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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française


Philippe Top-Force

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il y a 17 minutes, Bon Plan a dit :

Il y aura peut être une limitation de profondeur maxi liée à ce "bricolage" industriel.

En quoi le raboutage de section dont on s'est assuré que les cyclages était comparables serait différent de la soudure d'anneaux telle qu'on la pratique maintenant couramment dans la fabrication de nos nouveaux bâtiments ? Ce n'est pas du "bricolage", c'est un processus industriel éprouvé et à l'oeuvre depuis deux générations de sous-marins, au point d'être recyclée pour la construction des bâtiments de surface depuis les FLF.

Modifié par FATac
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Il y a 10 heures, BPCs a dit :

une solution a été trouvée pour réparer le SNA dans des délais et coûts raisonnables.

https://www.meretmarine.com/fr/content/fin-du-suspense-pour-le-sous-marin-perle

A la réserve bien normal  "pas à n'importe quel coût": cette réparation me plait car elle montre qu'on ne renonce pas !   En des temps pas si lointains, il y aurait eu renoncement ... 

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Il y a 2 heures, ARMEN56 a dit :

En terme de volume estimé ; 300 personnes pendant  6 mois c’est 250000 heures, çà me semble  cohérent à comparer  aux 350000 heures allouées dans les années 80/90  pour une IPER d’un AGOSTA.

Si je comprends bien ton message, ces 250000 h ne sont qu'une paille comparativement à la quantité nécessaire pour construire un nouveau soum ?

Donc finalement une opération intéressante tant financièrement qu'en terme d'impact sur la capacité industrielle, puisque ne bloquant pas les capacités à travailler sur les Barracuda en construction ?

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Il y a 5 heures, Stinger a dit :

Le Perphir.

Il y a 3 heures, FATac a dit :

L'avant du Saphir greffé sur la Perle qu'on te dit !

Donc Saperle, ou éventuellement Sarle ... :tongue:

Il y a 2 heures, rogue0 a dit :

Je propose de changer légèrement le nom, pour défendre aussi les trésors du vieux françois
En d'autres termes :

<minute culturelle inutile OFF :-) >

Blague à part, ça me rappelle dans le domaine aéro le SR-71C, (fusion de l'arrière du YF-12A (S/N 60-6934) et de l'avant d'un SR-71), qui a forcément eu le surnom peu flatteur de "bâtard".

Si il faut un nouveau nom au soum', ce qui certes est improbable, je propose "l'Émeri".

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Émeri

L'émeri est de couleur noire ou gris foncé

les sous-marins sont surnommés "bateaux noirs" en opposition aux "bateaux gris" de surface.

L'émeri est une roche métamorphique composée de spinelle et de corindon finement cristallisés, associés à la magnétite ou à l'hématite.

La cristalisation est un phénomène qui a besoin de chaleur.

Le saphir comme le rubis sont des corindons.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Corindon#Variétés_et_mélange

Deux variétés de gemmes de corindon ont pris un nom spécifique en fonction de leur couleur :
le rubis, s'il est rouge ;
le saphir, pour les autres couleurs.

L'émeri est une roche polyminérale, composée de corindon granuleux et d'autres minéraux tels que la magnétite ou l'hématite ; elle tire son nom du gisement topotype, situé au « Cape Emeri », sur l'île de Naxos en Grèce.

C'est donc tout à fait à propos.

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Il y a 3 heures, Bon Plan a dit :

En quoi.   Ils sont tous au standard amethiste.

 

La modernisons au standard " Améthyste" Amélioration Tactique, Hydrodynamique, Silence, Transmissions, Ecoute. 

N'a pas pris en compte le CO et les tubes lance torpilles seule les 4 derniers SNA peuvent utiliser la nouvelle torpilles F21  les 2 premiers Le Rubis et le Saphir n'ont pas la même électronique et leur tube  n'ont pas été adapptées pour tirer la F21 parce qu'ils devaient être RSA

Ont est bien partie pour avoir comme on dit en italien un "bastardo" 

Voir article M M

Livraison de la torpille à partir de 2019 Implantée à Saint-Tropez, celle-ci livrera l'année prochaine plusieurs dizaines de F21 à la Marine nationale. Elles équiperont certains Rubis en remplacement des actuelles F17 Mod2 et seront nativement mises en oeuvre sur les futurs SNA du type Barracuda.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/nouveau-tir-de-torpille-f21-depuis-un-sna

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il y a 3 minutes, Scarabé a dit :

La modernisons au standard " Améthyste" Amélioration Tactique, Hydrodynamique, Silence, Transmissions, Ecoute. 

