gustave Posté(e) dimanche à 20:47 Share Posté(e) dimanche à 20:47 Il y a 19 heures, Patrick a dit : Oui. J'en ai conscience. Mais pour quel résultat politique? Sérieusement, ils sont indéfendables et sont en train de braquer même leurs rares soutiens initiaux en France au sein de certaines mouvances tout en causant de lourds effets sur le vivre-ensemble en France-même. Et comme ils vont bien finir par faire une connerie un peu plus grosse que les autres pour faire passer leur rage impuissante, possiblement sous l'égide d'une puissance étrangère, ils sont d'ores et déjà devenus radioactifs pour quiconque souhaiterait essayer de se servir de leurs sujets sociétaux de prédilection comme de leviers pour vendre une action politique dans un domaine donné... On en est au point où je doute que les formations politiques Françaises qui pourraient traditionnellement être proches de la zeitgeist mise en avant par ces factions, puissent simplement expliciter une position à peu près cohérente sur la situation de l'AES. C'est terminé. Je crois que tu sous-estimes largement la capacité de ceux qui leur sont favorables à continuer à adhérer à ces thèses, éventuellement remaniées à la marge. Quand on t'explique que la DGSE trafique les pénis on ne s'arrête pas à une petite défaite... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) dimanche à 21:07 Share Posté(e) dimanche à 21:07 il y a 17 minutes, gustave a dit : Je crois que tu sous-estimes largement la capacité de ceux qui leur sont favorables à continuer à adhérer à ces thèses, éventuellement remaniées à la marge. Quand on t'explique que la DGSE trafique les pénis on ne s'arrête pas à une petite défaite... Je savais pour les oignons mais pas pour ça. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) dimanche à 21:38 Share Posté(e) dimanche à 21:38 Il y a 13 heures, Polybe a dit : le CA Quand tu dis "le CA" c'est l’abréviation de quels mots ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) lundi à 00:37 Share Posté(e) lundi à 00:37 https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251029-mali-nouvelle-attaque-du-jnim-près-de-bamako-les-états-unis-appellent-leurs-ressortissants-à-quitter-le-pays (29 octobre 2025) Au Mali, sur les vidéos de propagande diffusées par les jihadistes, d’intenses et noires volutes de fumée, caractéristiques des feux d’essence, s’élèvent dans le ciel. Seuls les camions, à l’avant et à l’arrière du convoi, sont en feu, stratégie efficace pour bloquer la majorité des véhicules, près de 40 citernes selon des sources locales, qui ne sont donc pas touchées par les flammes et deviennent visiblement le butin de guerre des jihadistes. L’attaque s’est déroulée le long de la RN24, axe goudronné qui relie le sud-ouest [l'ouest] du pays à la capitale Bamako, dans une zone boisée située à 50 kilomètres de Kati. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) lundi à 19:18 Share Posté(e) lundi à 19:18 Il y a 21 heures, Wallaby a dit : Quand tu dis "le CA" c'est l’abréviation de quels mots ? Corps Africain : https://fr.wikipedia.org/wiki/Africa_Corps En gros Wagner, mais repris en main par le GRU. Ce qui a mon sens en fait une présence militaire russe semi-clandestine. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) lundi à 19:55 Share Posté(e) lundi à 19:55 il y a 35 minutes, Polybe a dit : Corps Africain : https://fr.wikipedia.org/wiki/Africa_Corps En gros Wagner, mais repris en main par le GRU. Ce qui a mon sens en fait une présence militaire russe semi-clandestine. Ce n'est pas Wagner du tout, qui est même en concurrence avec eux, c'est une prestation de l'Etat russe (via le GRU en effet) recourant à des forces paramilitaires (dans le sens où il ne s'agit pas de formations régulières). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) lundi à 20:06 Share Posté(e) lundi à 20:06 il y a 8 minutes, gustave a dit : Ce n'est pas Wagner du tout, qui est même en concurrence avec eux, c'est une prestation de l'Etat russe (via le GRU en effet) recourant à des forces paramilitaires (dans le sens où il ne s'agit pas de formations régulières). J'ai du mal avec cette image. Oui ça remplace, avec des changements. Mais il y a eu aussi des gens repris. Sinon, la question est posé (intervention de Wassim Nasr) : https://www.france24.com/fr/vidéo/20251103-mali-bamako-peut-il-tomber-aux-mains-du-jnim En gros le JNIM fait de la politique, et se prépare au pouvoir (on en a décrit les symptômes plus haut). D'après Wassim Nasr seul ils ne peuvent pas prendre le pouvoir. Par contre avec l'opposition et des failles entre FAMA, là oui. Rappelez vous l'histoire du voile dans les bus : c'est globalement bien accepté de la population, et une entreprise privée a bien négocié directement avec des djihadistes. Pour les otages, voir qu'il y a un lien avec le commerce de l'or est intéressant. Je vous laisse lire ce qui est écrit sur la mine d'Intahaka ici même. Je note des libérations de prisonniers par la junte pour négocier...quand c'était les français etc. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) lundi à 20:10 Share Posté(e) lundi à 20:10 il y a 3 minutes, Polybe a dit : J'ai du mal avec cette image. Oui ça remplace, avec des changements. Mais il y a eu aussi des gens repris Oui, un certain nombre de combattants et quelques responsables, mais beaucoup de gars de Wagner ont refusé de rejoindre le CA. Et W comme le régime de Touadéra freinent des quatre fers l'arrivée du CA en RCA... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 13:28 Share Posté(e) mardi à 13:28 https://www.reuters.com/world/africa/us-based-flagship-gold-signs-deal-revive-malis-morila-mine-2025-10-09/ La société new-yorkaise Flagship Gold Corp a signé un accord de partenariat avec la société minière publique malienne afin de relancer la production de la mine d'or de Morila. https://www.realclearworld.com/articles/2025/11/03/halting_al_qaedas_advance_in_west_africa_1144823.html La situation présente des similitudes troublantes avec les premières étapes de la prise de pouvoir par les talibans en Afghanistan et dans des États semi-faillis comme la Somalie. Le JNIM pourrait-il aller plus loin, s'emparer de Bamako et renverser le gouvernement malien à la manière des talibans ? Probablement pas. Le JNIM devrait sans doute passer des années à combler ses lacunes en matière de capacités et de légitimité dans le sud du Mali avant de pouvoir commencer à contrôler directement les centres urbains, même si le groupe prend lentement des mesures dans ce sens. Ce qu'il peut faire, c'est renverser le gouvernement malien. L'effondrement du gouvernement ouvrirait la voie à des négociations entre le JNIM et un nouveau gouvernement. Le JNIM se montre ouvert aux négociations depuis des années et a déjà conclu une série de « pactes de survie » avec des dirigeants locaux dans certaines régions, ce qui lui a permis de prendre le contrôle d'une grande partie des zones rurales du pays. Dans le cadre de ces accords, le JNIM accepte de lever les blocus en échange de ce qui équivaut à une gouvernance parallèle du JNIM : impôts, aspects de la charia et désarmement. Le pronostic à long terme est une carte en forme de gruyère : des villes contrôlées par le gouvernement dans un océan de territoires disputés ou contrôlés par Al-Qaïda, un spectacle familier pour ceux qui ont regardé une carte de la Somalie au cours de la dernière décennie. Le JNIM dispose déjà de bases arrière au Ghana, en Guinée, en Mauritanie et au Sénégal, ainsi que de cellules actives au Bénin, au Togo et au Nigeria, où le groupe a revendiqué sa première attaque fin octobre. Les États-Unis et leurs partenaires internationaux doivent commencer à anticiper les options possibles pour une intervention militaire menée par l'Afrique en cas de demande du Mali ou d'effondrement du gouvernement. L'objectif ne serait pas de vaincre le JNIM, qui échappe aux forces internationales depuis plus d'une décennie, mais plutôt de stabiliser le pays et d'empêcher le JNIM de négocier en position de force. Une telle intervention ressemblerait beaucoup moins à l'intervention française de 2013 et beaucoup plus aux opérations de maintien de la paix soutenues par l'UA en Somalie ou à l'intervention bilatérale du Rwanda au Mozambique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mardi à 15:28 Share Posté(e) mardi à 15:28 Il y a 2 heures, Wallaby a dit : Une telle intervention ressemblerait beaucoup moins à l'intervention française de 2013 et beaucoup plus aux opérations de maintien de la paix soutenues par l'UA en Somalie ou à l'intervention bilatérale du Rwanda au Mozambique. Qui marchent du tonnerre. Ah non en fait. On ne parle même pas des problèmes majeurs dans cette analyse. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 17:38 Share Posté(e) mardi à 17:38 Il y a 2 heures, Ciders a dit : Qui marchent du tonnerre. Ah non en fait. Il faudrait quelques arguments. J'apprends que les affaires de Total au Mozambique se portent bien : https://angolanminingoilandgas.com/totalenergies-moves-to-restart-major-gas-project-in-northern-mozambique/ (9 juillet 2025) TotalEnergies SE prend des mesures importantes pour relancer son projet de gaz naturel longtemps bloqué dans le nord du Mozambique, après des années de retard dus à une violente insurrection dans la région.Le géant français de l'énergie a envoyé des notifications officielles aux entrepreneurs, leur demandant de commencer les préparatifs du site.Les entreprises participant au projet ont commencé à mobiliser du personnel et du matériel, signe d'un retour progressif à une exploitation normale.Parmi les entreprises notifiées figure la société de construction portugaise Mota-Engil qui, en partenariat avec la société belge Besix, avait précédemment obtenu un contrat pour le développement d'infrastructures maritimes.Des sources confirment également que les discussions ont repris entre les principaux entrepreneurs et leurs sous-traitants concernant la reprise du projet. Située dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, l'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) est au cœur de la stratégie économique du pays et représente l'un des plus importants investissements