collectionneur Posté(e) le 31 janvier 2018 Share Posté(e) le 31 janvier 2018 (modifié) Long dossier PDF de 48 pages sur la loi de de programmation militaire qui selon Alexandre Papaemmanuel est un désastre : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/des-malfacons-de-la-revue-strategique-a-une-loi-de-programmation-militaire-sous-tension-766665.html https://www.lhetairie.fr/single-post/revue-strategique Des malfaçons de la Revue stratégique à une Loi de programmation militaire sous tension Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à prononcer ses vœux aux Armées et que se profilent de vifs débats autour de la prochaine loi de programmation militaire (LPM), Alexandre Papaemmanuel revient sur la Revue stratégique rendue publique en octobre dernier. Celle-ci a actualisé la feuille de route de l’exécutif en matière de défense et de sécurité après les Livres blancs de 2008 et de 2013. Mais l’auteur pointe un exercice d’anticipation stratégique aux conclusions prévisibles et qui n’opère aucun choix en tentant de concilier tous les points de vue. En effet, pour avoir souhaité ménager tous les acteurs et toutes les priorités, chacun fourbit maintenant ses armes pour la prochaine vraie bataille : la LPM 2019-2025. Loin de préparer le terrain, la Revue stratégique pourrait l’avoir miné. Selon A. Papaemmanuel, la Revue souffre de quatre défauts majeurs de conception : - elle sacrifie le nécessaire temps de la réflexion stratégique au profit d’un consensus stérile : elle manque ainsi à penser l’improbable et ne tient pas compte des RETEX opérationnels récents ; - elle évite le chantier de l’innovation des Armées, se bornant à questionner les nouveaux espaces de souveraineté que sont l’espace et le numérique : or, si le numérique s’affirme comme une matière incontournable, elle est délicate à conceptualiser, ce qui en fait une priorité budgétaire in fine secondaire ; - elle définit une aptitude opérationnelle sans trancher la question de la sphère d’influence : en définissant trop largement les intérêts français et nos zones d’influence sans jamais revoir nos ambitions, la Revue stratégique laisse hélas tous les sujets ouverts pour la prochaine LPM, quitte à se contredire parfois sur les zones d’influence qui doivent être les nôtres ; - elle pêche enfin à régler la question de la place de la France dans le concert des nations. Dans un contexte d’austérité, les conséquences budgétaires des impensés de la Revue stratégique pèseront lourdement. Finalement, loin des légitimes attentes, la Revue stratégique n’aura permis qu’un premier tour de chauffe. Désormais, l’ensemble des intervenants se prépare à la guerre du budget dans le cadre de la LPM. Modifié le 31 janvier 2018 par collectionneur 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 31 janvier 2018 Share Posté(e) le 31 janvier 2018 (modifié) Il y a 1 heure, collectionneur a dit : la Revue stratégique En effet j'ai été déçu à la lecture de ce document ! Pourtant je suis plutôt macronien, donc je n'en ai rien dit ... alors, cet exercice - la revue stratégique - a été conduit dans la précipitation et du coup il manque de pertinence ET de fond ! Dommage en effet ! Espérons qu'on va passer de cet espèce de "planification stratégique" périodique à un réel "management stratégique" permanent (cf. Ansoff ou Porter ) qui intègre toutes les dimensions de notre positionnement parmi les nations et aussi de l'Europe dans le Monde + nous dans l'Europe ... A cet égard - management stratégique - finalement, je crois que la continuité subsiste et nous garantit justement ... Donc peut-être pas si dramatique que cela cet exercice de "Revue stratégique" d'affichage, même si l'"affichage" est raté ... J'ai confiance dans le fond ! cf. fil dédié: France-revue-stratégique-2017 Modifié le 31 janvier 2018 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 31 janvier 2018 Share Posté(e) le 31 janvier 2018 7 minutes ago, Bechar06 said: Pourtant je suis plutôt macronien, dont je n'en ai rien dit ... Tu t'autocensures Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 31 janvier 2018 Share Posté(e) le 31 janvier 2018 à l’instant, g4lly a dit : Tu t'autocensures oui, je confesse ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Espadon Posté(e) le 1 février 2018 Share Posté(e) le 1 février 2018 C'est bien ce document: http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/174000744/index.shtml qui va servir