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Crise financière mondiale [info only]


debonneguerre

Messages recommandés

un nouveaux livres :

Image IPB

Un nouveau livre qui s attaque à la façon dont est géré l État en dévoilant la face cachée du secteur public.

Pour nous protéger, l État, les collectivités locales et la Sécurité sociale sont prêts à tout, même à nous spolier. Grâce à la mise en commun de nos impôts et de nos cotisations, nous avons les services publics parmi les plus onéreux d Europe. Mais sont-ils pour autant efficaces ?

Plus la France s enfonce, plus nous renforçons le modèle de l État-social qui nous ruine, et plus nous avons peur de le réformer. Un rapport secret de l inspection des finances, commandé avant l alternance, dressait pourtant la liste des économies possibles pour redresser le pays. Aujourd hui, malheureusement, toute perspective de création de richesses est cassée, l avenir est sombre : chômage de masse, travail au noir, dette publique, précarité croissante... En même temps, ceux qui veulent réformer sont broyés par la machine administrative qui protège ses intérêts. Alors que les indignés de tout poil nous disent que notre sécurité sociale et les acquis de 1945 auraient régressé, les chiffres disent exactement le contraire : notre système n a jamais été aussi généreux malgré les modestes tentatives actuelles pour le réformer.

Ce livre ouvre les yeux sur un modèle qui doit changer s il veut survivre.

http://www.ifrap.org/60-milliards-d-economie-d-Agnes-Verdier-Molinie,13163.html

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=5XdlcTeibPs#!

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Alors?!! Quoi..c'est pas le pied la bourse!

Encore un record de pété!

Les indices ont progressé ce jeudi, le Dow Jones atteignant un nouveau record historique pour la troisième séance d'affilée, tirés vers le haut par une baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis.

La suite :

http://www.challenges.fr/finance-et-marche/20130307.CHA7126/wall-street-le-dow-jones-cloture-au-dessus-de-14-300-points.html

MAIS!

Béchade pourrait vous calmer! ou pas :

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Bzrwaju1sGg

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Le massacre des classes moyennes - oui, mais aussi aux Etats-Unis.

La Chine seule responsable ?

Le secteur privé est désormais incapable de créer, en nombre, des emplois correctement rémunérés. Ce constat, presque en forme d’autocritique, nous vient des Etats-Unis. Depuis quelques semaines, on voit fleurir outre-Atlantique des études, des livres, qui tentent d’analyser les raisons de cette disparition, de cette évaporation des emplois dans le secteur manufacturier, des emplois de la classe moyenne.

En dix ans, l’industrie manufacturière américaine a perdu plus de cinq millions d’emplois. Pourquoi une telle hémorragie ?

[dailymotion=640,390]xy11qc[/dailymotion]

Guerre des Monnaies : Le Chine se dit "Tout à fait prête" :

Si cette guerre a lieu, la Chine est “tout-à-fait prête”. Ce sont par ces mots que le vice-gouverneur de la banque centrale chinoise a mis en garde les autres pays engagé dans des programmes ayant pour objectif d’abbaisser leur taux de change, selon l'agence de presse chinoise Xinhua. Yi Gang a cependant appelé le monde à se conformer au consensus atteint lors du G20 pour éviter la confrontation.

Les ministre des Finances du G20 se sont réunis le mois dernier à Moscou pour chercher à écarter la menace d'une guerre des monnaies. Ces craintes avaient été en grande partie alimentées par la nette dépréciation du yen japonais pour soutenir les exportations du pays.

Ben Bernanke continue l'Open Bar à la FED :

"A la lumière du rythme modéré de la reprise et de la faiblesse persistante de l'économie, alléger le dispositif pour dissuader la prise de risque excessive dans certains domaines fait également peser un risque sur la croissance, la stabilité des prix et en fin de compte la stabilité financière". Vendredi à San Francisco, Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine, a continué à prêcher pour sa politique de relance.

Certains membres de l'institution plaident pour l'arrêt du programme d'achat d'obligations mis en oeuvre pour faire baisser les taux d'intérêt à long terme.

En Europe, ce n'est guère plus brillant, et c'est Open Bar aussi...

Les prévisions de la BCE mettent la zone euro sous pression :

Sans surprise, le principal taux directeur est resté inchangé à 0,75 %, son plus bas niveau depuis juillet 2012.

La Banque centrale européenne a revu à la baisse ses prévisions de croissance et d'inflation.

