent fou. Les bois qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse À 200 m de la maison, deux fermes, « normales » il y a peu, incarcèrent désormais douze mois sur douze quelques centaines de vaches sous les tôles. Ventilateurs, tanks à lait, robots de traite, engins qui désilent, mélangent, transportent, paillent, distribuent, curent, et retransportent. Les bruits de moteur sont incessants. Vaches à méthane ou vaches à lait, toutes ont le même sort, les riverains aussi ! Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne. Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue. Où aller ? Au fond des bois ? Quels bois ? Ceux qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse. De mes fenêtres, je vois clair au travers des collines. Plus de sous-bois, des champs de troncs. Le long des chemins, les arbres trop jeunes, condamnés à ne pas devenir des chênes centenaires, s’alignent, en attendant d’être déchiquetés avec beaucoup d’énergie, recollés en pellets, voire transformés en carburant ! Il y a quelque temps, un bûcheron s’inquiétait : « Dans dix ans, il n’y aura plus rien ! » Sur les photos aériennes, une bande boisée au bord des routes, pour tromper le peuple, mais c’est une coquille vide. Dix ans, c’était optimiste. Qui ose encore signer les pétitions contre la déforestation de la forêt amazonienne ? Le poumon vert de la France, ça ne compte pas ? Officiellement, on n’a plus le droit de retourner les prairies [pas pour leur flore et leur faune, on s’en moque, mais comme pièges à carbone, fixateurs de sol…] Jamais on n’en a retourné autant que depuis les débuts de la « transition énergétique » ! Pour le maïs des méthaniseurs, le colza des carburants… Qui ose encore signer les pétitions contre l’huile de palme ? « C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante. Je bondis en lisant une phrase de l’association NégaWatt : « Nous avons également de vastes zones peu peuplées qui permettent l’installation [d’éoliennes]. » Ben voyons ! Nos élus comptent aussi remplir ainsi la « diagonale du vide ». Mais le vide n’est pas vide, nous y vivons, la nature y vit. Nous ne sommes pas un territoire à coloniser ! Pour eux, nous sommes une poignée de sauvages qui empêchent l’expansion de projets, qu’ils n’osent plus appeler « progrès », mais ont rebaptisé « transition énergétique », et font passer pour une « reconversion écologique ». Nous préférions être abandonnés : au moins, on nous laissait tranquilles ! On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue L’écologie, c’est ce que nous avions, avant. Du silence, de vraies nuits, des forêts gérées avec sagesse en mode cueillette, avec respect pour leurs bêtes, grandes et petites. Celles qui ne peuvent pas fuir crèvent désormais au soleil de vastes étendues rasées, les autres ne savent plus où aller. L’écologie, ce n’est pas ce monde industriel qui se cache derrière des noms aguicheurs. Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion… Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée. Ceux qui pleurent à cause du bruit, des acouphènes, du cœur qui s’emballe au rythme des pales osent rarement témoigner. Ils ont honte, ce ne serait pas politiquement correct, il faut accepter de souffrir pour « le bien de la planète ». On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue. Ils ont peur, aussi. Alors que l’électrosensibilité peine à se faire reconnaître, on se gausse de la sensibilité aux infrasons, trop méconnue, qu’on fait passer pour une maladie psychique. On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions » « Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu. Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas ! Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes.Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs. On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions », ou pire, sous une injonction de « sauver la planète ». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie ! Comme chaque fois que le vent vient du nord-ouest, ma maison vrombit plus que les autres jours. Mon corps ne sait où aller, je pleure. Dans quelques mois, le vent d’est sera lui aussi un poison. Arrêtez la torture ! Laissez-nous vivre ! VIVRE ! 