ZeGrinch Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 il y a 46 minutes, BPCs a dit : Quand on voit l'emploi du soum drone sur le nouveau type 100 chinois, on ne pourrait pas y penser aussi ? Rien que parce que c'est le SMX-22 qui a inauguré le concept ? J'aime l'humour... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Je ne pense pas @xav avait publié un truc du genre sur ce "Type 100". Dans tous les cas, les classes de sous marins nucléaires chinois commencent toujours par "Type 9", suivi par un chiffre romain I, II, III, IV, V, VI...etc. I, III, V...etc sont des SNA, II, IV, VI...etc sont des SNLE. Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Au fait, pour que l'article sur le site de @xav soit encore plus crédible, je suggère d'y aouter les "torpilles hydrosoniques" comme armements du "Type 100". Le nom de classe aurait dû être "Mao" au lieu de "Sun Tze". Henri K. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 Il y a 4 heures, seb24 a dit : Il sent pas bon mon poisson ? Si on arrive à le coller dans le dos avec un scotch, ce poisson de 210 m . 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 1 avril 2021 Share Posté(e) le 1 avril 2021 (modifié) Il y a 11 heures, seb24 a dit : Il sent pas bon mon poisson ? Wahou ! tombé des deux pieds dans l'aquarium... trop de boulot et d'impressions que l'occident (au sens large) est dorénavant à la traine. Et puis un fish cuisiné par H.I Sutton c'est de la bonne cuisine Modifié le 1 avril 2021 par BPCs 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 10 avril 2021 Share Posté(e) le 10 avril 2021 Podcast #Dansleviseur / IRSEM en partenariat avec l'école de guerre - la promiscuité et le confinement dans un SNA 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
B52 Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Une info interessante : Une fois réparé, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle sera plus long d’un mètre et plus lourd de 68 tonnes http://www.opex360.com/2021/04/10/une-fois-repare-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle-sera-plus-long-dun-metre-et-plus-lourd-de-68-tonnes/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 il y a 3 minutes, B52 a dit : Une info interessante : Une fois réparé, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle sera plus long d’un mètre et plus lourd de 68 tonnes http://www.opex360.com/2021/04/10/une-fois-repare-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle-sera-plus-long-dun-metre-et-plus-lourd-de-68-tonnes/ Merci @B52. Pour approfondir, il y a un très bon article du Marquis de Seignelay a ce sujet. https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2021/04/marine-nationale-sna-72m-rubis-iii.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 12 avril 2021 Share Posté(e) le 12 avril 2021 Le sauvetage du SNA "Perle" à Cherbourg 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 13 avril 2021 Share Posté(e) le 13 avril 2021 (modifié) Il y a 22 heures, B52 a dit : Une info interessante : Une fois réparé, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle sera plus long d’un mètre et plus lourd de 68 tonnes http://www.opex360.com/2021/04/10/une-fois-repare-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle-sera-plus-long-dun-metre-et-plus-lourd-de-68-tonnes/ un autre article sur le même sujet : https://www.meretmarine.com/fr/content/perle-0?xtor=EPR-56-20120118[Newsletter_V2_Drupal]-20210413-[_2] Très complet et en clair ! Modifié le 13 avril 2021 par Bon Plan 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. KnewEdge Posté(e) le 13 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 avril 2021 La vidéo qu'on peut voir dans l'article mer&marine donné ci-dessus. 