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Energies renouvelables : projets et conséquences


alexandreVBCI

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Les allemands toujours incapable de prendre en compte des logiques autres que la leur :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/l-hydrogene-vert-attise-les-tensions-franco-allemande-sur-le-nucleaire-933965.html

Révélation

L'hydrogène « vert » attise les tensions franco-allemandes sur le nucléaire

Alors que seul l’hydrogène issu d’électricité renouvelable est pour l’instant considéré comme durable par Bruxelles, le gouvernement français milite pour que la précieuse molécule puisse provenir du nucléaire, étant donné la faible empreinte carbone de cette technologie. Mais sur le sujet, deux visions s’affrontent en Europe : tandis que l’Hexagone mise sur le courant abondant que lui fournit en temps normal son parc atomique afin de mettre au point un hydrogène local, d'autres Etats, comme l'Allemagne ou la Belgique, comptent l'importer massivement, parfois en provenance de pays lointains. Décryptage.

 

 (Crédits : DR)

En Europe, la question du nucléaire n'en finit pas de cristalliser les tensions. D'aucuns pensaient que la décision prise il y a quelques mois d'inclure l'atome dans la taxonomie, cette classification européenne des activités labellisées « durables », avaient clos les débats pour un moment. C'était sans compter sur l'opposition persistante de plusieurs Etats membres. Car depuis quelques jours, l'Union européenne s'écharpe sur le rôle que tiendra cette technologie bas carbone dans la production d'hydrogène (H2), un vecteur énergétique considéré comme crucial pour décarboner l'industrie et la mobilité. Deux visions s'affrontent : tandis que la France demande que sa contribution nucléaire soit reconnue, Berlin veut la ranger aux côtés des hydrocarbures malgré son faible impact sur le climat. Et, par conséquent, refuse d'étiqueter comme « vert » l'hydrogène généré à partir d'électrons d'origine nucléaire.

De fait, outre-Rhin, les pouvoirs publics ont décidé il y a plus de dix ans de sortir progressivement de l'atome, après la catastrophe de Fukushima. Ils promettent désormais d'atteindre 100% d'énergies renouvelables dans leur mix électrique d'ici à 2030, contre environ 40% aujourd'hui.

Pour l'Hexagone, seul compte le contenu carbone de l'hydrogène

Mais de son côté, la France souhaite profiter du mix déjà peu carboné que lui offrent ses réacteurs nucléaires pour mettre au point ses molécules d'H2 « vert ». Ainsi, dans un courrier envoyé il y a quelques jours à la Commissaire européenne sur l'Energie, Kadri Simson, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, appelle à mettre sur un pied d'égalité l'hydraulique, l'éolien, le photovoltaïque et la fission de l'uranium.

« Les textes actuellement en cours de négociation [...] ne permettent pas de valoriser de la même manière l'hydrogène bas carbone et l'hydrogène renouvelable, alors qu'ils sont identiques au regard de l'indépendance énergétique de l'Europe. [...] Seul compte le contenu carbone de l'hydrogène produit, et non le vecteur de production », écrit-elle notamment.

Avec ses 56 réacteurs nucléaires, l'Hexagone pourrait ainsi « produire de l'hydrogène beaucoup plus massivement », de manière à « construire la souveraineté » énergétique du pays, avait lui-même précisé Emmanuel Macron en fin d'année dernière. « Nous n'aurons jamais suffisamment d'énergies renouvelables [sur notre territoire] pour produire de l'hydrogène vert », avait-il insisté.

La provenance de l'électricité détermine le caractère durable

Pour le comprendre, il faut s'intéresser à la manière dont l'hydrogène est produit. Aujourd'hui, presque 96% de celui généré en Europe provient directement des combustibles fossiles, via le vaporeformage de la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz, ce qui émet 9 à 10 kg de CO2 par kg d'hydrogène.

Afin de créer une version « durable », il faut donc s'y prendre autrement : casser une molécule d'eau (H2O) par un procédé appelé électrolyse, c'est-à-dire séparer l'atome O des deux atomes H grâce à un courant électrique.

Ce qui déterminera si l'opération pourra être labellisée « propre » ou non sera donc l'origine de l'électron utilisé. S'il est issu de centrales à charbon ou au gaz, l'hydrogène sera « gris ». Mais s'il trouve sa provenance dans des installations éoliennes, solaires ou hydrauliques, celui-ci sera « vert ». Reste donc à trancher la question du courant résultant de la fission nucléaire, que le gouvernement français pousse pour intégrer dans la liste.