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 septembre 2022 Share Posté(e) le 25 septembre 2022 il y a 44 minutes, g4lly a dit : D'autant que le biogaz, sa matière première et ses sous-produits, ne sont absolument pas exempt de problèmes ... "Parfois" ça déstocke très largement du CO² - on prélève arbitrairement de la biomasse stockant le CO² dans le milieu naturel pour le déstocker par combustion?! et plus le gaz est rentable plus c'est intéressant de liquider la flore pour la méthaniser - ... ça rentre en concurrence avec des usages d'engrais agricole - compost - et parfois même alimentaire - quand le méthaniseur à faim il faut le remplir avec tout ce qu'on a sous le coude y compris des produits comestible -. https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes Il est génial cet article! J'en déduis que Reporterre.net va devenir pro-nucléaire? Pas de bruit, pas d'impact, plus bas bilan carbone à 3.7 grammes de CO2 du kilowatt/heure, les déchets tous traités conteneurisés et bien rangés contrairement aux déchets eux aussi radioactifs des filières éoliennes et solaire PV... ...Non? Toujours pas? Ah bah, pas d'chance hein. ...« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. » Encore et encore et encore et encore... 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Il y a 8 heures, Patrick a dit : Il est génial cet article! J'en déduis que Reporterre.net va devenir pro-nucléaire? Pas de bruit, pas d'impact, plus bas bilan carbone à 3.7 grammes de CO2 du kilowatt/heure, les déchets tous traités conteneurisés et bien rangés contrairement aux déchets eux aussi radioactifs des filières éoliennes et solaire PV... ...Non? Toujours pas? Ah bah, pas d'chance hein. ...« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. » Encore et encore et encore et encore... Il ne faut pas perdre de vue que CMA CGM a son siège social à Marseille et qu'il exploite des terminaux conteneurs et automobiles (avec l'intégration de GEFCO) dans les Ports de Marseille-ville et de Fos-sur-Mer. (l'entité "Port de Marseille" regroupe Marseille, Port de Bouc et Fos-sur-Mer) Les déchets de la ville de Marseille sont "traités" sur le port de Fos-sur-Mer avec une liaison ferroviaire dédiée entre Marseille et Fos. Il faut donc trouver une transformation utile pour ces déchets (en dehors de les brûler). J'attire votre attention sur le phénomène de ville état.....comme Singapour et Hong Kong : imaginez le volume de déchets !!! ......ces villes états sont aussi et avant tout des ports et dans ces cas la notion de biogaz me semble adaptée. Il en va de même pour les zones a forte densité de population. Concernant les nouveaux navires a mettre en service vers la Martinique et la Guadeloupe, il faudra aménager les tirants d'eau, les longueurs de quai mais aussi les surfaces d'entreposage pour traiter les transbordements, puisqu'il s'agit d'un axe majeur pour le développement économique de ces îles.... Tant que nous y sommes, il est intéressant de noter que sur ces îles le port et l'aéroport sont co-localisés et que ces deux types d'infrastructures ont un effet stimulant réciproque.......avec à venir des sources d'énergie complémentaire. Modifié le 26 septembre 2022 par capmat 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) Le biogaz envisage ici est donc du reliquat des stations d'epuration, vu le volume possible ce sera donc du marketing, et ils construiront des cuves au LNG(source hydrocarbure). Les allemands sont en pointe sur la filière biogaz,à partir du lisier des vaches. Il y a 19 heures, g4lly a dit : D'autant que le biogaz, sa matière première et ses sous-produits, ne sont absolument pas exempt de problèmes ... "Parfois" ça déstocke très largement du CO² - on prélève arbitrairement de la biomasse stockant le CO² dans le milieu naturel pour le déstocker par combustion?! et plus le gaz est rentable plus c'est intéressant de liquider la flore pour la méthaniser - ... ça rentre en concurrence avec des usages d'engrais agricole - compost - et parfois même alimentaire - quand le méthaniseur à faim il faut le remplir avec tout ce qu'on a ... Tout a fait dailleurs, toujours en Allemagne, les vaches de cette filiere (subventionee) ne sont pas utilisees pour produire du lait. Modifié le 26 septembre 2022 par nikesfeld13 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 il y a 6 minutes, nikesfeld13 a dit : Tout a fait dailleurs, toujours en Allemagne, les vaches de cette filiere (subventionee) ne sont pas utilisees pour produire du lait. Tu veux dire que ce sont des vaches à viande mais que leur vrai rentabilité vient donc de leurs déchets ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 26 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 septembre 2022 9 hours ago, clem200 