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Scarabé Posté(e) le 14 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 avril 2021 La Marine nationale a tiré les leçons de la catastrophe de Fukushima. Dix ans après la catastrophe, la Marine nationale continue à Toulon d’adapter ses installations qui accueillent le porte-avions et les sous-marins nucléaires d’attaque. Même s’il n’est question ni de battement d’ailes, ni de tornade, parler "d’effet papillon" n’est pas exagéré: la catastrophe de Fukushima a eu des répercussions jusque sur les bords de la rade de Toulon, pourtant située à quelque 10.000 km du Japon. Avec jusqu’à huit réacteurs nucléaires en plein cœur de ville, le contraire eut été surprenant. Voire inquiétant. "Il n’y a pas eu de déni de ce qui s’était passé à Fukushima. Comme tout exploitant nucléaire, la Marine nationale, en discussion avec l’autorité de sûreté nucléaire de défense et l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, a entièrement revu ses référentiels de sûreté et ses plans d’urgence", assure le capitaine de vaisseau Pierre, chef de la division prévention et maîtrise des risques environnement du port militaire de Toulon. Peu importe que les réacteurs nucléaires à bord des navires de guerre français soient beaucoup plus petits que ceux exploités dans les centrales d’EDF, ou qu’ils soient à l’arrêt lorsque les bâtiments sont à quai. La Marine a tout remis à plat. "Le nucléariste est programmé pour le pire", fait remarquer le capitaine de vaisseau Christine Ribbe, porte-parole de la préfecture maritime de la Méditerranée. Avant toute chose, la Marine nationale a donc procédé à l’évaluation des "agressions environnementales exceptionnelles" auxquelles le port de Toulon pourrait être exposé. Rien de comparable avec le tsunami qui, le 11 mars 2011, a submergé le littoral proche de Fukushima. "En s’appuyant sur les connaissances scientifiques, on a calculé par simulation que la vague générée par un séisme n’atteindrait pas le mètre en arrivant dans le port militaire", affirme le commandant Pierre. "Le nucléariste est programmé pour le pire", fait remarquer le capitaine de vaisseau Christine Ribbe, porte-parole de la préfecture maritime de la Méditerranée. Avant toute chose, la Marine nationale a donc procédé à l’évaluation des "agressions environnementales exceptionnelles" auxquelles le port de Toulon pourrait être exposé. Rien de comparable avec le tsunami qui, le 11 mars 2011, a submergé le littoral proche de Fukushima. "En s’appuyant sur les connaissances scientifiques, on a calculé par simulation que la vague générée par un séisme n’atteindrait pas le mètre en arrivant dans le port militaire", affirme le commandant Pierre. Après avoir évalué le vraisemblable, les marins, avec la culture de redondance qu’on leur connaît, ont déterminé un "SMS" ou séisme maximum de sécurité. "Et on a encore pris des marges", ajoute notre interlocuteur. En matière de sécurité, dans la base navale de Toulon, c’est ceinture et bretelles! Si les installations existantes - quai, grues, installations électriques, systèmes de pompage présents dans les zones d’accueil des bâtiments nucléaires - ont démontré leur résistance, les marins n’ont pas oublié qu’à Fukushima, "ce n’est pas tant la vague qui est responsable de l’accident nucléaire, mais le temps pendant lequel les réacteurs sont restés coupés du monde, sans les auxiliaires pour pouvoir les refroidir". Aussi, pour parer à une situation comparable, la base navale de Toulon a procédé à quelques aménagements. Plutôt discrets. Notamment dans la zone de Missiessy qui abrite les sous-marins nucléaires d’attaque de type Rubis et Suffren. Si aucune digue de protection n’a été érigée comme au Japon, les trois bassins où les submersibles sont entretenus ont ou vont être renforcés. "À titre d’exemple, les tins, ces gros blocs sur lesquels vient reposer la coque en cale sèche, sont désormais parasismiques", glisse le commandant Pierre. Avant d’ajouter: "Des moyens de secours ultimes, tels que des gros shelters pour l’alimentation électrique, des systèmes pour assécher les bassins ou arroser la coque, ont également été achetés et positionnés dans la base navale". Toutes ces améliorations, auxquelles on pourrait inclure les valises de transmissions par satellite ou les balises mobiles de surveillance radiologique dont