En n'annonçant aucune mesure concrète hier, la Banque centrale européenne entendait maintenir la pression sur les gouvernements de la zone euro pour qu'ils poursuivent les réformes soutenant leurs économies. C'est l'opinion d'observateurs après la réunion du Conseil des gouverneurs de l'institution qui a décidé, sans surprise, de maintenir le principal taux directeur à son plus bas niveau de 0,75 %, sur lequel il campe depuis juillet 2012. La décision a été prise à un large consensus, à défaut d'unanimité. Sur fond d'indicateurs macroéconomiques redressant le nez depuis quelque temps, il est apparu plus étonnant que la BCE abaisse sensiblement ses prévisions de croissance pour l'Europe des Dix-Sept concernant l'année en cours et celle à venir. L'inflation aussi a été revue à la baisse, laissant place aux interprétations sur de possibles mouvements sur les taux.

Si la BCE a discuté pour la première fois de baisser ses taux, c'est au regard de sa prévision de contraction du PIB en zone euro, prévue désormais à hauteur de - 0,5 %, contre - 0,3 % lors du précédent jet de décembre. La BCE se montre en l'occurrence plus pessimiste que d'autres organisations internationales. Mario Draghi, président de la BCE, a insisté sur un effet de base négatif à la suite d'un quatrième trimestre 2012 particulièrement faible (- 0,6 %). Une stabilisation est attendue d'ici à juin, avant une reprise progressive sur la seconde partie de l'année. Pour 2014, il est tablé sur un rebond d'1 % du PIB. Concernant l'inflation, elle est prévue à 1,6 % cette année et 1,3 % l'an prochain. Bien qu'elles s'éloignent de l'objectif de stabilité des prix, mesuré par une inflation proche mais en dessous de 2 %, Mario Draghi assure que ces prévisions sont en ligne avec les anticipations d'inflation ancrées sur le moyen terme. Le risque de spirale déflationniste n'est pas exclu, aussi l'évolution des prix sera surveillée « de très, très près », a-t-il insisté.

En Angleterre, malgré une triple récession (!) à l'horizon, on fait aussi Open Bar !

On se pose quand même des questions mais on continue la planche à billet...

Même si le débat se fait plus fort devant les craintes d'une triple récession, ni l'exécutif ni la banque centrale ne changent de ligne.

A l'instar des banques centrales australienne, canadienne, brésilienne et européenne cette semaine, la Banque d'Angleterre a laissé son taux directeur inchangé à 0,5 %. Cela fait exactement quatre ans qu'il est à ce seuil. Son programme d'assouplissement quantitatif reste, lui aussi, identique à 375 milliards de livres (434 milliards d'euros).

La Grande-Bretagne n'a enregistré qu'une croissance de 0,2 % en 2012 mais ni l'exécutif - David Cameron entend rester ferme sur sa politique d'austérité - ni l'institut d'émission n'est prêt à faire de gestes plus accommodants. Les libéraux-démocrates essaient bien de faire pression, en vain, sur leurs alliés du gouvernement pour les pousser à relancer l'investissement, mais le chancelier de l'Echiquier, George Osborne, est déterminé à poursuivre son programme de réduction de déficit. David Cameron s'est moqué hier du Parti libéral-démocrate qui « pense qu'il y a un arbre d'argent magique ». Paraphrasant Margaret Thatcher, le Premier ministre a assuré « nous faisons les bons choix. S'il y avait uneautre route, je la prendrais. Mais il n'y a pas d'alternative ».

Le débat se fait plus fort, néanmoins, sur les mesures à envisager pour relancer la croissance, y compris dans l'enceinte de la banque centrale. Selon les dernières minutes du comité de politique monétaire de février, le président de la Bank of England, Mervyn King, a voté en faveur d'une augmentation de rachat d'obligations à hauteur de 25 milliards de livres le mois dernier. Mais il n'a pas eu gain de cause. D'autres mesures sont discutées, comme la possibilité d'étendre les catégories d'actifs que la banque centrale serait susceptible de racheter, ou encore de modifier les rémunérations des réserves des banques.

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Perry merci pour les liens réellement informatifs !