L'éolien et le solaire ne suffiraient pas à alimenter les électrolyseurs

Il faut dire que l'atome présente de nombreux avantages. Car le point-clé pour rendre la filière de l'hydrogène bas carbone rentable par rapport à son homologue « gris » (ou à celui produit à l'étranger), consiste à utiliser de l'électricité très abondante et stable, selon l'industrie. De fait, la production d'hydrogène s'avère moins chère lorsque l'alimentation électrique est continue (seuil minimal de 5.000 heures par an, et optimal jusqu'à 8000 h/an). Or, le facteur de charge du nucléaire, c'est-à-dire le temps pendant lequel l'installation fournit au réseau, s'élève à 75% en moyenne en France, contre environ 15% pour le solaire, 22% pour l'éolien terrestre et 38% pour l'éolien en mer.

C'est pour cette raison que, même en Allemagne, les énergies renouvelables intermittentes ne suffiront pas à générer suffisamment d'hydrogène à tout moment, alors que l'objectif est d'arriver à dix millions de tonnes annuelles d'ici à 2030. Conscients de cette lacune, les eurodéputés ont d'ailleurs voté mi-septembre pour que l'H2 produit à partir d'électricité d'origine fossile puisse être considéré comme « renouvelable »...à condition qu'une éolienne ou un panneau solaire ait produit une quantité équivalente de courant quelque part en Europe lors des trois derniers mois. Un tour de passe-passe législatif permettant au « gris » de devenir « vert », en s'exonérant des réalités physiques.

Lire aussi : Les eurodéputés autorisent le gaz et le charbon dans la production de l'hydrogène "vert"

Importations massives VS production locale

Surtout, plusieurs pays ayant décidé de sortir de l'atome, la Belgique et l'Allemagne en tête, compte s'appuyer largement sur les importations massives d'hydrogène à bas coût plutôt que de faire appel à du nucléaire. Fin 2021, les gouvernements belge et namibien ont notamment signé un protocole d'accord pour la coopération entre les deux pays dans le domaine de la production et l'importation vers l'Europe d'hydrogène « vert ». Pour ce qui est de l'Allemagne, l'objectif de production domestique d'H2 « renouvelable » s'élève pour l'heure à 14 TWh seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 ! Afin de recevoir de l'hydrogène par cargo, Berlin a ainsi déjà mis deux milliards d'euros de fonds publics sur la table pour nouer des partenariats avec le Maroc, la Namibie, la République démocratique du Congo ou encore l'Afrique du Sud.

Il n'empêche que, pour Agnès Pannier-Runacher, une telle stratégie « présente des risques substantiels de fuites des technologies produites en Europe au détriment des projets européens, de concurrence vis-à-vis de ces projets, de détournement des efforts de décarbonation des mix électriques des pays exportateurs, ou d'importation d'hydrogène carboné, alors que le bénéfice économique n'est pas acquis et que plusieurs verrous technologiques demeurent », comme la « compression, la conversion ou la liquéfaction de l'hydrogène pour le transport, réduisant le rendement global de la chaîne », souligne-t-elle dans son courrier à Kadri Simson. Sans compter que plusieurs des Etats qui seraient exportateurs se trouvent en situation de stress hydrique, alors même que l'électrolyse demande grandes quantités d'eau.

Lire aussi : Le stockage et le transport : les deux grands défis du déploiement de l'hydrogène

Vote européen cet hiver

Sur le sujet, les positions semblent irréconciliables. En témoigne le dossier MidCat, ce projet de pipeline demandé par Madrid et Berlin, qui sillonnerait les Pyrénées depuis l'Espagne vers la France afin de permettre à la péninsule ibérique d'envoyer du gaz à l'Allemagne. Alors que, selon le gouvernement allemand, une telle infrastructure devrait voir le jour pour servir à l'importation future d'hydrogène, l'argument ne convainc pas les pouvoirs publics français.

« Tous les experts me disent qu'il est faux de dire qu'un gazoduc pourra transporter demain de l'hydrogène. [...] Ils m'expliquent qu'il est aberrant de transporter de l'hydrogène de l'Espagne à la France, et qu'il faudrait plutôt transporter de l'électricité bas carbone pour faire l'électrolyse directement sur les lieux de production », opposait Emmanuel Macron début septembre.

Une position ferme qui déplaît fortement à l'Allemand Jorgo Chatzimarkakis, président du lobby européen de l'hydrogène Hydrogen Europe et membre du FDP (libéral-démocrate). Il y a quelques jours, celui-ci accusait la France de « ne pas rendre libre son pays pour le flux d'hydrogène » et, par conséquent, de ne pas être « crédible » pour le moment.