s’est également dotée la base navale de Toulon, ont bien entendu été intégrées aux plans d’urgence. https://www.varmatin.com/marine/dix-ans-apres-comment-la-base-navale-de-toulon-a-retenu-les-lecons-de-la-catastrophe-de-fukushima-655377 3 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. hadriel Posté(e) le 15 avril 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 avril 2021 Un peu d'humour sur le sapherle trouvé sur twitter: 1 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 J'ai une question mais je n'ai pas vraiment trouvé de places pour la mettre. À partir de quel tonnage une propulsion nucléaire est elle intéressante ? Je n'ignore pas que plus que le tonnage, c'est la mission qui qualifié ou non un navire pour cette propulsion (navire dont les magasins de munition et de nourriture doivent bien être alimentée, donc dont l'autonomie est limitée), mais je me demandais si des Frégates Nucléaires seraient possible. Dans l'idée des navires de souveraineté ou d'escortes de capital ship qui doivent avoir l'endurance maximale. L'idée m'est venue après les communications sur les pérégrinations d'un SNA jusquen Chine. C'est logique, on ne voit pas un SNA, donc pour faire comprendre qu'il est la il faut en parler. Mais l'effet avec une frégate serait similaire. Bref, dans un paradigme différent en terme de persistence et d'armement (si vous tenez vraiment à être endurant c'est que vous avez les capacités de nuire) des frégates, est ce qu'on pourrait imaginer un navire nucléaire de surface, qui ne soit pas un PA ou assimilé ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 (modifié) il y a 37 minutes, Coriace a dit : L'idée m'est venue après les communications sur les pérégrinations d'un SNA jusquen Chine. C'est logique, on ne voit pas un SNA, donc pour faire comprendre qu'il est la il faut en parler. Mais l'effet avec une frégate serait similaire. C'est beaucoup plus intéressant pour un soum que pour un batiment de surface. Si tu veux une propulsion équivalente non nucléaire sur un soum il faut que t'emportes des quantités monstrueuses d'oxygène liquide, alors que sur une frégate tu utilises l'oxygène de l'air. Je crois que jamais personne n'a jamais essayé de mettre une propulsion nucléaire sur une frégate, le plus petit batiment de guerre de surface avec une prop nucléaire ça doit être le destroyer/croiseur CGN-35 Truxtun, qui faisait près de 9000t. Les autres croiseurs nucléaires US tournaient autour de 11 000t. Les Kirov et Pierre le grand pour comparaison font 24 000t, les brise-glaces nucléaires russes plus de 20 000. Modifié le 15 avril 2021 par hadriel 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frégate Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 il y a 10 minutes, hadriel a dit : Je crois que jamais personne n'a jamais essayé de mettre une propulsion nucléaire sur une frégate, le plus petit batiment de guerre de surface avec une prop nucléaire ça doit être le destroyer/croiseur CGN-35 Truxtun, qui faisait près de 9000t. Les autres croiseurs nucléaires US tournaient autour de 11 000t. Les Kirov et Pierre le grand pour comparaison font 24 000t, les brise-glaces nucléaires russes plus de 20 000. Le plus petit bâtiment de guerre de surface avec une propulsion nucléaire était le CGN 25 Bainbrige 8700 tonnes pc (9 200 pc pour le Truxtun). 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 15 avril 2021 Share Posté(e) le 15 avril 2021 (modifié) Il y a 2 heures, hadriel a dit : C'est beaucoup plus intéressant pour un soum que pour un batiment de surface. Si tu veux une propulsion équivalente non nucléaire sur un soum il faut que t'emportes des quantités monstrueuses d'oxygène liquide, alors que sur une frégate tu utilises l'oxygène de l'air. Je crois que jamais personne n'a jamais essayé de mettre une propulsion nucléaire sur une frégate, le plus petit batiment de guerre de surface avec une prop nucléaire ça doit être le destroyer/croiseur CGN-35 Truxtun, qui faisait près de 9000t. Les autres croiseurs nucléaires US tournaient autour