Mais certains de tes commentaires sont contraires à l'esprit des articles cités, par exemple tu dis :

En Angleterre, malgré une triple récession (!) à l'horizon, on fait aussi Open Bar ! On se pose quand même des questions mais on continue la planche à billet...

alors que l'article souligne l'absence d'actions supplémentaires des autorités monétaires et politiques

mais ni l'exécutif - David Cameron entend rester ferme sur sa politique d'austérité - ni l'institut d'émission n'est prêt à faire de gestes plus accommodants. Les libéraux-démocrates essaient bien de faire pression, en vain, sur leurs alliés du gouvernement pour les pousser à relancer l'investissement

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Fitch dégrade la note de l'Italie à BBB+, perspective négative

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130308trib000753055/fitch-degrade-la-note-de-l-italie-a-bbb-perspective-negative.html

L'agence de notation Fitch a abaissé vendredi d'un cran la note souveraine de l'Italie, à "BBB+" contre "A-", assortie d'une perspective négative, à la suite des incertitudes politiques après les élections législatives dans le pays.

Elle craint l’incertitude liée aux élections législatives qui n'ont pas abouti à une majorité claire et le risque que la récession qui frappe le pays soit plus longue que prévu. L’agence de notation Fitch a dégradé la note de l’Italie, de A- à BBB+.

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2013, début d'une récession de (très) longue durée ?

L'analyste Gail Tverberg se base non seulement sur la situation financière de l'économie américaine, mais surtout sur les conséquences sur le long terme de prix du pétrole élevés de manière permanente. Une analyse intéressante, comme beaucoup de cet auteur.

Quelques extraits:

We have been hearing a lot about escaping the fiscal cliff, but our problem isn’t solved. The fixes to date have been partial and temporary. There are many painful decisions ahead. Based on what I can see, the most likely outcome is that the US economy will enter a severe recession by the end of 2013.

(...)

This recession is likely be very long term. In fact, based on my view of the reasons for the recession, it may never be possible to exit from it completely.

(...)

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Marie Jo White, des voleurs au gendarme...

Le temps est venu pour Mary Jo White de comparaître devant ses juges. Aux Etats-Unis, tout candidat à un poste ministériel ou à une position publique de premier plan doit obtenir l'onction du Sénat. Et Mme White a été choisie en janvier par Barack Obama pour remplacer Elisse B. Walter à la tête de la Securities & Exchange Commission (SEC), le contrôleur des marchés financiers américains.

La Maison Blanche met en avant le passé de la requérante, qui a officié à New York, de 1993 à 2002, au bureau du procureur du district sud de Manhattan, chargé, entre autres, des dossiers financiers.

Son bilan, s'agissant des affaires financières, est "mitigé", et parfois désolant....

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/03/12/marie-jo-white-des-voleurs-au-gendarme_1846714_3232.html

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Selon un rapport d'enquête parlementaire publié jeudi aux Etats-Unis, la banque JPMorgan Chase aurait fourni des informations fausses ou incomplètes aux investisseurs et aux régulateurs sur les risques et pertes liées à l'affaire dite de la "baleine de Londres". Affaire qui mettait en cause un trader français dont les prises de position auraient entrainé des pertes estimées à un peu plus de 6 milliards de dollars.

Ce sont des accusations graves. Un rapport d'enquête du Sénat américain de plus de 300 pages publié jeudi accuse la direction de la banque JPMorgan Chase de mensonge dans l'affaire de la "baleine de Londres". Après avoir examiné près de 90.000 documents, plus de 200 conversations téléphoniques, ainsi que des entretiens avec des membres de la banque et des régulateurs, le rapport publié jeudi aux Etats-Unis est parvenu à la conclusion suivante. La direction de la banque JPMorgan aurait occulté des risques, trompé les investisseurs et tenté de contourner la réglementation, confrontée qu'elle était à des pertes énormes liées à un portefeuille de dérivés.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130315trib000754179/baleine-de-londres-la-direction-de-jpmorgan-aurait-menti.html

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L'incroyable hold-up sur les comptes des particuliers à Chypre !

Chaque Chypriote vient de se voir geler 6,75% de ses économies de manière brutale sur les comptes de dépôt (9,9% pour les comptes de dépôt dépassant 100 000 Euros) et sans aucune consultation démocratique.

Cela dans le but de sauver le secteur bancaire Chypriote dans le cadre d'un plan d'aide Européen de 10 milliards d'Euros.

A Chypre, c'est la panique, l'annonce ayant été faite en plein week-end et les banques étant fermées le lundi, les Cypriotes se sont rués - trop tard - sur les automates avant de comprendre que les sommes correspondantes avaient été gelées sur les comptes des particuliers avant même l'annonce de cette incroyable mesure.

La Russie dont de nombreux ressortissants sont installés à Chypre vient de protester officiellement et exige le remboursement immédiat des fonds appartenant à ces citoyens.