Face à la crise énergétique qui secoue l'Europe, les lignes pourraient cependant bouger : dans un amendement voté le 13 juillet au Parlement européen, le conservateur allemand Markus Pieper demande une révision de la directive sur le gaz afin de définir si le nucléaire pourrait contribuer à la production d'hydrogène « vert »

 

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il y a 25 minutes, herciv a dit :

Les allemands toujours incapable de prendre en compte des logiques autres que la leur :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/l-hydrogene-vert-attise-les-tensions-franco-allemande-sur-le-nucleaire-933965.html

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L'hydrogène « vert » attise les tensions franco-allemandes sur le nucléaire

Alors que seul l’hydrogène issu d’électricité renouvelable est pour l’instant considéré comme durable par Bruxelles, le gouvernement français milite pour que la précieuse molécule puisse provenir du nucléaire, étant donné la faible empreinte carbone de cette technologie. Mais sur le sujet, deux visions s’affrontent en Europe : tandis que l’Hexagone mise sur le courant abondant que lui fournit en temps normal son parc atomique afin de mettre au point un hydrogène local, d'autres Etats, comme l'Allemagne ou la Belgique, comptent l'importer massivement, parfois en provenance de pays lointains. Décryptage.

 

 (Crédits : DR)

En Europe, la question du nucléaire n'en finit pas de cristalliser les tensions. D'aucuns pensaient que la décision prise il y a quelques mois d'inclure l'atome dans la taxonomie, cette classification européenne des activités labellisées « durables », avaient clos les débats pour un moment. C'était sans compter sur l'opposition persistante de plusieurs Etats membres. Car depuis quelques jours, l'Union européenne s'écharpe sur le rôle que tiendra cette technologie bas carbone dans la production d'hydrogène (H2), un vecteur énergétique considéré comme crucial pour décarboner l'industrie et la mobilité. Deux visions s'affrontent : tandis que la France demande que sa contribution nucléaire soit reconnue, Berlin veut la ranger aux côtés des hydrocarbures malgré son faible impact sur le climat. Et, par conséquent, refuse d'étiqueter comme « vert » l'hydrogène généré à partir d'électrons d'origine nucléaire.

De fait, outre-Rhin, les pouvoirs publics ont décidé il y a plus de dix ans de sortir progressivement de l'atome, après la catastrophe de Fukushima. Ils promettent désormais d'atteindre 100% d'énergies renouvelables dans leur mix électrique d'ici à 2030, contre environ 40% aujourd'hui.

Pour l'Hexagone, seul compte le contenu carbone de l'hydrogène

Mais de son côté, la France souhaite profiter du mix déjà peu carboné que lui offrent ses réacteurs nucléaires pour mettre au point ses molécules d'H2 « vert ». Ainsi, dans un courrier envoyé il y a quelques jours à la Commissaire européenne sur l'Energie, Kadri Simson, la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, appelle à mettre sur un pied d'égalité l'hydraulique, l'éolien, le photovoltaïque et la fission de l'uranium.

« Les textes actuellement en cours de négociation [...] ne permettent pas de valoriser de la même manière l'hydrogène bas carbone et l'hydrogène renouvelable, alors qu'ils sont identiques au regard de l'indépendance énergétique de l'Europe. [...] Seul compte le contenu carbone de l'hydrogène produit, et non le vecteur de production », écrit-elle notamment.

Avec ses 56 réacteurs nucléaires, l'Hexagone pourrait ainsi « produire de l'hydrogène beaucoup plus massivement », de manière à « construire la souveraineté » énergétique du pays, avait lui-même précisé Emmanuel Macron en fin d'année dernière. « Nous n'aurons jamais suffisamment d'énergies renouvelables [sur notre territoire] pour produire de l'hydrogène vert », avait-il insisté.

La provenance de l'électricité détermine le caractère durable

Pour le comprendre, il faut s'intéresser à la manière dont l'hydrogène est produit. Aujourd'hui, presque 96% de celui généré en Europe provient directement des combustibles fossiles, via le vaporeformage de la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz, ce qui émet 9 à 10 kg de CO2 par kg d'hydrogène.

Afin de créer une version « durable », il faut donc s'y prendre autrement : casser une molécule d'eau (H2O) par un procédé appelé électrolyse, c'est-à-dire séparer l'atome O des deux atomes H grâce à un courant électrique.

Ce qui déterminera si l'opération pourra être labellisée « propre » ou non sera donc l'origine de l'électron utilisé. S'il est issu de centrales à charbon ou au gaz, l'hydrogène sera « gris ». Mais s'il trouve sa provenance dans des installations éoliennes, solaires ou hydrauliques, celui-ci sera « vert ». Reste donc à trancher la question du courant résultant de la fission nucléaire, que le gouvernement français pousse pour intégrer dans la liste.

L'éolien et le solaire ne suffiraient pas à alimenter les électrolyseurs

Il faut dire que l'atome présente de nombreux avantages. Car le point-clé pour rendre la filière de l'hydrogène bas carbone rentable par rapport à son homologue « gris » (ou à celui produit à l'étranger), consiste à utiliser de l'électricité très abondante et stable, selon l'industrie. De fait, la production d'hydrogène s'avère moins chère lorsque l'alimentation électrique est continue (seuil minimal de 5.000 heures par an, et optimal jusqu'à 8000 h/an). Or, le facteur de charge du nucléaire, c'est-à-dire le temps pendant lequel l'installation fournit au réseau, s'élève à 75% en moyenne en France, contre environ 15% pour le solaire, 22% pour l'éolien terrestre et 38% pour l'éolien en mer.