N'a pas pris en compte le CO et les tubes lance torpilles seule les 4 derniers SNA peuvent utiliser la nouvelle torpilles F21  les 2 premiers Le Rubis et le Saphir n'ont pas la même électronique et leur tube  n'ont pas été adapptées pour tirer la F21 parce qu'ils devaient être RSA

Ont est bien partie pour avoir comme on dit en italien un "bastardo" 

Voir article M M

Livraison de la torpille à partir de 2019 Implantée à Saint-Tropez, celle-ci livrera l'année prochaine plusieurs dizaines de F21 à la Marine nationale. Elles équiperont certains Rubis en remplacement des actuelles F17 Mod2 et seront nativement mises en oeuvre sur les futurs SNA du type Barracuda.

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/nouveau-tir-de-torpille-f21-depuis-un-sna

Bien vu !

Et les tubes étaient dans la coque qui a brûlée:

spacer.png

Bon, tant qu’à quasiment tout refaire, et comme il faudra quoiqu’il en soit mettre les tripes à l’air à la proue du Saphir, on adaptera les tubes, épissétou !

Quant à l’électronique, celle du perle était débarquée.

C’est presque une bonne affaire finalement :happy:

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il y a 3 minutes, Hirondelle a dit :

Bien vu !

Et les tubes étaient dans la coque qui a brûlée:

spacer.png

Bon, tant qu’à quasiment tout refaire, et comme il faudra quoiqu’il en soit mettre les tripes à l’air à la proue du Saphir, on adaptera les tubes, épissétou !

Quant à l’électronique, celle du perle était débarquée.

C’est presque une bonne affaire finalement :happy:

 Disons une petite partie seulement:blush: 

 

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Le 21/10/2020 à 19:11, pascal a dit :

Actuellement la vraie rupture est là ... je pense qu'on ne l'a pas encore appréhendée à notre niveau mais elle est prise en compte chez les spécialistes ...

Qu'est ce qui a amené la prévalence du navire de ligne puis du porte-avions  ? ... notamment leur capacité par rapport aux générations précédentes à délivrer leur puissance de feu plus loin ou de plus loin en clair l'allonge. Le navire de ligne grâce à son tonnage a pu emporter des canons de plus en plus gros sous protection; le porte-avions est à même de délivrer un pulse encore plus puissant, encore plus loin

Le réseau apporte cette allonge et en plus il offre une capacité de coordination; il n'est pas infaillibles comme l'étaient ou le sont les capitals ships mais il confère un avantage décisif aujourd'hui; on le voit au niveau aérien.

Les "spécialistes". Mouais. Les experts des marchands d'arme probablement. Mais les experts des armées planchent à mon avis plutôt sur le retour du combat de haute intensité, le combat symétrique, le combat contre un adversaire à parité. Le type de combat où après plus personne n'a de démultiplicateur de force,  et où il faut combattre en version dégradée.

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Il y a 15 heures, FATac a dit :

En quoi le raboutage de section dont on s'est assuré que les cyclages était comparables serait différent de la soudure d'anneaux telle qu'on la pratique maintenant couramment dans la fabrication de nos nouveaux bâtiments ? Ce n'est pas du "bricolage", c'est un processus industriel éprouvé et à l'oeuvre depuis deux générations de sous-marins, au point d'être recyclée pour la construction des bâtiments de surface depuis les FLF.

Parce que lors de la construction, le raboutage se fait sur des sections vides, plus souples qu'un bout de coque déjà ou totalement équipé.  Là ca va être plus compliqué.

Parce que les tolérances de fabrication des années 80 ne sont plus celles des années 2020 (pas dans le bon sens) : rien ne dit que le diamétre des 2 sections raboutées soient si parfaitement comparables, donc il y aura peut être du rattrapage sous la forme de matière a enlever.

Parce que l'oxydation a déjà du manger une partie de l'épaisseur des coques épaisses raboutées.

Je n'ai jamais travaillé dans un chantier naval, mais je parle en mécanicien que je suis.  Bien entendu un @ARMEN56 a indubitablement une expérience donc une crédibilité supérieure a la mienne sur le sujet.

Modifié par Bon Plan
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il y a une heure, Bon Plan a dit :

Parce que lors de la construction, le raboutage se fait sur des sections vides, plus souples qu'un bout de coque déjà ou totalement équipé.  Là ca va être plus compliqué.

Parce que les tolérances de fabrication des années 80 ne sont plus celles des années 2020 (pas dans le bon sens) : rien ne dit que le diamétre des 2 sections raboutées soient si parfaitement comparables, donc il y aura peut être du rattrapage sous la forme de matière a enlever.

Parce que l'oxydation a déjà du manger une partie de l'épaisseur des coques épaisses raboutées.

Je n'ai jamais travaillé dans un chantier naval, mais je parle en mécanicien que je suis.  Bien entendu un @ARMEN56

 
 

 a indubitablement une expérience donc une crédibilité supérieure a la mienne sur le sujet.

 

En général tu prévois une petite longueur sur laquelle tu peux rattraper les défauts de formes de chaque section.

Car sur un navire de surface, les tôles de 5/6/8/10/12/15 sur une largeur de 10/15/20m ne tombent jamais en face sur "leur épaisseur".