Le premier ministre Anglais David Cameron annonce que des compensations seront versées aux fonctionnaires et militaires Britanniques en poste à Chypre (...).

Le président chypriote, Nicos Anastasiades, a expliqué dimanche soir qu'il avait été contraint d'accepter le plan de sauvetage négocié avec l'Eurogroupe pour éviter au pays une faillite financière.

Le Parlement chypriote a reporté à lundi la session extraordinaire au cours de laquelle il devrait approuver la taxation des sommes déposées sur les comptes bancaires, condition du plan de sauvetage européen conclu dans la nuit de vendredi à samedi par les ministres des Finances de la zone euro.

En échange de cette mesure qui devrait permettre de lever 5,8 milliards d'euros, le plan de sauvetage prévoit une aide de 10 milliards d'euros à Chypre.

"L'accord que nous avons conclu n'est pas celui que nous souhaitions mais il est le moins douloureux compte tenu des circonstances", a déclaré le chef de l'Etat dans une allocution à la nation.

Après dix heures de négociations à Bruxelles, les ministres européens, appuyés par la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI), ont approuvé une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires.

Cette taxe serait de 6,75% pour les comptes abritant jusqu'à 100.000 euros et de 9,9% au-delà.

Dimanche soir, des sources proches des négociations ont indiqué que Chypre discutait avec ses créanciers internationaux afin de moduler ces chiffres.

Le pays proposerait une taxe exceptionnelle de 3% sur les comptes jusqu'à 100.000 euros afin d'éviter de pénaliser les petits épargnants et de 12,5% pour les dépôts supérieurs à cette somme.

De même source, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, on précisait que les discussions avaient la "bénédiction" de la troïka (UE, BCE et FMI).

A Bruxelles, un porte-parole du Commissaire européen en charge de l'Economie, Olli Rehn, a confirmé que les négociations se poursuivaient avec Chypre.

"Si les dirigeants chypriotes acceptent un prélèvement exceptionnel plus progressif, afin de le rendre plus juste pour les petits épargnants et pourvu que cela ait le même impact financier, la Commission serait prête à recommander à l'Eurogroupe d'accepter un tel accord", a dit le porte-parole.

Anastasiades, élu il y a seulement trois semaines, a expliqué que les épargnants seraient dédommagés de leurs efforts par des titres de banque garantis sur les revenus du gaz naturel.

Chypre attend cette année les résultats de forages prospectifs qui devraient confirmer que le pays dispose de réserves gazières estimées à plusieurs milliards.

L'annonce de cette taxation a provoqué une panique des Chypriotes qui sont allés retirer en masse de l'argent liquide dans les distributeurs. Les transferts électroniques de fonds ont été suspendus.

Bien sûr, ceux ayant converti tout ou partie de leur épargne en or et argent physique seront plus protégés que les autres de ce racket.

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Charles Gave sur le cas Chypriote.

(bien sûr, il est utile de rappeler que Charles Gave est Eurosceptique).

Tout le monde se souvient de l’assassinat « légal » du Duc d’Enghien par Napoléon. Le forfait accompli, Fouché, le redoutable ministre de la police de l’Empereur eut ce mot terrible : » C’est plus qu’un crime, c’est une faute »

Je crois que l’on peut appliquer cette phrase à ce qui vient de se passer à Chypre.

Les déposants dans les banques locales vont être taxés de 6.5 % de la valeur de leurs dépôts s’ils avaient moins de 100.000 Euros et de 10 % au dessus. Ceci devrait rapporter environ 10 milliards d’Euro, la Troïka avançant de son coté 10 milliards d’Euro également.

La justification « morale » de ce qu’il faut bien appeler une expropriation serait que Chypre aurait servi de plaque de recyclage pour l’argent de la Mafia Russe. Une question s’impose: ou bien la BCE le savait depuis longtemps et n’a rien fait, et dans ce cas la, pourquoi? Ou elle ne le savait pas et c’est totalement inexcusable, surtout après ce qui s’est produit en Grèce.

Dans les deux cas de figure la BCE a perdu toute crédibilité… Mais ce désastre de relations publiques n’est que mineur comparée aux implications de ce qui vient de se passer.

Il est trop tôt pour essayer de juger des conséquences à long terme de cette décision, mais rien n’interdit de réfléchir à quelques conséquences logiques.

Les voici.