de 11 000t. Les Kirov et Pierre le grand pour comparaison font 24 000t, les brise-glaces nucléaires russes plus de 20 000. Divers développement ont eu lieu en France, puis ont été abandonnés après 1975 Force opérationnelle atomique : Corvette nucléaire C75 25 octobre 2018 "Un exposé d’un ancien directeur de TechnicAtome, l’IGA (2S) Charles Fribourg (« La technologie des réacteurs de propulsion navale », 10 janvier 2002) comporte la mention d’une « Corvette nucléaire C75 » ne semblant apparaître nulle part ailleurs. L’un des plus grands intérêts résidant dans la découverte de cet avant-projet est de démontrer que la Force opérationnelle atomique ne disparaissait pas en 1958 mais que certains artefacts perdurèrent jusqu’en 1975 ; et peut-être même après ?" https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2018/10/corvette-nucleaire-c75.html LA TECHNOLOGIE DES REACTEURS DE PROPULSION NAVALE par Charles FRIBOURG, Directeur Technique de Technicatome https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/33/048/33048066.pdf Modifié le 15 avril 2021 par Benoitleg 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 Il y a 11 heures, Coriace a dit : J'ai une question mais je n'ai pas vraiment trouvé de places pour la mettre. À partir de quel tonnage une propulsion nucléaire est elle intéressante ? Je n'ignore pas que plus que le tonnage, c'est la mission qui qualifié ou non un navire pour cette propulsion (navire dont les magasins de munition et de nourriture doivent bien être alimentée, donc dont l'autonomie est limitée), mais je me demandais si des Frégates Nucléaires seraient possible. Dans l'idée des navires de souveraineté ou d'escortes de capital ship qui doivent avoir l'endurance maximale. L'idée m'est venue après les communications sur les pérégrinations d'un SNA jusquen Chine. C'est logique, on ne voit pas un SNA, donc pour faire comprendre qu'il est la il faut en parler. Mais l'effet avec une frégate serait similaire. Bref, dans un paradigme différent en terme de persistence et d'armement (si vous tenez vraiment à être endurant c'est que vous avez les capacités de nuire) des frégates, est ce qu'on pourrait imaginer un navire nucléaire de surface, qui ne soit pas un PA ou assimilé ? bien sûr lié à l’autonomie et au coeff d’indiscrétion pour les soum ( temps en plongée) . Le nuk impose des dimensions aux navires de surface en rapport avec la vulnérabilité ( combat , collision , aspect sécurité ) ….etc Dans ce lien tu trouveras tous les historiques nuk des flottes mili et civile BS et Soum https://lynceans.org/all-posts/marine-nuclear-power-1939-2018/ 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 Merci messieurs d'avoir alimente ma reflexion Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 (modifié) Le 28/03/2021 à 22:11, mgtstrategy a dit : Mais justement, ils font quoi pour necessiter tt ce tintouin de matos et de passer par des soums?? Du stratégique. Tout simplement. Couper un câble avec une pince monseigneur peut avoir des effets suffisants justifiant ces investissements. C'est aussi une forme de dissuasion contraire au NUC. On peut faire de gros dégâts sans justifier une riposte de grande ampleur. Bref, le panel est vaste. Et ça c'est cool justement pour les chefs. On peut supposer que si les investissements sont acceptés, c'est que le besoin à été démontré ces dernières années... Des cas comme la Libye, l'Ukraine ou la Turquie semblent largement le démontrer. 'Edit' : soucis de MàJ, pas vu que le message était périmé. Désolé ! à l’instant, Polybe a dit : Du stratégique. Tout simplement. Couper un câble avec une pince monseigneur peut avoir des effets suffisants justifiant ces investissements. C'est aussi une forme de dissuasion contraire au NUC. On peut faire de gros dégâts sans justifier une riposte de grande ampleur. Bref, le panel est vaste. Et ça c'est cool justement pour les chefs. On peut supposer que si les investissements sont acceptés, c'est que le besoin à été démontré ces dernières années... Des cas comme la Libye, l'Ukraine ou la Turquie semblent largement le démontrer. Modifié le 16 avril 2021 par Polybe Détarrage intempestif... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 Le 12/04/2021 à 09:58, B52 a dit : Une info interessante : Une fois réparé, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle sera plus long d’un mètre et plus lourd de 68 tonnes http://www.opex360.com/2021/04/10/une-fois-repare-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-perle-sera-plus-long-dun-metre-et-plus-lourd-de-68-tonnes/ Admiration : https://www.thedrive.com/the-war-zone/40204/watch-two-french-submarine-halves-get-grafted-together-in-a-remarkable-repair-job Watch Two French Submarine Halves Get Grafted Together In A Remarkable Repair Job After being seriously damaged in a blaze last year, a French nuclear-powered attack submarine is being reborn. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
johnsteed Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 (modifié) Il y a 19 heures, Coriace a dit : À partir de quel tonnage une propulsion nucléaire est elle intéressante ? Je n'ignore pas que plus que le tonnage, c'est la mission qui qualifié ou non un navire pour cette propulsion (navire dont les magasins de munition et de nourriture doivent bien être alimentée, donc dont l'autonomie est limitée), mais je me demandais si des Frégates Nucléaires seraient possible. Dans l'idée des navires de souveraineté ou d'escortes de capital ship qui doivent avoir l'endurance maximale. L'idée m'est venue après les communications sur les pérégrinations d'un SNA jusquen Chine. C'est logique, on ne voit pas un SNA, donc pour faire comprendre qu'il est la il faut en parler. Je m’apprêtais à poster un message en rapport avec votre question sur un autre fil. Mais du coup, je vais le greffer ici car il est à cheval sur plusieurs sujets. En complément de votre question, on peut remarquer que l’Emeraude revient d’un tour du monde en compagnie du BSAM Seine qui lui est, bien sûr à propulsion classique. La marine des Etats Unis a produit plusieurs navires de surface à propulsion nucléaire. Parmi eux, le Long Beach (17 000 T quand même) mis en service à peu près en même temps que l’USS Enterprise et plusieurs classes de navires de surface, les Virginia (11 000 T) et un exemplaire de la classe Leahi, l’USS Bainbridge (9 000 T). Le Long Beach était reconnaissable à son monstrueux kiosque central, au dessin quasi identique à celui de l’Enterprise. Si le porte-avions disposait de 8 réacteurs les destroyers en avaient deux chacun. Des modèles différents mais des puissances à chaque fois comprises entre 26 et 30 MW. Pour se faire une idée en termes de dimensionnement, chaque réacteur pèse entre 1500 T à plus de 2000 T selon les modèles. Difficile de monter ça sur un Gowind. Enterprise - A2W: 26,2 MW Long Beach - C1W: <30 MW USS Bainbridge + Virginia - D2G 26 MW Depuis les Etats Unis ont renoncé à déployer des réacteurs nucléaires sur des navires de surfaces hormis les porte-avions. L’usage des diesel + turbine / turbo alternateur s’est généralisé. Cependant, je pense qu’il existe un marché pour des futurs réacteurs d’une puissance inférieure autour de 10 KW. Dans ce contexte, une frégate Fremm ou FTI en aurait 3 et un BSAM 2. Compte tenu du nombre d’applications civiles et militaires pour ces réacteurs, l’effet de série jouerait à plein pour parvenir baisser les coûts au maximum. Chose qui n’a pas été possible avec les réacteurs des destroyers cités plus hauts. Une des difficultés rencontrée avec ces réacteurs « piles » se situe au niveau de la conversion thermique vers électricité. Si l’on compare avec les réacteurs, à puissance supérieures, les réacteurs classiques, c’est un circuit d’eau qui va alimenter une turbine. C’est lourd, cher, relativement complexe, bruyant pour la turbine et cela nécessite une surveillance constante. Pour les réacteurs de la gamme en dessous, on trouve les piles des sondes spatiales. La conversion thermique est basée sur des thermocouples. C’est à la fois beaucoup plus simple, léger, petit