étrangers en Afrique.Le projet a été suspendu en 2021 après une recrudescence de la violence extrémiste qui a poussé TotalEnergies à évacuer son personnel et à déclarer un cas de force majeure.L'installation est conçue pour traiter et exporter les vastes réserves de gaz offshore découvertes il y a plus de dix ans dans les eaux du nord-est du Mozambique. Le président mozambicain Daniel Chapo a récemment réaffirmé l'engagement du gouvernement à sécuriser la région, appelant à une collaboration entre les secteurs public et privé afin de garantir un environnement stable pour le développement.S'il est pleinement repris, le projet a le potentiel de transformer le Mozambique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) mardi à 17:51 Share Posté(e) mardi à 17:51 Tu veux des vidéos des attaques djihadistes au Mozambique ? Ils opèrent librement dans tout le nord. Quant à l'UA en Somalie, gros effectifs, efficacité de moins en moins probante. Et qui va aller au Mali sachant que les gros contributeurs en Somalie le font parce qu'ils sont directement concernés ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) mardi à 18:16 Share Posté(e) mardi à 18:16 il y a 16 minutes, Wallaby a dit : Il faudrait quelques arguments. J'apprends que les affaires de Total au Mozambique se portent bien : https://angolanminingoilandgas.com/totalenergies-moves-to-restart-major-gas-project-in-northern-mozambique/ (9 juillet 2025) TotalEnergies SE prend des mesures importantes pour relancer son projet de gaz naturel longtemps bloqué dans le nord du Mozambique, après des années de retard dus à une violente insurrection dans la région.Le géant français de l'énergie a envoyé des notifications officielles aux entrepreneurs, leur demandant de commencer les préparatifs du site.Les entreprises participant au projet ont commencé à mobiliser du personnel et du matériel, signe d'un retour progressif à une exploitation normale.Parmi les entreprises notifiées figure la société de construction portugaise Mota-Engil qui, en partenariat avec la société belge Besix, avait précédemment obtenu un contrat pour le développement d'infrastructures maritimes.Des sources confirment également que les discussions ont repris entre les principaux entrepreneurs et leurs sous-traitants concernant la reprise du projet. Située dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, l'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) est au cœur de la stratégie économique du pays et représente l'un des plus importants investissements étrangers en Afrique.Le projet a été suspendu en 2021 après une recrudescence de la violence extrémiste qui a poussé TotalEnergies à évacuer son personnel et à déclarer un cas de force majeure.L'installation est conçue pour traiter et exporter les vastes réserves de gaz offshore découvertes il y a plus de dix ans dans les eaux du nord-est du Mozambique. Le président mozambicain Daniel Chapo a récemment réaffirmé l'engagement du gouvernement à sécuriser la région, appelant à une collaboration entre les secteurs public et privé afin de garantir un environnement stable pour le développement.S'il est pleinement repris, le projet a le potentiel de transformer le Mozambique. se portent bien parce qu'il demandent à leurs fournisseurs de remettre en place la logistique pour redemarrer ???? d'une part, une boite, encore plus privée, a pour but de gagner de l'argent, pas d'en perdre... ensuite, pour moi, (je me trompe peut etre ..) se porter bien, pour une boite, c'est faire du benefice, et beaucoup, pas relancer un chantier qui est en hibernation... qu'en penses tu ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mardi à 18:44 Share Posté(e) mardi à 18:44 il y a 25 minutes, christophe 38 a dit : se porter bien, pour une boite, c'est faire du benefice, et beaucoup, pas relancer un chantier qui est en hibernation... qu'en penses tu ? Tu as raison. On n'est pas dans une phase où Total fait des bénéfices, mais cette dépêche n'annonce que des bonnes nouvelles (du point de vue de Total, pas du point de vue du climat et de la planète, bien sûr). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) mardi à 18:52 Share Posté(e) mardi à 18:52 il y a 5 minutes, Wallaby a dit : Tu as raison. On n'est pas dans une phase où Total fait des bénéfices, mais cette dépêche n'annonce que des bonnes nouvelles (du point de vue de Total, pas du point de vue du climat et de la planète, bien sûr). c'est le début d'un putatif recommencement... Pour reprendre le chantier, il faut que les travailleurs soient en sécurité (comprendre à l'abri d'assauts terrestres des barbus) et que la partie en mer ne soit pas attaquée.. pour moi, c'est faire reculer les rebelles d'au moins 500 km et d'avoir toujours sur place, pour sécuriser, les forces armées des pays voisins qui assurent la sécurité... bref, beaucoup de conditions. l'avenir nous dira, et il n'est guere bavard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) mardi à 18:55 Share Posté(e) mardi à 18:55 (modifié) Il y a 5 heures, Wallaby a dit : https://www.reuters.com/world/africa/us-based-flagship-gold-signs-deal-revive-malis-morila-mine-2025-10-09/ La société new-yorkaise Flagship Gold Corp a signé un accord de partenariat avec la société minière publique malienne afin de relancer la production de la mine d'or de Morila. https://www.realclearworld.com/articles/2025/11/03/halting_al_qaedas_advance_in_west_africa_1144823.html La situation présente des similitudes troublantes avec les premières étapes de la prise de pouvoir par les talibans en Afghanistan et dans des États semi-faillis comme la Somalie. Le JNIM pourrait-il aller plus loin, s'emparer de Bamako et renverser le gouvernement malien à la manière des talibans ? Probablement pas. Le JNIM devrait sans doute passer des années à combler ses lacunes en matière de capacités et de légitimité dans le sud du Mali avant de pouvoir commencer à contrôler directement les centres urbains, même si le groupe prend lentement des mesures dans ce sens. Ce qu'il peut faire, c'est renverser le gouvernement malien. L'effondrement du gouvernement ouvrirait la voie à des négociations entre le JNIM et un nouveau gouvernement. Le JNIM se montre ouvert aux négociations depuis des années et a déjà conclu une série de « pactes de survie » avec des dirigeants locaux dans certaines régions, ce qui lui a permis de prendre le contrôle d'une grande partie des zones rurales du pays. Dans le cadre de ces accords, le JNIM accepte de lever les blocus en échange de ce qui équivaut à une gouvernance parallèle du JNIM : impôts, aspects de la charia et désarmement. Le pronostic à long terme est une carte en forme de gruyère : des villes contrôlées par le gouvernement dans un océan de territoires disputés ou contrôlés par Al-Qaïda, un spectacle familier pour ceux qui ont regardé une carte de la Somalie au cours de la dernière décennie. Le JNIM dispose déjà de bases arrière au Ghana, en Guinée, en Mauritanie et au Sénégal, ainsi que de cellules actives au Bénin, au Togo et au Nigeria, où le groupe a revendiqué sa première attaque fin octobre. Les États-Unis et leurs partenaires internationaux doivent commencer à anticiper les options possibles pour une intervention militaire menée par l'Afrique en cas de demande du Mali ou d'effondrement du gouvernement. L'objectif ne serait pas de vaincre le JNIM, qui échappe aux forces internationales depuis plus d'une décennie, mais plutôt de stabiliser le pays et d'empêcher le JNIM de négocier en position de force. Une telle intervention ressemblerait beaucoup moins à l'intervention française de 2013 et beaucoup plus aux opérations de maintien de la paix soutenues par l'UA en Somalie ou à l'intervention bilatérale du Rwanda au Mozambique. Après attention, la junte, comme les gouvernements précedents d'ailleurs, négocie avec le JNIM. La question est plus de "à quel point". Modifié mardi à 18:55 par Polybe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) mardi à 19:50 Share Posté(e) mardi à 19:50 il y a 46 minutes, christophe 38 a dit : Pour reprendre le chantier, il faut que les travailleurs soient en sécurité (comprendre à l'abri d'assauts terrestres des barbus) et que la partie en mer ne soit pas attaquée.. Pour moi, c'est faire reculer les rebelles d'au moins 500 km et d'avoir toujours sur place, pour sécuriser, les forces armées des pays voisins qui assurent la sécurité... bref, beaucoup de conditions. l'avenir nous dira, et il n'est guere bavard J'ai des copains qui travaillent sur le projet GNL au Mozambique. Le stand by coute cher pour Total et pour les sous traitants, même s'il a été mis à profit pour optimiser les phases d'études et de préconstruction. Ils sont sur place depuis 2 mois et demi. La bouffe est bof, les clopes pas cher, et la sécurité c'est... c'est en fonction de la situation. Parce qu'honnêtement, dans l'O&G, les conditions de sécurité en Afrique ont toujours été merdiques : soit le pouvoir est stable mais complètement parano, soit il y a des pirates et des bandes armées. Mais les normes de sécurité sont augmentées dans la zone où il faut. Le comptable remplit les tableaux, et en fonction de "son" go no go, c'est toi qui fait la balance entre la surpaie + primes, et la parole du tout va bien se passer (je connais des gens qui ont raccroché du jour au lendemain, un takatakata avec des balles dans le mur, à gauche et à droite...) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) mardi à 20:27 Share Posté(e) mardi à 20:27 le papier du WSJ: La capitale malienne, Bamako, est confrontée à des pénuries de carburant en raison des blocus imposés par les djihadistes. Les militants d'Al-Qaïda se rapprochent de la prise de la capitale du Mali. Si la ville tombait, le pays deviendrait le premier au monde dirigé par ce groupe terroriste désigné comme tel par les États-Unis. Cette progression rapide des djihadistes en Afrique fait suite à la prise de pouvoir de groupes islamistes en Afghanistan et en Syrie. Cependant, si Bamako était conquise, ce serait la première fois que des militants ayant des liens directs et actuels avec Al-Qaïda réaliseraient un tel exploit. Selon des spécialistes de la sécurité, ils semblent s'en approcher, même s'ils attendront probablement un certain temps avant de passer à l'action. Les insurgés bloquent les livraisons de nourriture et de carburant à Bamako, provoquant des pénuries qui entravent même la capacité de réaction de l'armée, d'après des responsables locaux et européens et des images diffusées par les djihadistes. Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), que l’on peut traduire par Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, mise sur une prise de contrôle progressive plutôt que sur une offensive générale, selon des responsables de la sécurité européens. « Plus le blocus se prolonge, plus Bamako se rapproche de l’effondrement », a déclaré Raphael Parens, chercheur au Foreign Policy Research Institute, un centre de recherche indépendant basé à Philadelphie. JNIM a été créé en 2017 par la fusion de groupes affiliés à Al-Qaïda et a immédiatement prêté allégeance au groupe. Ses combattants ont bénéficié d’une assistance en matière de fabrication de bombes et d’une formation idéologique dispensée par la direction centrale de l’organisation dans la région Afghanistan-Pakistan, selon des responsables occidentaux et africains. Mardi, des dizaines de camions-citernes ont été pris en embuscade alors qu’ils transportaient du carburant destiné à ravitailler la capitale malienne sur une route habituellement empruntée par des marchandises. Des djihadistes vêtus de pantalons retroussés et de turbans ont surgi de la savane, incendiant le premier véhicule et s'emparant des autres, selon des images fournies par les insurgés, des contractuels occidentaux et des responsables. Un important contingent de l'armée stationné à Kati, principal bastion de la junte au pouvoir, n'a pas pu intervenir. Ils avaient demandé du carburant il y a trois semaines sans jamais en recevoir, selon des sources proches du dossier. « C'est un cercle vicieux. Pour vaincre le JNIM, la junte a besoin d'opérations terrestres de grande envergure et d'un appui aérien ; or, les deux dépendent d'un approvisionnement régulier en carburant », a déclaré Parens, du FPRI. L'accès au carburant est devenu l'enjeu central du conflit. Le prix du litre d'essence à Bamako a presque triplé, atteignant 2 000 francs CFA, soit environ 3,55 dollars, a indiqué Ibrahim Cisse, un habitant de la ville. Les gens doivent souvent attendre des jours pour faire le plein, a-t-il ajouté. « Aujourd'hui, il n'y a rien à la pompe », a-t-il déploré. Le gouvernement a réagi en suspendant les cours dans les écoles et les universités pendant deux semaines et en fermant certaines centrales électriques. La semaine dernière, le Premier ministre malien, Abdoulaye Maïga, a juré : « Même s'il faut chercher du carburant à pied ou à la cuillère, nous le trouverons. » Les militants d'Al-Qaïda et de l'État islamique mènent des insurrections sur une vaste zone d'Afrique de l'Ouest, notamment au Niger, au Burkina Faso et au Mali, dans le Sahel aride, et progressent vers les pays traditionnellement plus prospères – le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Togo et le Ghana – le long du golfe de Guinée. Les responsables occidentaux craignent de plus en plus qu'Al-Qaïda, le plus puissant des deux groupes islamistes en Afrique de l'Ouest, ne parvienne à prendre le contrôle du Burkina Faso ou du Mali. Le Mali, avec ses 21 millions d'habitants sur une superficie trois fois supérieure à celle de la Californie, semble de plus en plus susceptible de tomber en premier. Les islamistes ont prouvé en Syrie et en Afghanistan qu'ils pouvaient remporter une guerre d'usure où le régime en place finit par s'effondrer de l'intérieur. Le JNIM a déclaré vouloir imiter les talibans, qui sont entrés à Kaboul après que l'armée, qu'ils combattaient depuis deux décennies, a évacué la capitale. Les djihadistes maliens considèrent également la prise de Damas par un ancien membre d'Al-Qaïda en décembre comme un modèle pour leur stratégie, selon un rapport des Nations Unies publié en juillet. Au Mali, l'insurrection a débuté en 2012 avant d'être prise en main par Iyad ag Ghali, chef d'Al-Qaïda malien. Cet ancien rockeur, amateur de cigarettes Marlboro, s'est radicalisé et a interdit la musique dans les territoires qu'il contrôle. Ag Ghali demeure insaisissable malgré le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Son groupe a progressivement étendu son influence de l'extrême nord du pays jusqu'aux portes de la capitale. Aucune des forces étrangères déployées par les États-Unis, l'Union européenne ou l'ONU n'est parvenue à stopper leur progression. Inquiète de la menace croissante, l'armée malienne a renversé le gouvernement civil en 2020, puis destitué son propre commandant en 2021. Ces coups d'État ont été suivis de putschs militaires similaires au Burkina Faso et au Niger. La junte malienne actuelle a expulsé une force dirigée par la France et a engagé des mercenaires russes du groupe Wagner, mais eux aussi sont incapables d'endiguer la violence. Au contraire, les mercenaires du Kremlin et leurs alliés maliens ont lancé une campagne de