    Une atteinte incroyable vient d’être porté par la Technostructure Européenne au Droit de Propriété. Entre l’Euro et le Droit de Propriété, garanti par toutes les constitutions en Europe, ils ont choisi l’Euro. Voila qui va avoir de fort lourdes conséquences à long terme. La route de la nationalisation des dépôts est ouverte.

    Cette même technostructure s’arroge le droit de lever des impôts sur la population Chypriote, ce que RIEN ne lui permet dans les Traités. Les Eurocrates viennent d’inventer l’imposition sans représentation. Il s’agit ni plus ni moins que d’un coup d’Etat. Aujourd’hui Chypre, demain qui? Ayant échoué avec Monti en Italie, ils passent à l’étape suivante, la prise de pouvoir pure et simple et au diable la Démocratie.

    Cette décision montre à l’évidence que cette technocratie ne reculera devant RIEN pour maintenir cette imbécillité économique invraisemblable qu’est l’Euro, ce qui veut dire que ni la Liberté ni le patrimoine d’un seul Européen ne sont garantis tant que ces gens la monopoliseront un Pouvoir ou personne ne les a élu

    Les petits épargnants sont massacrés beaucoup plus que les gros. Les « gros » gardent peu d’argent en cash et sont investis en bunds, dans des fonds communs ou en actions. Les « petits » ont la plus grosse partie de leurs actifs en cash. C’est eux qui sont punis alors qu’ils n’ont rien fait de répréhensible. Voila qui est moralement insupportable. Les oligarques a Moscou doivent rire aux éclats

Techniquement voici les conséquences financières que l’on peut tirer de ce coup d’Etat contre les Libertés.

    Les banques Chypriotes vont devoir vendre des actifs à hauteur de 10 % de leurs dépôts, ou les escompter à la BCE, pour payer cette amende. Voila qui ne va pas aider les marchés financiers à rester haussiers..

    Il faut être complètement demeuré si l’on est Italien, Espagnol, Portugais, Grec ou Français, pour garder des dépôts dans une banque locale. La Loi de Gresham va se remettre en route de façon accélérée, la mauvaise monnaie chassant la bonne, et tous les dépôts des pays douteux vont filer au Luxembourg , en Allemagne ou en Suisse amenant a des effondrements des masses monétaires dans les pays faibles. Les écroulements de masse monétaire préludent rarement à une bonne activité économique. La dépression en Europe du Sud va s’aggraver dramatiquement

    Les dépôts dans les banques vulnérables dans les pays vulnerables vont donc s’effondrer. L’embêtant est que ces dépôts ont DEJA été prêtés a des sociétés ou investis dans des obligations d’Etat, souvent l’Etat local. Les prêts aux entreprises locales vont donc non seulement complètement se tarir , mais les demandes de remboursement par les banques des prêts consentis par le passé vont exploser, tandis que les taux d’intérêts sur ces prêts vont monter très fortement ce qui veut dire que les trappes a dette dans lesquelles sont la plupart des pays du Sud de l’Europe vont se creuser encore plus. Parallèlement, il va falloir vendre les obligations des États locaux dans un marché ou les acheteurs auront disparu, le seul acheteur étant la BCE. Le bilan de la BCE va exploser de façon inouïe, et l’Euro va probablement s’effondrer.

    Pas une banque saine dans un pays sain ne va vouloir prêter le moindre Euro aux banques douteuses dans les pays douteux. Le marché interbancaire, en convalescence depuis quelques mois, va TOTALEMENT disparaitre, ce qui va entrainer un écroulement de la vélocité de la monnaie partout en Europe, toujours précurseur d’un effondrement économique.

Bref, depuis que l’Euro a été crée je dis que ce Frankenstein financier ne PEUT PAS marcher et que tout cela se terminera mal.

Cela devient de plus en plus évident pour tout observateur quelque peu intelligent.

Devant cet échec patent, les concepteurs de ce monstre vont de coup de force en coup d’Etat, brisant tout ce qui avait été accepté dans les Traites Européens et s’arrogeant un Pouvoir que les Peuples Européens ne leur ont pas accordé.

Déjà les Italiens ont fait part de leur mécontentement, et tous nos technocrates de dire que le vote Italien n’a aucune importance. Nous verrons.

La bonne nouvelle, c’est que nous arrivons à la fin de cette imbécillité Trichetienne ou Delorienne.

La mauvaise est que comme ces redoutables incompétents sont sans scrupules, je n’ai aucune idée de ce qu’ils vont encore inventer pour retarder l’inévitable. .