et fiable mais le rendement est dérisoire. Quelques % tout au plus (max 10%) quand la conversion par cycle de Carnot monte entre 30 et 40 % pour les turbines. Mais si l'on veut arriver à baisser les coût, le poids et simplifier l'usage pour concurrencer le moteur diesel, il faut essayer de se passer de cette étape. Il existe des pistes de recherches pour tenter d’améliorer l’efficacité des thermocouples, ce qui donnerait un intérêt aux réacteurs de 10MW. Les thermocouples de nouvelles génération mais on ne dépassera pas 10%. Les convertisseurs thermoïoniques qui peuvent viser un rendement entre 10 et 20%. Les cellules solaire infrarouge ou thermophotovoltaïques. Encore au stade de la recherche. Cela suppose de trouver des matériaux dont la bande interdite est la plus faible possible pour permettre aux électrons (effet photoélectrique) de franchir la barrière de potentiel avec seulement l’énergie d’un photon infrarouge. Les applications seraient gigantesques. Le rendement peut atteindre 30%. Le moteurs Stirling qui a le mérite de présenter le meilleurs rendement thermodynamique « classique » de l’ordre de 30%. A l'heure actuelle, c'est peut être le plus jouable mais il faut considérer un fluide caloporteur. On élimine la turbine mais pas nécessairement l'eau. Dans la mesure où l’attrait des ces réacteurs reposerait sur un capacité à produire de l’énergie de l’ordre de 10MW de manière la plus simple et abordable (c'est le point clé), il me semble naturel d’essayer de se passer de l’eau pressurisée / turbine au profil d’une des solutions présentées ci dessus. Si je résume, en plus des SMR, nous devrions nous intéresser à la classe d’en dessous que l’on pourrait baptiser les Mini SMR ou MSMR. J’ignore s’il y a des développements envisagés sur le sujet. Mais entre les applications civiles et militaires, nous pourrions envisager de nous passer complètement du pétrole, pour beaucoup de navires. Il ne resterait juste que le parc aérien de l'aéronavale à fournir en kérosène. Modifié le 16 avril 2021 par johnsteed 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Frégate Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 Il y a 2 heures, johnsteed a dit : Pour les réacteurs de la gamme en dessous, on trouve les piles des sondes spatiales. Oui, mais quel est le volume et la masse d'une pile de sonde spatiale qui produirait 10 MW ? Quel niveau de radiation produirait-elle ? Quelle épaisseur de plomb faudrait-il pour que l'espérance de vie de l'équipage ne soit pas réduite de moitié ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 il y a une heure, Frégate a dit : Oui, mais quel est le volume et la masse d'une pile de sonde spatiale qui produirait 10 MW ? Quel niveau de radiation produirait-elle ? Quelle épaisseur de plomb faudrait-il pour que l'espérance de vie de l'équipage ne soit pas réduite de moitié ? Ah ce niveau là on n'utilise plus des piles à thermocouples mais des vrais réacteurs réacteurs: https://therestlesstechnophile.com/2018/04/03/russian-nuclear-drones/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 16 avril 2021 Share Posté(e) le 16 avril 2021 Il y a 8 heures, johnsteed a dit : Je m’apprêtais à poster un message en rapport avec votre question sur un autre fil. Mais du coup, je vais le greffer ici car il est à cheval sur plusieurs sujets. En complément de votre question, on peut remarquer que l’Emeraude revient d’un tour du monde en compagnie du BSAM Seine qui lui est, bien sûr à propulsion classique. La marine des Etats Unis a produit plusieurs navires de surface à propulsion nucléaire. Parmi eux, le Long Beach (17 000 T quand même) mis en service à peu près en même temps que l’USS Enterprise et plusieurs classes de navires de surface, les Virginia (11 000 T) et un exemplaire de la classe Leahi, l’USS Bainbridge (9 000 T). Le Long Beach était reconnaissable à son monstrueux kiosque central, au dessin quasi identique à celui de l’Enterprise. Si le porte-avions disposait de 8 réacteurs les destroyers en avaient deux chacun. Des modèles différents