En terme de savoir faire, pas grande différence avec de la construction par blocs pré équipé qui est bien maitrisiée. Sauf que :

  • L'acier est à plus haute cara méca (je ne sais pas comment "il se travaille")
  • Les épaisseurs doivent être assez balaises (>50 mm)

Donc sur le principe c'est pareil, dans le détail il faut des mecs avec bcp de métier et une attention à bien suivre les paramètres de soudures (DMOS etc.)

Modifié par Eau tarie
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il y a une heure, Eau tarie a dit :

Les épaisseurs doivent être assez balaises (40/50 mm ??)

Supprimé.

Sincèrement désolé, je crois bien avoir lu ça dans la presse, d'autant que ça concernait un ancien navire retiré du service. Dans le doute, j'ai supprimé.

Modifié par johnsteed
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Il y a 17 heures, Bon Plan a dit :

Il y aura peut être une limitation de profondeur maxi liée à ce "bricolage" industriel.  Mais mieux vaut un 6eme SNA un peu limité que de limiter la flotte à 5.

La coque épaisse d’un soum étant considérée comme l’assurance vie du sous marinier , son assemblage soudé s’inscrit dans un processus parfaitement rodé ,   on a pas le droit aux solutions « bricolées » , radical bricole sous tendant  de l’amateurisme . D’ailleurs le fait de prendre la décision d’effectuer  le job a Cherbourg est un gage de sérieux.

Nos experts NG/DGA/SSF ont donné un feu vert à la réhabilitation de la Perle qu’on imagine en complétude afin d’éviter une future utilisation en mode dégradé, je pense.

Coté cyclage en fatigue des coques ; les profils de missions plongées des deux soum sont connus , avec possiblement des séjours en tranche de surimmersion , mais tout ceci est normalement maitrisé en probabilité d’apparition de fissures d’autant qu’aux IPER on a les bilans de santé coque épaisse . Et puis on a le retex fatigue 80HLES des autres SNA et des Redoutables , même si leurs profils de plongée ne sont ttfait celles d’un SNA . Le maintien du niveau de plongée  dépendra de tout ces éclairages  en maitrise des risques :smile:

Ci-joint un doc sur le suivi en fatigue de coque d’un Guppy class . voir les conclusions (*)

https://www.witpress.com/Secure/elibrary/papers/FDM03/FDM03011FU.pdf

(*) désolé je n’ai pas l’équivalent d’un SNA Rubis :biggrin:

 

Il y a 15 heures, BPCs a dit :

Si je comprends bien ton message, ces 250000 h ne sont qu'une paille comparativement à la quantité nécessaire pour construire un nouveau soum ?

ces chiffres correspondent qu'à du volume main d'oeuvre  uniquement

 

Modifié par ARMEN56
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Il y a 15 heures, BPCs a dit :

Si je comprends bien ton message, ces 250000 h ne sont qu'une paille comparativement à la quantité nécessaire pour construire un nouveau soum ?

Donc finalement une opération intéressante tant financièrement qu'en terme d'impact sur la capacité industrielle, puisque ne bloquant pas les capacités à travailler sur les Barracuda en construction ?

Le coût de la réparation est de 120 millions contre un peu plus d’1 milliard pour un nouveau soum. Ou même 300 millions en proportion des 10 ans qu’ils reste à la perle de service. 

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Il y a 3 heures, Bon Plan a dit :

Parce que lors de la construction, le raboutage se fait sur des sections vides, plus souples qu'un bout de coque déjà ou totalement équipé.  Là ca va être plus compliqué.

Actuellement, on assemble des anneaux pré-équipés, pour ne plus avoir à faire des ouvertures pour repasser les équipements, donc je crois (euphémisme) que les chantiers savent faire.

Il y a 3 heures, Bon Plan a dit :

Parce que les tolérances de fabrication des années 80 ne sont plus celles des années 2020 (pas dans le bon sens) : rien ne dit que le diamétre des 2 sections raboutées soient si parfaitement comparables, donc il y aura peut être du rattrapage sous la forme de matière a enlever.

Ou à compléter, ou à renforcer avec des nervures pour compenser un décalage, etc.

Encore une fois, on parle d'ouvriers qui ont un vrai savoir-faire, qui travaillent sur un sujet sensible, avec une supervision étroite et un objectif (de sécurité notamment) très affirmé. Et pour ne rien gâter, ils sont dans leur domaine de compétence. Je ne dis pas que ça va être facile. Je dis juste que ça ne va pas constituer un obstacle incommensurable.

Il y a 3 heures, Bon Plan a dit :

Parce que l'oxydation a déjà du manger une partie de l'épaisseur des coques épaisses raboutées.

A priori, non.

Ce n'est pas comme un bâtiment de surface où l'on ajoute de la peinture pour compenser la matière oxydée ... ce n'est pas un cargo chypriote ou un pétrolier panaméen. :wink:

 

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