C'est pour cette raison que, même en Allemagne, les énergies renouvelables intermittentes ne suffiront pas à générer suffisamment d'hydrogène à tout moment, alors que l'objectif est d'arriver à dix millions de tonnes annuelles d'ici à 2030. Conscients de cette lacune, les eurodéputés ont d'ailleurs voté mi-septembre pour que l'H2 produit à partir d'électricité d'origine fossile puisse être considéré comme « renouvelable »...à condition qu'une éolienne ou un panneau solaire ait produit une quantité équivalente de courant quelque part en Europe lors des trois derniers mois. Un tour de passe-passe législatif permettant au « gris » de devenir « vert », en s'exonérant des réalités physiques.

Lire aussi : Les eurodéputés autorisent le gaz et le charbon dans la production de l'hydrogène "vert"

Importations massives VS production locale

Surtout, plusieurs pays ayant décidé de sortir de l'atome, la Belgique et l'Allemagne en tête, compte s'appuyer largement sur les importations massives d'hydrogène à bas coût plutôt que de faire appel à du nucléaire. Fin 2021, les gouvernements belge et namibien ont notamment signé un protocole d'accord pour la coopération entre les deux pays dans le domaine de la production et l'importation vers l'Europe d'hydrogène « vert ». Pour ce qui est de l'Allemagne, l'objectif de production domestique d'H2 « renouvelable » s'élève pour l'heure à 14 TWh seulement, pour une consommation estimée autour de 100 TWh en 2030 ! Afin de recevoir de l'hydrogène par cargo, Berlin a ainsi déjà mis deux milliards d'euros de fonds publics sur la table pour nouer des partenariats avec le Maroc, la Namibie, la République démocratique du Congo ou encore l'Afrique du Sud.

Il n'empêche que, pour Agnès Pannier-Runacher, une telle stratégie « présente des risques substantiels de fuites des technologies produites en Europe au détriment des projets européens, de concurrence vis-à-vis de ces projets, de détournement des efforts de décarbonation des mix électriques des pays exportateurs, ou d'importation d'hydrogène carboné, alors que le bénéfice économique n'est pas acquis et que plusieurs verrous technologiques demeurent », comme la « compression, la conversion ou la liquéfaction de l'hydrogène pour le transport, réduisant le rendement global de la chaîne », souligne-t-elle dans son courrier à Kadri Simson. Sans compter que plusieurs des Etats qui seraient exportateurs se trouvent en situation de stress hydrique, alors même que l'électrolyse demande grandes quantités d'eau.

Lire aussi : Le stockage et le transport : les deux grands défis du déploiement de l'hydrogène

Vote européen cet hiver

Sur le sujet, les positions semblent irréconciliables. En témoigne le dossier MidCat, ce projet de pipeline demandé par Madrid et Berlin, qui sillonnerait les Pyrénées depuis l'Espagne vers la France afin de permettre à la péninsule ibérique d'envoyer du gaz à l'Allemagne. Alors que, selon le gouvernement allemand, une telle infrastructure devrait voir le jour pour servir à l'importation future d'hydrogène, l'argument ne convainc pas les pouvoirs publics français.

« Tous les experts me disent qu'il est faux de dire qu'un gazoduc pourra transporter demain de l'hydrogène. [...] Ils m'expliquent qu'il est aberrant de transporter de l'hydrogène de l'Espagne à la France, et qu'il faudrait plutôt transporter de l'électricité bas carbone pour faire l'électrolyse directement sur les lieux de production », opposait Emmanuel Macron début septembre.

Une position ferme qui déplaît fortement à l'Allemand Jorgo Chatzimarkakis, président du lobby européen de l'hydrogène Hydrogen Europe et membre du FDP (libéral-démocrate). Il y a quelques jours, celui-ci accusait la France de « ne pas rendre libre son pays pour le flux d'hydrogène » et, par conséquent, de ne pas être « crédible » pour le moment.

Face à la crise énergétique qui secoue l'Europe, les lignes pourraient cependant bouger : dans un amendement voté le 13 juillet au Parlement européen, le conservateur allemand Markus Pieper demande une révision de la directive sur le gaz afin de définir si le nucléaire pourrait contribuer à la production d'hydrogène « vert »

 

C’est la mere de toutes les batailles et comme les allemands ne supporteront d’etre dependant de la seule france, ils feront tout contre. En revanche l’interet europeen (puisque ca lira encore plus la france et l’allemagne) sera aller vers ce schema pourrait bien pousser macron a se depasser. Ca risque d’etre interessant. 
 

les verts allemands me font vraiment peur et ceux a de nb niveaux (macron me parait benefique a cote, c’est dire).  

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il y a 44 minutes, g4lly a dit :

D'autant que le biogaz, sa matière première et ses sous-produits, ne sont absolument pas exempt de problèmes ...

