C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 13 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 mars Le SNA Tourville réalise des essais en vue de son admission au service actif. Une escale logistique planifiée a été organisée à Halifax dans le cadre de la coopération bilatérale entre nos 2 nations. Nos SNA sont déployés loin, longtemps, sur toutes les mers du monde. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Il y a 17 heures, Titus K a dit : Les sous-marins Russes qui ont des barres de plongées sur le massif brisent la glace en mettant celles-ci en position verticale --> Certes, mais il s'agissait d'une manœuvre de propagande à l'échelle russe. Pour faire surface sous la glace, et surtout dégager le pont au niveau des missiles, ils disposent dorénavant de roquettes spécialisées pour briser la glace 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars Il y a 18 heures, ARMEN56 a dit : Sujet abordé ici Elles sont ou ces barres d'ailleurs? @g4lly nous dit qu'il les a vu ? Moi sur sa photo posté je ne l'ai vois pas ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars il y a 13 minutes, Scarabé a dit : Elles sont ou ces barres d'ailleurs? @g4lly nous dit qu'il les a vu ? Moi sur sa photo posté je ne l'ai vois pas ? … C'est un coquin, il nous a juste montré le compartiment où elles sont logées (les gouvernes), enfin je crois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars il y a 13 minutes, Scarabé a dit : Elles sont ou ces barres d'ailleurs? @g4lly nous dit qu'il les a vu ? Moi sur sa photo posté je ne l'ai vois pas ? On voit la brèche bâbord couleur jaune pale . Ca s’appelle un garage , l’aileron est rentré , on distingue très bien l’axe la mèche de rotation lors déploiement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars il y a 12 minutes, ARMEN56 a dit : On voit la brèche bâbord couleur jaune pale . Ca s’appelle un garage , l’aileron est rentré , on distingue très bien l’axe la mèche de rotation lors déploiement A ok vu en bas dans la coque pas dans le kiosque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 14 mars Share Posté(e) le 14 mars il y a 34 minutes, Scarabé a dit : A ok vu en bas dans la coque pas dans le kiosque. Ailerons sur kiosque inescamotables comme tu l’imagines compliquent et rognent du volume sur l’habillage équipements nav et système de combat à y faire passer. Et comme évoqué ça génère des écoulements et vortex détectables en bruits hydros. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 15 mars Share Posté(e) le 15 mars Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Mer et Marine Enfin, au-delà du fait qu’un ou deux SNLE français de plus entrainerait mécaniquement le besoin de réaliser au moins une paire de SNA supplémentaires pour disposer du vivier de marins suffisant afin d’armer une force océanique stratégique renforcée, la question du format des sous-marins d’attaque se pose aussi. Avec six bâtiments de ce type (cinq sont aujourd’hui en flotte, le retour à six unités étant prévu en 2030 avec la livraison du dernier Suffren), la Marine nationale dispose du strict minimum pour remplir ses principales missions opérationnelles et former les futurs équipages des SNLE. Mais là encore, les missions se multiplient et la pression de la flotte russe s’accroît, en particulier en Atlantique. Or, les SNA français et leurs homologues britanniques (au nombre de six actuellement et sept à partir de 2026) sont les seuls sous-marins, hors américains, à pouvoir réellement tenir tête aux sous-marins d’attaque russes à propulsion nucléaire. Ces derniers sont au nombre d’une trentaine, dont un peu plus de la moitié appartient à la flotte du Nord (le reste étant rattaché à la flotte du Pacifique) et devraient voir leur nombre s’accroître dans les années qui viennent. S’y ajoutent, de plus, une vingtaine de sous-marins d’attaque à propulsion conventionnelle, qui sont eux plus à la portée des sous-marins classiques des autres marines européennes. Dans ces conditions, il ne serait pas inutile que la France et le Royaume-Uni se concertent pour aligner une flotte commune d’une quinzaine de SNA. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Le 17/03/2025 à 17:30, Titus K a dit : Ces derniers sont au nombre d’une trentaine, dont un peu plus de la moitié appartient à la flotte du Nord (le reste étant rattaché à la flotte du Pacifique) et devraient voir leur nombre s’accroître dans les années qui viennent. S’y ajoutent, de plus, une vingtaine de sous-marins d’attaque à propulsion conventionnelle, qui sont eux plus à la portée des sous-marins classiques des autres marines européennes. Le rôle de la flotte nord n'est pas juste de venir taquiner l'Europe ... ça dilue un peu la capacité d’engagement. Une partie des missions consiste à garantir le bastion dissuasion, et une autre partie à tenir en respect la flotte américaine voir chinoise. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars il y a 31 minutes, g4lly a dit : et une autre partie à tenir en respect la flotte américaine SI les US arrêtent de venir taquiner les bastions, combien de SNA russes en rab on aura au large de Brest? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars il y a 9 minutes, hadriel a dit : SI les US arrêtent de venir taquiner les bastions, combien de SNA russes en rab on aura au large de Brest? Tu penses vraiment que les USA vont baisser la garde ?! Ça serait dangereux et à l'opposé de la doctrine ... ... d'autant que le gros des "armes nouvelles" de dissuasion russes, torpille nucléaire, planeur hypersonique etc. sont d’évidence orienté vers la menace US. Seuls eux dispose d'une solution ABM "totale" qui pourrait rendre la dissuasion classique inopérante. Autant je peux concevoir que les USA ne voit pas de gros souci à ce que la Russie reprennent pied en Ukraine ... autant elle reste une menace nucléaire sérieuse, et s'est évertué à entretenir cette menace. La volonté US de contrôler le Canada et le Groenland c'est aussi orienté contre la Russie essentiellement ... La Chine le ne va pas engager des assets dans les passage nord est et nord ouest sans arrangement avec la Russie et ou le Canada. Que les USA veuille une situation conflictuellement moins frontale avec la Russie je le comprends, qu'il la retire de la listes des ennemis ... je ne le comprendrais pas. Il y a un risque immense d'association sino-russe contre ce qu'il va rester de l'empire. Et même sans association et avec un rapprochement, la Russie ne voudra jamais devenir un duché de l'empire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 17 mars Share Posté(e) le 17 mars Ca peut paraitre improbable mais il faut le prévoir quand même. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 17 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 mars (modifié) Ce qui est étonnant, c'est que malgré l'augmentation massive du budget de la défense (30 G en 2015 contre 90 G en 2030), aucune information ne filtre sur une éventuelle réflexion concernant l'augmentation du nombre de sous-marins dans la MN. Or comment un format à 6 SNA, vestige des dividendes de la paix, peut-il encore être valable aujourd'hui au vu des basculements géopolitiques en cours ? Il me semble que le nombre de sous-marins en service dans le monde tend plutôt a augmenter depuis le debut de l'an 2000, notamment dans l'Asie du sud-est. Par ailleurs un voisin de la France pourrait devenir un nouveau membre du club SNA, le Brésil .... l'Inde aussi compte rejoindre le club de façon pérenne et souveraine, sans compter l'Australie qui continue de rêver ... Dans ce monde, 13 SNA pour un continent Européen de +de 500 millions d'habitants, ultra dépendant du traffic maritime et qui conserve toujours des territoires ultra-marins (PB/UK/FR...) et dont 2 pays doivent déjà assurer la protection de leur FOST ... je trouve ca peu. Modifié le 18 mars par Titus K 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars Il y a 22 heures, Titus K a dit : Dans ces conditions, il ne serait pas inutile que la France et le Royaume-Uni se concertent pour aligner une flotte commune d’une quinzaine de SNA. Après AUKUS? Qu'ils aillent se faire voir, oui... Qu'ils admettent plutôt qu'ils n'arrivent pas à produire maintenir réparer et démanteler leurs propres sous-marins plutôt que de lancer des anathèmes prétentieux du genre "les nôtres sont meilleurs et plus avancés que ceux des froggies". Il y a 17 heures, g4lly a dit : Tu penses vraiment que les USA vont baisser la garde ?! Ça serait dangereux et à l'opposé de la doctrine ... Et si c'est ce que trump réclame? l'US Navy va désobéir? Il y a 17 heures, g4lly a dit : ... d'autant que le gros des "armes nouvelles" de dissuasion russes, torpille nucléaire, planeur hypersonique etc. sont d’évidence orienté vers la menace US. Seuls eux dispose d'une solution ABM "totale" qui pourrait rendre la dissuasion classique inopérante. Autant je peux concevoir