said: Tu veux dire que ce sont des vaches à viande mais que leur vrai rentabilité vient donc de leurs déchets ? Les allemands cultivent bien du maïs juste pour alimenter les méthaniseur - c'est l'intrant le plus productif et le plus rentable - ... et avec les subventions récupérée sur la production de gaz, ils financent l'alimentation des vaches qui produisent le lisier indispensable au bon fonctionnement des méthaniseurs. La vache n'est plus qu'un outil dans la production de gaz ... le mais aussi. En même temps ça tombe bien comme les écolos explique à tout le monde qu'il ne faut plus manger les vaches 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nikesfeld13 Posté(e) le 26 septembre 2022 Share Posté(e) le 26 septembre 2022 (modifié) des ordres de grandeurs https://www.bioenergie-promotion.fr/86381/etat-des-lieux-des-installations-biogaz-et-biomethane-en-allemagne-en-2020/ https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/tableau-de-bord-biomethane-injecte-dans-les-reseaux-de-gaz-quatrieme-trimestre-2021 en France la filière agricole (les appels d'offre) a été bloqué par les grands donneurs d'ordre. Il y a 11 heures, clem200 a dit : Tu veux dire que ce sont des vaches à viande mais que leur vrai rentabilité vient donc de leurs déchets ? Je ne sais méme pas si leur viande est vendue, mais g4lly semble avoir un point de vue plus approfondi. Modifié le 26 septembre 2022 par nikesfeld13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) RTE publie en direct le mix conso en France Aujourd'hui à 18h30: Energies "vertes" 6% ( Bioénergies 1,5%, Eolien 1,9%, Solaire 2,5% ) , mais imports nets (17%). Le nucléaire à 54%. On va pouvoir suivre la remontée en puissance du parc... https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere Modifié le 6 octobre 2022 par Bocket Typos 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 11 octobre 2022 Share Posté(e) le 11 octobre 2022 Petit projet à suivre. Un chargeur de piles '''non rechargeable'' a monter à la maison basé sur un brevet des années 80 tombé dans le domaine public : https://www.regenbox.org/?fbclid=IwAR3PM8AHK-4sCQFAllIteH_o7mXnYNYslnSB4Vb2N_lrygfhKTAa767m5UU 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Desty-N Posté(e) le 16 octobre 2022 Share Posté(e) le 16 octobre 2022 Une approche un peu plus intéressante que la moyenne : Citation Grâce à sa première centrale de stockage massif d’électricité en Bretagne, Neoen veut réguler le réseau lors des pics cet hiver BRETAGNE. Premier producteur indépendant d’énergies renouvelables, Neoen a mis en service en août sa première centrale de stockage massif d’électricité en Bretagne, sa deuxième en France. Pod-Tredan est la plus vaste de la région et doit contribuer à la régulation du réseau lors des pics de consommation hivernaux. En forte croissance au niveau mondial, le nouvel acteur de l’énergie développe plusieurs projets sur le territoire breton. (...)https://www.latribune.fr/economie/international/royaume-uni-le-nouveau-ministre-des-finances-promet-des-decisions-difficiles-936884.html Révélation Promouvoir une filière française des énergies renouvelables et collaborer avec les collectivités locales afin de diversifier, décarboner voire sécuriser leur approvisionnement énergétique. C'est l'objectif affiché de Neoen, l'un des principaux producteurs indépendants d'énergies renouvelables. L'entreprise fondée en 2008 et dirigée par Xavier Barbaro affiche déjà au niveau mondial, 5,6 gigawatt (150 centrales environ) de capacité solaire, photovoltaïque et de stockage, installés ou en construction. La mise en service par Neoen de sa première centrale de stockage massif d'électricité renouvelable en Bretagne concrétise une démarche menée conjointement avec la Région afin de réduire sa fragilité énergétique. En 2021, la Bretagne qui importe 80% de son électricité, a couvert seulement 19% de ses besoins, mais trois quarts de sa production est d'origine renouvelable. Équilibrer le réseau en compensant les variations Opérationnelle depuis août dernier, cette unité de stockage baptisée Pod-Tredan (batterie en breton) et installée à Plourhan en Côtes d'Armor, est la deuxième ouverte par Neoen en France et la plus grande de Bretagne. Comme pour celle d'Azur dans les Landes (6MW/6 MWh), raccordée au réseau de distribution d'Enedis depuis 2019, l'énergéticien en est le propriétaire et l'exploitant. Inaugurée le 5 octobre, Pod-Tredan est équipée de batteries LFP (lithium fer phosphate) et affiche