J’attends depuis prés de cinq ans la fin du Frankenstein. Elle se rapproche. Il faut se préparer à intervenir pour le jour ou la mise à mort aura lieu. Voila un jour qu’il faudra commémorer comme l’on devrait commémorer la chute du mur de Berlin

Encore une fois, la disparition de l’Euro sera une bonne, une très bonne nouvelle.

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Not a Currency War, a Currency Worry ? Lagarde said...

Pourquoi les Chinois craignent la guerre des monnaies.

Pourquoi l'Euro tend à résister face aux sirènes de l'assouplissement quantitatif.

Keiser Report. Le guerre des monnaies fait rage.

1QLD2IGvKlQ

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XERFI Canal - Europe : Union et Désunions.

Xerfi accueille Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman (un Europartisan).

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XERFI Canal - Le retour menaçant de la déflation.

Alexandre Mirlicourtois pour Xerfi.

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Chypre, pigeon de la campagne électorale allemande?

extraits :

La taxe sur les dépôts bancaires chypriotes est une façon pour Angela Merkel de se présenter en héroïque défenseur des intérêts de Berlin face au Bundestag et aux électeurs allemands. Une stratégie à haut risque pour l'Europe.

Voici donc quel est le prix de l’obéissance. Pendant des mois, les électeurs chypriotes ont entendu cette mise en garde : s’ils voulaient que leur pays bénéficie de l’aide européenne, il leur fallait « bien » voter. Se débarrasser de cette « anomalie » dont tous les journaux européens se gaussaient : un président « communiste » qui bloquait toute négociation en refusant de se plier aux « ajustements nécessaires. » Raisonnables, les Chypriotes ont donc confortablement élu le 25 février le candidat conservateur Nikos Anastasiadès, qui avait affiché fièrement durant sa campagne son « amitié » avec Angela Merkel. Entre amis, on se respecte, pouvait penser le citoyen de l’île.

Le risque pour l’Europe

Mais le danger menace également l’Europe. Pour la première fois, les dépôts sont visés. On comprend que, dans les pays sous aide, ou susceptibles de faire appel à cette aide, les déposants, c’est-à-dire tout le monde, soient le plus soupçonneux, voire le plus inquiet. Il pourrait en aller de même des investisseurs qui, observant les déboires de leurs confrères russes, ne seront guère tentés d’aller taquiner le diable en déposant leurs argents dans des banques italiennes, espagnoles ou portugaises. Quant aux citoyens de ces pays, ceux qui en ont les moyens vont se précipiter vers les paradis fiscaux, les autres constitueront, comme ils le pourront des « bas de laine. » Dans des économies menacées par la déflation, la thésaurisation est sans doute la dernière chose à faire. Globalement, c’est donc la confiance en la zone euro, rétablie par les annonces de la BCE en septembre, qui est désormais en jeu.

Le risque pour la BCE

Pire même, ce plan chypriote est une mise en garde sévère adressée aux autres pays tentés de demander l’aide européenne. Certes, on parle de « cas unique », mais comment en être certain ? Les gouvernements italiens ou espagnols y regarderont sans doute à deux fois avant de venir négocier une aide. Or, sans appui du MES, sans recours à ses conditions, pas question de demander à la BCE d’intervenir sur le marché. C’est donc la crédibilité même de l’OMT (le programme de rachat de dette souveraine sur le marché) qui est désormais en jeu. Pour la première fois, les marchés pourraient demander de voir cet OMT pour le croire. Or, c’est précisément ce que voulait éviter Mario Draghi, qui préférait avoir recours à la dissuasion qu’à l’arme elle-même.

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130318trib000754533/chypre-pigeon-de-la-campagne-electorale-allemande.html

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Chypre : Poutine hausse le ton !

Branle-bas de combat en Russie contre le projet de taxe à Chypre. Vladimir Poutine, a tenu lundi matin une réunion extraordinaire consacrée à la situation financière de Chypre. L'Union européenne s'est en effet accordée durant le week-end sur un plan de sauvetage d'un montant de 10 milliards d'euros pour Chypre, prévoyant entre autres la taxation des sommes déposées sur les comptes bancaires de l'île.

Evoquant le projet de taxation des dépôts bancaires dans ce paradis fiscal très prisé des Russes, le chef de l'Etat russe a tapé du poing sur la table. « Evaluant le projet d'instaurer une taxation supplémentaire sur les dépôts à Chypre, Poutine a déclaré que cette décision, si elle était prise, serait injuste, non professionnelle et dangereuse », a estimé lundi Vladimir Poutine son porte-parole Dmitri Peskov.