que les USA ne voit pas de gros souci à ce que la Russie reprennent pied en Ukraine ... autant elle reste une menace nucléaire sérieuse, et s'est évertué à entretenir cette menace. La volonté US de contrôler le Canada et le Groenland c'est aussi orienté contre la Russie essentiellement ... La Chine le ne va pas engager des assets dans les passage nord est et nord ouest sans arrangement avec la Russie et ou le Canada. Prions pour que ce soit cela... Il y a 17 heures, g4lly a dit : Que les USA veuille une situation conflictuellement moins frontale avec la Russie je le comprends, qu'il la retire de la listes des ennemis ... je ne le comprendrais pas. Il y a un risque immense d'association sino-russe contre ce qu'il va rester de l'empire. Et même sans association et avec un rapprochement, la Russie ne voudra jamais devenir un duché de l'empire. La russie veut toujours récupérer l'Alaska... Et elle sera un duché de la Chine si elle continue sur son chemin. Le seul mouvement gagnant serait pour elle de ne pas jouer et d'être dans la position de l'Inde aujourd'hui: celle d'un fournisseur neutre et attentiste. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 18 mars Share Posté(e) le 18 mars Il y a 18 heures, Titus K a dit : Ce qui est étonnant, c'est que malgré l'augmentation massive du budget de la défense (30 G en 2015 contre 90 G en 2030), aucune information ne filtre sur une éventuelle réflexion concernant l'augmentation du nombre de sous-marins dans la MN. Or comment un format à 6 SNA, vestige des dividendes de la paix, peut-il encore être valable aujourd'hui au vu des basculements géopolitiques en cours ? Il me semble que le nombre de sous-marins en service dans le monde tend plutôt a augmenter depuis le debut de l'an 2000, notamment dans l'Asie du sud-est. Par ailleurs un voisin de la France pourrait devenir un nouveau membre du club SNA, le Brésil .... l'Inde aussi compte rejoindre le club de façon pérenne et souveraine, sans compter l'Australie qui continue de rêver ... Dans ce monde, 13 SNA pour un continent Européen de +de 500 millions d'habitants, ultra dépendant du traffic maritime et qui conserve toujours des territoires ultra-marins (PB/UK/FR...) et dont 2 pays doivent déjà assurer la protection de leur FOST ... je trouve ca peu. On est au début d'une réarticulation de notre outil de défense. Il est possible qu'ils soient en train d'essayer de voir si c'est faisable de caler des coques de SNA supplémentaires dans le plan de charge surtout si il y a du changement au niveau du SNLE 3G. Et en plus de cela, il y a également l'export... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 18 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 mars Le 15/03/2025 à 12:18, Titus K a dit : Le colonel Bruno Heluin qui apparaît sur ce reportage était en tant que lieutenant l'adjoint du chef de compagnie Lecointre (récent chef d'état-major des Armées) quand les Troupes de Marine sont parties à l'assaut du pont de Verbanja; assaut à la baïonette ... Légion d'Honneur, Croix de la Valeur militaire avec Palmes 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. KnewEdge Posté(e) le 5 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 avril Hélitreuillage au large de Madère à bord du Tourville de deux officiers français par un Merlin de l'Armée portugaise: https://espada-e-escudo.blogspot.com/2025/04/helicoptero-merlin-da-forca-aerea.html Pas mal de photos et vidéos sympas qui permettent d'avoir aussi une bonne vue du sous-marin. 6 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 avril Share Posté(e) le 6 avril Il y a 21 heures, KnewEdge a dit : Hélitreuillage au large de Madère à bord du Tourville de deux officiers français par un Merlin de l'Armée portugaise: https://espada-e-escudo.blogspot.com/2025/04/helicoptero-merlin-da-forca-aerea.html Pas mal de photos et vidéos sympas qui permettent d'avoir aussi une bonne vue du sous-marin. Question en passant : est-ce fréquent de s'appuyer sur des alliés pour mener des exercices visant à "l'ouverture de capacité" et pas seulement à la répétition d'exercices déjà codifiés ? Si je lis bien l'article, il s'agissait d'une forme "d'ouverture de domaine", au moins pour le Tourville. Il s'agit donc d'une contribution du Portugal à la recette de notre SNA ; faut-il y voir un rapport avec la récente visite du PR sur place ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ronfly Posté(e) le 7 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 