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furtivité


Chevalier Gilles

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voila les américains pour aboutir au F-22 et au F-35 sont d'abord passé par le have blue puis par le F-117, il y a eu aussi le Tacite blue et j'en passe

en conclusion il leur a fallu 20 ans de recherche pour pouvoir aboutir au F-22

alors j'ai de sérieux doute sur les prototypes russes et chinois, sont ils vraiment furtifs? car je n'ai pas entendu parler de 20 ans de recherche et au vu du gouffre a pognon que c'était je ne pense pas qu'ils ont eu les moyen (black ou pas) de pouvoir payer ces études

donc ai je raison de me méfier ou les ingénieurs us sont tout simplement cons?

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Et bien les américains ayant défricher le domaine cela doit être bien plus simple de faire un furtif à notre époque. Sans compter que nous avons bien plus de connaissance théoriques et que l'informatique peut pas mal aider point de vue calcul.

Mais c'est sur que le chasseur le plus furtif reste pour moi le f22.

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Bah, y a toujours l'espionnage industriel, et puis les capacite de calcul n'ont rien a voir avec les annees 70, que ce soit pour les americains, les russes, les chinois ou n'importe qui d'autre. D'ailleurs, c'est comme ca qu'on est passe du F 117 aux furtifs modernes, le F 117 avec ses faces triangulaires etait plus facile a modeliser pour les calculateurs de l'epoque.

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  • 1 month later...

Si je comprends bien il y a plusieurs aspects de la furtivité et plusieurs niveaux.

- Furtivité radar passive issue des formes calculées et matériaux utilisés.

- Furtivité radar active issue de l'utilisation de systèmes avancés type SPECTRA et de radar EASA plus discret.

- Furtivité infra rouge issue du dessin des tuyères et de systèmes de "stockage" de la chaleur dans le carburant par exemple.

Actuellement j'ai l'impression que seul le F-22 comprend toutes ces techniques au plus haut point. Le F-35 a par exemple

- Une furtivité radar passive moins travaillée et essentiellement sur le secteur avant.

- Par contre il a peut être une furtivité active peut être plus performante que celle du F-22 par le simple fait de l'évolution des techniques.

- Une furtivité thermique moins travaillée.

Il me semble que la furtivité passive est déjà arrivée à son optimum ou peut s'en faut elle est de plus contrainte par l'aérodynamique et les performances attendues. Par là même il se peut qu'elle se fasse rattraper par l'évolution des techniques de détection.

Les techniques de furtivité thermique sont aussi connu depuis longtemps (circulation et mélange d'air chaud et froid) mais il faut simplement accepter les corolaire de poids et taille.

Reste la furtivité électronique qui elle suit l'évolution des progrès de l'électronique et qui devrait continuer le combat de l'épée et du bouclier.

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tout à fait je voulais effectivement dire que les radar sont devenu sinon furtif disant plus discret, on se doute bien qu'un avion super furtif qui crache des megawatt d'onde hertzienne n'est en définitive pas furtif. Ensuite les suites de détections (et peut être d'annulation) des sources comme le SPECTRA sont pour moi l'avenir de la furtivité.

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  • 10 years later...

Salut à tous,

Petit déterrage de topic pour vous faire part d'un long fil Twitter (96 tweets) de vulgarisation sur "La furtivité en général, ses principes, ses utilisations, et ses vecteurs." (Dixit son auteur). :happy:

Puisque le fil twitter ci-dessous n'est pas des plus aisés à lire, pour une meilleure expérience, voici également son lien ThreadReaderApp ! :wink:

 

Modifié par Obelix38
Fini de lire : Vulgarisation !
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  • 9 months later...
  • 2 months later...
Il y a 22 heures, Teenytoon a dit :

Quelqu'un a l'article ?

Je n'avais jamais entendu parlé que les traînées concouraient au réchauffement (@Hirondelle je te vois). 

Vous en savez plus sur le phénomène ?

Oui c'est connu depuis longtemps. Les differents obscurcissement ont des effets sur les transferts radiatifs terre-espace.

Les fumées servent de parasol et réduisent l'entrée d’énergie par exemple, donc un refroidissement, les nuages de vapeur ou plutôt les fines gouttelettes ont plutôt tendance a bloquer la réémission terre->espace que l'inverse donc réchauffement.

Dans ce cadre l'obscurcissement du ciel par trainée de condensation participe de manière non-négligeable au réchauffement par effet de serre.

L'effet des nuages se vérifie facilement, la nuit par temps couvert il n'y a pas de refroidissement, par temps clair un net refroidissement.

C'est au transfert radiatif terre->espace dans un cas bloqué par les nuages qui émettent autant que le sol, dans l'autre cas libre vers l'espace qui sert de thermostat froid.

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Le 13/01/2024 à 19:38, g4lly a dit :

Oui c'est connu depuis longtemps. Les differents obscurcissement ont des effets sur les transferts radiatifs terre-espace.

Les fumées servent de parasol et réduisent l'entrée d’énergie par exemple, donc un refroidissement, les nuages de vapeur ou plutôt les fines gouttelettes ont plutôt tendance a bloquer la réémission terre->espace que l'inverse donc réchauffement.

Dans ce cadre l'obscurcissement du ciel par trainée de condensation participe de manière non-négligeable au réchauffement par effet de serre.