La Russie est en effet très impliquée dans l'économie chypriote. La « flat tax » sur les bénéfices, jusqu'ici fixée à 10 %, et un cadre juridique attractif offrent aux sociétés russes et à leurs riches propriétaires un « paradis fiscal » légal. Et les protègent de la versatilité et de l'insécurité du système juridique et fiscal russe. L'île est devenue au fil des ans le centre offshore favori des grands groupes russes . L'agence Moody's a estimé à 19 milliards de dollars (14,6 milliards d'euros) au 1er septembre 2012 les seuls avoirs de sociétés russes placés à Chypre. S'y ajouteraient 12 milliards de dollars d'avoirs de banques russes dans des établissements chypriotes, selon la même source.

« Que doivent faire ceux qui ont placé leurs avoirs à l'étranger? Les transférer en Russie, car la situation en Europe empire et les mesures de l'UE deviennent de plus en plus draconiennes », estime le quotidien populaire Komsomolskaïa Pravda.

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Chypre - Philippe Béchade pour la Chronique Agora :

Vous avez certainement lu certaines des dépêches relatives au “sauvetage” de Chypre. L’île avait un besoin urgent de 17,5 milliards d’euros pour éviter une banqueroute — mais Bruxelles et le FMI — sous la supervision de Berlin — n’étaient disposés à lui octroyer qu’un prêt de 10 milliards d’euros au maximum. Cela contraint Chypre à supporter environ 40% de l’effort financier. Vous rappelez-vous les représentations d’Atlas soutenant le monde ? Si Chypre flanche, c’est l’euro qui va au tapis, nous expliquait-on depuis six mois.

Vu le PIB de l’île — voisin de 20 milliards d’euros mais qui s’est contracté de 2,4% en 2012 et devrait décroître de 3,5% en 2013 –, recevoir un prêt de 17 à 18 milliards d’euros aurait fait exploser le ratio dette/PIB et l’aurait porté à un niveau insoutenable.

Cependant, trouver en interne 7,5 milliards d’euros de toute urgence relevait également de la mission impossible. Cela a forcé le gouvernement de Nicosie à opter pour une série de privatisations — et surtout pour l’instauration d’une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires s’agissant de compte d’un montant inférieur ou égal à 100 000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil.

Cette taxe — si le Parlement finit par la voter — entrerait en vigueur mardi (lundi étant férié). Cela couperait l’herbe sous le pied des épargnants qui ont commencé à dévaliser les distributeurs automatiques de billets ce week-end.

▪ Faut-il s’attendre à un bank run ?

Aux dernières nouvelles, un amendement prévoirait une exemption de taxes pour les comptes inférieurs à 25 000 euros… Toutefois, nombre de particuliers en détiennent plusieurs, de telle sorte que le rapprochement et la consolidation de la totalité des avoirs sous un même nom laisserait peu d’épargnants indemnes.

Si le Parlement chypriote tergiversait, nous pourrions assister à un bank run historique au sein même de la Zone euro. Ce serait là un scénario catastrophe pour les finances de l’île car l’efficacité de la taxation sur les dépôts repose sur les montants estimés vendredi soir.

Si les détenteurs avaient l’occasion de siphonner leurs comptes mardi et d’expédier leur contenu vers l’étranger, le système bancaire pourrait faire faillite en moins de 24 heures, plus aucune banque chypriote ne disposant des réserves nécessaires pour faire face à leur ratio de solvabilité et honorer leurs engagements.

Il est fort probable que la banque centrale décidera de la fermeture des banques commerciales et de dépôt mardi. Cela stoppera net toute activité économique durant 24 heures (ou 48 heures, nul n’en sait rien) mais cela vaut mieux qu’un bank run.

Tout le monde redoute de voir s’évaporer dans la nature l’argent des Russes. Leurs avoirs détenus par les banques chypriote sont chiffré entre 15,4 milliards d’euros (selon l’estimation la plus basse de l’Association des banques régionales russes) et 23,8 milliards d’euros selon Moody’s (l’estimation jugée la plus crédible).

Les taxes sur le capital et les intérêts des dépôts devraient coûter entre deux milliards d’euros et 3,5 milliards d’euros aux déposants étrangers (russes majoritairement).

Afin de déjouer l’accusation de spoliation — ou de “vol pur et simple” comme le déclarent les Chypriotes interviewés ce week-end –, le gouvernement offrirait un montant d’actions (de quelle nature, adossées à quelle entité ?) correspondant au montant des taxes prélevées.