de base à la LPM? Si c'est le cas, comment dire? On ne fait qu'effleurer les problèmes de notre défense. On y trouve aucune réflexion stratégique qui pourrait donner jour à un format d'armée cohérent avec nos ambitions. On se retrouve encore une fois avec une sorte de catalogue qui donne naissance à des mesurettes qui ne satisferont personne. Les auteurs ont basé leurs réflexions sur deux idées antagonistes1- on ne peut rien faire seul; 2- mais nous avons des intérêts que nous devons défendre seul; (résumé des problématiques de la pages 14, si j'ai bien compris). On bride d'entré toute idée à ces deux postulats. Quant à la réflexion stratégique, 6 pages et demi sur l'ensemble du document, ce n'est pas grand chose. En fait nous n'avons pas les moyens de nos ambitions pour des raisons économiques. Alors pourquoi s'évertuer, à continuer de rêver une défense, que nous ne pouvons assurer pécuniairement? Autant être pragmatique, soit bazarder la dissuasion nucléaire et abandonner notre souveraineté stratégique pour se conformer à la réflexion numéro 1, on ne peut rien faire seul. Soit bazarder les forces conventionnelles et s’inscrire dans une stratégie nucléaire du tout ou rien. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rogue0 Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 (modifié) Commentaire du général de villiers sur la nouvelle LPM. En résumé: LPM positive mais vigilance. Un point de vue plus critique https://www.ouest-france.fr/politique/defense/programmation-militaire-des-bemols-sur-une-partition-prometteuse-5553222 Q&R dans lemonde http://www.lemonde.fr/politique/live/2018/02/08/posez-vos-questions-sur-le-budget-de-la-defense-porte-a-295-milliards-d-euros-d-ici-a-2025_5253610_823448.html Modifié le 8 février 2018 par rogue0 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 Défense Voix du Nord sur la LPM http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/apps/m/archive/2018/02/08/la-loi-de-programmation-militaire-entend-renover-le-modele-c-15568.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Papi Pépite Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 Allez les enfants ! Un peu de révision ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 Ah ça, enfin un Président prenant la décision courageuse de faire des promesses dont la mise à exécution est pour après la fin de son mandat. C'est sûr, c'est un renouveau complet de la politique ! Et puis bon, pour tout ce qui est dépense publique, le véritable patron, c'est pas l'Elysée, c'est Bercy. (Polnareff avait fait une chanson là-dessus : "c'est un ministèèère qui fait non non non non non non, toute la journééééée il fait non non non non non non".) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 il y a 13 minutes, Kelkin a dit : Ah ça, enfin un Président prenant la décision courageuse de faire des promesses dont la mise à exécution est pour après la fin de son mandat. Un peu réducteur, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 il y a 17 minutes, Kelkin a dit : Ah ça, enfin un Président prenant la décision courageuse de faire des promesses dont la mise à exécution est pour après la fin de son mandat. C'est sûr, c'est un renouveau complet de la politique ! Et puis bon, pour tout ce qui est dépense publique, le véritable patron, c'est pas l'Elysée, c'est Bercy. (Polnareff avait fait une chanson là-dessus : "c'est un ministèèère qui fait non non non non non non, toute la journééééée il fait non non non non non non".) Kelkin on essaie ici (je dis bien essayer car vu parfois les mirontons qu'on se coltine c'est loin d'être évident) de conserver une certaine neutralité envers le pouvoir qu'il soit de gauche, de droite ou d'ailleurs ... Nous savons (à peu près) tous ce qu'est une LPM. Celle-ci a ses particularités qui se caractérisent par des engagements financiers à la hausse. Le propre de ces projets est de se mettre en place sur le long terme, dont mécaniquement certains dépasseront l'actuel mandat présidentiel. Sachant que l'actuel locataire peut être réélu ... Quant à savoir qui est le véritable patron, et ben çà reste l’Élysée et si la Présidence le veut Bercy s'incline on l'a vu récemment, sans présager des mécanismes budgétaires complexes qui régissent toutes les Finances publiques ... Bref avant de crier au scandale il serait bon de raison garder et surtout de prendre un peu de recul, sachant que la grandeur d'un pays ne se juge pas exclusivement à la taille des ses armées. Enfin que n'aurais tu dit si la LPM poursuivait une tendance constatée ces deux dernières décennies t'aurais entonné la Marche Funèbre ? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/les-quatre-atouts-de-la-future-loi-de-programmation-militaire-1-2-767835.html "Une accélération de la modernisation des parcs et des flottes étaient une demande récurrente des armées. Les crédits budgétaires supplémentaires vont le permettre. En tout cas, pour certains programmes comme Scorpion. Ainsi, à l'horizon 2025, la moitié des véhicules du segment médian aura été livrée dans le cadre du programme Scorpion : 936 véhicules blindés multi-rôles lourds Griffon, 150 engins blindés de reconnaissance et de combat Jaguar, 122 chars de combat Leclerc rénovés et 489 véhicules blindés multi-rôles légers VBMR-L. Ce sera le cas également des livraisons de fusils d'assaut HK 416 F qui seront accélérées (93.000 exemplaires livrés d'ici à 2025, contre 60.000 précédemment) ainsi que les missiles MMP ou Missiles moyenne portée (1.950 missiles livrés en 2025, contre 1.550 prévus auparavant)." "L'armée de l'air verra quant à elle les livraisons des avions ravitailleurs MRTT accélérées par rapport à la programmation précédente, pour permettre le renouvellement de la flotte antique des KC-135 (ravitaillement en vol et de transport stratégique) avec 12 appareils livrés d'ici à 2025 (pour une cible augmentée à 15). Enfin, la capacité de renseignement aéroporté sera renforcée avec la livraison d'un deuxième avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR), pour une cible de 8 avions à l'horizon 2030 (contre deux)." "La future LPM consacre un effort financier significatif à l'entretien programmé du matériel (EPM) qui doit permettre un relèvement important des taux de disponibilité des équipements des forces armées (22 milliards d'euros sur 2019-23, soit 4,4 milliards d'euros par an en moyenne, pour une programmation prévisionnelle de 35 milliards d'euros sur la période de la LPM 2019-2025). Cela représente un effort financier de 1 milliard d'euros en moyenne annuelle par rapport à la LPM précédente. Cet effort doit contribuer au redressement du taux de disponibilité des matériels les plus critiques." "La LPM "à hauteur d'homme" prévoit également l'amélioration des conditions d'exercice du métier des armes. Cela se traduira par un effort accru au profit des équipements individuels du combattant, notamment pour sa protection. Par exemple, la LPM 2019-2025 prévoit les moyens nécessaires pour répondre aux besoins du militaire en matière de gilets pare-balles ou de treillis ignifugés F3. Ainsi, ces nouveaux treillis F3 seront distribués dès 2018 et 100 % du personnel militaire déployé en opération extérieure en seront équipés d'ici 2020. Concernant les gilets pare-balles de nouvelle génération, ils équiperont tous les militaires de la force opérationnelle terrestre d'ici à 2024 et les réservistes opérationnels dès 2019." 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 Il y a 1 heure, pascal a dit : Kelkin on essaie ici (je dis bien essayer car vu parfois les mirontons qu'on se coltine c'est loin d'être évident) de conserver une certaine neutralité envers le pouvoir qu'il soit de gauche, de droite ou d'ailleurs ... En l'occurrence, je peux vous promettre que ce propos était politiquement neutre, car je ne pense pas qu'un gouvernement d'une autre couleur politique aurait fait plus crédible... C'est bien beau d'annoncer qu'on va réduire les impôts, diminuer la dette, et en même temps augmenter les dépenses, mais c'est un peu facile. En soit si les augmentations de budget prévue pour le quinquennat actuel sont tenues, je mangerais mon chapeau virtuel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 (modifié) Il y a 3 heures, Kelkin a dit : Ah ça, enfin un Président prenant la décision courageuse de faire des promesses dont la mise à exécution est pour après la fin de son mandat. C'est sûr, c'est un renouveau complet de la politique ! Et puis bon, pour tout ce qui est dépense publique, le véritable patron, c'est pas l'Elysée, c'est Bercy. (Polnareff avait fait une chanson là-dessus : "c'est un ministèèère qui fait non non non non non non, toute la journééééée il fait non non non non non non".) C'est par ce qu'il est convaincu qu'il sera ré-élu ! Ce qui sauf événement(s) important(s) est probable. Modifié le 8 février 2018 par gargouille 