une capacité de 8 MW / 8,2 MWh. Composée de 26 armoires climatisées, elle est raccordée au réseau exploité par Enedis. « Pod-Tredan va contribuer à maintenir l'équilibre en temps réel du réseau électrique breton lors des pics hivernaux en participant aux appels d'offres journaliers du gestionnaire du réseau RTE » a indiqué Guillaume Decaen, directeur du développement de Neoen, dont l'actionnaire de référence est le fonds Impala de l'homme d'affaires Jacques Veyrat. « L'électricité est stockée puis restituée sur le réseau avec l'objectif d'en maintenir l'équilibre autour d'une fréquence de 50 hertz. » L'unité va ainsi compenser les variations entre la production d'électricité et la demande. « Projet pionnier » homologué par SMILE Cette centrale est née de l'appel à projet régional FEDER, « Conversion - stockage de grande capacité d'énergies renouvelables électriques » piloté en 2019 par la Région Bretagne et dont la batterie Pod-Tredan a été lauréate. La subvention européenne a constitué 40% de l'investissement total. Le projet a également été homologué par l'association SMILE, qui accompagne le déploiement de grands projets industriels régionaux et collaboratifs en lien avec les systèmes énergétiques intelligents ou smart grids. « Avec ce projet pionnier, Neoen démontre la faisabilité du déploiement du stockage de l'énergie en Bretagne » s'est félicité le conseiller régional André Crocq lors de l'inauguration. Pour l'assemblage et l'installation des batteries Pod-Tredan, l'entreprise a fait appel au spécialiste quimpérois du stockage et du pilotage intelligent des énergies renouvelables, Entech Smart Energies, entrée en Bourse à l'automne 2021. « Neoen travaille avec l'ensemble des acteurs du territoire des régions Bretagne et Pays de la Loire en vue de poursuivre le développement de projets solaires, éoliens et de stockage qui produiront une énergie décarbonée, compétitive et fiable » a ajouté Guillaume Decaen. 900 MW de puissance installée en France En France, Neoen fait petit à petit son trou dans la cour des grands du secteur énergétique. L'entreprise dispose d'une capacité de puissance installée de 904 MW, auxquels s'ajoutent 311 MW de puissance en construction. A Cestas (Aquitaine), elle a développé et opère le parc solaire le plus puissant de France (300 MWc). En novembre dernier, Neoen a annoncé avoir remporté 130,3 MWc lors du récent appel d'offres gouvernemental pour les centrales solaires au sol avec neuf projets compris entre 4,0 et 42,8 MWc de puissance. Sur le territoire breton, Neoen développe d'autres projets d'unité de stockage, notamment en Finistère. L'installation de projets solaires est aussi envisagée. Quatre éoliennes pourraient être construites dans les secteurs du Manaty et de Kerscubert en Côtes d'Armor, projet pour lequel une enquête publique est ouverte jusqu'au 27 octobre. En forte croissance, Neoen réalise la moitié de son activité dans le solaire, 40% dans l'éolien et 10% via le stockage par batterie et ambitionne de porter sa capacité à au moins 10 GW d'ici à 2025. L'an dernier, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 333,6 millions d'euros, en croissance de 12% avec une marge d'exploitation autour de 300 millions d'euros. Même si, personnellement, je préférais le bon vieux système heures creuses / heures pleines / heures de pointe, la la libéralisation du marché de l'électricité et la création d'un système d'achat / vente instantané ouvre d'autre perspectives. Avec la variation en temps réel du prix de l'électricité, le stockage peut présenter un certain intérêt. Même si les lois de la physique imposent une déperdition importante, l'opération peut s'avérer intéressante, si la quantité restante est revendue à un prix suffisant pour compenser les pertes. Maintenant, est-ce qu'un système électrochimique comme la batterie s'avère le plus pertinent? En tout cas, si on assiste à une surproduction de batteries en Europe, l'investissement de départ risque de baisser considérablement. Citation En Europe, le risque d’une surproduction de batteries pour les véhicules électriques Les prévisions, incluant des investissements chinois, excèdent la demande anticipée à moyen terme sur le Vieux Continent. Un risque qui pourrait amener le secteur à refroidir ses ardeurs. (...)https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/16/en-europe-le-risque-d-une-surproduction-de-batteries-pour-les-vehicules-electriques_6146045_3234.