L'effet des nuages se vérifie facilement, la nuit par temps couvert il n'y a pas de refroidissement, par temps clair un net refroidissement.

C'est au transfert radiatif terre->espace dans un cas bloqué par les nuages qui émettent autant que le sol, dans l'autre cas libre vers l'espace qui sert de thermostat froid.

D'ailleurs, l'arrêt massif des vols consécutif au 11 septembre, avait fait prendre conscience de l'ampleur de l'impact des "trails" sur le transfert radiatif.

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  • 1 year later...

DARPA’s No. 2 Sees Quantum Sensing as Threat to Stealth

Le numéro 2 de la DARPA considère la détection quantique comme une menace pour la furtivité

https://www.airandspaceforces.com/why-darpa-thinks-stealth-is-obsolete-in-future-wars/

L'essor de la détection quantique pourrait un jour réduire à néant les avantages des avions furtifs, les rendant plus faciles à identifier et augmentant le besoin de vitesse, de mesures d'autodéfense et d'autres moyens d'échapper à l'ennemi, a déclaré le numéro 2 de l'Agence pour les projets de recherche avancée de défense (DARPA).

L'« ère de la furtivité » pourrait toucher à sa fin avec l'émergence de nouveaux capteurs, a déclaré Rob McHenry lors d'un webinaire organisé le 25 juin par le Mitchell Institute for Aerospace Studies de l'Air and Space Forces Association.

« Je ne pense pas que nous serons en mesure de nous cacher, d'un point de vue opérationnel, de manière réaliste », a déclaré M. McHenry, « en raison de la sophistication de la fusion et du suivi des capteurs, grâce à l'utilisation de l'IA et d'autres techniques ».

Personne ne sait encore quand cela se produira, car le quantique reste une technologie attrayante mais difficile à maîtriser. Les commentaires de M. McHenry interviennent alors que l'armée de l'air continue d'investir dans de nouvelles technologies et plateformes furtives destinées à échapper à des défenses aériennes de plus en plus sophistiquées. Il s'agit notamment du bombardier B-21, actuellement en phase de test, du futur chasseur F-47 et de nouveaux drones chasseurs-tueurs. En outre, certaines caractéristiques furtives pourraient à terme être attribuées à des avions plus gros et plus lents, tels que les avions ravitailleurs et les avions de transport, à titre de mesure d'autoprotection.

Le lieutenant-général à la retraite David Deptula, doyen du Mitchell Institute for Aerospace Studies de l'AFA, a déclaré que le besoin de furtivité restait vital. « La furtivité augmente la probabilité de pénétration et diminue la probabilité d'interception des avions furtifs », a déclaré M. Deptula. « Ce que M. McHenry soulève, c'est que ces probabilités peuvent changer, mais le fait est qu'elles continueront d'exister. »

M. Deptula a déclaré qu'un avion furtif moderne fonctionne avec « un ensemble d'autres moyens de mission qui utilisent des effets en temps réel grâce à la guerre électronique avancée, la cybersécurité, les effets spatiaux et la cinétique ». C'est en combinaison avec ces moyens que la furtivité est la plus efficace.

« Ajoutez à cela les variables dynamiques du combat et vous obtenez un résultat assez redoutable », a-t-il déclaré. « La détection n'est qu'un élément parmi une série d'actions qui doivent être entreprises pour se défendre contre la furtivité. Après la détection, la cible peu observable doit être suivie, le suivi doit être transféré à un intercepteur, puis à une arme, puis à un détonateur, et le détonateur doit être correctement conçu pour la cible. Chacun de ces éléments de la chaîne de destruction est compliqué par la furtivité, ce qui réduit la probabilité d'interception. »

M. McHenry a déclaré que les États-Unis devaient développer davantage leurs capacités défensives, en particulier dans le domaine aérien. Alors que les navires de guerre sont « conçus pour encaisser les coups et continuer à se battre », a-t-il déclaré, ce n'est pas le cas des avions. « Nous n'avons pas de missiles antimissiles sur nos avions tactiques », a-t-il déclaré. « Vous partez du principe que vous allez être pris pour cible et que vous pouvez faire quelque chose pour y remédier. »

La menace que représente Quantum pour la furtivité pourrait également profiter à la défense américaine, a déclaré M. McHenry, en permettant aux défenseurs américains de reconnaître plus rapidement les avions furtifs déployés par des nations rivales, comme la Chine, dont la technologie de combat aérien se rapproche de plus en plus de celle des États-Unis.

La détection quantique collecte des données au niveau atomique sur le temps, la température, la rotation et bien d'autres paramètres afin de localiser un objet avec une précision sans précédent.

La détection quantique est en train de passer d'une science « à une discipline d'ingénierie que nous pouvons déployer dans des situations réelles », a noté M. McHenry. Une fois cette technologie mise en œuvre, « si vous émettez un kilowatt d'énergie, vous serez vu et vous serez engagé », a-t-il déclaré.

« La capacité à le faire dans des formats petits et légers sera fondamentalement différente de tout ce que nous avons connu auparavant », a poursuivi M. McHenry. « Ainsi, même si nous nous inquiétons des implications de cette technologie pour l'ère de la furtivité et de ce qui va suivre, nous en tirons évidemment pleinement parti pour poursuivre nos adversaires et être en mesure de suivre des objets... pratiquement partout et à tout moment. »

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

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