avril Je sais pas si déjà posté mais intéressant me semble t'il... et notamment: ..."Depuis, Naval Group reste discret sur la suite du programme. Toutefois, selon nos informations, il semble que le planning sera tenu et même avancé. Avec une sortie tous les deux ans pour le De Grasse (2026) et le Rubis (2028) et a priori une ultime livraison en 2030 du Casabianca. Soit presque quatre décennies après la genèse du programme…" https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/naval-group-comment-le-programme-barracuda-sest-accelere-pour-livrer-six-sous-marins-nucleaires-suffren_62100641.html#:~:text=Naval Group a livré son,cette deuxième génération de SNA. Révélation Naval Group : comment le programme Barracuda s’est accéléré pour livrer six sous-marins nucléaires Suffren Le programme Barracuda qui doit accoucher d’une série de six sous-marins nucléaires d’attaque de classe Suffren entre dans sa phase finale sur le site Naval Group de Cherbourg. Naval Group a livré son troisième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de classe Suffren en novembre 2024. Après le Suffren et le Duguay-Trouin, le Tourville, également construit à Cherbourg (Manche), a été pris en main par la Marine nationale. Soit trois exemplaires sur six de cette deuxième génération de SNA. On fait le point sur ce programme Barracuda qui doit faire entrer les forces sous-marines françaises dans une nouvelle ère. 1. Une gestation plus que difficile Que ce fut long… Tout démarre en juillet 1996 avec l’annonce par le gouvernement Juppé du lancement du programme des six SNA-NG, baptisés à l’époque les « Smaf » (sous-marins d’attaque du futur) et amenés à remplacer les submersibles de classe Rubis, lancés pour la plupart dans les années 80. Alors qu’une entrée en service du premier navire est prévue en 2010, le programme peine à décoller. Finalement, ce dernier est définitivement lancé en décembre 2006 lors de la signature avec Naval Group et TechnicAtome, les deux maîtres d’œuvre. Le coût prévisionnel du programme Barracuda est alors estimé à 7,9 milliards d’euros. Le premier Barracuda, nommé Suffren et long de 99 mètres, est finalement commandé en janvier 2008. Suivent le deuxième en 2009 et le troisième en 2011. Le montant du projet passe alors de 7,9 à 8,6 milliards d’euros. 2. Un premier de série qui traîne À la suite de difficultés budgétaires, les retards vont s’accumuler. On va donc décaler et lisser. En 2015, l’entrée en service du premier exemplaire est reportée en 2018, suivi d’un décalage progressif jusqu’à deux ans pour le sixième et dernier de la série, soit une admission en service actif en 2029. Plus "rapides" à construire et moins chers que la concurrence ? Peut-on comparer les SNA de classe Suffren avec leurs concurrents ? La comparaison n'est pas aisée. Seulement, six pays dans le monde en possèdent (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine et Inde). Finalement, le parallèle le plus évident est celui avec le voisin britannique qui construit actuellement une série de sept SNA de classe Astute. Et à ce petit jeu-là, les Suffren semblent avoir l'avantage. Déjà, ils sont plus « rapides » à construire. Alors que la mise en service des Suffren durera huit ans, celle de leurs homologues britanniques (avec une unité supplémentaire) s'étalera sur 16 ans. Et concernant le coût par bateau ? Beaucoup de chiffres circulent à ce sujet. Selon le site spécialisé américain ExecutiveGov, la fourchette oscillerait entre 10 et 20 milliards de dollars pour les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. Elle tomberait entre 2 et 5 milliards pour les sous-marins nucléaires d'attaque. Avec finalement un coût de 1,7 milliard d'euros (10 milliards au total), les Suffren seraient donc également plutôt « économiques » par rapport à la concurrence. A prendre avec des pincettes bien sûr... Cet étalement a son coût. La Direction générale de l’armement évoque alors un budget qui grimpe à environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du programme, qui comprend également le maintien en condition opérationnelle des sous-marins pour une période de six ans et demi. Tout est encore décalé en 2016 avec une deadline annoncée pour le Suffren en 2019. Finalement, 2019 coïncidera avec la mise à l’eau en grande pompe de ce premier de série en présence, le 12 juillet, du président de la République Emmanuel Macron. Les essais en mer suivront à partir d’avril 2020 pour une livraison à la Marine nationale en novembre 2020. Après quelques ajustements et même un retour au bercail à Cherbourg, le Suffren est finalement admis au service actif en juin 2022. 