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 16 octobre 2022 Share Posté(e) le 16 octobre 2022 (modifié) il y a 18 minutes, Desty-N a dit : Même si les lois de la physique imposent une déperdition importante, l'opération peut s'avérer intéressante, si la quantité restante est revendue à un prix suffisant pour compenser les pertes. Maintenant, est-ce qu'un système électrochimique comme la batterie s'avère le plus pertinent? Tu parles argent dans la poche ou CO2 ? Dans le 1er cas c'est sûrement très bien, dans le 2eme une catastrophe Modifié le 16 octobre 2022 par clem200 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 17 octobre 2022 Share Posté(e) le 17 octobre 2022 Le 06/10/2022 à 19:07, Bocket a dit : RTE publie en direct le mix conso en France Aujourd'hui à 18h30: Energies "vertes" 6% ( Bioénergies 1,5%, Eolien 1,9%, Solaire 2,5% ) , mais imports nets (17%). Le nucléaire à 54%. On va pouvoir suivre la remontée en puissance du parc... https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere A noter que l'import est de toute façon quasi obligatoire avec la priorité du solaire et de l'éolien dans le mix via les règles européennes. C'est pour cela que les imports grandissent tranquillement le matin car les pays plus à l'est produisent du solaire avant nous sans pour autant répondre au pic de demande qui sollicite l'hydraulique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 6 novembre 2022 Share Posté(e) le 6 novembre 2022 Petit soucis avec les batteries chargés dans les appartements. Un peu trop d'incendies : https://www.lefigaro.fr/flash-actu/new-york-des-dizaines-de-blesses-dans-un-incendie-cause-par-une-batterie-lithium-on-20221106 Au moins 38 personnes ont été blessées dans un incendie samedi à New York qui pourrait avoir été causé par une batterie au lithium-ion comme celles des trottinettes.... ...Le chef des pompiers de la ville, Dan Flynn, a lui assuré qu'il s'agissait presque du 200e incendie causé cette année par la batterie lithium-ion d'un petit engin de mobilité électrique (vélo, scooter, trottinette, skateboard électriques, etc.). «Nous avons eu six décès cette année rien qu'à cause de ces batteries qui alimentent les appareils de micromobilité» 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 novembre 2022 Share Posté(e) le 6 novembre 2022 Les batteries se détruisent si on les charge froide. En l'absence de solutions de gestion de la température... Il est indispensable de charger la batterie a température confortable. La seule solution en hiver c'est de monter la batterie chez soi de la laisser prendre la température ambiante puis de la charger. D'autant plus que les garages vélos privés ne sont pas si courants et qu'il est rare que la copro souhaite qu'on consomme l'électricité commune pour un usage privé. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 9 décembre 2022 Share Posté(e) le 9 décembre 2022 Le projet de megafab rec solar suspendu https://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/energie-rec-solar-abandonne-son-mega-projet-de-panneaux-solaires-a-hambach-1887457 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 décembre 2022 Share Posté(e) le 10 décembre 2022 https://www.lefigaro.fr/flash-eco/glencore-s-attend-a-une-penurie-de-cuivre-face-a-la-demande-pour-la-transition-energetique-20221206 Glencore s'attend à une pénurie de cuivre face à la demande pour la transition énergétique Le besoin en cuivre au niveau mondial entre 2022 et 2030 devrait se chiffrer à 355 millions de tonnes en incluant la demande hors transition énergétique, alors que la production mondiale devrait plutôt se situer à 304,5 millions de tonnes, faisant ressortir un déficit de 50,5 millions de tonnes sur les huit prochaines années, d'après les projections de Glencore. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 25 décembre 2022 Share Posté(e) le 25 décembre 2022 PORSCHE : PRODUCTION DE E-FUEL AU CHILI (CARBURANT SYNTHÉTIQUE) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 27 décembre 2022 Share Posté(e) le 27 décembre 2022 Le 25/12/2022 à 12:07, Picdelamirand-oil a dit : PORSCHE : PRODUCTION DE E-FUEL AU CHILI (CARBURANT SYNTHÉTIQUE) Cet article a été pour moi une occasion de réfléchir aux contraintes de la décarbonisation de la mobilité. Et j'ai réfléchis pour la France. On importe à peu près 57 million de t de pétrole qui est principalement utilisé pour la mobilité. Un litre fait 11 kwh et donc 1 kg fait 13,75 kwh, les importations représentent donc 780 Twh par an. Un EPR peut produire 12,8 