▪ Un précédent bien fâcheux…

Plus que l’incertitude concernant la valeur des actions offertes en contrepartie, la taxation des dépôts bancaires crée un fâcheux précédent. Qu’est ce qui interdirait à un quelconque gouvernement mis en difficulté par les marchés — et pour tout dire acculé délibérément à la faillite — de recourir au même procédé ?

Un procédé qui a reçu l’aval de Bruxelles et du FMI… ainsi que des banquiers créanciers de la City et de Wall Street. Concernant ces derniers, il n’est pas absurde de penser qu’ils aient suggéré une telle solution, laquelle leur évite de subir les conséquences d’une restructuration à la grecque.

Beaucoup de Chypriotes doivent méditer ce week-end cette pensée de l’économiste français Frédéric Bastiat : “quand le pillage devient un moyen d’existence pour un groupe d’hommes qui vit au sein des élites de la société, ce groupe finit par façonner pour lui-même tout un système juridique qui légitime le pillage, et un code moral qui le glorifie”.

Nous ne sommes plus en 1850, la démocratie a remplacé l’empire et les tyrannies de l’époque. C’est à présent le corpus législatif qui vote de son plein gré des lois spoliatrices ou liberticides (comme le Patriot Act en novembre 2001 aux Etats-Unis) sous la “pression amicale” de certaines élites (Pentagone, PNAC, Skulls & Bones…).

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Plus d'un Français sur quatre se dit vulnérable financièrement

L'Expansion.com avec AFP - publié le 18/03/2013 à 14:38

Les Français se sentent de plus en plus instables financièrement et 82% citent le coût de la vie comme une de leurs principales inquiétudes, selon les résultats d'une étude Ipsos Mori.

Au plan international, l'indice de sécurité financière de la France (36) est bien plus faible que celui de la Chine, première au classement avec un indice de 78, suivie de la Norvège (71) et de la Suède (67).

Plus d'un quart (26%) des ménages français s'estiment vulnérables financièrement et 82% citent le coût de la vie comme une de leurs principales inquiétudes pour l'avenir, selon les résultats d'une étude Ipsos Mori pour la société de garantie financière Genworth.

Cette étude réalisée en octobre et novembre 2012, et dont l'AFP a obtenu la primeur ce lundi, porte sur 20 pays développés. Elle montre que les Français se sentent de plus en plus instables financièrement, avec un indice de sécurité financière de seulement 36 sur un maximum de 100. Cet indice est en baisse de onze points par rapport à 2007 (47), date à laquelle il a été établi pour la première fois.

Dans le détail, la part de ceux se sentant dans une situation financière vulnérable est celle qui a le plus augmenté depuis 2007. A l'époque, 16% des ménages se voyaient vulnérables. A l'inverse, 12% des ménages s'estimaient alors financièrement stables et ils ne sont plus que 7%.

Le coût de la vie, préoccupation principale des Français

Entre les deux, la majorité (52% contre 53% en 2007) des ménages se sont dits "circonspects" (pensant que leur situation restera la même ou se détériorera) et 15% "battants" (ayant déjà connu des difficultés et pensant que leur situation va s'améliorer). "La population est plus polarisée désormais avec moins de ménages en position intermédiaire et davantage de ménages vulnérables", a commenté Genworth dans un communiqué.

L'étude montre également que la première préoccupation des derniers est le coût de la vie, cité par 82% comme une inquiétude pour l'avenir. Suivent la sécurité de l'emploi, citée par 36% et le revenu des salaires (29%).

A noter que si 22% des foyers financièrement vulnérables mentionnent les prestations de retraite privée dans leurs préoccupations, seuls 6% des ménages stables y accordent de l'importance alors qu'ils sont 40% à citer l'épargne.

La Chine, pays le plus sûr financièrement

Au plan international, l'indice de sécurité financière de la France est bien plus faible que celui de la Chine, première au classement avec un indice de 78, suivie de la Norvège (71) et de la Suède (67). Dans le bas du tableau, la Grèce n'enregistre qu'un petit point d'indice, moins bien que le Portugal (6), l'Italie (11), la Pologne (13) et l'Espagne (17).

Régulièrement érigée en modèle pour la solidité de son économie, l'Allemagne n'enregistre un indice de sécurité financière que de 29 points, tandis que la Grande-Bretagne se hisse légèrement au dessus de la France (39).

Etude réalisée en octobre et novembre 2012 auprès de 13.000 ménages répartis dans 20 pays.

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