représailles massives qui a poussé de nombreux Maliens à rejoindre Al-Qaïda ou, du moins, à se réfugier sous sa protection, selon des militants des droits humains et des responsables communautaires locaux. Le marchand de bétail Seydou Bah a survécu au massacre de plus de 500 habitants perpétré par Wagner en mars 2022 à Moura, ville commerçante du centre du Mali. Après l'assassinat de son frère par l'armée l'année suivante pour avoir dénoncé les faits, il s'est réfugié dans un village contrôlé par les djihadistes. Là-bas, les nouveaux dirigeants rassemblaient fréquemment les hommes à la mosquée pour la prière et imposaient des tributs payables en bétail et en récoltes, raconte Bah, qui a depuis fui le pays et survit tant bien que mal en travaillant sur des chantiers. « Que ce soit sous l'armée ou le JNIM, il n'y a pas de liberté », déplore Bah. Plus tôt cette année, l'armée russe a déployé un nouveau contingent de combattants sous son contrôle direct, mais ces derniers manquaient d'expérience pour combattre efficacement sur le terrain accidenté du Mali. Les militants ont facilement tendu des embuscades à leurs convois conjoints avec les forces maliennes, ce qui a permis aux insurgés de s'emparer de davantage d'armes et de préparer la prise de la capitale. La junte a sollicité une aide supplémentaire de la Russie. La semaine dernière, une délégation russe en visite a promis d'acheminer jusqu'à 200 000 tonnes de pétrole et de denrées alimentaires. Les États-Unis, de leur côté, ont annoncé l'évacuation de certains diplomates de leur ambassade et ont exhorté leurs citoyens à quitter le pays immédiatement. En juillet, Rudolph Atallah, conseiller antiterroriste de l'administration Trump, s'est rendu au Mali pour proposer l'assistance américaine. Il n'a pas répondu à notre demande de commentaires. Erik Prince, l'intendant américain de la défense bien introduit, est en contact avec la junte pour lui apporter son aide, selon des sources proches du dossier. Des experts européens en sécurité estiment qu'il est peu probable que le régime malien s'effondre à court terme, car les insurgés auront plus de difficultés à contrôler les grandes villes que les zones rurales. Ils estiment qu'un futur gouvernement, notamment en cas de chute de la junte, pourrait négocier avec les djihadistes. Ils soulignent que des responsables communautaires ont déjà entamé des pourparlers en vue de trêves locales avec le JNIM dans le centre du pays. Pendant ce temps, les insurgés renforcent leur emprise sur le reste du pays et taxent l'or et les stupéfiants transitant par l'Afrique entre l'Amérique latine et l'Europe. Les Maliens qui en ont la possibilité tentent de quitter le pays. Ces derniers jours, certains ont pris l'avion pour des pays voisins comme le Sénégal et la Côte d'Ivoire, selon des Maliens vivant à l'étranger. L'aéroport de Bamako était toujours ouvert jeudi. Les barrages routiers d'Al-Qaïda empêchent ceux qui tentent de rejoindre les 334 000 Maliens qui, selon les Nations Unies, ont déjà trouvé refuge dans les pays voisins. / FIN 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) mardi à 21:15 Share Posté(e) mardi à 21:15 il y a 36 minutes, fraisedesbois a dit : Au Mali, l'insurrection a débuté en 2012 avant d'être prise en main par Iyad ag Ghali, chef d'Al-Qaïda malien. Cet ancien rockeur, amateur de cigarettes Marlboro, s'est radicalisé et a interdit la musique dans les territoires qu'il contrôle. Ag Ghali demeure insaisissable malgré le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Son groupe a progressivement étendu son influence de l'extrême nord du pays jusqu'aux portes de la capitale. Aucune des forces étrangères déployées par les États-Unis, l'Union européenne ou l'ONU n'est parvenue à stopper leur progression. Inquiète de la menace croissante, l'armée malienne a renversé le gouvernement civil en 2020, puis destitué son propre commandant en 2021. Ces coups d'État ont été suivis de putschs militaires similaires au Burkina Faso et au Niger. La junte malienne actuelle a expulsé une force dirigée par la France et a engagé des mercenaires russes du groupe Wagner, mais eux aussi sont incapables d'endiguer la violence. C'est bizarre quand même : à lire le texte, on garde l'impression d'une progression continue du JNIM depuis 2012. Vu d'ici (de moi en tout cas), les djihadistes étaient tout de même beaucoup, beaucoup mieux contenus du temps de Barkhane, repoussés même. Ça pourrait aller beaucoup plus vite que ne le prétendent les "analystes européens" mystérieusement anonymes (mais avec un fort accent Yankee ?) cités par le WSJ : le soutien populaire à la junte pourrait bien n'être qu'une illusion vu la situation économique. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) mardi à 22:04 Share Posté(e) mardi à 22:04 il y a 48 minutes, Boule75 a dit : C'est bizarre quand même : à lire le texte, on garde l'impression d'une progression continue du JNIM depuis 2012. Vu d'ici (de moi en tout cas), les djihadistes étaient tout de même beaucoup, beaucoup mieux contenus du temps de Barkhane, repoussés même. Militairement en effet les regroupements étaient rares et dangereux pour les GAT, mais ils poursuivaient leur implantation à bas bruit, faute de présence de l'Etat et des forces étrangères dans la plupart des bourgades. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 22:03 Share Posté(e) mercredi à 22:03 https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251104-mali-les-conséquences-du-blocus-sur-l-économie-et-le-quotidien-à-bamako Les prix du carburant au marché noir ont explosé – les autorités de transition affichent dans les médias d’État leur détermination à combattre les « trafiquants » – mais également les prix des transports eux-mêmes. Les Bamakois qui n’ont pas pu remplir leur réservoir, même après avoir fait la queue pendant plusieurs heures devant les quelques stations encore ouvertes, doivent désormais payer le double du prix habituel pour emprunter les transports collectifs ou les motos-taxis qui parviennent encore à circuler dans la capitale. C’est ce qu’indiquent plusieurs témoignages recueillis par RFI. Selon ces témoignages, les tarifs des autocars pour se rendre en région ont également augmenté, mais dans de moindres proportions. Des soutiens des militaires au pouvoir incitent sur les réseaux sociaux à prendre le vélo. Les moins enthousiastes déplorent devoir recourir aux vieilles charrettes et aux ânes. Parce que ni les enseignants, ni les élèves, ne parvenaient à se rendre dans leurs établissements, les autorités de transition ont suspendu les cours dans toutes les écoles et universités du Mali pour au moins deux semaines : réouverture annoncée le 10 novembre. Dans de nombreuses entreprises privées ou services publics, les retards ou les absences obligent aussi à réduire ou à suspendre les activités. C’est le cas jusque dans les tribunaux maliens, où des prévenus ou des avocats ne parviennent pas à se rendre à leur audience. « J’en ai manqué deux la semaine dernière », déplore un ténor du barreau du Mali. Un chef d’entreprise estime que plus de 80% de ses salariés manquent désormais à l’appel. Dormir au bureau ? « Ils préfèrent passer la nuit dans les stations essence », répond ce patron, qui explique ne sortir actuellement que 15% de sa production habituelle. En cause : l’absence des salariés, mais aussi les coupures de courant et le manque de carburant pour faire tourner les générateurs et les machines dont dépend son industrie. « De toute façon, nos clients n’ont plus d’argent pour acheter », commente encore ce chef d’entreprise. Sur le plan alimentaire, on trouve de tout à Bamako et les prix, ces dernières semaines, sont restés globalement stables. Toutefois, les produits maraîchers ont commencé à voir leurs tarifs augmenter, en raison des difficultés d’acheminement et surtout de l’impossibilité de faire tourner les pompes à irrigation, ce qui occasionne des pertes dans les cultures. Tomates, aubergines, choux, carottes : plusieurs témoignages font état de prix multipliés par deux voire plus. Des boulangeries ont arrêté temporairement de fabriquer du pain. À Bamako, personne ne craint un assaut violent du Jnim, mais la stratégie d’asphyxie économique mise en œuvre par les jihadistes suscite des craintes pour l’avenir immédiat. De nombreux habitants ont donc commencé à faire des réserves, à constituer des stocks. « J’ai acheté pour trois mois de riz, de sucre et d’huile », confie un Bamakois. Un autre a prévu d’acheter « des produits de première nécessité en quantité suffisante » dans les prochains jours. Un troisième explique vouloir le faire… Mais ne pas en avoir les moyens. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) jeudi à 00:02 Share Posté(e) jeudi à 00:02 Il y a 1 heure, Wallaby a dit : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251104-mali-les-conséquences-du-blocus-sur-l-économie-et-le-quotidien-à-bamako Les prix du carburant au marché noir ont explosé – les autorités de transition affichent dans les médias d’État leur détermination à combattre les « trafiquants » – mais également les prix des transports eux-mêmes. Les Bamakois qui n’ont pas pu remplir leur réservoir, même après avoir fait la queue pendant plusieurs heures devant les quelques stations encore ouvertes, doivent désormais payer le double du prix habituel pour emprunter les transports collectifs ou les motos-taxis qui parviennent encore à circuler dans la capitale. C’est ce qu’indiquent plusieurs témoignages recueillis par RFI. Selon ces témoignages, les tarifs des autocars pour se rendre en région ont également augmenté, mais dans de moindres proportions. Des soutiens des militaires au pouvoir incitent sur les réseaux sociaux à prendre le vélo. Les moins enthousiastes déplorent devoir recourir aux vieilles charrettes et aux ânes. Parce que ni les enseignants, ni les élèves, ne parvenaient à se rendre dans leurs établissements, les autorités de transition ont suspendu les cours dans toutes les écoles et universités du Mali pour au moins deux semaines : réouverture annoncée le 10 novembre. Dans de nombreuses entreprises privées ou services publics, les retards ou les absences obligent