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 Faux voir aussi le coup des opex vu que c'est plus interministériel. Il y aussi un autre aspect c'est la croissance qui pourrait être plombée par la remontée des taux d'intérêt. Ce qui ferai payé des milliards en plus à la France pour rembourser sa dette. Et la adieu les belles promesses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 8 février 2018 Share Posté(e) le 8 février 2018 il y a une heure, Scarabé a dit : Faux voir aussi le coup des opex vu que c'est plus interministériel. Il y aussi un autre aspect c'est la croissance qui pourrait être plombée par la remontée des taux d'intérêt. Ce qui ferai payé des milliards en plus à la France pour rembourser sa dette. Et la adieu les belles promesses. Sauf a se retrouver sur une nouvelle crise de la dette qui impacterai la France directement, il y a peu de chance que l'augmentation des taux d’intérêt puissent avoir un impacte significatif sur le budget. Et pour l'instant leurs budgets 2017 et 2018 se basent sur des prévisions économiques basses ce qui laisse une marge de manœuvre financière. Le retour a un déficit en dessous des limites imposées par l'UE va aussi faciliter les choses. Il y a 2 heures, Kelkin a dit : En l'occurrence, je peux vous promettre que ce propos était politiquement neutre, car je ne pense pas qu'un gouvernement d'une autre couleur politique aurait fait plus crédible... C'est bien beau d'annoncer qu'on va réduire les impôts, diminuer la dette, et en même temps augmenter les dépenses, mais c'est un peu facile. En soit si les augmentations de budget prévue pour le quinquennat actuel sont tenues, je mangerais mon chapeau virtuel. Au vu des indicateurs économiques on peut être plutôt optimistes au moins pour ce quinquennat(Faut en profiter avant la prochaine crise :p ). Et comme je l'ai dit plus haut ils se gardent pour le moment des marges de manœuvres financières. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicks Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 L'optimisme au vu des indicateurs économiques ressemble soit à une connaissance partielle de la macro-économie soit à de la naïveté. Il suffit de regarder ce qui se passe à la bourse en ce moment et qui n'étonne que ceux qui sont payés pour l'être...Quand à la LPM, elle ressemble à ce gouvernement et à celui à qui il a succédé, un témoignage d'exécutants, dont la préoccupation n'est pas l'indépendance du pays. Aucune réflexion sur la stratégie n'a été menée. On corrige simplement ce que les OPEX ont montré, à savoir qu'on en avait pas les moyens, mais on ne s'interroge pas sur les objectifs, leur pertinence et leur réalisation. Par ailleurs, prévoir de vraies augmentations de budget pour l'après-quinquennat, c'est faire plaisir aux naïfs, surtout quand les rois du court-terme, par idéologie, voudraient se faire passer pour les champions de la prospective. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tipi Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 il y a 6 minutes, Nicks a dit : L'optimisme au vu des indicateurs économiques ressemble soit à une connaissance partielle de la macro-économie soit à de la naïveté. Il suffit de regarder ce qui se passe à la bourse en ce moment .... Depuis quand il y a corrélation entre les indices boursiers et les indices macro-économiques ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicks Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 La volatilité n'est pas un indicateur de sérénité économique et comme le casino n'a toujours pas été débranché, que les inégalités n'ont jamais été aussi élevées, que l'activité contrairement à ce qu'on raconte ici et là est plutôt atone, la croissance étant essentiellement porté par les services, notamment financiers, j'aurais tendance à penser que les fondamentaux économiques ne sont pas loin de la putréfaction. Il suffit donc de menacer seulement de relever les taux pour que l'édifice encaisse des secousses considérables. Je ne suis pas sûr que ce soit un signe positif, mais on peut choisir de regarder ailleurs bien sûr... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 il y a une heure, Nicks a dit : la croissance étant essentiellement porté par les services, notamment financiers, Références? Par ce que tous les indicateurs disent que la croissance est portée par les investissements des entreprises, nous en sommes à 23,2 , pas si loin du 24% d'avant crise et c'est une tendance depuis 2015. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dino Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 (modifié) Il y a 3 heures, Nicks a dit : La volatilité n'est pas un indicateur de sérénité économique et comme le casino n'a toujours pas été débranché, que les inégalités n'ont jamais été aussi élevées, que l'activité contrairement à ce qu'on raconte ici et là est plutôt atone, la croissance étant essentiellement porté par les services, notamment financiers, j'aurais tendance à penser que les fondamentaux économiques ne sont pas loin de la putréfaction. Il suffit donc de menacer seulement de relever les taux pour que l'édifice encaisse des secousses considérables. Je ne suis pas sûr que ce soit un signe positif, mais on peut choisir de regarder ailleurs bien sûr... Heu c'est la peur de l'inflation du à l'augmentation des salaires aux US et la remontée des taux qui font baisser les marchés qui étaient dopé à cause de l'abondance de liquidité et de taux bas. C'est une secousse certes, mais à cause de fondamentaux qui sont bon. C'est l'industrie qui repart et non les services (ce qui explique les soucis de recrutement, on a perdu des compétences dans ces secteurs). https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/conjoncture-les-principaux-clignotants-passent-au-vert?queryId[query1]=57cd2206459a452f008b4594&queryId[query2]=57c95b34479a452f008b459d&page=7&pageId=57da5ce0459a4552008b456f Quant à l'augmentation des inégalités, c'est en effet un problème aux US mais en France c'est à beaucoup relativiser. Modifié le 9 février 2018 par Dino 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 Je reposte dans ce fil le lien vers le dossier de presse, trouvé par @wielingen1991 http://fr.calameo.com/read/0003316272398331fb18f?p=37 On retrouve les principales informations reprises dans les articles de presse déjà indiqués et plein de détails en plus, que les lecteurs du forum apprécieront ! Voir par exemple p 69,70,71 pour le dénombrement des matériels. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
seb24 Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 Il y a 3 heures, Nicks a dit : La volatilité n'est pas un indicateur de sérénité économique et comme le casino n'a toujours pas été débranché, que les inégalités n'ont jamais été aussi élevées, que l'activité contrairement à ce qu'on raconte ici et là est plutôt atone, la croissance étant essentiellement porté par les services, notamment financiers, j'aurais tendance à penser que les fondamentaux économiques ne sont pas loin de la putréfaction. Il suffit donc de menacer seulement de relever les taux pour que l'édifice encaisse des secousses considérables. Je ne suis pas sûr que ce soit un signe positif, mais on peut choisir de regarder ailleurs bien sûr... On peut simplement regarder les indicateurs réels. Plutôt qu'inventer des choses et se baser sur l'orientation de bourse sur 48h. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 9 février 2018 Share Posté(e) le 9 février 2018 (modifié) 6 hours ago, Nicks said: Aucune réflexion sur la stratégie n'a été menée. On corrige simplement ce que les OPEX ont montré, à savoir qu'on en avait pas les moyens, mais on ne s'interroge pas sur les objectifs, leur pertinence et leur réalisation. Par ailleurs, prévoir de vraies augmentations de budget pour l'après-quinquennat, c'est faire plaisir aux naïfs, surtout quand les rois du court-terme, par idéologie, voudraient se faire passer pour les champions de la prospective. Je ne vois pas trop l’alternative? Certains diraient que la stratégie c’est pour les riches... dans notre cas on est limité par nos 1.8% de PIB de dépenses militaires, qui à leur tour sont une fonction de la règle des 3% de déficit, qui existe parce qu’aucun gouvernement depuis 40 ans n’a réglé le problème du déficit structurel, parce que personne n’ose s’attaquer à la dépense publique... Bref, on augmente nos budgets comme on peut, progressivement quand la croissance et les réformes économiques et de la dépense publique auront libéré quelques marges de manœuvre, pour lentement (très lentement) tendre vers 2%. Pas moyen d’aller plus vite sauf pour les fanas du Frexit ou en ignorant la volonté de l’électeur lambda qui rejette toute forme d’austérité budgétaire... Modifié le 9 février 2018 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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