"Parfois" ça déstocke très largement du CO² - on prélève arbitrairement de la biomasse stockant le CO² dans le milieu naturel pour le déstocker par combustion?! et plus le gaz est rentable plus c'est intéressant de liquider la flore pour la méthaniser - ... ça rentre en concurrence avec des usages d'engrais agricole - compost - et parfois même alimentaire - quand le méthaniseur à faim il faut le remplir avec tout ce qu'on a sous le coude y compris des produits comestible -.

 

https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie-tue-les-campagnes

Il est génial cet article! :ohmy:
J'en déduis que Reporterre.net va devenir pro-nucléaire? Pas de bruit, pas d'impact, plus bas bilan carbone à 3.7 grammes de CO2 du kilowatt/heure, les déchets tous traités conteneurisés et bien rangés contrairement aux déchets eux aussi radioactifs des filières éoliennes et solaire PV... :biggrin:
...Non? Toujours pas? :huh:
Ah bah, pas d'chance hein. :laugh:

...« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. »
Encore et encore et encore et encore... :rolleyes:

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Il y a 8 heures, Patrick a dit :

Il est génial cet article! :ohmy:
J'en déduis que Reporterre.net va devenir pro-nucléaire? Pas de bruit, pas d'impact, plus bas bilan carbone à 3.7 grammes de CO2 du kilowatt/heure, les déchets tous traités conteneurisés et bien rangés contrairement aux déchets eux aussi radioactifs des filières éoliennes et solaire PV... :biggrin:
...Non? Toujours pas? :huh:
Ah bah, pas d'chance hein. :laugh:

...« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit. »
Encore et encore et encore et encore... :rolleyes:

Il ne faut pas perdre de vue que CMA CGM a son siège social à Marseille et qu'il exploite des terminaux conteneurs et automobiles (avec l'intégration de GEFCO) dans les Ports de Marseille-ville et de Fos-sur-Mer. (l'entité "Port de Marseille" regroupe Marseille, Port de Bouc et Fos-sur-Mer)

Les déchets de la ville de Marseille sont "traités" sur le port de Fos-sur-Mer avec une liaison ferroviaire dédiée entre Marseille et Fos. Il faut donc trouver une transformation utile pour ces déchets (en dehors de les brûler).

J'attire votre attention sur le phénomène de ville état.....comme Singapour et Hong Kong : imaginez le volume de déchets !!! ......ces villes états sont aussi et avant tout des ports et dans ces cas la notion de biogaz me semble adaptée.

Il en va de même pour les zones a forte densité de population.

Concernant les nouveaux navires a mettre en service vers la Martinique et la Guadeloupe, il faudra aménager les tirants d'eau, les longueurs de quai mais aussi les surfaces d'entreposage pour traiter les transbordements, puisqu'il s'agit d'un axe majeur pour le développement économique de ces îles....

Tant que nous y sommes, il est intéressant de noter que sur ces îles le port et l'aéroport sont co-localisés et que ces deux types d'infrastructures ont un effet stimulant réciproque.......avec à venir des sources d'énergie complémentaire.

Modifié par capmat
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Le biogaz envisage ici est donc du reliquat des stations d'epuration, vu le volume possible ce sera donc du marketing, et ils construiront des cuves au LNG(source hydrocarbure).

Les allemands sont en pointe sur la filière biogaz,à partir du lisier des vaches.

 

Il y a 19 heures, g4lly a dit :

D'autant que le biogaz, sa matière première et ses sous-produits, ne sont absolument pas exempt de problèmes ...

"Parfois" ça déstocke très largement du CO² - on prélève arbitrairement de la biomasse stockant le CO² dans le milieu naturel pour le déstocker par combustion?! et plus le gaz est rentable plus c'est intéressant de liquider la flore pour la méthaniser - ... ça rentre en concurrence avec des usages d'engrais agricole - compost - et parfois même alimentaire - quand le méthaniseur à faim il faut le remplir avec tout ce qu'on a ...

Tout a fait dailleurs, toujours en Allemagne, les vaches de cette filiere (subventionee) ne sont pas utilisees pour produire du lait.

Modifié par nikesfeld13
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il y a 6 minutes, nikesfeld13 a dit :

Tout a fait dailleurs, toujours en Allemagne, les vaches de cette filiere (subventionee) ne sont pas utilisees pour produire du lait.

Tu veux dire que ce sont des vaches à viande mais que leur vrai rentabilité vient donc de leurs déchets ?

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des ordres de grandeurs 

https://www.bioenergie-promotion.fr/86381/etat-des-lieux-des-installations-biogaz-et-biomethane-en-allemagne-en-2020/

https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/tableau-de-bord-biomethane-injecte-dans-les-reseaux-de-gaz-quatrieme-trimestre-2021

en France la filière agricole (les appels d'offre) a été bloqué par les grands donneurs d'ordre.