mais des puissances à chaque fois comprises entre 26 et 30 MW. Pour se faire une idée en termes de dimensionnement, chaque réacteur pèse entre 1500 T à plus de 2000 T selon les modèles. Difficile de monter ça sur un Gowind. Enterprise - A2W: 26,2 MW Long Beach - C1W: <30 MW USS Bainbridge + Virginia - D2G 26 MW Depuis les Etats Unis ont renoncé à déployer des réacteurs nucléaires sur des navires de surfaces hormis les porte-avions. L’usage des diesel + turbine / turbo alternateur s’est généralisé. Cependant, je pense qu’il existe un marché pour des futurs réacteurs d’une puissance inférieure autour de 10 KW. Dans ce contexte, une frégate Fremm ou FTI en aurait 3 et un BSAM 2. Compte tenu du nombre d’applications civiles et militaires pour ces réacteurs, l’effet de série jouerait à plein pour parvenir baisser les coûts au maximum. Chose qui n’a pas été possible avec les réacteurs des destroyers cités plus hauts. Une des difficultés rencontrée avec ces réacteurs « piles » se situe au niveau de la conversion thermique vers électricité. Si l’on compare avec les réacteurs, à puissance supérieures, les réacteurs classiques, c’est un circuit d’eau qui va alimenter une turbine. C’est lourd, cher, relativement complexe, bruyant pour la turbine et cela nécessite une surveillance constante. Pour les réacteurs de la gamme en dessous, on trouve les piles des sondes spatiales. La conversion thermique est basée sur des thermocouples. C’est à la fois beaucoup plus simple, léger, petit et fiable mais le rendement est dérisoire. Quelques % tout au plus (max 10%) quand la conversion par cycle de Carnot monte entre 30 et 40 % pour les turbines. Mais si l'on veut arriver à baisser les coût, le poids et simplifier l'usage pour concurrencer le moteur diesel, il faut essayer de se passer de cette étape. Il existe des pistes de recherches pour tenter d’améliorer l’efficacité des thermocouples, ce qui donnerait un intérêt aux réacteurs de 10MW. Les thermocouples de nouvelles génération mais on ne dépassera pas 10%. Les convertisseurs thermoïoniques qui peuvent viser un rendement entre 10 et 20%. Les cellules solaire infrarouge ou thermophotovoltaïques. Encore au stade de la recherche. Cela suppose de trouver des matériaux dont la bande interdite est la plus faible possible pour permettre aux électrons (effet photoélectrique) de franchir la barrière de potentiel avec seulement l’énergie d’un photon infrarouge. Les applications seraient gigantesques. Le rendement peut atteindre 30%. Le moteurs Stirling qui a le mérite de présenter le meilleurs rendement thermodynamique « classique » de l’ordre de 30%. A l'heure actuelle, c'est peut être le plus jouable mais il faut considérer un fluide caloporteur. On élimine la turbine mais pas nécessairement l'eau. Dans la mesure où l’attrait des ces réacteurs reposerait sur un capacité à produire de l’énergie de l’ordre de 10MW de manière la plus simple et abordable (c'est le point clé), il me semble naturel d’essayer de se passer de l’eau pressurisée / turbine au profil d’une des solutions présentées ci dessus. Si je résume, en plus des SMR, nous devrions nous intéresser à la classe d’en dessous que l’on pourrait baptiser les Mini SMR ou MSMR. J’ignore s’il y a des développements envisagés sur le sujet. Mais entre les applications civiles et militaires, nous pourrions envisager de nous passer complètement du pétrole, pour beaucoup de navires. Il ne resterait juste que le parc aérien de l'aéronavale à fournir en kérosène. Superbe réponse ! Merci beaucoup. Effectivement mon idée était de généraliser l'usage de réacteurs pour ne pas être dépendant du pétrole (et bénéficier de l'endurance du nucléaires) tout en jouant sur l'effet de série mais j'étais bien loin de ce niveau de reflexion. Merci beaucoup. Maintenant l'autre question c'est, ça réagit comment à un missile antinavire un MSMR ? Et est ce que ça ne "signe" pas de loin pour qui sait quoi chercher ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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