aussi à réduire ou à suspendre les activités. C’est le cas jusque dans les tribunaux maliens, où des prévenus ou des avocats ne parviennent pas à se rendre à leur audience. « J’en ai manqué deux la semaine dernière », déplore un ténor du barreau du Mali. Un chef d’entreprise estime que plus de 80% de ses salariés manquent désormais à l’appel. Dormir au bureau ? « Ils préfèrent passer la nuit dans les stations essence », répond ce patron, qui explique ne sortir actuellement que 15% de sa production habituelle. En cause : l’absence des salariés, mais aussi les coupures de courant et le manque de carburant pour faire tourner les générateurs et les machines dont dépend son industrie. « De toute façon, nos clients n’ont plus d’argent pour acheter », commente encore ce chef d’entreprise. Sur le plan alimentaire, on trouve de tout à Bamako et les prix, ces dernières semaines, sont restés globalement stables. Toutefois, les produits maraîchers ont commencé à voir leurs tarifs augmenter, en raison des difficultés d’acheminement et surtout de l’impossibilité de faire tourner les pompes à irrigation, ce qui occasionne des pertes dans les cultures. Tomates, aubergines, choux, carottes : plusieurs témoignages font état de prix multipliés par deux voire plus. Des boulangeries ont arrêté temporairement de fabriquer du pain. À Bamako, personne ne craint un assaut violent du Jnim, mais la stratégie d’asphyxie économique mise en œuvre par les jihadistes suscite des craintes pour l’avenir immédiat. De nombreux habitants ont donc commencé à faire des réserves, à constituer des stocks. « J’ai acheté pour trois mois de riz, de sucre et d’huile », confie un Bamakois. Un autre a prévu d’acheter « des produits de première nécessité en quantité suffisante » dans les prochains jours. Un troisième explique vouloir le faire… Mais ne pas en avoir les moyens. Mais que fait la russie?!? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) jeudi à 10:19 Share Posté(e) jeudi à 10:19 le monde diplo : Bamako assiégée. Depuis plusieurs semaines, un blocus djihadiste coupe la capitale malienne du reste du pays. Les convois de carburant sont attaqués, les routes sont bloquées et l’économie est paralysée. Ce siège illustre un échec plus large : au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les juntes militaires, arrivées au pouvoir pour « rétablir la sécurité », n’ont fait qu’accompagner l’extension de la guerre. En quatre ans, les attaques djihadistes ont triplé, touchant désormais presque tout le Sahel. Les civils sont les premières victimes, pris entre les groupes armés, les forces gouvernementales et leurs alliés russes et turcs. En rompant avec les puissances occidentales, ces régimes ont revendiqué la souveraineté, portée par un rejet populaire massif des interventions étrangères. Or, sans institutions ni projet social, cette souveraineté reste un mot vide face à la guerre. —> L'article de Nina Wilén publié en septembre dernier, en accès libre : « Dans les pays du Sahel, les juntes en échec face aux djihadistes https://www.monde-diplomatique.fr/2025/09/WILEN/68730 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 10:41 Share Posté(e) jeudi à 10:41 (modifié) il y a 23 minutes, christophe 38 a dit : le monde diplo : Bamako assiégée. Depuis plusieurs semaines, un blocus djihadiste coupe la capitale malienne du reste du pays. Les convois de carburant sont attaqués, les routes sont bloquées et l’économie est paralysée. Ce siège illustre un échec plus large : au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les juntes militaires, arrivées au pouvoir pour « rétablir la sécurité », n’ont fait qu’accompagner l’extension de la guerre. En quatre ans, les attaques djihadistes ont triplé, touchant désormais presque tout le Sahel. Les civils sont les premières victimes, pris entre les groupes armés, les forces gouvernementales et leurs alliés russes et turcs. En rompant avec les puissances occidentales, ces régimes ont revendiqué la souveraineté, portée par un rejet populaire massif des interventions étrangères. Or, sans institutions ni projet social, cette souveraineté reste un mot vide face à la guerre. —> L'article de Nina Wilén publié en septembre dernier, en accès libre : « Dans les pays du Sahel, les juntes en échec face aux djihadistes https://www.monde-diplomatique.fr/2025/09/WILEN/68730 La référence : https://fr.linkedin.com/posts/lemondediplomatique_bamako-assiégée-depuis-plusieurs-semaines-activity-7391556808689065984-vsL_ (5 novembre 2025) Avec en bas quelques réactions de lecteurs. Modifié jeudi à 10:43 par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 12:12 Share Posté(e) jeudi à 12:12 Il y a 12 heures, Patrick a dit : Mais que fait la russie?!? https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-11-06/fuel-blockade-threatens-mali-s-junta-exposes-russia-s-limits Un porte-parole du ministère russe de la Défense n'a pas répondu à une demande de commentaires envoyée par courrier électronique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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