Il y a 11 heures, clem200 a dit :

Tu veux dire que ce sont des vaches à viande mais que leur vrai rentabilité vient donc de leurs déchets ?

Je ne sais méme pas si leur viande est vendue, mais g4lly semble avoir un point de vue plus approfondi.

Modifié par nikesfeld13
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  • 2 weeks later...

Une approche un peu plus intéressante que la moyenne :  

Citation

Grâce à sa première centrale de stockage massif d’électricité en Bretagne, Neoen veut réguler le réseau lors des pics cet hiver

BRETAGNE. Premier producteur indépendant d’énergies renouvelables, Neoen a mis en service en août sa première centrale de stockage massif d’électricité en Bretagne, sa deuxième en France. Pod-Tredan est la plus vaste de la région et doit contribuer à la régulation du réseau lors des pics de consommation hivernaux. En forte croissance au niveau mondial, le nouvel acteur de l’énergie développe plusieurs projets sur le territoire breton. (...)
https://www.latribune.fr/economie/international/royaume-uni-le-nouveau-ministre-des-finances-promet-des-decisions-difficiles-936884.html 

Révélation

neoen-electricite-renouvelable.jpg 

Promouvoir une filière française des énergies renouvelables et collaborer avec les collectivités locales afin de diversifier, décarboner voire sécuriser leur approvisionnement énergétique. C'est l'objectif affiché de Neoen, l'un des principaux producteurs indépendants d'énergies renouvelables.

L'entreprise fondée en 2008 et dirigée par Xavier Barbaro affiche déjà au niveau mondial, 5,6 gigawatt (150 centrales environ) de capacité solaire, photovoltaïque et de stockage, installés ou en construction.

La mise en service par Neoen de sa première centrale de stockage massif d'électricité renouvelable en Bretagne concrétise une démarche menée conjointement avec la Région afin de réduire sa fragilité énergétique.

En 2021, la Bretagne qui importe 80% de son électricité, a couvert seulement 19% de ses besoins, mais trois quarts de sa production est d'origine renouvelable.

Équilibrer le réseau en compensant les variations
Opérationnelle depuis août dernier, cette unité de stockage baptisée Pod-Tredan (batterie en breton) et installée à Plourhan en Côtes d'Armor, est la deuxième ouverte par Neoen en France et la plus grande de Bretagne.

Comme pour celle d'Azur dans les Landes (6MW/6 MWh), raccordée au réseau de distribution d'Enedis depuis 2019, l'énergéticien en est le propriétaire et l'exploitant.

Inaugurée le 5 octobre, Pod-Tredan est équipée de batteries LFP (lithium fer phosphate) et affiche une capacité de 8 MW / 8,2 MWh.

Composée de 26 armoires climatisées, elle est raccordée au réseau exploité par Enedis.

« Pod-Tredan va contribuer à maintenir l'équilibre en temps réel du réseau électrique breton lors des pics hivernaux en participant aux appels d'offres journaliers du gestionnaire du réseau RTE » a indiqué Guillaume Decaen, directeur du développement de Neoen, dont l'actionnaire de référence est le fonds Impala de l'homme d'affaires Jacques Veyrat.

« L'électricité est stockée puis restituée sur le réseau avec l'objectif d'en maintenir l'équilibre autour d'une fréquence de 50 hertz. »

L'unité va ainsi compenser les variations entre la production d'électricité et la demande.

« Projet pionnier » homologué par SMILE
Cette centrale est née de l'appel à projet régional FEDER, « Conversion - stockage de grande capacité d'énergies renouvelables électriques » piloté en 2019 par la Région Bretagne et dont la batterie Pod-Tredan a été lauréate.

La subvention européenne a constitué 40% de l'investissement total.

Le projet a également été homologué par l'association SMILE, qui accompagne le déploiement de grands projets industriels régionaux et collaboratifs en lien avec les systèmes énergétiques intelligents ou smart grids.

« Avec ce projet pionnier, Neoen démontre la faisabilité du déploiement du stockage de l'énergie en Bretagne » s'est félicité le conseiller régional André Crocq lors de l'inauguration.

Pour l'assemblage et l'installation des batteries Pod-Tredan, l'entreprise a fait appel au spécialiste quimpérois du stockage et du pilotage intelligent des énergies renouvelables, Entech Smart Energies, entrée en Bourse à l'automne 2021.

« Neoen travaille avec l'ensemble des acteurs du territoire des régions Bretagne et Pays de la Loire en vue de poursuivre le développement de projets solaires, éoliens et de stockage qui produiront une énergie décarbonée, compétitive et fiable » a ajouté Guillaume Decaen.

900 MW de puissance installée en France
En France, Neoen fait petit à petit son trou dans la cour des grands du secteur énergétique. L'entreprise dispose d'une capacité de puissance installée de 904 MW, auxquels s'ajoutent 311 MW de puissance en construction.