3. L’effet de série se fait sentir Après les atermoiements du Suffren, le chantier cherbourgeois doit enchaîner avec la livraison du Duguay-Trouin. Ce n’est pas aussi simple que cela. Ce deuxième exemplaire doit bénéficier des premiers retours d’expérience du Suffren et ces modifications entraînent au fur et à mesure des retards. En 2021, une livraison à la Marine est évoquée à fin 2022. Finalement, elle interviendra en août 2023, pour une admission en service actif le 4 avril 2024. Cependant, les décalages commencent sérieusement à diminuer. Le chantier a trouvé son rythme de croisière et l’effet de série se fait de plus en plus sentir. Preuve en est, le Tourville va suivre un peu plus d’un an plus tard, en novembre 2024. En mars 2024, Hervé Glandais, directeur du projet Barracuda, estime que le programme est avancé à 81 %. La construction du premier de série, le Suffren, a débuté, elle, en décembre 2007 pour s’achever dix ans plus tard. Pour le deuxième, nous avons mis aussi dix ans, huit ans pour le Tourville. Avec les compétences, les automatismes et les progrès technologiques acquis au fil du temps, les trois derniers doivent se faire en seulement six ans, un rythme élevé. Hervé Glandais, directeur du programme Barracuda à Naval Group Depuis, Naval Group reste discret sur la suite du programme. Toutefois, selon nos informations, il semble que le planning sera tenu et même avancé. Avec une sortie tous les deux ans pour le De Grasse (2026) et le Rubis (2028) et a priori une ultime livraison en 2030 du Casabianca. Soit presque quatre décennies après la genèse du programme… 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 7 avril Share Posté(e) le 7 avril (modifié) Le 06/04/2025 à 11:11, Boule75 a dit : Question en passant : est-ce fréquent de s'appuyer sur des alliés pour mener des exercices visant à "l'ouverture de capacité" et pas seulement à la répétition d'exercices déjà codifiés ? Si je lis bien l'article, il s'agissait d'une forme "d'ouverture de domaine", au moins pour le Tourville. Il s'agit donc d'une contribution du Portugal à la recette de notre SNA ; faut-il y voir un rapport avec la récente visite du PR sur place ? Peut être aussi montrer aux yeux de la CPPE leur capacité interallié au vertrep ( rav vivres) et transfert personnel ? Cela fait plus de 50 ans que la MN fréquente Acores et Madère en osmose France/Portugal A signaler ici ( Tourville) la stabilité du massif malgré la houle , les barres AV escamotables doivent même en statique ( à V zéro ) un peu y contribuer . Modifié le 7 avril par ARMEN56 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) mardi à 19:01 Share Posté(e) mardi à 19:01 Du retard sur le SNLE 3G.... https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/naval-group-le-projet-de-sous-marin-nucleaire-de-3e-generation-est-il-toujours-dans-les-temps_62415651.html Révélation Cherbourg-en-Cotentin Naval Group : le projet de sous-marin nucléaire de 3e génération est-il toujours dans les temps ? Lancé officiellement en 2021, le projet SNLE de 3e génération n’est toujours pas entré dans sa phase de production industrielle sur le site Naval Group de Cherbourg. Point d’étape. Le site Naval Group de Cherbourg (Manche) doit livrer d’ici 2050 quatre nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins à la Marine nationale. Lancé il y a plusieurs années, le programme devrait entamer sa phase industrielle d’ici la fin de l’année 2025. ©Naval Group On a souvent pointé du doigt le calendrier extensible de l’EPR de Flamanville, marqué par ses 13 années de retard. Il faut cependant admettre que, de leur côté, les programmes militaires, dont les retards sont de coutume, sont souvent épargnés par les critiques. Le plus récent, le projet Barracuda et ses six sous-marins nucléaires d’attaque, n’y a pourtant pas échappé, avec de nombreux reports successifs. Alors que les programmes de cette envergure sont régulièrement sujets à des aléas, celui des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de 3e génération qui prend forme sur le site Naval Group de Cherbourg (Manche) emprunte-t-il ce chemin ? Annoncée officiellement en février 2021 par la ministre des Armées, Florence Parly, la succession de la classe Triomphant, dont le dernier exemplaire a été lancé en mars 2008, a démarré bien en amont lors d’études préalables. Depuis, elle a déjà pris quelques mois (minimum) dans le carreau. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil dans les archives. Sans remonter trop loin, en 2018, Hervé Guillou, PDG de Naval Group à l’époque, affirmait que l’industriel français avait « tiré les leçons des difficultés du démarrage du programme Barracuda », et que « l’objectif était de lancer la production (des SNLE) en 2023 pour prendre le relais, sans interruption, à la fin des travaux de coque du sixième Barracuda ». Une première livraison pour la deuxième moitié de la décennie 2030 Cette date n’a pas été tenue. Certes, la découpe de la première tôle a été réalisée le 20 mars 2024 sur le site cherbourgeois. Cependant, depuis ce geste symbolique, et si le programme progresse, cette phase de production n’a pas encore réellement débuté. Selon nos informations, elle serait programmée pour la fin de l’année 2025, marquée par l’échéance du premier marché subséquent du programme, notifié en février 2021, et qui couvre les études de développement jusqu’à fin 2025, les approvisionnements longs délais, la réalisation des premiers éléments de la coque et de la chaufferie du premier SNLE 3G, ainsi que l’adaptation des moyens industriels de fabrication de Naval Group, en particulier sur Cherbourg, aux spécificités du SNLE 3G. Le plus grand sous-marin jamais construit en France Le futur SNLE mesurera environ 150 mètres (contre 138 mètres pour la classe Triomphant), pour 15 000 tonnes de déplacement en plongée. À titre de comparaison, le Redoutable, SNLE de 1re génération et désormais exposé à La Cité de la Mer, affiche 8 900 tonnes. Alors que la production des composants principaux de la chaufferie nucléaire et de la propulsion, notamment la cuve du premier submersible, a déjà débuté sur le site de Nantes-Indret, les discussions devraient d’ailleurs s’intensifier, dans les mois à venir, entre l’industriel et les services étatiques afin d’affiner les caractéristiques de ce géant des mers, le plus grand sous-marin jamais construit en France (NDLR : environ 150 mètres) et « l’objet le plus complexe à réaliser au monde ». Dans ces conditions et compte tenu des exigences légitimes de la Marine nationale, faut-il déjà envisager un décalage sur les futures dates de livraison ? En 2021, la sortie du premier exemplaire était annoncée pour 2035 pour une livraison en 2050 du quatrième. Désormais, d’après nos sources, on parle plutôt courant deuxième moitié de la décennie 2030. À cette date, le Triomphant, mis en service en 1997, aura quasiment 40 ans. Soit sa durée de vie envisagée. Et donc l’obligation d’être au rendez-vous pour un passage de témoin plus qu’attendu afin de renforcer la force de dissuasion nucléaire française… 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Scarabé Posté(e) mercredi à 07:44 C’est un message populaire. Share Posté(e) mercredi à 07:44 Il y a 12 heures, Ronfly a dit : Du retard sur le SNLE 3G.... https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/naval-group-le-projet-de-sous-marin-nucleaire-de-3e-generation-est-il-toujours-dans-les-temps_62415651.html Révéler le contenu masqué Cherbourg-en-Cotentin Naval Group : le projet de sous-marin nucléaire de 3e génération est-il toujours dans les temps ? Lancé officiellement en 2021, le projet SNLE de 3e génération n’est toujours pas entré dans sa phase de production industrielle sur le site Naval Group de Cherbourg. Point d’étape. Le site Naval Group de Cherbourg (Manche) doit livrer d’ici 2050 quatre nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins à la Marine nationale. Lancé il y a plusieurs années, le programme devrait entamer sa phase industrielle d’ici la fin de l’année 2025. ©Naval Group On a souvent pointé du doigt le calendrier extensible de l’EPR de Flamanville, marqué par ses 13 années de retard. Il faut cependant admettre que, de leur côté, les programmes militaires, dont les retards sont de coutume, sont souvent épargnés par les critiques. Le plus récent, le projet Barracuda et ses six sous-marins nucléaires d’attaque, n’y a pourtant pas échappé, avec de nombreux reports successifs. Alors que les programmes de cette envergure sont régulièrement sujets à des aléas, celui des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de 3e génération qui prend forme sur le site Naval Group de Cherbourg (Manche) emprunte-t-il ce chemin ? Annoncée officiellement en février 2021 par la ministre des Armées, Florence Parly, la succession de la classe Triomphant, dont le dernier exemplaire a été lancé en mars 2008, a démarré bien en amont lors d’études préalables. Depuis, elle a déjà pris quelques mois (minimum) dans le carreau. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil dans les archives. Sans remonter trop loin, en 2018, Hervé Guillou, PDG de Naval Group à l’époque, affirmait que l’industriel français avait « tiré les leçons des difficultés du démarrage du programme Barracuda », et que « l’objectif était de lancer la production (des SNLE) en 2023 pour prendre le relais, sans interruption, à la fin des travaux de coque du sixième Barracuda ». Une première livraison pour la deuxième moitié de la décennie 2030 Cette date n’a pas été tenue. Certes, la découpe de la première tôle a été réalisée le 20 mars 2024 sur le site cherbourgeois. Cependant, depuis ce geste symbolique, et si le programme progresse, cette phase de production n’a pas encore réellement débuté. Selon nos informations, elle serait programmée pour la fin de l’année 2025, marquée par l’échéance du premier marché subséquent du programme, notifié en février 2021, et qui couvre les études de développement jusqu’à fin 2025, les approvisionnements longs délais, la réalisation des premiers éléments de la coque et de la chaufferie du premier SNLE 3G, ainsi que l’adaptation des moyens industriels de fabrication de Naval Group, en particulier sur Cherbourg, aux spécificités du SNLE 3G. Le plus grand sous-marin jamais construit en France Le futur SNLE mesurera environ 150 mètres (contre 138 mètres pour la classe Triomphant), pour 15 000 tonnes de déplacement en plongée. À titre de comparaison, le Redoutable, SNLE de 1re génération et désormais exposé à La Cité de la Mer, affiche 8 900 tonnes. Alors que la production des composants principaux de la chaufferie nucléaire et de la propulsion, notamment la cuve du premier submersible, a déjà débuté sur le site de Nantes-Indret, les discussions devraient d’ailleurs s’intensifier, dans les mois à venir, entre l’industriel et les services étatiques afin d’affiner les caractéristiques de ce géant des mers, le plus grand sous-marin jamais construit en France (NDLR : environ 150 mètres) et « l’objet le plus complexe à réaliser au monde ». Dans ces conditions et compte tenu des exigences légitimes de la Marine nationale, faut-il déjà envisager un décalage sur les futures dates de livraison ? En 2021, la sortie du premier exemplaire était annoncée pour 2035 pour une livraison en 2050 du quatrième. Désormais, d’après nos sources, on parle plutôt courant deuxième moitié de la décennie 2030. À cette date, le Triomphant, mis en service en 1997, aura quasiment 40 ans. Soit sa durée de vie envisagée. Et donc l’obligation d’être au rendez-vous pour un passage de témoin plus qu’attendu afin de renforcer la force de dissuasion nucléaire française… Même probleme partout avec des budgets à Minimum NG travaillait avec l'infrastructure dispo vieillissante . Maintenant qu'il faut produire vite ils ont lancé un vaste plan de construction d'une infra au top pour construitre en parallée des sous marins nucelaire et classique. https://lemarin.ouest-france.fr/economie/entreprises/naval-group/sous-marins-pang-a-cherbourg-naval-group-va-investir-massivement-face-a-son-plan-de-charge-a9ca14c8-acc5-11ef-9b54-3c56a96f72e2 Un total de 200 millions d’euros sur dix ans Si des ajustements sont possibles à travers les différents sites français pour faire face à cette croissance du plan de charge de l’industriel, une nouvelle nef d’assemblage dédiée à l’export devrait voir le jour dans les prochaines années. Déjà allongé de près de 3 000 m², le bâtiment Legris où sont fabriquées les coques devra se voir greffer une quatrième nef. De nouveaux investissements chiffrés à 200 millions d’euros, lissés sur une dizaine d’années. 1 5 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
iborg Posté(e) mercredi à 08:44 Share Posté(e) mercredi à 08:44 Soyons sérieux, quelques mois de retard sur un programme mesuré en décennies, c'est pas la mort et les Australiens en seraient jaloux... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) mercredi à 09:30 Share Posté(e) mercredi à 09:30 il y a 45 minutes, iborg a dit : les Australiens en seraient jaloux... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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