Twh par an, il en faudrait donc 61 pour cet usage si le rendement de charge/ décharge était égal à un. Comme il est proche de 0,7 il faut 87 EPR. Si on fait du carburant de synthèse, on arrive à le rendre compétitif avec le pétrole naturel (si si ... le prix de production du kwh électrique nucléaire est très faible et beaucoup de coûts peuvent être évités si on construit la centrale nucléaire et l'usine de production du pétrole synthétique sur le même site), mais il faut 5 kwh électrique pour produire 1 kwh de carburant. et donc il faudrait 435 EPR. Déjà que la pilule pour 87 me semble difficile à faire passer, 435.... il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit : Cet article a été pour moi une occasion de réfléchir aux contraintes de la décarbonisation de la mobilité. Et j'ai réfléchis pour la France. On importe à peu près 57 million de t de pétrole qui est principalement utilisé pour la mobilité. Un litre fait 11 kwh et donc 1 kg fait 13,75 kwh, les importations représentent donc 780 Twh par an. Un EPR peut produire 12,8 Twh par an, il en faudrait donc 61 pour cet usage si le rendement de charge/ décharge était égal à un. Comme il est proche de 0,7 il faut 87 EPR. Si on fait du carburant de synthèse, on arrive à le rendre compétitif avec le pétrole naturel (si si ... le prix de production du kwh électrique nucléaire est très faible et beaucoup de coûts peuvent être évités si on construit la centrale nucléaire et l'usine de production du pétrole synthétique sur le même site), mais il faut 5 kwh électrique pour produire 1 kwh de carburant. et donc il faudrait 435 EPR. Déjà que la pilule pour 87 me semble difficile à faire passer, 435.... En fait mon calcul est exact pour l'estimation du nombre d'EPR dans le cas du carburant de synthèse, mais pour un véhicule électrique avec une batterie il faut tenir compte de la différence de rendement du moteur électrique et du moteur thermique, ce qui divise par 3 le nombre d'EPR nécessaire et 87/3 = 29 c'est déjà mieux. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 27 décembre 2022 Share Posté(e) le 27 décembre 2022 il y a 33 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Cet article a été pour moi une occasion de réfléchir aux contraintes de la décarbonisation de la mobilité. Et j'ai réfléchis pour la France. On importe à peu près 57 million de t de pétrole qui est principalement utilisé pour la mobilité. Un litre fait 11 kwh et donc 1 kg fait 13,75 kwh, les importations représentent donc 780 Twh par an. Un EPR peut produire 12,8 Twh par an, il en faudrait donc 61 pour cet usage si le rendement de charge/ décharge était égal à un. Comme il est proche de 0,7 il faut 87 EPR. Si on fait du carburant de synthèse, on arrive à le rendre compétitif avec le pétrole naturel (si si ... le prix de production du kwh électrique nucléaire est très faible et beaucoup de coûts peuvent être évités si on construit la centrale nucléaire et l'usine de production du pétrole synthétique sur le même site), mais il faut 5 kwh électrique pour produire 1 kwh de carburant. et donc il faudrait 435 EPR. Déjà que la pilule pour 87 me semble difficile à faire passer, 435.... En fait mon calcul est exact pour l'estimation du nombre d'EPR dans le cas du carburant de synthèse, mais pour un véhicule électrique avec une batterie il faut tenir compte de la différence de rendement du moteur électrique et du moteur thermique, ce qui divise par 3 le nombre d'EPR nécessaire et 87/3 = 29 c'est déjà mieux. La thermodynamique est une sacré garce quand même ... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 27 décembre 2022 Share Posté(e) le 27 décembre 2022 Vu le prix des bagnoles il y a moyen qu'on importe de moins en moins de pétrole aussi ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hypsen Posté(e) le 27 décembre 2022 Share Posté(e) le 27 décembre 2022 Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : En fait mon calcul est exact pour l'estimation du nombre d'EPR dans le cas du carburant de synthèse, mais pour un véhicule électrique avec une batterie il faut tenir compte de la différence de rendement du moteur électrique et du moteur thermique, ce qui divise par 3 le nombre d'EPR nécessaire et 87/3 = 29 c'est déjà mieux. Faudrait déjà réussir à construire le premier... On a pas une filière en capacité de construire autant de réacteurs en un temps raisonnable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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