A Cestas (Aquitaine), elle a développé et opère le parc solaire le plus puissant de France (300 MWc). En novembre dernier, Neoen a annoncé avoir remporté 130,3 MWc lors du récent appel d'offres gouvernemental pour les centrales solaires au sol avec neuf projets compris entre 4,0 et 42,8 MWc de puissance.

Sur le territoire breton, Neoen développe d'autres projets d'unité de stockage, notamment en Finistère. L'installation de projets solaires est aussi envisagée. Quatre éoliennes pourraient être construites dans les secteurs du Manaty et de Kerscubert en Côtes d'Armor, projet pour lequel une enquête publique est ouverte jusqu'au 27 octobre.

En forte croissance, Neoen réalise la moitié de son activité dans le solaire, 40% dans l'éolien et 10% via le stockage par batterie et ambitionne de porter sa capacité à au moins 10 GW d'ici à 2025. L'an dernier, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 333,6 millions d'euros, en croissance de 12% avec une marge d'exploitation autour de 300 millions d'euros.

Même si, personnellement, je préférais le bon vieux système heures creuses / heures pleines / heures de pointe, la la libéralisation du marché de l'électricité et la création d'un système d'achat / vente instantané ouvre d'autre perspectives.
Avec la variation en temps réel du prix de l'électricité, le stockage peut présenter un certain intérêt.
Même si les lois de la physique imposent une déperdition importante, l'opération peut s'avérer intéressante, si la quantité restante est revendue à un prix suffisant pour compenser les pertes.
Maintenant, est-ce qu'un système électrochimique comme la batterie s'avère le plus pertinent? En tout cas, si on assiste à une surproduction de batteries en Europe, l'investissement de départ risque de baisser considérablement. 

Citation

En Europe, le risque d’une surproduction de batteries pour les véhicules électriques

Les prévisions, incluant des investissements chinois, excèdent la demande anticipée à moyen terme sur le Vieux Continent. Un risque qui pourrait amener le secteur à refroidir ses ardeurs. (...)
https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/16/en-europe-le-risque-d-une-surproduction-de-batteries-pour-les-vehicules-electriques_6146045_3234.html

 

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il y a 18 minutes, Desty-N a dit :

Même si les lois de la physique imposent une déperdition importante, l'opération peut s'avérer intéressante, si la quantité restante est revendue à un prix suffisant pour compenser les pertes.

Maintenant, est-ce qu'un système électrochimique comme la batterie s'avère le plus pertinent?

Tu parles argent dans la poche ou CO2 ?

Dans le 1er cas c'est sûrement très bien, dans le 2eme une catastrophe 

Modifié par clem200
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Le 06/10/2022 à 19:07, Bocket a dit :

RTE publie en direct le mix conso en France

Aujourd'hui à 18h30: Energies "vertes" 6% ( Bioénergies 1,5%, Eolien 1,9%, Solaire 2,5% ) , mais imports nets (17%). Le nucléaire à 54%.

On va pouvoir suivre la remontée en puissance du parc...

 

https://www.rte-france.com/eco2mix/la-production-delectricite-par-filiere

prod_e10.jpg

A noter que l'import est de toute façon quasi obligatoire avec la priorité du solaire et de l'éolien dans le mix via les règles européennes. C'est pour cela que les imports grandissent tranquillement le matin car les pays plus à l'est produisent du solaire avant nous sans pour autant répondre au pic de demande qui sollicite l'hydraulique.

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  • 3 weeks later...

Petit soucis avec les batteries chargés dans les appartements. Un peu trop d'incendies :

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/new-york-des-dizaines-de-blesses-dans-un-incendie-cause-par-une-batterie-lithium-on-20221106

Au moins 38 personnes ont été blessées dans un incendie samedi à New York qui pourrait avoir été causé par une batterie au lithium-ion comme celles des trottinettes....

...Le chef des pompiers de la ville, Dan Flynn, a lui assuré qu'il s'agissait presque du 200e incendie causé cette année par la batterie lithium-ion d'un petit engin de mobilité électrique (vélo, scooter, trottinette, skateboard électriques, etc.). «Nous avons eu six décès cette année rien qu'à cause de ces batteries qui alimentent les appareils de micromobilité»

 

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Les batteries se détruisent si on les charge froide.

En l'absence de solutions de gestion de la température... Il est indispensable de charger la batterie a température confortable.

La seule solution en hiver c'est de monter la batterie chez soi de la laisser prendre la température ambiante puis de la charger.

D'autant plus que les garages vélos privés ne sont pas si courants et qu'il est rare que la copro souhaite qu'on consomme l'électricité commune pour un usage privé.

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  • 1 month later...

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/glencore-s-attend-a-une-penurie-de-cuivre-face-a-la-demande-pour-la-transition-energetique-20221206

Glencore s'attend à une pénurie de cuivre face à la demande pour la transition énergétique

Le besoin en cuivre au niveau mondial entre 2022 et 2030 devrait se chiffrer à 355 millions de tonnes en incluant la demande hors transition énergétique, alors que la production mondiale devrait plutôt se situer à 304,5 millions de tonnes, faisant ressortir un déficit de 50,5 millions de tonnes sur les huit prochaines années, d'après les projections de Glencore.

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  • 2 weeks later...
Le 25/12/2022 à 12:07, Picdelamirand-oil a dit :

Cet article a été pour moi une occasion de réfléchir aux contraintes de la décarbonisation de la mobilité. Et j'ai réfléchis pour la France.

On importe à peu près 57 million de t de pétrole qui est principalement utilisé pour la mobilité. Un litre fait 11 kwh et donc 1 kg fait 13,75 kwh, les importations représentent donc 780 Twh par an. Un EPR peut produire 12,8 Twh par an, il en faudrait donc 61 pour cet usage si le rendement de charge/ décharge était égal à un. Comme il est proche de 0,7 il faut 87 EPR.

Si on fait du carburant de synthèse, on arrive à le rendre compétitif avec le pétrole naturel (si si ... le prix de production du kwh électrique nucléaire est très faible et beaucoup de coûts peuvent être évités si on construit la centrale nucléaire et l'usine de production du pétrole synthétique sur le même site), mais il faut 5 kwh électrique pour produire 1 kwh de carburant. et donc il faudrait 435 EPR. Déjà que la pilule pour 87 me semble difficile à faire passer, 435.... 

 

il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

Cet article a été pour moi une occasion de réfléchir aux contraintes de la décarbonisation de la mobilité. Et j'ai réfléchis pour la France.

On importe à peu près 57 million de t de pétrole qui est principalement utilisé pour la mobilité. Un litre fait 11 kwh et donc 1 kg fait 13,75 kwh, les importations représentent donc 780 Twh par an. Un EPR peut produire 12,8 Twh par an, il en faudrait donc 61 pour cet usage si le rendement de charge/ décharge était égal à un. Comme il est proche de 0,7 il faut 87 EPR.

Si on fait du carburant de synthèse, on arrive à le rendre compétitif avec le pétrole naturel (si si ... le prix de production du kwh électrique nucléaire est très faible et beaucoup de coûts peuvent être évités si on construit la centrale nucléaire et l'usine de production du pétrole synthétique sur le même site), mais il faut 5 kwh électrique pour produire 1 kwh de carburant. et donc il faudrait 435 EPR. Déjà que la pilule pour 87 me semble difficile à faire passer, 435.... 

 

En fait mon calcul est exact pour l'estimation du nombre d'EPR dans le cas du carburant de synthèse, mais pour un véhicule électrique avec une batterie il faut tenir compte de la différence de rendement du moteur électrique et du moteur thermique, ce qui divise par 3 le nombre d'EPR nécessaire et 87/3 = 29 c'est déjà mieux.

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il y a 33 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Cet article a été pour moi une occasion de réfléchir aux contraintes de la décarbonisation de la mobilité. Et j'ai réfléchis pour la France.

On importe à peu près 57 million de t de pétrole qui est principalement utilisé pour la mobilité. Un litre fait 11 kwh et donc 1 kg fait 13,75 kwh, les importations représentent donc 780 Twh par an. Un EPR peut produire 12,8 Twh par an, il en faudrait donc 61 pour cet usage si le rendement de charge/ décharge était égal à un. Comme il est proche de 0,7 il faut 87 EPR.

Si on fait du carburant de synthèse, on arrive à le rendre compétitif avec le pétrole naturel (si si ... le prix de production du kwh électrique nucléaire est très faible et beaucoup de coûts peuvent être évités si on construit la centrale nucléaire et l'usine de production du pétrole synthétique sur le même site), mais il faut 5 kwh électrique pour produire 1 kwh de carburant. et donc il faudrait 435 EPR. Déjà que la pilule pour 87 me semble difficile à faire passer, 435.... 

 

En fait mon calcul est exact pour l'estimation du nombre d'EPR dans le cas du carburant de synthèse, mais pour un véhicule électrique avec une batterie il faut tenir compte de la différence de rendement du moteur électrique et du moteur thermique, ce qui divise par 3 le nombre d'EPR nécessaire et 87/3 = 29 c'est déjà mieux.

 

La thermodynamique est une sacré garce quand même :ph34r:...

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Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit :

En fait mon calcul est exact pour l'estimation du nombre d'EPR dans le cas du carburant de synthèse, mais pour un véhicule électrique avec une batterie il faut tenir compte de la différence de rendement du moteur électrique et du moteur thermique, ce qui divise par 3 le nombre d'EPR nécessaire et 87/3 = 29 c'est déjà mieux.

Faudrait déjà réussir à construire le premier...

On a pas une filière en capacité de construire autant de réacteurs en un temps raisonnable.

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